Carnaval
6 – La mise en bouche
par Caroline
Je marche assez vite. Je serre mes bras contre moi pour me réchauffer mais en même temps le vent remonte ma jupette. Je suis manifestement obligée de la tenir ce qui fait que je ne peux guère me réchauffer le haut du torse. Mes fesses sont glacées. Je grelotte. J’arrive rue de la Parcheminerie. Rue des sex-shops sur Angers. Quelques couples en sortent à cette heure matinale. Ils ont dû y passer la nuit. Je ne m’attarde pas. Je traverse la rue du Mail et arrive rue de la Roë. Je passe la grande porte, rentre dans la cour et prend l’escalier au fond. Je récupère la clé que Claire avait cachée au lieu habituel. Je rentre. Mon Dieu, je ne sens vraiment pas bon, je pue des aisselles et du sexe. Je rentre dans l’appart, du moins sur le palier. Je file voir dans la chambre de Claire, elle dort profondément. Je vais dans la mienne. Je me déshabille. Je mets à tremper dans une bassine mon chemisier et ma jupette dans le lavabo. J’ouvre les robinets de la douche, j’attends qu’elle soit bien chaude et me glisse dessous.
Ahhhh !!! Ça fait du bien. Je m’assois sous le jet d’eau et me recroqueville. Je suis fatiguée. Je sens mes muscles périnataux qui se contractent. J’en ai encore des soubresauts. Je me trouve vraiment salope des fois. En ce moment même j’aurais tendance à regretter mes actes. Mais bon. Mes parents nous ont toujours encouragés à vivre pleinement notre vie. Ils nous ont ouverts à tant de choses. La sexualité n’a jamais été taboue à la maison. Nous en avons toujours parlé librement sans pour autant dire ce que nous faisions et avec qui. Mes parents sont parfois libertins. Ca pimente leur vie de couple. Ils nous l’ont avoué. Mon père est plus voyeur qu’autre chose. Il aime l’esthétisme des rapports saphiques. Ma mère aime de temps à autre avoir une relation homosexuelle, mais elle n’a jamais, selon elle, fait l’amour avec un autre homme. Son mari est le seul homme qui a le droit de ‘’la toucher’’. Je trouve cela plutôt noble.
Je sais que ma grande sœur Chloé a eu sa période bi sexuelle à l’adolescence. Je l’avais lu dans son journal intime à l’époque. J’en étais restée assez troublée d’ailleurs. Je pense même que c’est la lecture de ce journal qui m’a éveillée à la sexualité vers mes 13 ans. A cet âge, j’étais déjà plutôt bien formée, et mes séances d’entraînement de natation sportive faisaient que dans l’équipe, nous nous changions dans des vestiaires collectifs. Je matais mes camarades avec délectation. Ma sœur jumelle, Claire, s’est ouverte à la sexualité plus tardivement, vers 17-18 ans. Nous n’en avons jamais trop parlé. Pourtant, nous nous racontons tout mais sa première fois est toujours restée secrète. Quant à mon petit frère, il est surtout préoccupé par son apprentissage de la cuisine et je pense qu’il ira loin car il a déjà été repéré par un chef d’un grand restaurant à Megève lors d’un concours et a priori, il devrait y partir pour faire la prochaine saison hivernale. Tout cela pour dire, que parfois mes pratiques sexuelles me déroutent un peu mais tant que cela est pratiqué de façon consentante, sans abus et sans violence je n’y vois pas d’inconvénient.
Une douleur au bas ventre se fait sentir. Cela doit faire dix bonnes minutes que je suis là, assise sous l’eau. Je décide de me savonner et de me faire un brin de toilette intime. Je fais mon shampooing, mets un masque nourrissant pour les cheveux et le laisse agir. Je m’accroupis en écartant les jambes et je prends mon gel à raser. Je dois à nouveau me faire le maillot. Car depuis jeudi que je suis revenu de chez Marion (cf chapitre 1), mes poils sont réapparus. Tiens d’ailleurs, il faudrait que je me renseigne chez une esthéticienne sur l’épilation de cette partie de l’anatomie. Je me rase donc le maillot et le sexe. Je continue l’intégral. C’est très agréable comme sensation, de sentir son sexe sur le coton du slip. Et je ne vous parle pas de l’effet d’une langue frétillante sur le pourtour du clitoris. Je rince la mousse à raser restante et lave mon petit minou quelque peu endolori avec un savon spécifique à l’hygiène féminine. Il faut bien l’entretenir cette bête là… Je dirige ensuite mes doigts ensuite vers mon anus afin de lui faire subir le même traitement. J’insère mon majeur savonné afin de nettoyer l’intérieur. La position accroupie n’arrangeant pas les choses, je sens avec mon doigt que mon ‘’caca de sept heures trente’’ est là. Et oui, je suis réglée comme une horloge pour ce besoin-ci. Comme les trains ! Je n’ai pas envie de me lever et d’aller aux toilettes. Je défais donc la grille métallique de la bonde de douche, j’enlève une partie plastique et je positionne mon postérieur juste au-dessus. Je n’ai pas besoin de pousser très fort pour que mon colombin sorte. Je fais dans la douche. L’odeur est assez diffuse et ne persiste pas longtemps vu que ma production part tout de suite vers de nouvelles contrées. Je me rince bien l’intérieur avec le jet d’eau histoire de faire place nette. Je remets la grille en place et je souris car je me dis que j’ai fait un geste écologique en économisant 12 litres d’eau de chasse d’eau et du papier toilette. A méditer tiens.
Je me rince entièrement. Je sors, m’essuie, sèche mes cheveux et vais au lit. Je regarde mon radio-réveil il est 7 h 50. Il faut que je dorme. Ce que je ne traîne pas à faire.
– « Caro….Ouhouh !!! Caro….Réveille-toi Pitchoune…
– Mmmhhh…
– Allez émerge sœurette, il faut se préparer. On doit repartir.
– Mmmmhh… Quelle heure est-il ?
–11 heures
– Allez, debout. T’es là depuis quand ?
– Ch’ais plus. 7 h 30, 8 heures
– Tu finiras ta nuit dans la voiture. Allez debout Marmotte ! »
Je finis par ouvrir un œil, puis l’autre. Je me redresse dans le lit afin de m’asseoir.
– « La fin de nuit a été mouvementée ? me demande Claire de la cuisine.
– Oui, on peut dire ça.
– Je vois que tu as mis tes vêtements à tremper. Auraient-ils été souillés ?
– Ben disons, que nous avons fait une petite partie fine à trois assez sympathique.
– Cochonne.
– C’est une question ou une affirmation ?
– Un peu des deux. Tu veux manger quelque chose ? Il reste des briochettes et je suis en train de préparer du chocolat chaud.
– Volontiers. »
Claire revient dans ma chambre. Elle est juste en slip et soutif.
– « T’es réchauffée ?lui dis-je.
– Autant que toi, tu es seins nus !
– Non carrément à poil. J’avais rien emmené. Rappelle-toi que tu m’as embarquée en vitesse hier soir.
– Tu as de quoi t’habiller pour repartir ?
– Oui, je dois avoir ce qu’il faut. Je laisse toujours des fringues ici.
– Et cette asiatique ?
– Un délice. J’ai couché, non, j’ai baisé avec elle. Deux doubles godes. Mmmh, j’en ai encore des contractions.
– Et Anne ?
– Elle a surtout regardé.
-Tu sais j’ai vraiment apprécié la sensation de me faire pipi dessus hier à la piscine. J’ai découvert un truc là. Après pour le sauveteur que j’ai « terminé »’ sous la douche, j’ai réagi à l’instinct. Il a dû nous prendre pour deux folles, ou deux salopes. Je n’ai pas trop l’habitude de réagir de cette manière. En général, je n’embarque pas le premier venu mais la situation aidant, j’ai trouvé cela amusant. Tu te lèves pour ton p’tit dèj ?
– Oui ».
Je me lève donc. Je m’assieds sur le bord du lit, fait quelques étirements histoire de remettre la machine en route. Je sors mon bloc-pieds, fais une petite série d’abdominaux pour finir par une petite quarantaine de pompes. Faut pas déconner, je m’entretiens. Je me suis sculptée un corps pas trop mal grâce à la natation, je fais en sorte de le garder. Je m’étire à nouveau, je vais dans la salle de bain faire mon petit pipi matinal, dans la cuvette celui-là, je m’habille, prends mon petit déjeuner, étends ma jupette et mon chemisier sur le fil à linge. Je remets un peu d’ordre dans mes cheveux. Je range un peu ma piaule, je rince la douche et mets du débouche canalisation et un peu d’eau de Javel dans la bonde des fois que mon colombin d’hier soir souhaiterait y séjourner.
– « Je suis prête !
– Moi aussi, me dis Claire, alors en route, mauvaise troupe ! » Nous voilà donc parties à nouveau pour la direction de Cholet. Aujourd’hui c’est le Carnaval de Jour.
Dimanche 15 avril 13 heures :
Claire me dépose place de la ‘’Rép’’.
– « A plus tard, me dit-elle, tu vas faire un tour au départ ?
– Oui, je vais aller jeter un œil, on se retrouve quelque part ?
– Sur la place ou à l’aubade si on arrive à se trouver… ? Tu seras placée où dans le public ?
– Je ne sais pas encore, Tatate Sophie doit venir.
– Les cousins aussi ?
– Normalement oui, alors je pense que je regarderai le défilé avec eux, on se placera vers la place St Pierre ».
On se bise, et Claire part rejoindre sa troupe de danse acrobatique et moi je remonte le boulevard Faidherbe à pied, fermé à la circulation, afin de rejoindre le départ du défilé. Me voilà arrivée à hauteur de l’Hôtel des ventes et je vois les premiers chars du Carnaval. Une petite foule est en pleine effervescence. Tous les chars du Carnaval de Cholet sont construits ici, dans notre ville. Il y en a de toutes les tailles et de tous les styles. Certains sont plus évolués que d’autres car ils sont articulés. Je me souviens d’un dragon qui sortait d’un donjon il y a quelques années, il était vivant tellement les mouvements étaient recréés à la perfection. Toujours est-il que l’ambiance d’avant départ est particulière. Il y a des carnavaliers qui s’affairent autour de leur char, des enfants d’un groupe dansant qui sont en train de se maquiller. Plus loin des majorettes qui s’échauffent. Plus loin des monstres qui sont à l’apéro. Là je croise un gars qui court sur des échasses à ressort. Là j’ai un tigre qui parle avec une fée et ici deux cosmonautes qui tiennent une échelle où un diable est perché en train de faire je ne sais quoi sur un moteur électrique. Ça parle de la soirée de la salle des fêtes, ça rigole. Les groupes musicaux essaient les trompettes et les tambours. Les sonos se mettent en route pour les essais. Tiens les services de secours qui sont déjà à l’œuvre. Pas trop grave. Un pneu à changer sur un plateau de char, un gars déguisé en infirmière qui court avec une caisse à outils, un autre type en échasse qui se fait prendre en photo à côté d’une enseigne où l’on peut lire ‘’le spécialiste de la prothèse orthopédique’’. Voilà, c’est l’ambiance du départ. Et enfin j’arrive au début du parcours, place de la gare. Je vois ma grande sœur Chloé, fidèle au poste, les traits tirés :
– « Bonjour ma grande.
– Salut Caro, bien dormi ? On s’embrasse.
– Mouais bof pas trop. Nous sommes allées en boîte avec Claire sur Angers, on vient d’arriver. Et toi, comment as-tu terminé la soirée ?
– Après le feu d’artifice, nous sommes retournés à la salle des fêtes avec tous les responsables de groupes et les référents pour faire un dernier point sécurité. Moi je suis montée à l’atelier voir les parents puis on a fini au P’tit Club. Je suis rentrée vers 5 heures. Antoine était rentré de son dépannage depuis 20 minutes. Il avait le feu dans la culotte et aurait bien aimé une gâterie mais je n’en avais pas le courage.
– Il a dormi sur la béquille ?
– Oui, rigole-t-elle, il l’avait encore ce matin au réveil. Mais pas eu le temps de faire quoi ce soit.
– Il doit être frustré ?
– Ben il se sera musclé le poignet…. Tiens sinon, les parents sont à la maison avec tatate Sophie.
– Je vais y faire un saut. A plus tard. Bon courage. »
Je prends la passerelle qui traverse les voies ferrées et arrive chez mes parents. Ils sont encore à table avec Sophie. Sophie, c’est la sœur de ma mère. Ils habitent au Mans et viennent certaines années au carnaval. Mon oncle est sapeur-pompier professionnel et est de garde aujourd’hui. Sophie est médecin urgentiste et a une vie beaucoup plus trépidante que ma mère mais ça lui plaît. Mes deux cousins sont là. Des pestes. Mais je les adore. Ils ont 11 et 8 ans et ils demandent toujours des câlins. Claire et moi sommes leurs préférées. Le grand nous appelle les sœurs miroirs. Je trouve ça mignon. Mais vu l’emploi du temps assez chargé de leurs parents, ma tante emploie une jeune fille au pair. Et elle est avec eux.
– « Bonjour tatate !
– Bonjour Caro, petite mine ! Tu te lèves où tu aimerais allez te coucher ?
– Un peu des deux en fait. Salut les monstres. » J’embrasse mes cousins.
La porte des toilettes s’ouvre et je vois une jolie rouquine en sortir.
– « Je te présente Sarah, notre nouvelle fille au pair.
– Bonjour, Caroline.
– Bonjour, Sarah.
– De quelle nationalité ?
– Ecossaise.
– Tu es là depuis quand ?
– Je suis arrivée il y a un mois et demi
– Tu parles bien français ?
– Oui je me débrouille, les enfants sont de bons professeurs et ta famille aussi »
Je me mets à table et picore dans les plats. Un petit café pour faire couler le tout et je monte dans ma chambre enfin celle de Claire pour me refaire une beauté. Je vais dans la salle de bain et frappe à la porte de l’autre chambre, la mienne, où dorment pour la semaine ma sœur et mon beau-frère.
– « Entrez !
– Bonjour Antoine
– Bonjour Caro.
– Tu es prêt à aller sur le défilé ?
– Oui, j’ai déjeuné avec Chloé et je suis venu mettre mon déguisement. Tu l’as vue ?
– Oui au départ. On a parlé de toi ?
– De moi ?
– Oui. Paraît-il que tu as dormi sur la béquille ?
– Non ce n’est pas vrai ? Elle t’en a parlé ? La garce.
– Tu l’as toujours ?
– Quoi ?
– Ta béquille ?
– Pardon ?
– Tu veux que je te soulage mon coco ?
– Mais… »
Je m’approche de lui et lui caresse l’entre jambe. Vu qu’il était en caleçon, la réaction ne traîne pas à se faire attendre. Je m’agenouille et sors sa queue. Je la décalotte et la mets en bouche. Je sens son sexe gonflé très rapidement. Je lui lèche la hampe, le pourtour du gland. Je le branle de ma main droite en même temps que je lui lèche les testicules. Il aime ça. Je les prends en bouche. Je les tourne. Je les masse. Je reprends sa bite en bouche. Je le suce avec délectation. Il s’allonge sur le lit. Il me prend les cheveux et me force à le sucer. J’aime être possédée de cette manière. Je ne peux me retirer. Je suffoque presque. Il me libère un peu la tête, ma bouche s’enlève de son sexe. Je reprends mon souffle. Je laisse tomber ma salive sur son gland violacé. Je lui titille de mes doigts, il gémit. J’humecte mon majeur gauche et je le présente à l’entrée de sa rondelle. Je ne rencontre pas de résistance. Je m’insère dans son cul délicatement pendant que je le reprends en bouche. Je commence mon va et vient digital. Je décide d’y mettre un deuxième doigt. Je lui masse la prostate le plus délicatement possible. Je ne veux pas lui faire mal, je veux que lui faire du bien. J’ai une envie soudaine de le sodomiser mais je ne suis pas équiper pour.
– « J’ai envie de t’enculer le beauf !
– Oh putain oui ! Encule-moi !
– Mais avec quoi ?
– Encule moi, encule moi, encule moi !!! »
A défaut, je mets un troisième doigt bien humide et lubrifié avec ma salive dans son cul maintenant bien dilaté. Je le reprends en bouche et branle sa queue avec ma main droite en serrant la très fort Et je le pompe, je le pompe, je le pompe.
– « Vas-y ma Caro, pompe moi, fais- moi du bien. Fais-moi juter, tu vas avaler mon jus de bite. Tu vas tout prendre dans la gueule, je vais te faire du bien ! J’ai envie de toi, j’ai envie de ton cul, de ta chatte, de tes seins, de ta pisse, de ta sœur, de tes sœurs, je vais vous baiser, vous sauter, vous ouvrir, vous déchirer, vous exploser le cul ! Raaahhhh !! »
Je sens sa purée épaisse envahir ma bouche. J’aime son sperme. Sur le moment j’hésite à la garder en bouche et lui faire partager avec un baiser. Mais la quantité est telle que je suis égoïste et que j’avale tout. Je m’approche de lui et m’allonge à côté. Je pose un baiser délicat sur sa joue.
– « Ben mon cochon, t’en dis des saloperies. Ça te fait monter la purée de dire autant de trucs. Es-tu soulagé au moins ?
– Oui, merci. Je me sens… dépressurisé. »
Je reviens vers son sexe et le reprends en bouche histoire de finir le nettoyer et de récupérer la moindre petite goutte de sa semence sur ma langue.
– « Je te laisse Tonio, je vais me préparer moi aussi. »
Je ressors de la chambre, passe par la salle de bain et vais dans la chambre de Claire. Je me déshabille. J’ai bien envie de jouer les allumeuses. Je cherche dans les affaires de Claire et trouve sa tenue d’hôtesse de l’air qu’elle avait lors d’un défilé il y a deux ans. J’enlève mon pantalon, mon pull et mon t-shirt. Je fouille dans son tiroir et trouve un collant noir. J’adore les collants. Ça me fait triper. Ca me dessine des jambes de déesses. Je sors mes talons. J’enlève mon slip. Je m’assieds sur mon lit. On frappe à la porte.
– « Qui est-ce ?
– Antoine.
– Entre ! »
Il entre dans la chambre et me vois assise sur le lit les jambes écartées, nue ou presque.
– « Je voulais te dire que je partais, mais vu l’invitation que tu me fais et ma queue qui reprend de la vigueur dans mon calbutte, j’ai bien envie de m’attarder.
– Tatata, je m’habille pour le défilé. Tu es mignon toi en pirate. Tu l’as loué le déguisement ?
– Non, j’ai trouvé des vieilles frusques chez mon frère et j’ai racheté des babioles. Et toi, tu te déguises en quoi ?
– Surprise ! Mais tu vas adorer.
– Je peux entrer ? Dis une voix »
Avant même que je donne ou non mon accord, Sarah était dans l’encablure de la porte et elle fut surprise de me voir ainsi, jambes écartées, devant mon beau-frère, qui finit par s’en aller.
– « Suis-je venue au mauvais moment ?
– Non. Tu sais, je ne me cache pas.
– Tu te montres facilement nue ?
– J’ai pratiqué la natation sportive pendant très longtemps. Me montrer nue dans les vestiaires ne m’a jamais dérangé. La nudité est quelque chose de naturelle chez nous. Mère nature nous a tous fait de la même manière.
– J’aime bien ta philosophie.
– Tu es complexée peut-être ?
-Non, tu sais, en Ecosse, ou en Irlande, c’est usuel de se montrer nu. Quand on va à la piscine, on se douche nu en sortant du bassin et parfois même avant d’y entrer. Ça fait partie des règles d’hygiène.
– Tu veux un déguisement ? Fouille dans le placard si tu trouves ton bonheur. »
Je commence à enfiler mon collant noir. J’adore la texture du nylon qui se déroule sur mes jambes. Je le mets sans rien en dessous. Vu que je suis entièrement rasée du sexe, cela m’excite à mort. Je me mets debout sur le lit pour finir de l’enfiler. Je me caresse les jambes. Elles sont parfaitement dessinées, elles ont du galbe. Je me caresse l’entre jambe brièvement.
– « Alors as-tu trouvé ton bonheur ?
– Oui, je vais prendre la tenue de panthère, je pense qu’elle ira bien avec mes yeux verts.
– Oui bon choix ».
Elle enlève son pantalon, et son haut et enfile la tenue de panthère. Je n’ai pas pris le temps de la mater. Je mets le haut de la tenue d’hôtesse de l’air qui me fait une poitrine de rêve, et me rassieds sur le lit. Je mets le petit chapeau d’hôtesse qui va bien avec. Une panthère aux yeux verts est devant le lit, debout devant moi. Elle a les yeux fixés sur mon entrejambe ouvert, avec le collant qui moule ma chatte. Je me mords les lèvres. La petite fellation impromptue m’a donné envie de faire l’amour. Mon sexe s’inonde très vite de chaleur. Je glisse ma main droite vers mon minou et commence à me caresser le clitoris à travers les mailles du collant. Je vois les yeux de mon écossaise qui fixent mes doigts. Je voudrais me doigter mais le collant m’en empêche. Je me frotte le clitoris très durement. Je le sens gonflé sous mes doigts. Mes petits gémissements ne rendent pas insensible ma panthère. Sarah glisse elle aussi une de ses mains dans son costume et je devine que ses doigts vont rejoindre son puits à plaisir. Elle fixe toujours mes doigts qui s’agitent sur mon clitounet. Elle commence à gémir elle aussi. Je la vois qui écarte les jambes. Elle doit être en train de se doigter sous son costume. Elle marmonne quelque chose en écossais, du moins je présume que c’est de l’écossais. J’écarte un peu plus les jambes pour ouvrir mon sexe et sentir ma cyprine sur le bout de mes doigts. Je me caresse les muqueuses. Le toucher velouté du nylon sur mon sexe me donne chaud à la tête. J’ai envie de jouer la pute. Sarah a les yeux fermés. Elle est dans manifestement dans son trip. Je pousse la couette vers le bas du lit avec les pieds. Je veux être cochonne. Je veux être souillon, je veux être sale.
– « Sarah ?
– Mmmmhh ?
– Look ! »
Je me redresse un peu en appui sur mon autre main. Je pisse à travers mon collant. Le jet d’urine va sur le drap housse du lit. Je suis folle. Heureusement qu’il y a une alèse. La tâche s’agrandit. On entend le bruit du pipi qui tape le caoutchouc imperméabilisant de l’alèse. Je pousse. Je pousse pour faire grandir le jet. Sarah est médusée. Je pousse tellement que je fais caca dans mon collant. Je sens mon étron qui essaie de se frayer un chemin entre mes fesses et mon collant. La sensation est nouvelle mais agréablement divine. Je suis une fille dégoûtante. Je suis prise d’un sentiment de culpabilité. Je me lève avec une boule poisseuse collée aux fesses, je m’enferme dans la salle de bain et je me mets à pleurer, à très gros sanglots. Je ne me reconnais pas. Je ne me reconnais plus. La porte s’ouvre. Sarah vient me voir et me prends dans ses bras. Elle en profite pour me faire sentir ses doigts de la main gauche qui était dans son sexe. Je les prends en bouche et lui lèche. Sa main droite me tamponne l’arrière train et m’écrase cette substance sur mon fessier. Elle me console. Elle m’explique qu’elle comprend ce que je ressens.
-« Ne t’inquiètes pas Caro, je ne dirais rien. On a toute une période où on essaie tout et n’importe quoi. Je croyais être la seule à faire ce genre de choses.
– A faire quoi ? Dis-je entre deux sanglots.
– A faire dans ma culotte. Il m’arrive de temps en temps de m’oublier volontairement dans mes sous-vêtements. Je suis comme toi, perdue à chaque fois que je le fais. Je me sens sale, dégueulasse. J’ai l’impression d’être une mal élevée.
– Je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça. J’adore me voir faire pipi, et j’ai eu une envie soudaine de faire plus. Je n’ai pas pu me retenir. Mon instinct animal me disait fait le alors que ma raison me traitait de malade. Je …
– Chuttt ! Calme-toi. C’est fait de toute manière. Tu vas te nettoyer et on va aller voir le défilé. Oublie.
– Je ne peux pas, c’était si bon. J’ai senti mon cul s’ouvrir et j’ai aimé la sensation de chaleur et j’ai…
– Tais-toi. Ca ne regarde que toi. Je te laisse te nettoyer. Finis de t’habiller. »
J’enlève mon collant et me lave. Je le jette à la poubelle et remets des Dim’up. Je finis de mettre ma tenue d’hôtesse de l’air, un peu perdue dans mes pensées. Je ressors de la salle de bain. Sarah m’attend assise sur le lit. Je m’assieds à côté d’elle. Je l’embrasse sur la joue.
– « Merci.
– De quoi ? Tu sais nous sommes toutes et tous pareils. Nous avons des instincts animaux. Nous avons des besoins. La pression sociale nous oblige à nous fondre dans tel ou tel moule pour être dans la norme. Il faudrait que nous soyons tous formatés de la même manière ? Que nous ayons tous les mêmes plaisirs, les mêmes désirs ? PERSONNE n’a le droit de se mettre à notre place, dans notre intimité. Tu te sens honteuse car tu as franchi une barrière à laquelle tu n’avais jamais pensé ou bien ça t’avais traversé l’esprit mais sans plus.
– J’ai eu une petite expérience visuelle avec une femme et j’ai trouvé cela très érotique.
– Tu es lesbienne ?
– Je suis bi. Mais dominante lesbienne. Quand tu es arrivée tout à l’heure, je venais de tailler une pipe à mon beau-frère.
– Tailler une pipe ? Qu’est-ce que c’est ?
Ah oui, difficile de traduire cela en écossais ». Mes larmes avaient fini par sécher. Je me sentais à l’aise avec Sarah. Elle avait un rapport avec la sexualité assez surprenant.
– « Comment te dire… Sexe dans la bouche ?
– Ok ! Blow job !
– Oui, tailler une pipe.
– J’aurais appris ça au moins. Enfin pour te dire que tu n’as pas à t’en vouloir, tu n’as fait de mal à personne, tu t’es donné du plaisir. Tu as aimé ?
– Oui, beaucoup.
– C’est le principal. Je suis ouverte à tout, à partir du moment que ce n’est pas contre nature.
– Comment ça ?
– Ceux qui font ça avec les animaux, ça m’horrifie. Mais s’oublier sur soi par plaisir ? A part le nettoyage ? Où est le problème ?
– T’es une fille exceptionnelle.
– Non, ouverte d’esprit.
– Quel âge as-tu Sarah ?
– 20 ans. Dans…1,2,3…17 jours.
– T’as dû en voir et en faire ?
– J’ai été interne dans un collège et lycée de young girls tenue par des bonnes sœurs. J’en ai vu et j’en ai fait oui. Et toi, tu…comment on dit ? Tu pipes souvent ton step brother ?
– Depuis deux jours. On habite tous ici pour la durée des festivités. J’avais trop envie de me le faire et je pense que c’était réciproque. Mais il veut aussi sauter ma sœur jumelle. Il veut toutes nous baiser quoi, dis-je en rigolant. On est libertin dans la famille.
– Tant que vous prenez vos précautions.
– Sarah ?
– Oui ?
– Merci ! »
Sur ce je l’embrasse sur la bouche et nous échangeons un baiser langoureux et passionné. Nos deux langues s’entremêlent. Elle me caresse les cuisses. Le contact de sa main sur le nylon de mes bas m’électrise. Je sens qu’elle monte mes doigts vers mon sexe. J’ouvre un peu mes jambes pour lui laisser le passage et ses doigts viennent caresser mon sexe chaud et humide d’envie. L’accès est facile je ne porte pas de dessous. Un de ses doigts écarte mes lèvres et tente de s’introduire en moi. Mais je le repousse délicatement.
– « Non Sarah, plus tard. Le défilé va démarrer. Et en plus, je ne voudrais pas que l’on nous surprenne.
– Tu changes le drap, il est tout mouillé ?
– Non, je vais juste l’enlever et le faire sécher comme ça. Vous restez là ce soir ?
– Je ne sais pas pourquoi ?
– J’aurais aimé que tu rencontres ma sœur.
– Laquelle ?
– Ma jumelle. Elle se découvre en ce moment. Bon on y va ?
– Let’s go ! ».
Nous descendons, la famille nous attend, ma tatate Sophie, mes deux monstres de cousins et mes parents, Antoine est déjà parti. Direction place Saint Pierre pour s’installer afin de voir le défilé…
A suivre…
Super moment de lecture érotique
Non seulement c’est très excitant mais en plus c’est super bien écrit et très intellligent
Excellente surprise, non seulement c’est bien écrit et décontracté, mais les fantasmes, je vous dis pas…
Cette Caroline a un style très personnel, on ne s’ennuie pas une seconde en lisant le récit détaillé de ses rencontres, de ses fantasmes, de ses envies. C’est très bon et il y a des passages… humm !