Martinov 28 – Meurtre à Bourg-la-Nonne – 9 – Enquête relancée ? par Maud-Anne Amaro
– Bon on arrose ça ! Propose Florentine
– Je serais bien rentrée à la maison ! Indique Béatrice.
– Tu ne vas pas laisser Martinov tout seul entre nos mains, on risque de le violer ! Plaisante Florentine.
– C’est un grand garçon, il sait se débrouiller.
– Et si je te mets ma main au cul, qu’est-ce que tu diras ? Intervient Gérard.
– Tu m’as l’air bien excité… mais il le fait ! Veux-tu retirer tes sales pattes, voyou !
– Dis donc, j’ai peut-être droit à une petite récompense, non ?
– Coquin !
Mais Gérard a d’ores et déjà sorti sa bite de son pantalon, une bite bien bandée.
A cette vue, le professeur ne peut résister et se précipite pour emboucher ce joli cylindre de chair.
Béatrice, désolée d’avoir été prise de vitesse par le professeur Martinov, passe derrière Gérard et lui baisse brutalement son pantalon et son caleçon, elle a donc maintenant ses fesses à disposition, elle les écarte et vient lui lécher la rosette.
– Hum, ça fleure bon à cet endroit !
– Cochonne !
– Je sais !
Florentine est en stand-by, elle en profite pour se déshabiller et exhiber son joli corps de femme mature.
Le professeur après avoir copieusement sucé la bite de Gérard souhaite passer à la phase suivante, il lâche sa proie et vient se positionner en levrette sur la moquette.
– Hum, toujours aussi accueillant ce joufflu ! Quelqu’un a des capotes ? Demande Gérard à la cantonade
Béatrice va en chercher, Gérard s’en couvre d’une, passe derrière Martinov et l’encule sans hésitation.
– T’aimes ça, hein, Martinov, te faire enculer ?
– Ben oui, je suis un vieux cochon !
Et pendant que Gérard pilonne le professeur à qui mieux, Béatrice s’est approchée de Florentine pour l’embrasser goulûment tout en lui tripotant les nénés.
Gérard devait être extrêmement excité puisqu’incapable de tenir la distance, il prit son pied dans le fondement du professeur.
Il décule, se débarrasse de sa capote et propose à Béatrice de venir lui nettoyer la bite du sperme gluant dont elle est imbibée,
– Je ne peux pas tout faire, je reste avec Flo.
C’est donc le professeur qui s’y est collé, ce ne sont pas trop ses habitudes, mais vu son état d’excitation c’est passé crème.
Il ne sait pas trop comment se finir, n’osant pas déranger les deux femmes maintenant parties dans un soixante-neuf d’enfer, il se met en stand-by affalé sur un fauteuil moelleux.
Et quand ces dames eurent pris leur plaisir, c’est tout naturellement qu’elles vinrent gratifier le professeur Martinov d’une turlutte à deux bouches
– Qu’est-ce qu’il te voulait ? Demande Amaury à Carl. En prenant la direction de Paris
– Des conneries !
– Raconte !
– Pas envie, je sais pas dans quoi tu m’as entraîné, mais je ne veux plus entendre parler de cette affaire.
– T’as pas compris que ce mec racontait n’importe quoi, il prêche le faux pour savoir le vrai.
– Tu sais ce qu’il m’a dit ? Tu veux vraiment le savoir ?
– Accouche !
– Les filles se sont trompées de victime, c’est toi qu’elles devaient assassiner.
– N’importe quoi !
– Bon on fait quoi, on rentre ?
– Je suis un peu fatigué, je pensais aller bouffer et prendre une chambre d’hôtel.
– J’ai pas faim et je veux rentrer.
– On se calme !
– Non, je ne me calme pas, j’en ai marre des affaires louches, la moindre chose, ça aurait été de me prévenir que tu étais sur un truc dangereux.
– Ecoute, si tu n’es pas content, tu sors de la bagnole, tu te débrouilles pour trouver la gare qui mène à Angers et tu me lâches la grappe.
Et figurez-vous que c’est exactement ce que fit Carl.
De retour à Bourg-la-Nonne, Amaury retourna à la gendarmerie et demande à voir Poitevin.
– Ah, monsieur Rivoire, vous venez aux nouvelles, je n’ai malheureusement rien de neuf à vous raconter.
– Eh bien moi, j’en ai du neuf, je suppose que vous avez enquêté du côté du château de Grandpré…
– Ecoutez, monsieur Rivoire, je comprends votre désarroi et respecte votre douleur, mais ne prétendez pas nous apprendre à faire notre métier.
– Les tueuses étaient cachées au château dans une pièce secrète…
– Mais que racontez-vous ? Une minute, je consulte le dossier.
Le fonctionnaire tapote sur son ordinateur.
– Voilà… le brigadier Shulz a interrogé le baron Albert et sa bonne qui lui ont tous les deux affirmés ne pas avoir aperçu les deux présumés coupables… etc…
– Seulement, depuis le baron Albert est décédé, et le nouveau propriétaire m’a confié avoir abrité contre son gré les deux personnes en question. Je voulais continuer l’enquête moi-même, mais j’ai comme l’impression que des gens très dangereux gravitent autour de cette affaire.
– Mais…
– Je vous ai refilé un tuyau, faites-en ce que vous voulez.
– Mais…
Amaury ayant quitté les lieux, Poitevin appelle Shulz.
– Je viens de parler au fils Rivoire, à mon avis il est à moitié mytho mais il m’a raconté des trucs bizarres… ça ne coute rien d’aller vérifier… tu vas aller au château… je t’explique…
– Faut y aller maintenant ?
– Ben oui, ce sera fait !
Lemboley n’aime pas qu’on vienne le déranger, mais il est bien obligé de recevoir le gendarme.
– Le fils Rivoire serait venu vous rencontrer ?
– Exact.
– Et il voulait ?
– Il a dû vous raconter, j’avais deux clochardes de planquées dans une pièce secrète, j’ai fait appel à des spécialistes parisiens qui les ont délogées et pris en charge. D’après Rivoire ces femmes auraient assassiné son frère. Chose que je ne pouvais savoir n’étant pas friand de faits divers…
– Et donc ces femmes ont été confiées aux services sociaux! Mais nous aurions dû être prévenus.
– Que voulez-vous que je vous dise ? Je n’ai pas les coordonnées de la personne qui les a pris en charge, mais je peux vous fournir celles du spécialiste que j’ai sollicité. Quoi que… j’ai pris un film avec mon téléphone, je voulais savoir comment fonctionnait le passage secret, on y voit ce monsieur, voulez-vous que je vous l’envoie ?
– Volontiers.
Shulz rend compte de sa mission auprès du brigadier-chef Poitevin.
– Donc on peut peut-être relancer l’affaire, Shulz tu vas aller à Paris et dans un premier temps tu vas rencontrer ce Martinov…
Et le lendemain Béatrice ouvrait la porte du laboratoire à deux gendarmes. L’entretien fut bref.
– En fait nous voudrions savoir ce que sont devenues les deux personnes cachées au château de Grandpré et que vous avez pris en charge…
– Je n’ai pris personne en charge… C’est mon ami Gérard Petit Couture qui s’est chargé de ça, Il a deux adresses, j’ignore où il est en ce moment mais je peux vous communiquer son numéro de portable.
Martinov laisse passer quelques minutes après le départ des hommes en uniformes puis prévient Gérard.
– Je viens d’avoir la visite de la gendarmerie… tu risques d’avoir du mal à les embobiner…
– Ok je vais me débrouiller.
Et moins d’une heure plus tard, les gendarmes sonnaient chez Gérard. Avec eux il lui était impossible de refaire le coup de la carte de la DGSE, ils vérifieraient forcément et découvrait qu’elle était périmée.
– Gendarmerie nationale, brigadier Shulz.
– Enchanté, Gérard Petit Couture, ancien ministre !
– Ah !
Ben oui, ça impressionne toujours !
– Vous auriez pris en charge deux vagabondes cachées au château de Grandpré…
– Oui, tout à fait, je les ai accompagnée à Bruxelles où elles ont acheté un vol pour Bogota.
– C’est où, ça ?
– Aux dernières nouvelles c’est en Colombie.
– Des clochardes qui achètent un vol pour l’Amérique du Sud ?
– C’est moi qui ai payé ce vol ! C’est interdit ?
– Avec quelle contrepartie ?
– Ce sont, de très belles femmes et j’ai eu un coup de foudre… je n’en dirait pas davantage.
– Saviez-vous que ces femmes sont des criminelles ?
– Des criminelles ? Elles n’en donnaient pas l’impression en tous les cas.
– On les soupçonne d’avoir assassiné le fils d’un notable avec un pelle de jardin.
– Vous pensez bien que si cela est vrai, elles ne sont pas allées me le raconter. Mais sur quoi se basent vos soupçons ?
– Les analyses ADN ne mentent pas, monsieur.
– Certes, j’entends bien, mais qui prouve que ces deux vagabondes sont bien les femmes que vous recherchez ?
– Le châtelain a reconnu formellement ces deux personnes lorsqu’on lui a montré une coupure de presse.
– Je comprends…
– Mais dites-moi, quelles raisons ont-elles invoquées pour quitter la France ?
– Elles m’ont simplement dit avoir un casier judiciaire qui les empêchait de trouver du travail.
– Et précisément ?
– Je n’en sais pas plus, je ne les pas questionnés, je ne suis pas quelqu’un de curieux.
– Hum, et pourquoi aller chercher un avion à Bruxelles ?
– C’est moins cher.
– Vous avez réponse à tout !
– Ben oui, j’ai été ministre.
– Sous quel président ?
– Chirac, mais c’était pendant la cohabitation avec Jospin, ils voulaient des gens de la société civile comme on dit. Il se trouve que j’avais à l’époque une petite popularité suite à mes interventions à la télé.
– Et vous étiez ministre de quoi ?
– Secrétaire d’état au tourisme, un truc peinard, mais j’ai été très vite éjecté suite à une cabale.
– Une cabale ?
– On m’a reproché mes activités sexuelles assez débridées, et on m’a envoyé une call girl pour me piéger. Le piège a fonctionné mais la callgirl est devenue ma femme, je vous présente Florentine !
(Pour davantage de détails, lire l’épisode 4, Martinov et le grimoire magique)
– Bien, nous allons en rester là, je vais vous demander de rester à notre disposition, mais c’est purement formel, je pense que vous êtes de bonne foi.
– Un petit café, brigadier ?
– Avec plaisir !
Shulz rendit compte à son supérieur.
– Apparemment, ce monsieur Petit Couture est de bonne foi. Il s’est fait embobiner par les nanas et leur a payé le voyage jusqu’en Colombie
– OK, la police de l’air belge nous a confirmé qu’elles avaient bien embarqué. On ne va pas aller les chercher là-bas. On met le dossier en veilleuse, on va appeler le frangin pour qu’iI arrête de nous emmerder.
A suivre
Les partouzes avec Martinov, on ne saurait s’en lasser !
Putain, cette illustration m’a foutue une de ces triques… ça fait du bien le samedi matin