Chanette 31 – La clairière secrète – 8 – La barbouze nympho
18 h 30. Adrien Roquevert fait le pied de grue à la sortie piéton de mon immeuble, Anne-Marie Ledoux qui est revenue, en fait de même à la sortie véhicule. Elle appelle son collègue.
– Elle ne bougera plus ! On monte ?
– OK je te rejoins dans l’escalier.
On sonne à ma porte ! Ce n’est quand même pas Jacques qui aurait le toupet de revenir ? Je regarde par l’œilleton… Putain, les deux barbouzes !
– Une seconde, je passe une robe de chambre !
Je préviens Max en quelques mots…
– On va improviser ! Me dit-il, se voulant rassurant.
J’ouvre. Les deux zouaves semblent surpris de la présence de Max.
– Bonjour Monsieur ! Nous sommes Roquevert et Ledoux, sécurité du territoire, nous désirons poser quelques questions à Madame D’Esde, vous serait-il possible de nous laisser pendant une demi-heure ?
– Vous voulez que j’aille me planquer dans la cuisine ?
– Non, nous souhaiterions que vous quittiez cet appartement pendant une heure.
– Et si je refuse ?
– On embarque madame et l’entretien aura lieu ailleurs
– Vous avez un mandat pour tout ça ?
– Vous n’avez pas compris, nous sommes la sécurité du territoire, nous n’avons pas besoin de mandat pour opérer.
Bluff ou pas ?
– Hum ! Reprend Max. Je suppose que vous intervenez au sujet de cette sombre histoire de barbouzes dans la forêt de Mombillac. J’ai peut-être des choses à vous raconter et vous m’envoyez promener ! Ce n’est pas très professionnel.
– Si on a envie de vous retrouver, on vous retrouvera, maintenant si vous pouviez nous laisser.
– O.K., je descends au bistrot en bas, Chanette appelle-moi quand ce sera fini.
Ben oui, comment faire autrement ?
– Bon commence Adrien Rocquevert, soyons clair. Dans un premier temps, vous vous rendez au gite de la Gloriette, ce qui prouve que vous étiez prête à accepter la mission que l’on vous a proposé…
– Mais…
– Laissez-moi terminer. Et quand on vous livre les instructions, vous vous dégonflez. Alors on peut analysez ça simplement, vous auriez simplement abandonné la mission en invoquant des risques imaginaires, je suppose que vous seriez partie avant. Non vous êtes restée ? Et pourquoi ? Parce que quelqu’un vous a soudoyé pour ne pas accomplir la mission ! C’est qui ?
– Le pape !
– Bon, si vous ne collaborez pas gentiment, nous allons nous aussi, cesser d’être gentils.
– Des menaces ?
– Parfaitement.
– On m’a tout simplement prise pour une autre ! Vous êtes capable de comprendre ça où il faut que je vous l’écrive ?
– Je ne crois pas à cette version !
– Dans ce cas je ne peux rien pour vous, si vous pouviez me laissez, je voudrais diner tranquillement avec mon ami.
– Nous avons les moyens de vous faire parler.
– Oh ! Faut peut-être pas vous prendre pour la Gestapo, d’ailleurs sous la torture les gens avouent n’importe quoi. Vous n’êtes pas au courant ?
– Qui vous parle de torture ? Mais on peut faire en sorte de vous empêcher de continuer votre « beau métier ».
Je ne vais pas m’en sortir… Ah l’idée !
– D’ailleurs je me demande bien pourquoi vous vous excitez comme ça, je suppose que vous avez recopié ce fameux papelard… alors qu’est-ce qui vous empêche de faire la commission vous-même ?
– Merci, on n’y a déjà pensé, mais ça n’explique pas le double jeu !
Et là j’ai comme une idée (ça m’arrive parfois !)
– Il y a un truc que je ne saisis pas, admettons que je sois effectivement cet agent de liaison, et qu’on me propose de faire double jeu, de quel double jeu pourrait-il s’agir puisque de toute façon les instructions, vous les avez récupérées et que vous pouvez les transmettre vous-même.
J’ai l’impression que j’ai fait mouche, le type cherche une réponse en trouve une…
– On aurait pu vous demander d’ignorer les instructions…
– Ah, oui ? Donc j’ignore, mais comme vous n’arrêtez pas de me coller aux basques, vous récupérez ce qui vous intéresse. Il serait où le double jeu ?
Les deux cornichons s’échangent un regard, puis me demandent de m’assoir.
– C’est gentil de me demander de m’assoir chez moi, mais justement je suis chez moi et je ne m’assois que si j’ai envie !
– Bon ne bougez pas alors !
– Je ne bouge pas, je ne vais pas m’évaporer !
Les deux barbouzes se concertent à voix basse… puis…
– Si vous pouviez rappeler votre ami et lui demander de monter ? Me demande Anne-Marie Ledoux.
– Mais bien sûr princesse !
Ils ont vraiment l’air déboussolés, les deux « Dupont ».
– On peut fumer ? Me demande-t-elle.
– Oui si vous m’en offrez une !
Max revient
– Ça y est l’affaire est démêlée ?
– Vous paraissiez avoir une opinion sur l’affaire dans laquelle est impliquée votre amie… Commence Adrien.
– Ce n’est pas une opinion, c’est une certitude… Chanette a été prise pour quelqu’un d’autre.
– C’est qui Chanette ?
– C’est moi !
– C’est tout ?
– Ben oui, c’est tout ! Mais dites-moi, c’était quoi exactement votre rôle dans cette affaire ? J’ai l’impression que vous faisiez double emploi avec ce fameux agent de liaison qui a disparu dans la nature. Reprend Max.
– Ne nous prenez pas pour des imbéciles ! Rétorque Adrien. Il y a une réponse très simple mais elle est couverte par le secret défense.
– Ben oui, mais ce n’est pas trop difficile à deviner si le destinataire s’avérait être un autre que le gus de chez « Afrique 3000 » vous interveniez, c’est ça ?
– Je ne vous répondrais pas… Je peux m’isoler quelque part, je dois régler un détail avec mon responsable.
– Le salle de bain est là-bas sur la droite !
Ils y vont…
– Mon général après avoir interrogé Madame D’Esde, la destinataire du message, j’ai acquis la conviction que cette personne a été victime d’une méprise, la véritable agent de liaison a mystérieusement disparue de la circulation.
– Vous êtes sûr de vous, Roquevert ?
– Affirmatif, mon général (et là il explique plus en détail…)
– O.K. c’est donc Anne-Marie qui va se charger de contacter les gens du groupe « Afrique 3000 ». Passez-la-moi .
– Agent Ledoux, je vous confire deux missions, la première c’est de contacter « Afrique 3000 » avec la copie du papelard, c’est prioritaire et ça urge ! La seconde est de briefer cette dame… comment déjà ?
– D’Esde.
– Oui, le mieux serait qu’elle oublie toute cette histoire et n’en parle à personne…
– Elle semble déjà avoir mis au courant une de ses relations.
– Alors il y a du boulot à faire, je compte sur vous, vous avez carte blanche et serez couverte quoique vous fassiez.
– A vos ordres, mon général.
Les deux personnages se chuchotent quelques mots, puis Adrien quitte les lieux sans un mot. Je m’étonne qu’Anne-Marie ne le suive pas, mais celle-ci m’explique.
– Maintenant que l’affaire est décantée, je voudrais te dire quelques mots, mais cette fois ce n’est plus l’agent de la DGSE qui parle, c’est la femme.
Au secours ! On se croirait dans un mauvais thriller.
– Mais là, j’ai pas trop le temps, je vais revenir.
Qu’est-ce qu’elle va pouvoir me raconter, cette greluche ?
– J’en ai pour une heure, à tout de suite. Il y a une station de taxi dans le coin ?
– Juste en bas vers la gauche.
La permanence du groupe « Afrique 3000 » est situé boulevard de l’amiral Hautfleur, dans un hangar désaffecté. A l’autre bout de Paris donc.
-,Je suis porteuse d’un message, je voudrais le confier à un responsable
– Venez.
Moussa est un géant baraqué, il prend connaissance du message. Le contenu lui convient mais l’homme est pas mal parano, et cherche à gagner du temps.
– Vous désirez boire quelque chose ?
– Non merci.
– Ne bougez pas, je vais vous chercher la prime promise.
En fait, il cherche un homme, il trouve Kiko.
– Les instructions sont arrivées, mais restons sur nos gardes, il ne faudrait pas qu’on se fasse doubler. Tu vas prendre ta moto et essayer de localiser la bonne femme qui vient de se pointer.
– O’K.
Moussa remet une enveloppe à Anne-Marie. Elle quitte les lieux, attend un taxi qui ne tarde pas à arriver et se dirige vers mon domicile, Kiko la suit facilement.
Arrivé dans mon immeuble, l’homme de main la suit dans l’escalier, repère l’étage et la porte, il n’a plus qu’à consulter les boîtes aux lettres.
– Christine D’Esde, c’est noté !
Anne-Marie revient donc chez moi, je lui ouvre.
– Je ne vais pas être longue, mais certaines choses doivent être mises au point.
– Ah ? Soupirais-je ! Je ne peux pas avoir un peu la paix !
Bon, je vais être obligée d’écouter la dame, je m’attends à un impossible délire.
– Tu dois me prendre pour une salope. On a vécu toutes les deux un sale moment quand on a été capturé par la secte. Cet évènement aurait dû nous rapprocher, mais j’ai ensuite gardé mes distances, je n’en avais pas après toi, je faisais mon métier, c’est tout !
Qu’est-ce que je disais ?
– Bon O.K, maintenant excuse-moi mais j’ai envie d’être tranquille.
Et à ce moment-là, Max à l’idée farfelue de me dire qu’il va aller faire quelques courses.
– Des courses ? Mais pourquoi faire ?
– Tu m’as bien dit qu’on dinait en tête à tête !
– Ben oui mais je voulais te payer le restaurant.
– Je préférerais qu’on fasse une petite dinette ici, je vais acheter des bons trucs.
– Ah ! C’est comme tu veux !
Et le voilà parti… Alors qu’Anne-Marie est toujours là plantée comme un piquet de hutte en bois.
– Euh, t’attends quelque chose ?
– Un bisou d’adieu !.
N’importe quoi ! Mais s’il n’y a que cela pour la faire déguerpir…
Allons-y pour le bisou… mais je ne sais pas comment la nana s’est débrouillée, mais là voilà qui cherche ma bouche. Est-ce la surprise ? Est-ce son envoutant parfum ? Est-ce mon inconscient qui déconne ? Toujours est-il que nous voilà en train de nous rouler un patin d’enfer.
– Ça te prend souvent ! Lui demandais-je en m’écartant.
– J’avais envie !
– Ou, ben ça j’avais compris.
– Je vais être très directe, j’ai cru comprendre que tu n’avais rien contre l’amour entre femmes…
– Non, mais de quoi je me mêle ?
– Je ne dois pas être ton genre, ce sont des choses qui arrivent.
– Je n’ai pas dit ça …
– Il y a quand même quelque chose qu’il te faut savoir ..
– Vas-y raconte !
– Tu es sortie d’affaire, mais il peut rester des gens qui te prennent pour ce que tu n’es pas, des gens dangereux. On est quand même bien placés pour t’éviter des ennuis éventuels.
– Autrement dit tu monnayes ma protection contre le fait de coucher avec toi ?
– J’ai pas dit ça.
– Si.
– Bon, j’aurai essayé, on ne peut pas gagner à tous les coups. ? Le monsieur qui est avec toi, c’est ton petit ami ?Ton protecteur ?
– Qu’est-ce que ça peut te foutre ?
– Restons aimable.
– On va essayer !
– Alors un bisou d’adieu
– On l’a déjà fait.
– Oui mais ça ne compte pas.
Et sans que j’y prenne gare, la voilà qui me saute au cou, je ne sais pas pourquoi, je ne l’ai pas repoussée, elle a une espèce de magnétisme dans la peau, cette salope…
Et voilà Max qui revient avec ses courses et qui nous surprend en plein roulage de galoche.
– C’est mignon ce vous faites, vous voulez que je ressorte faire un tour où on se fait un plan à trois ? Dit-il sur le ton de la plaisanterie.
– Un plan a trois, j’aime bien ! Répond Anne-Marie.
Non mais, ils sont fadas, ce deux-là ! Je ne suis pas d’accord, moi !
– On va dans la chambre ? Demande Max qui sans attendre de réponse, s’y dirige allègrement.
Anne Marie lui emboîte le pas.
– Viens !
Il est gonflé, Max, il n’est pas chez lui, à ce que je sache… et il dispose de ma chambre comme ça…. Là où il y a de la gêne…
Je décide de ne pas m’en mêler et reste à ma place et décide de lire quelques pages de mon bouquin en attendant qu’ils fassent leurs petites affaires.
Une résolution qui n’a pas tenue trois minutes, il m’est vite venue l’envie folle d’aller voir ce qu’ils fabriquaient.
Max et Anne-Marie sont vautrés sur le lit, s’embrassant goulument, cette dernière tenant fermement en main la bite de l’homme.
J’ignore comment je vais m’insérer dans leurs ébats, dans ces situations on improvise souvent… Je commence par me déshabiller puis je me rapproche de ces messieurs dames.
Je n’avais jamais eu l’occasion de voir Anne-Marie à poil. Pas mal avec une jolie poitrine laiteuse un peu lourde.
Je m’allonge derrière elle et lui pelote les fesses, du coup elle se retourne et vient m’embrasser et me caresser. Max se retrouve donc sans partenaire. Mais il s’en fout, il patiente et puis voir deux femmes s’aimer a toujours été un fantasme de mecs, alors il en profite..
Je ne sais trop comment, je me suis retrouvé avec le téton d’Anne-Marie dans la bouche, j’ai pris plaisir à le suçoter.
Et puis à force de gigoter en tous sens on a fini par se positionner en soixante-neuf. Je suis en dessous, elle est au-dessus (forcément). Je lui lèche la minette, pas elle, préférant le trou de mon cul. Peu importe j’apprécie.
Max sentant qu’il a une opportunité s’approche des fesses de la fliquette, les palpe, les triture les écarte… puis se recule.
Il abandonne ou quoi ?
C’est mal connaitre Max qui sait exactement ce qu’il y a dans le tiroir de mon chevet, il trouve un préservatif, se l’enfile et revient derrière Anne-Marie.
Sa chatte est occupée par ma langue, il n’est donc pas compliqué de comprendre ce que compte faire Max… Il pourrait demander quand même… ben non, il ne demande pas… et il l’encule provoquant chez la fliquette juste un petit cri de surprise (elle s’attendait à quoi ?)
– Mais vous m’enculez, monsieur !
– Tout à fait, madame !
Elle se laisse faire, chanceuse Anne-Marie stimulée à la fois par ma langue dans sa chatte et par la bite de Max dans son cul. A ce régime elle a joui assez vite, Max également… Et moi ?
Pas vache, la fliquette est venu s’occuper de mon berlingot et c’était très bien.
A suivre
Dans la vraie vie, les barbouzes sont amenés à coucher afin d’obtenir des renseignements ou d’obtenir la confiance des gens qu’ils infiltrent. Ici la barbouze le fait sans arrière-pensées et ça nous donne un excellent récit
En voici un trio qui m’excite !
Ne critiquez pas les nymphos… je suis derrière