Martinov 28 – Meurtre à Bourg-la-Nonne – 3 – Le chien du château par Maud-Anne Amaro
Le lendemain
Côté frigo, tout paraissait normal, rien n’avait disparu et la caméra n’avait rien enregistrée.
– Maintenant le mur !
Gérard pose le stéthoscope contre le mur…
– On n’entend rien… ah si…
– C’est quoi ?
– Pas grand-chose, des soupirs, des raclements de gorge, y’a quelqu’un. Oh vous m’entendez ? On sait que vous êtes là !
Pas de réponse.
– Bon essayons le détecteur de métaux.
Mais l’appareil ne détecta rien
– Les gonds font peut-être en verre ? Suggéra le professeur Martinov.
– Mais enfin, professeur, si ce truc date du moyen âge, il n’y avait pas encore de détecteur de métaux, alors pourquoi du verre ? Objecte Grégoire Lemboley
– Parce que ça ne rouille pas… cela dit, rien ne dit que ça fonctionne avec des gonds, ce pourrait aussi bien être un système hydraulique.
– Nous voilà bien avancé.
– J’ai une idée, intervint Florentine, on monte à l’étage du dessus, on accroche la caméra au bout d’un câble et on essaie de la positionner devant leur meurtrière.
Suggestion retenue, tout le monde monte d’un étage, on fait comme l’a suggéré Florentine.
Et c’est un échec, la paroi à l’étage étant en retrait par rapport au reste de l’édifice, ils n’ont aucune visibilité pour manœuvrer.
– On est un peu coincé, on va attendre de voir s’il se passe quelque chose du côté du frigo, c’est pas gagné cette affaire… suggéra Gérard, sinon t’as des nouvelles des flics ?
– Je vais les appeler ! Répondit Martinov.
L’officier de police informa le professeur que la vidéo surveillance avait enregistré à 3 heures du matin, l’agression sur le véhicule de Beatrice…
– Deux hommes cagoulés, arrivés et repartis à pied.
– A pied ?
– Oui, c’est classique, c’est pour éviter le traçage à l’aide de leur véhicule. On les voit ensuite s’enfuir avec un grand sac, puis plus rien.
N’ayant rien de plus urgent à effectuer, Gérard eu l’idée de rendre visite à l’agent immobilier
– Je voudrais rencontrer Monsieur Harnoncourt.
– C’est moi !
– Il s’agit du château de Grandpré…
– Ah ? Vous voudriez l’acheter ?
– Non, je voudrais le proposer à mes clients…
– Ah ! Vous êtes agent immobilier ?
– Oui, à Paris ! J’ai essayé de parlementer avec l’actuel propriétaire mais cette personne est vraiment butée.
– C’est le moins que l’on puisse dire, mais qu’attendez-vous de moi ?
– Nous pourrions unir nos efforts pour l’inciter à vendre ?
– Certes, certes, j’avais bien une idée, une idée un peu folle, mais je ne peux pas la mettre en place, je suis grillé auprès du propriétaire, disons qu’on a eu des mots…
Gérard pense alors que Harnoncourt va lui dévoiler ses plans machiavéliques, mais il s’agissait de tout autre chose.
– Avec des faux documents on peut lui faire croire que son château va être inscrit au registre des monuments historiques et faire valoir le droit de préemption de l’état.
– Hum, s’il a un bon avocat il ne tombera pas dans le panneau.
– Bof, les avocats c’est comme les barquettes de fraises, ça s’achète !
– Je pensais à des méthodes, disons plus viriles, rétorque Gérard.
– Allons donc, mon bon monsieur, nous ne mangeons pas de ce pain-là, nous ne sommes pas à Chicago.
– On pourrait simplement lui faire peur…
– Non, monsieur, restons-en là si vous le voulez bien .
Inutile de préciser qu’après cette visite Gérard n’y comprend plus rien.
– Ou bien cet Harnoncourt est un excellent comédien ou alors il n’a rien à voir ni avec les bizarreries du château, ni avec l’agression de la voiture de Béatrice.
Pendant ce temps Grégoire Lemboley est sorti en ville faire des démarches. Martinov, Béatrice et Florentine papotent au salon. Camilla vient les rejoindre :
– Un café, un thé, autre chose ?
Tout le monde opte pour un café. Et tandis que Camilla s’en va le préparer. Le chien de la maison pénètre dans la pièce en remuant la queue.
– Oh le gentil toutou ! S’exclame Florentine ! C’est un chien ou une chienne ! Ah, c’est un mâle ! Constate-t-elle en portant la main, vous devinez où ?
– Ben, Flo ! T’es gonflée ! S’amuse Béatrice.
– Ben quoi, il m’excite ce clébard ! Depuis que Brigitte m’a initié, j’adore ça (voir Martinov 28, l’énigme du Hangar)
Florentine écarte les jambes et invite le chien à venir s’y frotter.
Mais voilà que Camilla revient avec les cafés fumants sur un plateau d’argent.
– Je vois que le chien vous a adopté. Il est très gentil mais un peu vicieux.
– Vicieux comment ?
– Ah, si vous saviez ?
– Non on ne sait pas mais on ne demande qu’à savoir.
– Une fois Monsieur Grégoire m’a demandé si ça me générait de faire des cochonneries avec.
– Et alors ?
– Disons que ça m’a amusé, et ça a bien excité Monsieur Grégoire, fallait voir comment il bandait.
– Et t’as fait quoi avec le chien ? Tu lui as tripoté la bite ?
– Pas seulement, je l’ai prise dans ma bouche.
– Et tu as été plus loin, encore !
– Pas la première fois, mais quand on a recommencé Monsieur Grégoire m’a demandé de me laisser couvrir !
– Tu sais que tu m’excites avec ces histoires !
– C’est vous qui m’avez demandé de raconter !
– N’empêche que je lui sucerais bien la bite à ce chien ! Reprend Florentine
– Faites donc ! Vous l’avez déjà fait ?
– Oui j’aime bien, et ma copine aussi !
– C’est parfait ça et Monsieur ?
– Monsieur, il va regarder ! Répond le professeur Martinov, mais surtout ne vous gênez pas pour moi.
– Est-ce qu’il lèche bien ? Demande Béatrice.
– Essaie, tu verras bien !
Béa ne se le fait pas dire deux fois, elle baisse son jeans et sa petite culotte et appelle le chien qui s’en fout royalement.
Changement de tactique Béatrice s’introduit quelques doigts dans la chatte, puis tend sa main en direction du chien. Il renifle, s’avance tandis que la coquine rapproche sa main de sa chatte, et cette fois ça y est, le toutou y va de sa bonne langue râpeuse.
– Alors qui c’est la plus salope ? Nargue-t-elle la petite assistance.
– Attends cinq minutes, tu n’as pas encore gagné ! Lui répond Florentine en descendant à son tour pantalon et string.
Camilla s’approche de Martinov.
– Dis donc toi, si tu nous sortais ta bite, tu serais plus à l’aise, non ?
– Eh bien vas-y sors la moi !
La soubrette ne se le fait pas dire deux fois ouvre la braguette vient fouiller à l’intérieur du caleçon et dégage une bite parfaitement bandée et le gland luisant avant de se la coller dans la bouche.
Florentine revient à la charge.
– Béa vient donc m’aider que je puisse sucer le chien !
Une suggestion que notre petite chimiste accepte de bonne grâce, on couche le chien sur le flanc Flo lui branlotte un peu la bite afin de la faire sortir de son fourreau puis se met à la sucer avec gourmandise.
– Laisse m’en un peu ! Proteste Béa.
– Y’en a pour deux, ma chérie.
Elle sucent et lèchent donc de conserve jusqu’au moment où Florentine ressente l’envie de se faire sauter par le quadrupède.
Pour se faire elle se met en levrette et attire le chien avec sa mouille. Le toutou n’hésite pas une seconde et vient couvrir la belle brune en un rythme effrénée. Elle se retire à temps afin d’éviter de se retrouver coincée (mais après avoir joui quand même)
Elle se jette dans les bras de Béa. Les deux femmes s’embrassent goulument et se pelotent avant de se retrouver en position de soixante-neuf à même le sol.
Et pendant ce temps, Camilla en position de lap dance s’est empalé l’anus sur la bite de Martinov, lequel ne tarde pas à éclater sa jouissance.
– Vous êtes un gros coquin, monsieur le professeur ! S’exclame-t-elle en remettant un peu d’ordre dans sa tenue
– Ben dis donc, Camilla, tu ne t’es pas regardée… Et avec tout ça le café a refroidi !
– Je vais vous en refaire ! Répond Camilla en partant en cuisine en gigotant du popotin.
A suivre
Humm… Ce chien ! J’aurais voulu être là !
Encore une histoire de chien, je ne m’en lasse pas