J’aime 1 – par TSM

André et Camille se connaissent depuis quelques semaines, très rapidement la
complicité et la tendresse ce sont installés. Le coup de foudre classique
diront certains. Si leur rencontre fut un délice de délires amoureux, de
passions folles et de plaisirs inouïs, il ne sait que très peu de choses sur
elle, si ce n’est que cette jolie, blonde aux yeux bleus, âgée d’une
trentaine de printemps, est douée d’une intelligence remarquable.

Il a immédiatement cessé de butiner de fleur en fleur et partage aujourd’hui
son appartement avec cette ravissante créature. Ses mots d’amour et ses
sourires complices ont très largement favorisé les confessions d’André. Si
elle ne s’est que très peu dévoilée dans les conversations qui se sont
installées, il lui a parlé longuement de son attirance pour l’érotisme et
ses expériences SM.

Comme elle est câline voir gourmande en amour, il essaie de la convaincre de
découvrir les plaisirs de l’amour non consensuel mais se heurte à un passé
douloureux qui semble la freiner pour ce genre d’expériences. Ce qu’il ne
sait pas lorsqu’il tente de la convaincre, c’est qu’il est sur une pente
dangereuse.

En séducteur attentionné, pour créer les conditions favorables à sa première
tentative, il a préparé un dîner soigné, le champagne et les roses sont sur
la table faiblement éclairée par des bougies soigneusement placées.

Comme ils aiment bien s’écrire des petits mots, il a posé entre les fluttes
à champagne, une lettre agrémentée d’une photo qu’il a retouchée à
l’ordinateur et qui les présente dans un cœur entouré de fleurs.

Ma tourterelle,

Tu sais que j’aime les jeux de rôle et les jeux de l’amour. Je me plais à
rêver que tu me laisses te guider sur le chemin de la découverte. Tu ne
comprends pas cette aspiration et elle perturbe tes préétablis culturels,
mais sache que dans les jeux sado-masos d’un couple, les notions de respect
sont simplement  » décalées  » mais très présentes pendant l’instant vécu. En
même temps c’est un don de soi qui représente une grande preuve de confiance
et d’amour.

Les acteurs amoureux peuvent jouer du corps de l’autre ou de leur corps sans
avoir peur de choquer ni d’effriter le vernis social ou la dignité. Lorsque
le jeu est terminé, les principes élémentaires de vie et de respect se
retrouvent, les jeux laissent place au quotidien, mais un quotidien tinté
d’une fort grande complicité.

Quelques exemples de complicité :

– Chuchoté dans le creux de l’oreille de madame lors d’un shopping en ville
:  » Tu as fait des folies, ce soir tu seras punie !  » Quelle femme
accepterait d’être punie par son mari ? Et pourtant !

– Chuchoté dans le creux de l’oreille de monsieur lors d’un shopping en
ville  » Je voulais cette robe et quand tu m’as dit devant la vendeuse
qu’elle ne m’allait pas je n’ai pas apprécié. Ce soir je vais te mater !  »
Quel homme accepterait d’être maté par sa femme ? Et pourtant !

Le mot  » punie  » et  » mater  » signifient simplement la promesse d’un instant
câlin différent auquel les amants amoureux rêveront en attendant le moment
propice les pensées et l’imagination exacerbé par l’inconnu de ce que
réserve l’autre.

Comme tu l’as compris, ce ne sont que des promesses de jeux d’amour dans une
pièce de théâtre que chacun sera évidemment libre de refuser.

Quelques exemples de punitions softs :

–  » Pour te faire pardonner, sers-moi un apéritif et taille-moi une pipe (
ou faire minette pour madame ) pendant que je le sirote !  » Quelle femme ou
quel homme accepterait de s’exécuter ? Et pourtant !

– Inspection manuelle du ou des orifices suivie ou non d’introduction
d’objets phalliques. ( Et de quelques câlins……)

– Attaché(e) sur le lit ou la table relégué(e) au rand d’objet sexuel (
orifice(s) comblé(s) ou non )

– Se mettre de la crème chantilly (ou chocolat) sur la poitrine et le sexe
et se faire lécher le tout.

– Petites pinces sur les seins pendant l’acte sexuel pour maintenir un léger
pincement sur cette zone érogène.

–  » Je sais que tu te caches pour te donner du plaisir sans moi ce qui est
inacceptable ! Pour te faire pardonner, après m’avoir servi mon apéritif /
champagne, je veux que tu le fasses devant moi !  » La jouissance de l’être
aimé(e) peut être un spectacle merveilleux et c’est un don de soi que l’on
fait à l’autre ! ( Pour les dames, défense de tricher )

Les acteurs amoureux savent pertinemment qu’il n’y a aucun manque de
respect, simplement un jeu amoureux. J’aime me perdre dans ces jeux, faire
le don de mon corps, de mon plaisir pour le plaisir de l’autre. J’aime aussi
que l’autre s’offre à moi et la pousser pour l’emmener au plaisir en allant
au-delà de ses préjugés, au-delà d’elle même.

Si tu acceptes l’idée d’un jeu ce soir, prend une pièce de monnaie et tirons
à pile ou face pour savoir lequel d’entre nous sera le maître cette soirée
qui peut être divine.

Si cette proposition te choque accepte mes excuses, jette la lettre et
partageons ce dîner d’amoureux que j’ai préparé avec plaisir pour te faire
plaisir en sachant malgré tout que tu peux refuser et me traiter de pervers.

Je t’aime.

Lorsque Camille entre dans le salon, elle perçoit aussitôt que l’ambiance
est différente, tendue. Les roses et le champagne la rassurent à peine.
André, inquiet, est assis sur un des fauteuils, il fume nerveusement une
cigarette. Il rougit un peu pendant qu’elle lit la lettre. Le silence est
pesant, il a l’impression d’avoir fait une énorme bêtise et de jouer à la
roulette russe avec l’élue de son cœur.

– Je ne prendrais pas de pièce car je n’ai aucune expérience dans le type de
jeu que tu me proposes. Cela ne me tente guère effectivement, mais je t’aime
et si tu me promets de ne pas me faire mal, je veux bien essayer une fois
pour te faire plaisir.
– Tu pourrais laisser courir ton imagination, nous ne sommes pas obligés de
faire dans le compliqué.
– Il paraît que chez les blondes l’imagination est limitée, comme je suis
blonde …..
– Cette réponse est facile mais soit ! Je vais donc entreprendre ton
éducation de blonde et t’apprendre les bonnes manières.
– Là, ce n’est plus du fantasme, c’est du rêve !
– Tu es rentrée tard alors que tu sais pertinemment que j’ai horreur de
t’attendre, tu seras punie pour cela. Femme, sers-moi une flutte de
champagne et vient te faire pardonner.
– La goujaterie te va mal, normalement c’est le monsieur qui fait le
service.
– Ce soir, le monsieur fera les sévices à la femme qui va faire le service !
Relève un peu ta jupe que je puisse voir tes fesses ma belle et vient me
tailler une bonne pipe pendant que je sirote mon champagne !
– J’ai comme une déficience auditive !

Les amoureux éclatent de rire et trinquent alternant petits baisers et
fluttes de champagne. Ils sont maintenant blottis l’un contre l’autre et
André, qui la ressert régulièrement, laisse courir ses doigts sur les genoux
de Camille. Le champagne aidant, elle se décontracte et écarte légèrement
les jambes pour laisser la main câline s’insinuer sous sa jupe. De ses
doigts taquins, il caresse et griffe le velours de l’intérieur de ses
cuisses sans pour autant titiller la vallée des plaisirs. Le champagne et
les effleurements ont rendu Camille très réceptive. Elle s’ouvre totalement
à la caresse qui ne vient pas et s’approche pour l’embrasser mais il se
détourne et lui refuse le baiser.

– Fais-toi pardonner ! Lui dit t’il en désignant du regard son entre-jambes.

Pendant un moment, elle soutient son regard, puis baisse les yeux, comme
obéissante au bon vouloir d’André qui ouvre son peignoir dévoilant à son
regard son sexe tendu et gorgé de désir. La désirant à ses pieds, d’une
main, il l’invite à s’agenouiller sur le tapis. De bonne grâce elle se
laisse guider, lui donner du plaisir avec sa bouche ne la gêne pas, mais le
jeu qu’il a instauré la met mal à l’aise. Les doigts fins de Camille se
referment sur la verge frémissante et la caressent un instant puis
s’aventurent sur les noisettes sensibles.

Elle laisse courir sa langue sur le membre tendu puis le prend délicatement
entre ses lèvres tendres en les faisant glisser lentement jusqu’à la base du
sexe. Le contact de la magnifique chevelure blonde qui glisse sur ses
cuisses, les doigts qui le caressent et la langue agile qui le titille,
déclenchent des décharges électriques au creux des reins d’André. Pendant
quelques minutes, il s’abandonne à la magie de l’instant puis maintient sa
tête pour lui imposer un mouvement.

Camille, qui est une femme de caractère, repousse fermement la main d’André,
désirant garder le contrôle de ses caresses. Souvent pendant les tendres
câlins, elle le repousse quand il essaie de la guider pour plus de plaisir.
Elle n’a rien d’une soumise et il s’interroge un instant sur la suite de ses
projets. Il rêve de lui faire découvrir les plaisirs de l’amour sous la
contrainte mais se demande si n’est-ce pas une idée saugrenue ?

Décidé à tenter le tout pour le tout et convaincu qu’elle ne lui en voudra
pas d’avoir essayé, André sort les menottes qu’il avait caché derrière le
canapé du salon. Le tintement du métal crée la surprise, Camille lève
soudain la tête et, à la vue des menottes lui jette un regard noir.

– Non mon cœur ! Tu sais bien que j’ai une peur bleue d’être attachée et que
cela ne me m’amuse pas.

– Ma douce, il serait bien que tu le fasses pour de multiples raisons. La
première, parce que tu m’aimes et me le prouveras par cet acte si difficile
pour toi tant il est chargé d’images négatives. La deuxième parce que cela
te permettra de voir que tu peux encore accorder ta confiance à un homme. La
troisième parce que j’ai envie de te faire découvrir une façon de faire
l’amour qui t’est inconnue : l’abandon total. Si tu m’aimes, tu dois me
faire confiance et les passer toute seule. Tu as ma parole que je te les
retirerai si tu me le demandes, cela fait partie d’un jeu d’amour que tu ne
connais pas et je me plais à rêver de te le faire découvrir et de te voir
jouir ainsi.

Après de nombreuses hésitations, palabres et baisers, Camille accepte
finalement de passer les menottes. C’est presque rageuse et par défi qu’elle
passe le premier bracelet à son poignet. Le contact du métal sur la peau la
fait frissonner. André sourie et lui caresse tendrement les joues et dépose
sur ses lèvres de tendres baisers. Il lui fait comprendre qu’elle doit les
mettre avec bras dans son dos. La visage de Camille est crispé, un rictus de
peur tend son beau visage.

– Je t’aime ma biche et cela me ferait tellement plaisir. Sache que si cela
est au-dessus de tes forces et que tu ne me fais pas confiance, arrêtons
maintenant. Je te le retirerai si tu le désires, mais tu resteras sur un
abandon et une fuite en me prouvant que tu ne me fais pas confiance.
Essayons au moins une fois, s’il te plait….

Camille est partagée en la peur et le désir, ce désir qui a
pris possession de tout son être depuis le début de cette soirée pas comme
les autres. Des pensées contradictoires la traversent. André attend et ne
brusque pas les choses, il se contente de lui sourire et de lui caresser
tendrement la joue en souriant.

Comme si elle se jetait à l’eau, Camille met les bras derrière son dos et
passe les liens de métal. Un frisson d’angoisse la fait frémir lorsqu’elle
entend le clic du deuxième bracelet qu’elle vient de fermer et qui lui
bloque les poignets, sensation dont elle a une peur presque maladive. Elle
regrette déjà de s’être soumise aux absurdes idées d’André.

– Je t’aime et je vais te faire vivre une incessante tension des sens que tu
n’oublieras jamais si tu ne me demandes pas de les retirer. Abandonne-toi
mon amour, vis l’instant câlin.

André serre tendrement Camille dans ses bras, l’embrasse longuement puis
caresse de la pointe de sa langue, les lèvres, les narines et le creux de
ses oreilles. Il est toujours assis dans le canapé et, quand il l’attire sur
ses genoux, perdue dans ses pensées contradictoires elle se laisse manipuler
comme un pantin sans vie.

Tout ce qui passe depuis le début de cette soirée est étrange, elle n’est
maître d’aucune situation, elle en devient l’objet et cette position lui est
inconfortable, bien qu’une envie de voir l’autre coté du miroir la pousse à
aller au-delà de ses préjugés, de ses peurs, en fait au-delà d’elle même.

Il écarte délicatement les bretelles du caraco puis décroche lentement le
soutien-gorge bleu mettant à nu la magnifique poitrine opulente de Camille.
Ses lèvres distillent immédiatement de doux baisers sur les baies de chair
qui semblent s’être recroquevillées comme pour échapper à la caresse. La
chaleur de ses doigts qui glissent sur les ravissantes courbes de ses seins
et les succions câlines répétées transforment lentement les tétons en de
jolies fraises des bois. Les mains d’André abandonnent la poitrine et
s’insinuent lentement sous la jupe de Camille en massant du bout des doigts
le velours de l’intérieur de ses cuisses et ses jolies rondeurs. Comme bien
souvent, Camille a omis de mettre une culotte ce qui lui rendra ses câlins
plus aisés.

Lentement les doigts d’André se rapprochent de la vallée des plaisirs,
titillent un instant les lèvres épanouies et humides puis chatouillent le
bouton qui se cache encore au creux de son écrin. Camille rage
intérieurement après les menottes mais dans le même temps, une vague inouïe
d’excitation la submerge, elle aimerait tant caresser, toucher, embrasser
mais ne le pouvant point, elle s’abandonne aux sensations. La magie du jeu
commence à faire son effet !

Il laisse ses doigts glisser vers la fleur émotive au cœur des pétales
sensibles déjà toutes émoustillées, ce qui lui laisse entendre que Camille
commence à apprécier. Avec la plus grande douceur, il introduit un doigt
dans le fourreau intime tout en caressant l’ergot sensible de son pouce.
Camille se cambre, cherchant plus encore le contact de la main qui la
fouille. André dont les dents mordillent les petits tétons qui dardent. Il
est heureux et jubile un instant, sa douce goûte maintenant ses caresses et
semble se décontracter.

Il abandonne les jolies tétines roses qui pointent fièrement pour regarder
le visage de sa douce en lui souriant. Camille réagit soudain avec
détermination, ses lèvres rejoignirent celles d’André, elle peut enfin
partager, participer et ne va pas s’en priver. Elle l’embrasse avec fougue
et André, rassuré, partage pleinement ce baiser fougueux. Leurs langues
impétueuses se lancent dans une sarabande endiablée.

Désirant rester le maître du jeu, André se dégage et l’invite à venir
s’empaler en la guidant dans ses mouvements de ses pinces digitales serrées
sur la pointe de ses seins. D’une main, il guide son sexe à l’entrée du
jardin secret tant désiré constatant tout heureux qu’une marée de bonheur
emplit maintenant son intimité.

De son gland il repousse les battants de la porte de sa vulve sans jamais
s’enfoncer plus avant tandis que son index masse son clitoris bourgeonnant.
Camille se consacre exclusivement aux sensations, ses poignets menottés lui
interdisant de participer, de donner et de se donner à lui.
Avec d’infimes précautions, il guide son sexe pour que la pénétration soit
douce et s’engage lentement dans la fleur frémissante mais Camille pousse
son ventre tendu et ouvert sur le pal, savourant cette pénétration en se
cambrant. Elle a fermé les yeux, par pudeur ou par plaisir de l’abandon, peu
importe, la magie du jeu s’installe.

Camille fait quelques mouvements de va-et-vient mais André ne fait aucun
effort, aucun mouvement, préférant laisser sa douce dans l’attente, en la
maintenant au bord de l’extase proche et en lui donnant pas un plaisir
salutaire trop rapidement. Au contraire, il bloque les hanches graciles,
observe un instant la respiration un rien haletante et la goutte de sueur
qui lui coule entre les magnifiques seins tendus qui s’exposent à son regard
puis l’embrasse en caressant les joues fessières entre-ouvertes de par la
position assise sur ses cuisses.

De ses mains fureteuses, il agace le cratère camouflé par les courbes
fessières et martyrise la perle clitoridienne en entreprenant de faibles
mouvements de son membre dur comme du marbre tant il est gorgé de désir. Ce
jeu lent dure et l’attente de plus devient pénible à Camille qui commence à
désirer de l’amour plus fort, plus viril.

– Prend-moi plus fort et vient j’en ai envie ! Murmure Camille au bout d’un
moment.
– J’ai tout mon temps, continue de bouger tes mouvements m’agréent !
– Enfoiré !
– Je te rappelle que tu es menottée et que me manquer de respect représente
pour tes rondeurs un risque majeur. Je m’interroge d’ailleurs pour savoir si
je ne devrai pas te donner la fessée que tu mérites.

Soudain, André repousse Camille et se dégage prestement pour la guider de
force vers la table du salon. Elle a peur de la violence et crie  » non, s’il
te plait  » mais André ne lui dévoile pas ses intentions. Pendant un instant
elle s’affole et, quand il la couche sur la table, elle se débat à deux
doigts de la peur panique. D’une main il soulève la jupe et se positionne
contre-elle en lui disant :

– Tu veux de l’amour plus viril, tu vas être servie !

Il ajusta son sexe face à la vulve offerte puis la pénètre sans autre
formalité ! Elle pousse un petit cri, à la fois de plaisir et de
soulagement. André la pistonne aussitôt sans trop de ménagement et avec un
rythme soutenu. Les seins de Camille se balancent sous les sursauts du coït
violent. D’une main il les caresse pendant que de l’autre il donne de
petites claques sur les fesses.

Les sentiments et sensations de Camille sont très mêlés, elle ne parvient
plus à discerner ce qu’elle ressent, plaisir ou humiliation, douleur ou
volupté. Elle pousse de temps à autre quelques râles étouffés qui sont un
ravissement pour les oreilles d’André. Cette douce mélopée est annonciatrice
de plaisir, il serre les dents et se concentre pour gérer son plaisir qui
pointe déjà à l’horizon.

Une impérieuse envie de sexe encore plus sauvage monte chez Camille qui
geint comme une bête aux abois. Un spasme la traverse ! La douleur érotique
due au coït sauvage provoque alors en elle une confusion mentale totale.
D’où me vient l’étrange plaisir d’être ainsi malmenée se demande Camille qui
ne tarde pas à cesser ses réflexions pour déguster la vague voluptueuse qui
traversent son corps.

André lutte contre son plaisir, il souhaite tant que sa douce traverse le
paradis des plaisirs qu’il en vient à essayer de penser à autre chose pour
se détourner de l’envie qui monte inexorablement en lui. Cela doit bien
faire plusieurs minutes qu’il fait des va-et-vient de bûcheron cherchant à
lui procurer d’agréables sensations en faisant abstraction des siennes.

Prise d’une vague de bien être et les reins creusés pour s’offrir à cette
pénétration sauvage, Camille s’abandonne bientôt dans un torrent de plaisir
d’un nouveau genre : l’amour sous la contrainte ! Pour André, le spectacle
correspond en tout point à ses attentes. Il est heureux et se réjouit de
voir le corps de sa douce moitié totalement soumis au plaisir qui se
tortille sous ses coups de butoir.

Dans un délice inédit, les mains menottées et rudement prise, Camille est
emportée par une lame de fond qui déclenche le plus long et du plus puissant
orgasme qu’elle ait connu. Cet orgasme majestueux génère de fortes
contractions et le feulement de louve assouvie ont raison de la
détermination d’André qui s’abandonne à son tour en un plaisir intensément
fort. Celui-ci est tellement violent qu’il s’écroule sur le dos de Camille
en se répandant en elle en de longs et puissants jets longuement retenus.

André sait que la redescente peut être difficile pour Camille qui a eu une
triste expérience de la violence. Il se reprend aussitôt, saisit prestement
les clés dans la poche de son peignoir et ouvre les menottes en couvrant sa
douce moitié de baisers puis des plus tendres attentions amoureuses.
…………………………….
Les amoureux repus, sont maintenant blottis l’un contre l’autre sur le
canapé et partagent silencieusement une cigarette et une flutte de
champagne.

Sous les caresses attentionnées d’André, Camille qui a retrouvé ses esprits
s’interroge. Elle vient de découvrir que les jeux de soumission lui ont fait
atteindre des plaisirs insoupçonnés jusque-là malgré son passé douloureux,
mais elle se demande quel effet produira en elle l’inversion des rôles. En
femme de caractère, il est hors de question qu’elle reste sur une situation
de dominée, même lors d’un jeu amoureux.

– Dit-moi mon cœur, puisque la soumission te met dans tout tes états et que
tu ne m’as jamais fait l’amour avec tant de vigueur, je présuppose que tu ne
verras aucun inconvénient au fait que nous inversions les rôles ?
– Ma douce, j’ai rêvé de partager avec toi cette autre façon de faire
l’amour mais j’étais particulièrement inquiet de tes réactions. Ta
proposition m’est des plus agréable et m’enchante, elle est synonyme de
plaisirs, de complicité et d’amour ! Je t’aime et l’idée d’être offert corps
et âme à l’élue de mon cœur m’excite terriblement !

Si André pouvait lire dans une boule de cristal, il aurait donné une tout
autre réponse, mais c’est une autre histoire que vous lirez prochainement.

TSM

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Une réponse à J’aime 1 – par TSM

  1. Serge dit :

    Avec des dialogues un peu plus naturels cela aurait été bien mieux

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