Manon – Chapitre 2 par Manon

Manon Chapitre 2 par Manon

La robe noire et ample que portait Fouzia n’avait qu’un but, dissimuler ses formes ; malgré ces efforts on ne pouvait cependant pas, moi la première, ne pas remarquer ses larges hanches et ses fesses rebondies. Pour des raisons plus ou moins avouables, c’est ce qui m’excitait le plus chez elle.

– Déshabille-toi mais gardes ta culotte pour le moment.

C’était la première fois que je la voyais entièrement nue ; ses seins étaient à la mesure de ses fesses, importants et ornés de larges aréoles. Elle retira le shorty qu’elle portait par-dessus sa culotte noire.

– Tu portes toujours ce shorty ?

Elle sembla gênée par ma question.

-Non, non… mais j’ai pris les transports, enfin tu comprends.
-Je crois que je comprends, viens me déshabiller.

Après avoir retiré mon haut que je portais sans soutien-gorge, elle s’agenouilla pour faire glisser mon legging.

Son visage saisi entre mes mains, je le collais sur mon entrejambe ; à ce moment, l’image de la bouche de Victoire s’emparant de ma culotte flasha. Je n’étais pas sûre de ses attentes jusqu’à ce que le souvenir de ses paroles prononcées mardi soir me reviennent et me fasse perdre toute pudeur, toute retenue pour assouvir mes envies d’humiliation. Je fis glisser ma culotte que j’approchai de sa bouche ; sans que j’aie à dire un mot, elle sortit la langue.

– Allez lèche.

De petits coups de langue, sa bouche s’en empara goulument ; le regard posé sur elle, je me repaissais des bruits de succion qui se prolongèrent. Lorsqu’elle releva la tête les yeux brillants, ses lèvres luisantes de salive et de mes humeurs étaient un appel. Ma main glissée dans sa culotte, les doigts entre ses fesses humides, un long baiser vint conclure ce premier acte.

Elle, allongée sur la table basse ou trônaient, entre autres, pinces et poids, moi assise en face, je contemplais ce buisson épais que ses sécrétions avaient transformé en boucles luisantes le long de lèvres épaisses et ourlées. Sa vulve exhalait un puissant parfum de femme ou se mêlaient le poivré de sa pilosité à ceux plus intimes et marins de ses fluides ; je laissais à plus tard son inspection détaillée.

Les deux premières paires de pinces qu’une longue chaînette reliait se refermèrent sur ses tétons et ses lèvres, la suivante sur sa chatte.

– Tu vas te relever.

Elle se déplia péniblement, posa les pieds à terre en se tenant courbée.

– Tu te tiens droite, cuisses écartées.

Elle se mordit les lèvres sans un mot lorsque les chaînettes se tendirent.

– Tu m’as bien dit que tu aimais les étirements.

Elle répondit oui dans un souffle.

– Tu vas me donner deux par deux les poids qui sont sur la table mais tu restes droite

A petits pas elle s’approcha et les prit avant de me les tendre. La première paire accrochée sur les chaînettes fut suivie de celle que je posais sur sa chatte. Un coup de cravache la fit se redresser.

– Toujours droite ! Allez, marche de long en large.

Assise dans un fauteuil cuisses écartées, mes doigts jouant avec mon clito, je savourais le spectacle de ses chairs étirées comme celui de ses gémissements ; la cravache à la main, je faisais balancer les poids lorsqu’elle était à ma portée. A chaque passage elle fixait mon bouton gonflé sous les caresses. Je fis durer ce manège et l’arrêtai après un quart d’heure debout devant moi.

– Viens t’agenouiller.

Elle le fit avec précaution, posa ses mains sur mes cuisses et je la laissais observer le va-et-vient de mes doigts que je lui faisais lécher régulièrement. J’ouvris mes lèvres.

– Ma chatte te plait ?
– Oui elle me fait envie.

Je m’assis au bord du fauteuil.

– Tu aimes son parfum ?

Elle approcha son visage.

– Tu sens fort comme j’aime.
– La chatte de ton amante n’avait pas d’odeur ?
– Charlotte détestait les odeurs intimes.

Je retirais les poids et les pinces et lui massais longuement les tétons.

– Alors profite bien, avant la suite.

Elle plongea son visage entre mes cuisses ; je sentais son souffle chaud jusqu’à ce qu’elle s’empare voracement de ma vulve. Sa langue passait et repassait à l’intérieur de mes lèvres, sur mes nymphes avant de s’enfoncer dans mon vagin ; elle se posa enfin sur mon clito pour me donner mon premier orgasme.

Un large sourire de fierté éclairait son visage.

– Tu lèches bien, j’ai tellement joui.
– J’ai eu beaucoup de plaisir à te lécher, j’aime tellement ta chatte.
– Je te la donnerai encore ; mets-toi à quatre pattes et écarte tes fesses.

Elle les crocheta fermement, les ouvrit pour découvrir son trou de plaisir. Mon doigt se promena le long de sa raie avant de s’attarder sur son anus que chacune de mes poussées faisait palpiter.

– Vas-y doucement je ne suis plus habituée.
– Charlotte ne jouait pas avec ton cul ?
– Si, un peu.

Je déposai ma salive sur son petit trou et ma langue s’y posa.

– Pas ça, non pas ça c’est tellement bon.

Son cul ondulait sous ma caresse et je l’entendais marmonner des mots incompréhensibles. Mes doigts la pénétrèrent et lentement son anus s’ouvrit pour accueillir le plug que j’avais préparé ; petit, il rentra facilement et je pus le pomper pour la dilater. La vue de son anneau élargi me fascinait, comme toujours.

– Suis-moi, les étirements ne sont pas terminés.

Sur la longue tringle qui surplombait mon placard, j’avais placé deux paires de liens terminés d’un côté par des pinces, de l’autre par des poids. Placée debout, dos au placard, je posais une paire sur ses tétons l’autre sur les lèvres ; lorsque je relâchai les liens, ses seins se relevèrent, les tétons étirés ; il en était de même pour sa chatte. Assise sur le lit je contemplai mon œuvre et le visage grimaçant de Fouzia.

– Tu veux que j’arrête ?
– Non, continue je veux te faire plaisir.
– Comme tu voudras. Alors viens t’agenouiller devant moi.

Elle pencha le buste et les jambes écartées fit un premier pas prudent suivi d’un autre, fit une pause avant de repartir ; arrivée devant moi, elle s’agenouilla lentement.

– C’est bien, lèche-moi le cul.

Pour ça il lui fallut soulever mes lourdes cuisses et enfin sa bouche se posa sur mon anus ; cette caresse me rend folle et Fouzia la prodiguait avec passion et une expertise dont je ne savais d’où elle lui venait. Ses doigts se frayèrent un chemin avant que sa langue me pénètre, je ne résistais pas à me caresser ; je jouis bruyamment et je sentis une fuite qu’elle lapa.

Après ça je ne pouvais que lui donner du plaisir. Les pinces détachées je massai doucement les lieux de ses morsures. Elle s’abandonna dans mes bras.

– Je suis contente de ne pas t’avoir déçue et tellement heureuse de t’avoir fait jouir ; tu sais que tu as fait un petit pipi dans ma bouche ?

– Involontaire celui-ci mais j’ai tellement envie.
– Ca ne m’a pas dérangé, au contraire je me suis dit que tu t’étais laissé aller sous nos caresses.
– Il faut que j’aille faire pipi tout de suite, viens.
– Je n’ai jamais fait ces jeux.
– Tu n’en as pas envie ?
– Oui depuis longtemps.
– On va y aller doucement

Je m’accroupis dans les toilettes sous son regard et après un petit moment lâchai une cascade qui n’en finissait pas.

– Tu veux que je t’essuie ?
– Oui.

Elle le fit méthodiquement, bruyamment et passionnément.

C’est à quatre pattes sur le lit que je lui retirai le plug ; refermé mais pas complètement, elle savait ce qui l’attendait. La pénétration de mon gode-ceinture fut lente jusqu’à ce qu’un clapotis m’invite à la prendre profondément ; la cravache à la main, je ponctuais de coups mes poussées. Elle ne put se retenir longtemps et jouit une première fois ce soir-là. Étendue sur le ventre, un sourire flottait sur ses lèvres ; agenouillée derrière elle, je passais doucement les doigts sur les marques de la cravache descendait entre ses cuisses pour trouver son aine humide et poisseuse que je caressai.

– Tu t’es caressée tous les jours depuis mardi ?
– Oui comme tu me l’avais demandé.
– Le clito ? Tu ne t’es pas pénétrée ?
– Non je n’ai jamais mis les doigts dans ma chatte.
– Allonge-toi sur le dos et ouvre bien les cuisses.
– J’ai fait tout ce que tu m’as dit mais je dois bientôt avoir mes règles.
– Et alors ? Tu ne les as pas encore et de toutes façons ça ne me dérangerait pas.
– Non mais … c’est difficile à dire, tu sais bien ce qui se passe avant les règles.
– Oui mais si ça me dérange on verra.
– Tu es sûre ?

Je claquais sa chatte violement plusieurs fois.

– Arrête de discuter, ouvre les cuisses.

Elle ne s’était pas trompée, les filets épais qui collaient à ses lèvres lorsque je les ouvris en disaient long sur son excitation et l’imminence de ses menstruations. Je fis durer l’inspection minutieuse et commentée de sa vulve ; après les lèvres, j’étirai ses nymphes pour découvrir son vagin gorgé de mouille blanche.

La cravache en main je frappai avec mesure l’intérieur de ses cuisses ; à chaque coup de l’aplat de cuir son bassin tressautait, les marques rouges remontaient vers sa chatte jusqu’à l’atteindre. Je ne la sentais pas prête à plus et ce sont ses fesses qui me tentaient.

– Mets-toi à quatre pattes.

Elle obéit sans doute soulagée.

– J’aime ton gros cul.

Ma main s’abattit sur chaque fesse longuement, posément. Seuls de petits gémissements accompagnèrent mes gestes jusqu’à ce que la vision de ses cuisses humides ait raison de mon désir. Je pris enfin possession de sa chatte. Chacun de mes doigts s’y engouffra sans difficultés ; le passage de ma main prit du temps malgré les efforts que son bassin déployait.

– Enfonce-toi dans ma chatte, vas-y défonce-moi.

Lorsque je parvins à ses fins, ma main glissait, je dirais même qu’elle coulissait tant sa mouille était abondante ; à chaque pénétration elle ressortait maculée de ses sécrétions. Fouzia marmonnait des mots crus auxquels je faisais écho la traitant de chienne ; c’est dans un hurlement qu’elle jouit en lâchant un jus limpide que j’essuyais sur sa bouche.

– Putain tu m’as tellement fait jouir.

Sur ces mots elle s’assoupit dans un murmure.

Je la contemplais, elle les yeux clos, cuisses écartées dans une pose aussi lascive qu’obscène ; j’aimais ces moments de calme ou l’abandon chassait toute pudeur. Agenouillée devant sa fourche, mes yeux ne pouvaient se détacher de cette vulve rose et luisante ; mon visage s’approcha et le souffle chaud de mon haleine la fit sortir de sa torpeur. Une odeur puissante de transpiration à laquelle se mêlait celle de cyprine et d’urine de nouveau me saisit. Il était déjà tard et cette fois-ci je n’y résistais pas ; ma bouche s’en empara. La douceur de ma caresse fut interrompue par ses mains qui collèrent mon visage contre sa chatte.

– Plus fort, mords-moi, claques-moi, fort.

Invitation sans équivoque, j’attrapais ses lèvres entre mes dents, j’allais même jusqu’à mordiller son clito avec la difficulté rendue par les mouvements désordonnés qu’elle imprimait à son bassin. Je me retirai pour laisser ma main s’abattre sur cette chatte qu’elle offrait à mes tourments. De mes morsures à pleine dents à mes claques sur ses cuisses et sa chatte, l’épreuve dura sous ses râles de plaisir ; ses cuisses et sa chatte rougies et brulantes sous les coups s’exposaient à mon regard jusqu’à ce qu’elle demande doucement grâce.

Je l’enjambais et frottais furieusement ma vulve après l’avoir plaquée sur son visage tandis que je lui prodiguai son premier cunni. Notre orgasme synchrone fut intense et, pantelante je ne résistais pas au plaisir de venir coller ma bouche gluante sur la sienne pour un baiser passionné.

– Tu m’as donné beaucoup de plaisir, merci.
– Toi aussi.
– Ma chatte et mon cul sont tellement douloureux mais j’aime ça.
– Tu as envie de plus ?
– Oui mais attends un peu.

Ma main posée entre ses cuisses, la massait alternant caresses et pincements.

– Tu t’es déjà fait pomper la chatte ?
– Non jamais mais j’ai vu des photos et des vidéos.
– Tu aimerais ?
– Si ça te plait oui j’aimerais te faire plaisir.
– Il faut que tu en aies envie.
– Ca fait quoi ?
– Ça rend ta chatte et ton clito très sensibles.
– Fais-moi ce que tu veux ; vas-y.

J’ouvris le tiroir pour y prendre mon équipement ; le tube posé sur son clito je le pompais jusqu’à ce qu’il épouse toute la longueur de la paroi pour ensuite passer à sa vulve qui subit le même traitement. Le léger rictus qui se forma sur sa bouche se dissipa sous la caresse de son visage.

– Il va falloir attendre un moment avant que je te libère.

Elle souffla un oui servile et de nouveau nos bouches se collèrent pour un baiser.

– Heureusement qu’on aime les odeurs de chatte !

Ces paroles prononcées lorsque nos bouches furent brièvement décollées nous firent pouffer. Caresses sur les seins et baisers reprirent avant que je la libère. Ses lèvres gonflées comme des outres ne dissimulait pas son clito carminé et turgescent qui pointait de façon obscène. Je m’agenouillais entre ses cuisses pour la contempler.

– Tu aimes ma chatte comme ça ?
– J’adore, je la trouve tellement excitante.

Je lui tendis un petit miroir.

– Regarde, elle est magnifique.
– Ca mettra longtemps à se dégonfler ?
– Ce sera fini demain matin.

Elle tressauta lorsque je passai mes ongles sur sa vulve et se raidit sous les pincements de ses lèvres.

Quand elle me vit la cravache en main elle tressaillit.

– Pardonne-moi mais je ne crois pas être capable de supporter ça ce soir.
– Je ne te forcerai pas.

Je me contentai de la faire passer et repasser sur ses chairs gonflées en les tapotant. Elle était tendue et je sentais sa crainte ; jamais je ne faisais subir de sévices qui n’étaient pas acceptés. Je lâchai la cravache et posai ma main sur sa chatte.

– Fais ce que tu veux avec ta main mais avant je voudrais faire pipi. Je peux ?
– Dis-moi ce que tu aimerais
– Vraiment ?
– Rien ne me choque et j’aime ces jeux.
– Je pourrais pisser sur toi ? Sur ton visage ?
– Viens.

Je posais une grande serviette sur le carrelage de la salle de bains et m’allongeais. Elle hésita, troublée par cette inversion des rôles. Elle vint finalement s’accroupir au-dessus de mon visage, ferma les yeux pour se concentrer. Lorsque les premières gouttes perlèrent entre ses lèvres je sortis la langue pour l’encourager et vint alors un ruissèlement désordonné qui sortit de sa fente gonflée. La bouche ouverte je la laissais la remplir ; un sourire d’aise et d’abandon flottait sur ses lèvres. Je léchai et avalai les dernières gouttes. Elle me rinça le visage et nous repartîmes main dans la main vers la chambre ; allongée l’une contre l’autre nous avions repris nos caresses comme nos baisers.

– Je n’ai jamais eu autant de plaisir, tu en fais des choses pour une fille de ton âge.

Je souris.

– J’ai commencé tôt mais toi aussi tu m’as beaucoup fait jouir.
– J’ai l’impression d’avoir vraiment lâché prise pour la première fois, la confiance je suppose et puis on aime les mêmes choses.
– Vivre des fantasmes qu’on porte depuis longtemps c’est bon !
– Si tu savais. Le nombre de fois où il m’est arrivée d’uriner dans ma culotte debout pour le plaisir de sentir cet écoulement le long de mes cuisses.

Ses vannes étaient ouvertes, elle entrait dans la confession.

– Moi j’ai eu la chance de rencontrer très jeune une copine qui m’a fait découvrir ces jeux.
– Tu as bien compris que pour moi c’était la première fois.
– Oui et j’ai bien vu que tu aimais beaucoup.
– C’était…c’était extraordinaire

Pour me le prouver elle prit ma main qu’elle poussa dans sa chatte gluante de mouille.

– Tu vois l’état dans lequel ça m’a mise.

Je saisis son clito encore gonflé que je branlai doucement.

– On ne travaille pas demain on peut encore continuer un peu.
– Oui mais j’habite loin.
– Si tu veux tu peux dormir ici.
– Vraiment ! J’aimerais beaucoup, j’ai toujours de grosses envies le matin.

Je souris.

– Alors, il est tard on va se coucher maintenant. Je te donne une brosse à dents.

Après un brossage de dents de concert, alors que je m’apprêtais à rejoindre la chambre, elle m’arrêta.

– J’ai peur que mes règles arrivent cette nuit, tu pourrais me donner un tampon.
– Je n’en ai pas, je n’ai que des serviettes. Va chercher ta culotte prends aussi la mienne.

Elle revint les culottes à la main.

– Donne-moi la tienne.

Je pris le gousset et y déposai la protection. Je la sentis gênée par ces gestes intimes.

– Une soumise n’a pas d’intimité, tu ne le savais pas ?
– Euh, non mais je comprends. Je me couche comme ça ?
– Comment comme ça ?
– Tu ne veux pas que je me rafraichisse un peu ?
– Tu aimerais ?

Elle hésita longuement.

– Non si tu ne le fais pas non plus.
– Très bien, alors allons dormir avant tu vas choisir la culotte que je porterai pour la nuit.

J’ouvris un tiroir dans lequel se trouvaient ma collection. Une culotte de plastique bouffante, une en latex et deux en cuir noir. Elle les sortit et les observa s’attardant sur celle en cuir dont l’intérieur était constellé de picots d’acier.

– Celle-ci est pour tes soumises je suppose.
– Oui je l’aime beaucoup.

Sans un mot, elle me tendit celle en plastique.

– Ca c’est celle que j’utilise pour prendre une douche, je vais trop transpirer avec cette nuit.

Une légère déception passée elle choisit celle en cuir qu’un long zip parcourait. Je l’enfilai et le fermai.

D’autres baisers et d’autres caresses furent échangés avant de nous endormir.

Réveillée la première elle vint se coller à moi. Ses mains parcoururent mes fesses avant de masser longuement mon entrejambe ; je la laissai faire jusqu’à ce que n’y tenant plus je me lève.

– Attends laisse-moi aller faire pipi.

J’ouvris le zip, me libérai, d’une feuille de papier effleurai la surface de mes lèvres et refermai ma culotte.

Retournée près d’elle elle reprit ses caresses douces et fébriles, ses doigts se faufilèrent sous le cuir.

– Ta chatte est tellement mouillée.
– Le cuir tient chaud et je viens d’uriner.
– Hmmm, je peux ouvrir ta culotte ?
– Avant ça enlève la tienne et donne-la-moi.

Elle s’exécuta et je détachai la serviette imprégnée que je passai sur sa bouche.

– Tu vois, tu n’as pas encore tes règles.

Elle se lécha les lèvres, s’accroupit entre mes cuisses et ouvrit ma culotte ; son visage se pencha, ses doigts m’ouvrirent.
– Ta chatte me rend folle surtout ce matin et tu sais pourquoi.
-Je le devine, je te la donne.

Toute sa bouche me saisit et il ne me fallut que quelques minutes avant de jouir. Mon orgasme ne la calma pas ; elle continua à me lécher avant de s’aventurer plus bas. Sa langue s’enroula longuement sur mon anus, elle avait déjà compris tous les lieux de mon plaisir et, le doigt sur mon bouton, je m’abandonnais à cette divine caresse. D’un geste je l’invitais à m’offrir sa vulve ; nos bouches collées sur nos entrejambes, notre jouissance aussi bruyante que puissante nous laissa longtemps amollies la tête affalée entre nos cuisses.

L’une comme l’autre repue de plaisir, le reste de la matinée se passa autour d’une théière fumante à bavarder à bâtons rompus de cette séance.

– J’aimerais recommencer et aller plus loin.
– Plus loin ?
– Oui j’ai refusé certaines choses que tu voulais faire et j’aimerais y arriver.
– Te fouetter la chatte par exemple.
– Je te promets que je te laisserai faire la prochaine fois.
– Je ne veux pas que tu me laisses faire, je veux que tu en aies envie, que tu le demandes.
– Je le ferai, j’en ai envie maintenant j’ai vraiment confiance et puis j’ai tellement aimé ton installation de pinces.
– Ça tu peux être sure que je recommencerai.

Elle murmura un petit oui et plus.

– Et toi qu’aimerais tu faire ou que je fasse ?
– J’ai aimé tout ce que tu as fait, vraiment tout. Me faire un lavement est un fantasme que j’ai depuis longtemps sans que je sois sûre d’être prête.
– Nous en reparlerons.
– Tu as déjà été avec deux filles en même temps ?
– Jamais, tu es tentée ?
– Pas aujourd’hui mais oui être dominée par deux filles, l’idée m’excite.
– Je vais y réfléchir, j’ai une amie qui serait sans doute très tentée.
– Elle est comme toi ?
– Non plus sévère. On a encore beaucoup à faire toutes les deux, laissons ça pour plus tard.

Fouzia s’apprêta à aller se doucher et avant me demanda timidement si je pouvais lui prêter la culotte de cuir que je portais.

– Je te la prêterai la prochaine fois.

Elle me regarda l’air surpris et s’apprêta à me dire quelque chose qu’elle garda finalement pour elle. Je n’avais aucune gêne à répondre à cette question muette.

– J’en ai besoin pour ce soir.
– Tu…tu vois quelqu’un ce soir ?
– Oui, celle qui pourrait t’intéresser. Tu n’es quand même pas jalouse !

Elle bredouilla que non.

– Mais j’avais compris qu’elle était dominatrice.
– Avec moi elle est les deux, switch si tu préfères.
– Tu la connais depuis longtemps ?
– A peu près deux ans, je l’avais rencontrée dans un bar de filles.
– Elle a ton âge ?
– Non plus proche du tien. Tu es bien curieuse !
– Je suis désolée, ça t’ennuie que je te pose ces questions ?
– Mais non, je suis assez transparente sur ces choses-là.
– Tu m’as dit qu’elle était très sévère et très crade.
– Oui mais je le suis aussi avec elle.
– J’en découvre avec toi !
– C’est vrai que c’est une relation pas banale ; les dominatrices sont rarement switch mais Antoinette n’est pas banale non plus.
– Elle s’appelle Antoinette !
– Oui c’est un prénom assez répandu dans son pays.
– D’où vient-elle ?
– Elle est congolaise mais en France depuis toujours. Elle est sans filtre, sans pudeur et sans frein, elle fait et dit tout ce dont elle a envie toujours guidée par ses sens ; en fait elle est un peu comme un mec et c’est ce que j’ai aimé chez elle.
– A t’entendre c’est elle qui domine.
– C’était vrai au début, j’obéissais aveuglement, me pliais à toutes ses envies et acceptais ses punitions sans discuter mais peu à peu j’ai découvert qu’elle aimait aussi être dirigée ; elle avait du mal à l’admettre mais une fois la confiance installée, elle a compris que je ne cherchais pas à la remplacer dans son rôle mais simplement à les inverser parfois pour notre plaisir.
– Moi je sais que je ne peux être que docile, aucune envie de dominer.
– Je l’ai bien senti et c’est très bien comme ça.
– Très crade ça veut dire qu’elle aime le scato ?
– Elle ne le fait pas avec moi mais je sais qu’elle aime ça.
– Donc elle est comme toi.
– On peut dire ça sinon que son fétichisme des odeurs est intense.
– Tu veux dire pas seulement le minou.
– Pas seulement en effet.
– Et si…si…enfin tu crois que je pourrais la rencontrer avec toi.
– Laisse-moi y réfléchir.

Mon téléphone bipa.

« Je fais mon jogging dans ton quartier, tu m’invites pour un café, A. »

– Tu vois quand on parle du loup ! Elle veut venir prendre un café. Qu’en dis-tu ?
– J’aimerais bien la voir

« Passe mais je ne suis pas seule »
« Une nouvelle recrue ? »
« On peut dire ça comme ça »
« OK j’arrive »

– Elle sera là dans cinq minutes, je vais préparer des cafés, mets ta robe.

J’allais enfiler un peignoir et attendis qu’elle sonne pour lui ouvrir.

Antoinette avait ce grand sourire que j’aimais tant. En short, transpirante, son T-shirt collé à la brassière qui couvrait ses seins, elle s’assit dans un fauteuil.

– Je te présente Fouzia, une amie.
– Une amie coquine, dit-elle en riant.
– Assez coquine, je vais faire les cafés, je reviens.

De retour avec les breuvages, je trouvais Antoinette les jambes largement écartées comme un garçon tandis que Fouzia s’était assise sagement dans une attitude aussi timide que prude. Le short flottant et échancré laissait voir un boxer en coton noir, les intentions d’Antoinette laissaient peu de doute.

– Vous vous êtes bien amusées cette nuit ?

Fouzia, cramoisie face à cette saillie si directe resta sans réaction.

– C’était une première fois pour elle.
– Première fois avec une femme ou première fois dominée ?

Fouzia sortit de son silence.

– Je suis lesbienne.
– Donc dominée pour la première fois. Manon n’a pas été trop sévère ?

Déstabilisée, je voyais que Fouzia ne savait pas quelle attitude adopter mais elle ne chercha pas non plus à s’extraire de cette situation. Elle bredouilla :

– Un peu mais pas trop.
-En tous cas elle ne t’a pas encore appris à te tenir.

Fouzia leva son regard vers moi à la recherche d’aide.

– Montre-nous que tu sais bien comment une soumise doit se tenir.

Elle remonta sa robe à mi-cuisses et écarta lentement les jambes.

– C’est beaucoup mieux.

Antoinette but sa tasse de café le regard fixé sur l’entrejambe de Fouzia.

– Tu as l’air très poilue, inhabituel pour une soumise.
– Je suis seule depuis quelques mois.
– C’est une bonne raison, de toutes façons ça ne me dérange pas.

Elle commençait déjà à prendre possession de Fouzia à qui la manœuvre n’avait pas échappé.

Antoinette se tourna vers moi.

– Dis-moi ma chérie, je peux utiliser tes toilettes ?
– Bien sûr tu connais le chemin.
– Et elle, elle peut servir à quelque chose ?

La manière méprisante dont elle traitait Fouzia était destinée à la tester. Je ne voulais pas brusquer ma nouvelle amante.

– Demande-lui.

Elle tourna son regard vers Fouzia.

– Alors ?
– …Oui je peux vous servir si vous voulez.
– Suis-moi. J’oubliais, c’est la fin de mes règles, j’espère que ça ne te dérange pas.

Fouzia tourna son visage vers moi qui lui répondit par un sourire bienveillant. Elle se leva et la suivit.

Agenouillée, Fouzia fit glisser son short puis le boxer. Lorsqu’Antoinette s’assit cuisses écartées devant elle, Fouzia comprit les mots de Manon. Une odeur de transpiration puissante, animale dominait autant que celle d’urine. Après un léger mouvement de recul elle se reprit ; elle se sentait avilie, humiliée mais ne pouvait s’empêcher, au plus profond d’elle-même de ressentir le plaisir de l’être.

– Tu n’as pas l’air de savoir ce que tu dois faire.
– Je ferai ce que vous voulez.

Une paire de claques la foudroya.

– Je n’ai rien à te demander, tu dois savoir.

Les larmes aux yeux, Fouzia approcha son visage de son entrejambe et reçut une nouvelle claque.

– Tu ne commences surement pas par ma chatte petite pute.

Elle ramassa le boxer et le porta à son visage. Tâché de sang et maculé d’humeurs épaisses elle se demanda combien de jours il avait été porté avant que sa bouche s’en empare.

-T u peux y aller je la porte depuis lundi.

Lorsqu’elle commença à pisser Antoinette resserra les cuisses et une fois les dernières gouttes tombées, se releva. La langue de Fouzia parcourut méthodiquement les chairs mouillées pour recueillir chaque goutte avant d’arriver aux lèvres trempées qu’elle essuya tout aussi méthodiquement. Antoinette alors la repoussa.

– Laisse-en pour Manon, elle adore ça.

Elle se retourna ; Antoinette avait des fesses magnifiques, rondes et charnues qu’elle plaça devant le visage de Fouzia.

– Tu aimes mon cul ?
– Il est très beau, oui je l’aime.
– Alors écarte mes fesses.

Un instant surprise par le parfum qui s’en dégageait, Fouzia approcha, sans autre geste, son visage de la raie humide et crémeuse.

– Pourquoi j’aime ça ? Pourquoi je mouille tellement à respirer le cul de cette inconnue ? En fait je m’en fous j’aime ça. Dommage que ce soit pour Manon sinon j’aurais bien aimé sentir ta langue. Je vais quand même te faire un petit plaisir.

Antoinette passa lentement un doigt le long de sa raie, se retourna et l’enfonça dans la bouche de Fouzia qui le lécha longuement.

Sans un mot elle remit boxer et short et se dirigea vers le salon, suivie de Fouzia ; Manon, affalée dans le canapé en peignoir avait la main posée sur sa culotte.

– Elle a encore à apprendre ta nouvelle soumise.
– Une novice a toujours à apprendre mais elle a de bonnes dispositions.
– Si tu le dis. On se voit toujours ce soir ?
– J’espère bien.
– Et elle, elle sera là ?
– Ca n’était pas prévu, qu’en penses-tu ?
– Si tu penses qu’elle peut nous donner du plaisir sans rien en retour, pourquoi pas.

Au fond, ce dialogue dont Fouzia était absente, chose qui n’avait pas son mot à dire était une mise en condition inattendue qu’elle acceptait. Manon plus délicate se tourna vers elle.

– Et toi qu’en penses-tu ? Tu veux être là ?

Elle se contenta de hocher la tête. Antoinette s’approcha d’elle qui craintive eut un mouvement de recul.

– Allons, sois tranquille, je veux juste vérifier quelque chose ; tourne-toi et soulève ta robe.

Fouzia s’exécuta sans discussions.

– Quel beau gros cul bien marqué, j’espère que tu ne seras pas douillette ce soir ! Écarte tes fesses.

Elle sentit un puis deux doigts pénétrer son petit trou pour ensuite se diriger vers sa vulve. Satisfaite Antoinette, lui plongea les doigts dans la bouche et, après un baiser sur la bouche de Manon elle partit.

– Tout ça n’était pas prévu et tu es complètement libre de faire ce que tu veux.

Fouzia prit son temps pour répondre ; cette rencontre bousculait sa vie mais elle lui avait aussi révélé des envies longtemps refoulées. Quel que soit sa décision, elle savait que Manon ne lui en voudrait pas.

-Je peux rester encore un peu chez toi ? J’ai besoin de parler.
– Bien sûr.
– Si on se revoit avec ou sans Antoinette, on ne peut pas rester dans le même service ; soit tu demandes ton affectation à un autre étage soit je le fais. Je soutiendrai sans réserve ta candidature à un autre poste.
– J’y ai pensé moi aussi, tu as raison et je n’ai pas de problème avec ça ; si c’était possible, j’aimerais rejoindre le service du Professeur M.
– Je le connais bien pour avoir travaillé avec lui ; ne t’inquiète pas pour ça.
– Et pour ce soir, que veux-tu faire ?
– Tu me feras jouir quand même ?
– Antoinette aime mettre les soumises en condition mais dans l’action elle se laisse souvent aller au plaisir de toutes.
– Comment as-tu fait la première fois avec elle ?
– Je te l’ai dit, j’avais accepté qu’elle me domine.
– Je veux dire elle est toujours aussi …négligée.
– Toujours, ça te dérange ?
– Ca ne me dérange pas mais c’est assez extrême chez elle.
– Sens-toi libre, rien ne t’oblige à être là.

– Je t’en prie Manon, ce n’est pas ce que je voulais dire ; même si j’en ai honte je dois te confier que ça m’a beaucoup excité.

Manon lui caressa le visage et la prit dans ses bras pour une longue et tendre étreinte.

– Alors, tu veux vraiment être là ce soir ?
– Oui vraiment.
– Je te préviens elle n’a pas autant d’empathie que moi. Elle te fera subir tout ce dont elle a envie sans te demander ton avis.
– Oui je m’en doute mais tu seras là pour m’aider.
– Bien sûr mais je préfère que tu aies un « safeword » au cas où tu voudrais arrêter.
– D’accord, ce sera « stop » tout simplement.
– Parfait je le lui dirai.
– Elle aime aussi que tu sois…négligée ?
– Si tu savais ! Elle adore ça.
– Et moi ?
– Je te l’ai dit elle est fétichiste. J’ai pas mal de choses à faire, on se revoit ce soir.
– Je vais me doucher et je file.

En souriant elle me demanda si elle pouvait utiliser ma culotte spéciale douche. Après mon accord et un bon fou rire, elle se dirigea vers la salle de bains.

C’et en milieu d’après-midi que je reçus un message d’Antoinette.

« Chatte et clito pompés quand j’arrive pour ta copine »

Message passé. Elle arriva plus tôt dans une jolie robe boutonnée, maquillée et pimpante. J’exécutais les instructions et assise au bord de la table basse Fouzia comme moi attendions notre belle black.

– Tu te tiens comme une bonne soumise quand elle arrive.

La robe déboutonnée, seins sortis et cuisses écartées, Fouzia avait décidé de jouer son rôle et lorsqu’Antoinette m’annonça son arrivée, je la libérai ; c’est elle qui irait lui ouvrir.

En T-shirt blanc court et moulant arborant un short d’un jaune fluo Antoinette n’avait gardé que son boxer noir ; sans un mot elle se précipita vers moi pour un baiser enflammé tandis que Fouzia obéissante reprit sa position. Après avoir jeté un regard sur son entrejambe elle se tourna vers moi.

– Elle nous apporte à boire et aussi je meurs de faim ; après mon jogging je suis allée à la salle, grosse dalle. La robe est inutile !

Fouzia la retira avant d’apporter un plateau qu’elle déposa.

– Approche-toi.

Elle saisit ses lèvres gonflées, les ouvrit avant de saisir son clito qu’elle étira avant de porter ses doigts vers son visage

– Bien gros, bien dur et bien sale, on va s’amuser. Assieds-toi en face de nous.

Là-dessus elle nous servit un verre de vin et avala avec voracité les zakouskis que j’avais préparés sans quitter Fouzia des yeux.

– Très envie de toi Manon. Tu me déshabilles !

Après avoir délacés ses sneakers et retirées ses chaussettes, je m’attaquais à son short que je fis glisser tandis qu’elle retirait T-shirt et brassière. Je me mettais nue et me jetais sur elle pour embrasser ses seins ; elle saisit les miens à pleines mains pour les pétrir sans ménagement ; j’adorais ça.

En bonne lesbienne, Antoinette portait avec fierté sa pilosité y compris sous les aisselles. La bouche sur ses tétons, son odeur de transpiration me transportait. Nos bouches se collèrent pour un baiser qui n’en finissait pas tandis que nos mains frottaient nos mottes culottées.

– Attends, il faut que j’enlève mon tampon.

La main glissée dans son boxer, elle le retira avant de l’enfiler dans la bouche de Fouzia. Ma main dans sa culotte baignait dans une miction chaude, gluante et le doux clapotis imprimé par le mouvement de mes doigts me rendait folle. Mes ébats de la nuit n’avaient pas non plus calmé mes envies et, toujours directe, c’est elle qui s’exprima.

– T’es bien poisseuse ma chérie comme moi. Allez toi, retire nos culottes.

Fouzia dénuda nos sexes et nos caresses qui n’avaient cessées continuèrent jusqu’à ce qu’Antoinette capitule la première en poussant un cri ; je la suivis de près.

Nous restâmes un long moment dans les bras l’une de l’autre, momentanément apaisées. Lorsqu’elle me murmura qu’elle avait envie de mon cul, je savais que les hostilités, façon de parler, allaient débuter.

– Moi aussi j’ai envie de ton cul, et j’ai acheté un beau double gode pour nous deux.
– Hmmm tu me donnes envie ma salope préférée. Va le chercher, elle va commencer à me préparer le cul.

Sans un mot pour elle, Antoinette se mit à quatre pattes et Fouzia s’approcha de ce cul magnifique qu’elle ouvrit.

– Tu vois finalement tu vas pouvoir me lécher, tu en avais envie ce matin.

Elle n’osa dire que oui et sa langue parcourut la raie déjà humide avant de tourner autour de son anus souple.

– Allez enfonce la langue.

Elle la raidit et par petites touches le pénétra. Gênée ni par son parfum ni par son gout âcre, Fouzia prenait un plaisir inconnu à son avilissement. Depuis ce qui s’était passé dans la matinée elle avait tourné inlassablement dans sa tête ce gout, cette envie pour finalement remiser toute honte et accepter ce qu’elle était vraiment : une soumise prête à (presque) tout. Elle dévorait ce cul de sa bouche et de sa langue avec frénésie lorsque Manon revint.

– Putain, tu avais raison, elle m’a bien préparée ; elle sait se servir de sa bouche. A toi maintenant.

Manon présenta ses fesses que Fouzia traita avec la même passion.

– Maintenant tu vas introduire le gode, d’abord dans mon cul.

Le gland de silicone pénétra Antoinette sans difficultés ; il restait à introduire l’autre extrémité dans l’anus de Manon. Fouzia fut surprise de constater là aussi la facilité avec laquelle il entra. Les deux filles, cul à cul poussèrent jusqu’à ce qu’elles fussent collées l’une à l’autre. Fouzia assistait immobile à la scène ; les bassins ondulaient, les fesses se décollaient et se recollaient sous des ahanements ponctués d’expression de plaisir.

– Qu’est-ce que tu attends pour venir nous lécher ?

Elle se glissa sous les corps et posa sa bouche sur la vulve noire, elle écarta avec douceur les lèvres ; elle aurait aimé contempler plus longtemps ces chairs roses, ces muqueuses et ces plis couverts de larges trainées blanches mais obéissante elle recueillit avec délectation la mouille épaisse et abondante qu’elle recelait avant que sa langue ne s’emparât de son bouton déjà dressé. Experte, Fouzia l’amena rapidement au bord de l’orgasme.

– Arrête-toi ! Je veux jouir avec Manon.

Fouzia déplaça sa langue vers le clito de Manon et d’un doigt poursuivit sa caresse sur Antoinette. Leurs bassins se déchaînèrent ; sous ses yeux les culs s’embrochaient frénétiquement jusqu’à ce que cris et écoulements sur son visage lui donnent la satisfaction du travail bien fait. Les deux corps s’affalèrent et allongées sur le dos elles expulsèrent le gode. Il suffit d’un regard d’Antoinette pour qu’elle le saisisse et après une légère hésitation elle le fit pénétrer dans sa bouche. Un calme silencieux seulement troublé par leurs respirations apaisées et le léger bruit des lèvres de Fouzia régnait dans la pièce. Agenouillée devant elles, elle attendait ses ordres ; les ébats répétés l’avaient liquéfiée et l’envie d’enfoncer ce gode dans ses orifices comme celle de se caresser la tenaillait ; elle en connaissait les conséquences.

Antoinette la première sortit de son état et la regarda avec un sourire facile à interpréter.

– Tu dois être bien excitée ; c’est bon de regarder ses maitresses s’enculer, non ?

Elle se contenta de hocher la tête.

– Il est temps qu’on s’occupe de toi. Tu as toujours cette belle culotte cloutée ?

Manon à qui elle s’adressait se contenta de se lever pour saisir l’objet qui était déjà prêt. Antoinette lui releva les cuisses tandis que Manon plaça la culotte et la ferma avec ses lanières. Sa vulve encore gonflée débordait de la culotte trop petite et Antoinette s’empressa de l’ajuster repoussant ses lèvres à l’intérieur.

– Tu vois maintenant on va pouvoir te caresser. Manon tu t’occupes de ses tétons.

Pinces posées et tendues, Antoinette posa la main sur son entrejambe et de ses doigts débuta ses caresses. Elle le fit sans violence mais avec suffisamment de force pour que chaque mouvement fasse pénétrer les picots d’acier dans ses chairs ; sa tourmenteuse maitrisait la douleur infligée.

– Tu dis quoi à ta maitresse qui te caresse.
-Merci, merci de me caresser.

Sans ménagement, Antoinette poussa un doigt à l’intérieur de la culotte qu’elle ressortit pour le lui faire lécher.

– Cette culotte te fait bien couler on dirait.

Elle n’avait rien à répondre mais absorbée par cette divine douleur qui irradiait sa chatte, Fouzia prenait la conscience aiguë de son ressenti ; la morsure des pinces, comme ces multiples piqures attisaient son désir auquel elle eut la faiblesse de brièvement s’abandonner. Trahie par le mouvement de ses hanches comme par ses halètements, Antoinette la rappela à l’ordre.

– Tu ne vas quand même pas déjà jouir !

Elle se concentra sur des pensées propres à lui faire oublier son corps, ses sensations ; il fallait tenir mais avec habileté le jeu des doigts la ramena au bord de l’orgasme.

– Manon, il faut lui calmer la chatte.

Sans un mot cette dernière se leva, défit les lanières de la culotte et la rabattit ; la mouille qui la tapissait s’étala en larges filets.

– Tiens lui les cuisses ouvertes.

La cravache à la main, Manon l’abattit longuement insensible aux gémissements comme aux larmes de Fouzia. Satisfaite, elle referma la culotte.

-Tu peux continuer maintenant.

Et Antoinette reprit sa caresse douloureuse jusqu’à ce que Fouzia demande grâce mais sans prononcer son « safeword ». Épuisée, la vulve endolorie, Fouzia était entrée dans un état de flottement avec, toujours présente, cette envie de jouir encore inassouvie. Assise sur le tapis, le dos appuyé sur un fauteuil, les jambes repliées, elle offrait sans pudeur son intimité enflée et piquetée aux regards de ses deux complices qui avaient repris leurs caresses. Elle se massa avec précaution les tétons dont la douleur s’estompa sous ses doigts ; par crainte, elle n’osa pas poursuivre ce massage vers son entrejambe. Les corps emmêlés des deux femmes s’offraient à son regard. Leurs bouches soudées, les doigts de l’une et de l’autre se fouillaient furieusement lorsque Manon saisit le boxer noir qu’elle porta à son visage.

– Ce matin ta soumise l’aimait beaucoup, et toi ?

Pour toute réponse, Manon la lécha avant de saisir le gousset de sa bouche. Lorsqu’elles s’enjambèrent pour se lécher Fouzia céda et son index posé sur son bouton encore gonflé elle débuta une caresse solitaire, une tentative qui n’échappa pas à Antoinette.

– Soit elle est désobéissante soit elle aime être punie on dirait.

Abandonnant un instant son œuvre, Manon tourna le visage et la fusilla du regard avant de se radoucir.

– Elle doit avoir tellement envie.
– Tant qu’elle en connait le prix. Arrête tout de suite de te caresser et laisse-nous finir.

Elle n’osa les braver plus et attendit avec un mélange de crainte et de fierté ce qu’elles lui réservaient. Une à une les pinces se posèrent sur ses lèvres, elle en compta huit, une dernière emprisonna son clito ; celle-là était presque insupportable mais elle l’accepta en grimaçant.

– Tu le lèves, jambes écartées, mains sur la tête.

Après ces mots, Antoinette tendit la badine à Manon.

– Écoute bien cette phrase : « je dois obéir à mes maitresses », à mon signal tu la répèteras autant de fois que je veux.

Fouzia hocha la tête sans un mot. La badine se posa sur chacune des pinces et débuta ensuite un va-et-vient qui dura jusqu’à ce que d’un geste Antoinette arrêta la main de Manon. Fouzia répéta servilement la phrase. Maintenant dans la main d’Antoinette, la badine reprit son ballet ; l’une après l’autre, sans répit elle se relayèrent jusqu’à ce que, brisée, Fouzia prononce le mot fatidique. Là, soudainement leur attitude changea ; libérée de ses tourments, elles susurrèrent caresses et mots doux n’hésitant pas à lui dire leur fierté.

Emmenée dans la chambre ou le lit avait été couvert d’une housse de caoutchouc noir, les plaisirs enfin débutèrent.

– Tu as tout prévu ; elle aime le champagne ?
– Comme moi et comme toi.
– Ça tombe bien j’ai une grosse envie.

Manon l’enjamba, lui caressa les seins tandis qu’Antoinette, le visage penché entre ses cuisses ouvrit ses lèvres avec une délicatesse à laquelle elle ne s’attendait pas.

– Tu sens fort la fille, petite pute.

Ces mots la firent frémir et elle osa répliquer.

– Manon m’a dit que vous aimiez ça.

Pour toute réponse elle plongea la bouche avec voracité dans sa chatte.

– Manon, lève-lui les cuisses.

L’entrejambe offert, les doigts la pénétrèrent, un, deux, trois puis la main fut engloutie.

– Ça glisse bien, tu en en veux encore hein.
– Oui, allez-y, défoncez-moi la chatte.

Le bruit de succion de la main qui allait et venait en disait long sur son plaisir.

– Je vais jouir, je vais jouir.

Lorsque qu’un râlement qui n’en finissait pas partit de sa gorge, Antoinette plaqua sa bouche pour recueillir son jus.

– Encore, encore, faites-moi jouir encore.

Lorsqu’elle releva la tête, Antoinette passa longuement sa langue sur ses lèvres.

– Elle a bon gout ta soumise. Alors tu en veux encore ?
– Oui, s’il vous plait.
– Je vais te faire cadeau de mon champagne.

Elle s’accroupit au-dessus de la bouche de Fouzia et colla avec souplesse sa chatte sur sa bouche.

– Si tu veux encore jouir, avale bien tout.

Antoinette qui maitrisait comme personne ses sphincters commença à se déverser par petites doses ; je m’étais agenouillée devant elle pour observer les déglutitions de ma nouvelle compagne de jeux.

– Tu as bien avalé ! Tu aimes la pisse de ta maitresse.

Elle hocha la tête.

– Dis-le !
– J’aime la pisse de ma maitresse.
– Voilà

Le reste de cette soirée fut un déchaînement qui nous laissa toutes les trois pantelantes.

Fin

 

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Une réponse à Manon – Chapitre 2 par Manon

  1. Chastaing dit :

    La relative retenue du premier chapitre éclate en mille morceau et Manon nous offre un festival de perversités envoutantes

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