Martinov 28 – Meurtre à Bourg-la-Nonne – 7 – Le baron libertin par Maud-Anne Amaro
Je n’ai pas eu besoin de faire l’article à Solène qui avait rapidement compris la situation.
– Monsieur Albert, au cas où cela vous intéresserait, sachez que je suis aussi salope que ma putain de mère.
– Mais voyons, ma fille, cela ne se fait pas de traiter sa maman de putain.
– Mais c’est une gentille putain, elle m’a appris plein de choses cochonnes.
– Elle vous a appris la théorie ou bien vous avez effectué des travaux pratiques ?
– Rien ne vaut la pratique…
– Donc vous avez pratiquer avec votre mère ?
– Nous pratiquâmes !
– Vous parlez bien.
– J’ai un BAC + 3, monsieur le baron
– Alors ça va, j’aimerais bien te voir à poil.
– Vos désirs sont des ordres.
Et pendant qu’elle se déshabillait, le baron retira son pantalon puis le reste.
– Savez-vous, Solène comment on reconnait les vraies salopes ?
– C’est une colle ?
– Non pas vraiment mais acceptez-vous toutes les caresses.
– Je ne suis pas compliquée, monsieur le baron.
– Alors vous allez me léchez le trou du cul.
– Mais avec grand plaisir !
– Vous avez déjà fait ce genre de chose ?
– Ou, j’ai déjà léché celui de ma maman.
– Ciel ! Et il était comment ce trou du cul maternel.
– Pas très net, mais cela ne m’a pas dérangé.
– Pas très net, voulez-vous dire qu’il était un peu merdeux.
– Oui ma mère venait de chier devant moi, elle avait fait un gros boudin et n’avait rien pour s’essuyer.
– Je ne sais si vous dites vrai ou si vous inventez mais entendre ces choses dégoutantes dans votre gentille bouche est très excitant, regardez l’état de ma bite.
– J’en ai l’eau à la bouche, monsieur le baron.
– Bien, assez parler, je vais m’installer sur le fauteuil et vous allez me lécher le cul !
Il serait faux de dire que ce genre de chose enthousiasme Solène, mais par contre ça l’amuse.
Elle écarte donc les globes fessiers du châtelain afin de dégager son petit trou dans lequel elle immisce sa petite langue.
– Hum, j’adore cette sensation , votre langue est magique.
L’interphone est tout près du fauteuil du baron, et le voilà qui m’appelle. Ma fille fait celle qui n’a rien entendue et continue sa besogne.
– Ah, Julie, regardez un peu ce que fait votre fille ? Ce sont là des choses qui ne se font guère ! Indiqua-t-il sur un ton de mauvais comédien !
Je suis donc rentrée dans le jeu du baron.
– En effet cela mérite une bonne correction !
– Certes, mais pour l’instant laissez-là continuer à me sucer le troufignon, pendant ce temps-là, Julie sucez moi la bite.
– Mais monsieur Albert, de la façon dont vous êtes disposé, je ne peux pas accéder à votre biroute !
Alors on a changé de position de façon à pouvoir coordonner tout ça !
Quand j’ai senti son plaisir monter, je lui ai demandé de quelle façon il souhaitait jouir.
Et si vous vous gouiniez devant moi ? Pendant ce temps je vais me branler… ou plutôt je vais appeler Camilla pour qu’elle me suce.
Quelques instants après, ma fille et moi nous nous broutions le minou mutuellement tandis que Camilla, la petite bonne mettait toute son ardeur à pomper le dard du baron. L’affaire dura bien un quart d’heure au terme duquel Albert jouit en poussant un cri bizarre. Camilla aval le sperme, elle aimait bien !
– Camilla vous flanquerez 10 coup de badines à Solène pour conduite inconvenante. Et tant qu’on y est vous infligerez également 10 coup à sa mère, ça lui fera les pieds.
– Je fais ça maintenant !
– Non, je crois que je vais faire une petite sieste, nous ferons ça quand je me réveillerais. Ah, Camilla, j’ai envie de pisser, prêtez-moi votre bouche !
– C’est-à-dire que nous risquons de salir la moquette…
– Alors allons dans la salle bain !
Et une fois dans les lieux, Camilla qui est un personne méticuleuse, pris soin de se déshabiller avant de s’agenouiller devant son employeur avant de recevoir son jet doré… et ça aussi elle appréciait !
– Ah ! je me demande si je n’ai pas envie de faire une grosse commission. ? Repris le baron
– Si monsieur le baron a besoin de mon assistance pour cela, je suis à votre disposition.
– Je ne suis plus trop excité après cette petite séance de tout à l’heure mais reste donc tu me servira de papier à cul !
L’envie du baron n’était pas très conséquente, mais lui lassa néanmoins le cul merdeux. Aussi Camilla se fit un devoir de lécher tout ça comme il convient.
Fin du récit de Julia
Le brigadier-chef de gendarmerie Poitevin est chargé de l’enquête. La disparition de la mère et de la fille Robinard en font des coupables toutes trouvées d’autant qu’il s’est confirmé que l’ADN retrouvé sur le pantalon de la victime appartenait à Solène Robinard.
– Ou en est-on ? Demanda Poitevin devant son équipe. Je viens d’avoir le sous-préfet au téléphone, il souhaite des résultats rapidement.
– La battue n’a rien donné…
– Je sais mais le reste ?
– Aucun achat ou retrait par carte bancaire, pour les téléphones, ils ont borné pour la dernière fois, le jour du crime à l’angle de la départementale.
– Les deux téléphones ?
– Oui.
– Et le voisinage ? Julie faisait des ménages chez le baron m’a-t-on dit
– Le baron ne l’a pas vu depuis le jour du crime, sa bonne non plus ‘
– Autrement dit, on n’a rien !
– On peut toujours diffuser un appel à témoins avec leur bobine.
– Et après on va être obligé de se farcir des appels de tous les mythos du coin, mais si on ne fait pas on nous le reprochera, alors allons-y pour la galère.
Quinze jours après avoir recueilli les deux fuyardes, le baron Albert s’assoupit dans son fauteuil et ne se réveilla jamais. Une belle mort comme on dit…
Camilla, la bonne, ouvrit l’enveloppe qui trainait depuis un certain temps au-dessus de la cheminée et sur laquelle était indiqué : « A n’ouvrir qu’après mon décès »
L’enveloppe contenait deux lettres, la première indiquait la présence d’une cachette dissimulant un joli paquet d’argent liquide. « Tout cela est pour vous, Camilla, en remerciement de vos bons services »
Le deuxième mot indiquait qu’il lui faudrait prévenir un certain Grégoire Lemboley de la Sambre, petit-fils de son demi-frère, sa seule famille restante selon ses dires.
Elle le contacta donc et le lendemain il était là tout heureux de se retrouver châtelain (bien que la succession ne soit pas encore actée) et annonça qu’il allait au plus vite prendre possession des lieux. En fait juste après les obsèques
– Je vous garde pour le moment, je vous expliquerai ce que j’attends de vous ! Indiqua-t-il à Camilla du haut de sa suffisance
Parallèlement celle-ci avait pris soin de planquer les deux femmes en cavale dans la pièce secrète.
– Vous n’allez pas pouvoir rester éternellement ici, il vous faut réfléchir à une autre solution. En attendant je vais vous aider. En faisant les courses, j’achèterai plus que nécessaire, la nuit vous pourrez venir vous servir dans le frigo et le petit buffet, j’espère que le nouveau châtelain ne sera pas trop curieux.
Curieux, Grégoire ? Non pas trop, et s’il est vrai que s’il se fichait pas mal du nombre de yaourts dans le frigo et de celui des gaufrettes dans le buffet, il avait du mal à comprendre que sur six canettes de bière, il n’en restait que quatre. Il ne chercha pas trop à comprendre sauf que le même cas de figure se reproduit quelques jours plus tard. Il regarda dans la poubelle sans rien remarquer de spécial
– Camilla, je veux bien admettre que vous aimez la bière mais j’aimerais autant que vous ne vous serviez pas dans celles que je garde au frais.
– Monsieur, je ne bois jamais de bière, j’ai horreur de ça..
– Ben voyons, les canettes disparaissent toute seules, si vous continuez à mentir je ne vais pas pouvoir vous garder !
C’est quelque temps après que muni d’un plan du château il découvrit qu’il existait une pièce cachée
« C’était la mode au moyen âge… »
Et il se mit à palper en tous sens le mur mitoyen de façon peu discrète, si peu discrète que les deux femmes l’entendirent et prirent peur. Elles eurent alors l’idée d’emmètre des « ouh ouh » lugubres à la façon des films de fantômes
Et Grégoire, d’un naturel peu courageux pris vraiment peur…
« Le château est hanté, il y a des fantômes dans le mur et en plus ils me piquent mes bières dans le frigo… »
Revenons au présent
Gérard tente difficilement d’y voir clair dans toute cette affaire.
– Je vais vous faire une proposition, Je ne sais pas trop pourquoi, mais j’ai envie de vous aider… Dit-il aux deux femmes.
Encore un coup des hormones !
– J’espère que vous m’avez dit la vérité… Reprit-il
– Bien sûr que nous disons la vérité
– Je vais vous sortir de là.
– Comment ça ?
– Vous allez être obligées de me faire confiance…
– On prend un risque alors ?
– Oui. Je vais vous héberger chez moi de façon provisoire, ensuite il faudra vous trouver un job et un endroit où loger…
– Mais c’est impossible…
– Mais non. Mais d’abord on va raconter une salade au baron, vous croyez qu’il est au courant pour le crime…
– Il n’est pas d’ici, et d’après Camilla l’affaire n’a pas été trop médiatisée.
– Donc on va prendre le risque, demain matin soyez dans la cuisine..
– Et si c’est un piège ?
– Je vous ai demandé de me faire confiance, vous n’êtes pas obligées, mais si vous ne marchez pas avec moi un autre prendra ma place, on finira par vous débusquer, c’est inéluctable..
Les deux femmes se livrent alors à un très long échange en mode chuchotements au terme duquel elles marquèrent leur accord.
Le lendemain vers 9 heures
– Monsieur Lemboley, vos fantômes sont maintenant repérés, il s’agit de deux clochardes qui vivaient dans la forêt et dont la cabane a brûlé..
– Elles sont parties ?
– Non, je vais les diriger vers les services sociaux…
– Je peux les voir ?
– Oui, elles sont dans la cuisine.
Gérard craint alors qu’un grain de sable fasse tout capoter.
– Je suis le propriétaire de ce château, autant vous prévenir que je compte déposer plainte pour violation de domicile.
Julie ne répond que d’un rictus.
– Mais dites-moi, comment avez-vous su pour le passage secret ? Demande Lamboley
– On vous le dira si vous nous promettez de ne pas porter plainte. Répond Solène.
Lemboley hésite mais la curiosité est la plus forte.
– D’accord, d’autant qu’on sait comment sont traitées ce genre de plaintes.
– Ma grand-mère connaissait le château du temps de monsieur Albert répond Solène avec aplomb
– D’accord, je vais vous demander d’actionner le passage secret afin de voir comment ça fonctionne.
Julie lui fait une démonstration, en fait il faut toucher deux moulures en même temps d’une certaine façon tandis que le pied bloque simultanément une plinthe.
Lemboley ne comprend pas bien mais filme tout ça avec son téléphone portable
– Et de l’autre côté ?
– De l’autre côté, c’est tout simple, il suffit de pousser.
– Ok, vous pouvez maintenant aller au diable, monsieur Petit-Couture il nous reste à régler la paperasse…
– Voyez ça avec monsieur Martinov.
– Ah, oui mais il est où ? Il n’est pas arrivé ?
– Je l’ai eu au téléphone il a été convoqué à la gendarmerie au sujet de la dégradation de la voiture de Béatrice, il passera vous faire ses adieux après…
Le brigadier-chef Poitevin montre deux photos à Béatrice et au professeur.
– Vous connaissez ces individus ?
– Pas du tout !
– Ce sont eux qui ont fracturé et cambriolé votre véhicule. Nous les avons identifié grâce à leur ADN, ce sont des petites frappes, récidivistes…
– Donc rien à voir avec l’affaire ! Crois devoir préciser le professeur…
Béatrice lui envoie un coup de pied dans le mollet.
– Quelle affaire ? Demande le gendarme.
– Monsieur Lemboley nous a demandé qu’enquêter au sujet d’agissements indélicats d’une agence immobilière. Répond Martinov qui se raccroche aux branches.
– Vous êtes détective privé ?
– Non chercheur indépendant.
– Ah, répond le brigadier, renonçant à comprendre.
Gérard fit monter les deux femmes dans sa voiture.
– On file direct à Paris dans mon logement de fonction, là on va vous retaper un peu et vous pourrez prendre une douche. Rester dans le coin, c’est trop risqué.
– Vous n’avez rien à manger ? Demande Solène.
– On s’arrêtera en route acheter une bricole.
– On achètera aussi du désodorisant, ça shlingue un peu… Intervient Florentine
– Je sais, on va laisser les vitres ouvertes.
A Paris les deux femmes purent prendre une douche.
– Utilisez nos peignoirs, on verra pour les fringues ensuite.
Lorsqu’elles sortirent de la salle de bain, décrassées et coiffées, leurs beautés devinrent éclatantes à ce point que Gérard se mit à bander comme un collégien.
– Vous êtes resplendissantes. ! Ne put s’empêcher de s’écrier Florentine.
– N’exagérons rien.
– Alors comme ça, vous étiez très proches,
– Oui, mais on ne faisait de mal à personne.
– Je le comprends parfaitement, mon mari et moi sommes un peu libertins.
– Souhaitez-vous que nous vous remerciions de votre gentillesse de façon libertine. Suggéra Solène.
– C’est notre unique monnaie d’échange ! Intervint Julie avec un large sourire.
– Nous n’aurions jamais osé vous demander ça, mais puisque vous nous le proposez… intervient Gérard.
Un peu hypocrite sur ce coup-là, le Gérard
A suivre
J’imarais bien être chatelain avec une petite soubrette libertine
J’adore ces ambiances perverses où baigne un parfum d’interdit