Chanette 32 – Drogue en stock – 5 – La valise

Chanette 32 – Drogue en stock – 5 – La valise

Je téléphone à Gauthier Normand et lui demande s’il peut mettre Max le dur à ma disposition pendant quelques jours (voir qui sont ces personnages en lisant mes aventures précédentes). Et comme il ne sait rien me refuser…

Je lui ai demandé de me rejoindre chez Anne-Gaëlle. Il était là le soir même, on a bouffé ensemble à la pizzeria du coin et je lui ai tout raconté…

– Ça sent le flic ripoux cette affaire, on va marcher sur des œufs. Me dit Max
– Tu vas dormir où ? Lui demandais-je
– Je vais rentrer chez mon boss mais je serais avec toi mardi au moment de la transaction, et les jours suivant s’il faut…
– Ok, tu as le temps de remonter boire un verre ? Propose Anna.
– Je vous vois venir, petites coquines !
– Non, il s’agit juste d’un verre. Je ne vais pas me coucher trop tard, demain je prends l’avion… Croit devoir préciser Anna

Tu parles !

Une fois dans les lieux, Max affiche la couleur.

– Bon, les filles, on ne va pas se faire des politesses entre-nous, je suis un peu en rut, ça vous dit un petit trio coquin ?
– Mais bien sûr, monsieur Max on ne va pas vous laisser comme ça, t’es d’accord Chanette ?
– Je m’en voudrais de jouer les rabat-joie !
– Alors on va jouer aux nudistes… tout le monde à poil !

Ben oui pour s’envoyer en l’air c’est quand même plus pratique.

Pour un homme prétendument en rut, je trouve que Max l’a plutôt demi-molle… Mais Anna se jette dessus et entreprend de la faire bander correctement.

Je les laisse faire mais m’approche. Du coup Max en profite pour me peloter les nénés.

– Tout de même quels beaux nichons ! S’exclame-t-il.
– Tu me le dis à chaque fois !
– Mais parce que, ma chère c’est un plaisir à chaque fois renouvelé !

Il va nous la faire en mode poète, maintenant !

– Bon, laisse mes nénés tranquilles on va te sucer à deux !
– Non, non, moi quand je pelote, je pelote !

Ah bon ? C’est comme il veut alors !

Je me laisse donc faire, il s’en prend à mes tétons qu’il asticote délicatement, voilà qui n’est pas désagréable du tout

Pendant ce temps-là, Anna a interrompu sa fellation pour s’attaquer au verso de Max. Son doigt va et vient dans son anus à un rythme de folie.

– T’aimes ça, qu’on te doigte le cul, hein pédé ?
– Pédé occasionnel !
– Pédé quand même ! Il y a longtemps que tu ne t’es pas fait enculer ?
– Pas si longtemps, la semaine dernière, je suis allé au sauna, j’avais envie de sucer des bites, Je suis tombé sur un beau jeune homme très vigoureux, je l’ai bien sucé. Ensuite il m’a proposé de venir en cabine, j’ai accepté et il m’a enculé comme un chef, on a laissé la porte ouverte, les voyeurs s’en sont donné à cœur joie, il y en a un qui a approché sa bite pour se la faire sucer. Imagine le tableau !
– J’imagine bien, gros cochon !
– On ne se refait pas.

J’ai profité de ce petit intermède pour me baisser et porter en bouche ce membre arrogant.

Max n’en peut plus, rendez-vous compte, sollicité par devant et par derrière !

– Doucement les filles, doucement… j’encule laquelle ?
– Moi, moi ! Se propose Anna avec enthousiasme.
– Ben, et moi alors ?
– Je vais vous prendre l’une après l’autre.

Je le trouve un peu présomptueux sur ce coup, Max, mais on se met en levrette toutes les deux, côte à côte, cuisses écartées et trous offerts.

Après le lui avoir abondement léché, Max enfonce son chibre dans le dargeot de ma copine. Et il y va de bon cœur imprimant un rythme rapide.

Vais-je être privée de ses assauts ? Non, Max est un gentleman, il se retient, ralentit ses mouvements, décule, puis vient m’honorer l’anus de la plus belle des façons. Elle n’est pas belle la vie ? Et pour conclure cette petite sauterie on s’est échangé avec Anna un long baiser baveux, un baiser entre enculée (et fières de l’être)

A leur grande surprise Van Loy et Ruyters sont libérés au terme de leur garde à vue. Ils attendent la nuit pour se rendre discrètement au hangar où est planqué la marchandise, avec un mauvais pressentiment.

Effectivement, porte forcée, camelote envolée…

– J’ai compris, notre garde à vue était une diversion, le flic nous l’a fait à l’envers, il est de mèche avec une autre bande,
– On fait quoi ?
– Ce pays est pourri, on rentre en Hollande.

De son côté Poivrevert n’est pas resté inactif et a expliqué la situation à deux de ses meilleurs complices.

– Un flic ripoux, ça a des avantages, mais aussi pas mal d’inconvénients. Donc on ne va pas faire dans le détail, ce type là il va falloir l’éliminer.
– Et on fait comment ? Demande Jo la bière.
– On suit le porteur de valise qui nous conduira au flic, et ensuite couic. Vous savez faire, non ?
– Hi hi ! Bien sûr qu’on sait faire !

Le jour J, Max arrive au bistrot en moto une heure à l’avance et commande un Perrier citron. Le bistrot est vaste avec des tables partout mais il a choisi un endroit stratégique près de l’entrée. Des types entrent et sortent sans que Max ne puisse déceler quoi que ce soit de suspect…

En fait les deux complices de Poivrevert sont des pros dans leur genre. Jo la bière et Bosse-dur sont chacun venus en moto.

J’arrive à 18 h 15, repère Max mais fait évidemment semblant de ne pas le connaître.

A 18 h 20, Jo la bière entre seul dans le troquet, valise à la main. Bosse-dur reste sur sa moto, casqué et prêt à démarrer…

Conformément aux instructions de Max, je ne perds pas un instant et me dirige vers Jo la bière.

– La valise c’est pour moi, le mot de passe c’est libellule.

J’ai la valise dans les mains, la transaction est terminée. Je retourne à ma place. Jo la bière s’attable à son tour un peu plus loin et commande. Pas difficile de deviner ce qu’il fabrique, il va attendre que je sorte afin de me suivre.

Le scénario a été prévu. Je bois mon café que je règle dans la foulée, puis j’attends que Max se lève pour quitter l’établissement et je lui emboite le pas d’un air dégagé. Jo la bière se lève à son tour.

Ce que j’ignorais c’est que le bandit avait réussi à me prendre discrètement en photo à l’aide de son téléphone portable et à l’envoyer à son chef avec cette simple question :

– Tu connais ?

Ben, non Poivrevert ne me connait pas…

Je rejoins Max et m’installe derrière lui sur sa moto après y avoir accroché la valise. Je vois dans le rétro Jo la bière enfourcher sa propre bécane.

Que va-t-il se passer ? Une course poursuite dans Paris ? Non pas du tout, Max conduit en père peinard, il profite d’un feu rouge pour m’expliquer son plan ou du moins ce que j’aurais à faire dans le cadre de son plan.

On arrive rue de Turenne en plein Marais, dans cette rue, de nombreux porches restent ouverts en journée sur de jolies courettes végétalisées.

On s’arrête devant l’une d’elles, Max gare la moto sur le trottoir. Je suppose qu’il connait le lieu.

– Vas-y, l’escalier du fond ! Prends la valise ! Je te suis à distance.

J’y vais, la valise à la main et commence à monter les étages.

Jo la bière descendu de sa moto, tente de nous suivre discrètement. (pas si facile dans ce genre de courette) Max l’a repéré mais fait semblant de rien.

Quant à Bosse-dur, estimant que son collègue a réussi sa mission, il quitte les lieux tranquillement.

Au troisième, je sonne à une porte. Un épouvantail en robe de chambre m’ouvre.

– Bonjour Madame, je vous ai apporté la valise.
– Quelle valise ?
– Ben la valise, quoi !

Jo la bière repère discrètement la porte, c’est tout ce dont il a besoin pour le moment. Il s’étonne néanmoins de ne plus apercevoir Max et il redescend

Max est derrière lui, il lui passe un lacet autour du cou et le garrotte. Son corps inanimé tombe au sol. Max lui fait rapidement les poches et embarque son téléphone portable et son portefeuille.

– Viens, ce n’est pas la bonne adresse ! Me crie-t-il afin qu’on l’entende.
– Désolé madame, c’était une erreur. Ajoutais-je
– Pauvre cinglée !

Je redescends et croise le corps de Jo la bière.

– Mais t’as fait quoi ?
– Je t’expliquerai, vite, on file.

On sillonne les rues de la capitale, on s’arrête je ne sais où afin que Max puisse changer les plaques de la moto et on repart se poser dans un troquet.

– J’ai été obligé de l’éliminer ! Me confie-t-il.
– Tu n’as pas peur qu’on te retrouve.
– Non, les chances sont pratiquement nulles d’autant que la police ne va pas s’acharner sur la mort d’une petite frappe.

Il me fait froid dans le dos parfois, Max !

– Maintenant il faut qu’on sache ce qu’il y a dans cette putain de valise.
– Tu vas l’ouvrir ?
– On va essayer. On va dans ton studio ?

Sur place Max examine le cadenas à combinaison.

– Tu ne vas jamais y arriver, il y a 10 000 combinaisons possibles. Lui fis-je remarquer.
– Mais non, il y en a moins que ça. Et si ça ne marche pas on emploiera les grands moyens….

Il essaie 0000, 1111, 2222 et ainsi de suite, puis 1234… sans succès…

– Il a quel âge, Bernardin ?
– Je dirais dans les 40.
– Donc il serait né en 84…

Il essaie 1984, 1983, 1982… Et miracle, ça s’ouvre. A l’intérieur des mini sachets de plastique transparent contenant chacun un cachet bleu.

– C’est quoi ?
– De la méthamphétamine, du GHB ou un autre truc, j’en sais trop rien, en tous les cas ça ne doit pas être des bonbons à la menthe !

Il se renseigne sur Internet….

– Ce doit être de la méth ! Donc maintenant il faut réfléchir à la suite : comment on gère tout ce bordel, y compris le flic ripoux ?

Poivrevert se ronge les sangs, il ne comprend pas le silence de Jo la bière. Il appelle plein de fois sans obtenir de réponse

– Mais qu’est-ce qu’il fout, merde ? Et s’il s’était fait ramasser par les flics ? Auquel cas il a dû téléphoner à sa copine. Je vais l’appeler en numéro masqué. J’ai son numéro, Jo me l’avait communiqué je ne sais plus pourquoi…

Ce qu’il fait…

– Allo, Gigi, Jo est là ?
– Non c’est de la part de qui ?
– Un collègue !
– Et il vous a donné mon numéro.
– Ben oui, au cas où… Vous pouvez me passez Jo, son téléphone doit être sur silencieux..
– Ben non justement je ne peux pas vous le passer. Je n’ai aucune nouvelles et je m’inquiète…
– Ah ? Dites-lui de m’appeler quand il reviendra.
– Je n’y manquerai pas. Mais vous êtes qui ?
– Raphaël.

Voilà qui ne rassure pas Gigi, qui téléphone un peu partout, la police, les pompiers, les hôpitaux… mais personne ne semble avoir aperçu Jo la bière.

Et pourtant…

C’est une voisine qui découvre le corps dans l’escalier et prévient la police. Celle-ci après avoir confirmé le décès (ils sont trop forts !) ne peut l’identifier. (et pour cause). Le corps est transféré à l’institut médico-légal et ses empreintes digitales sont comparées au fichier. On l’identifie donc, Joël Quéré, dit Jo la bière, déjà condamné pour complicité de trafic de drogue et divers autres forfaits.

On prévient donc sa mère, puisque c’est sa seule famille légale, laquelle s’empresse de téléphoner à Gigi, qui s’effondre en apprenant la nouvelle.

Jo la bière avait laissé une enveloppe cachetée dans sa table de chevet avec la mention « à n’ouvrir que s’il m’arrive malheur ». A l’intérieur un numéro de téléphone et ces quelques mots : « voici les coordonnées de mon chef, fais-en bon usage, je t’aime Joël. »

Furibarde, après avoir décachetée l’enveloppe elle téléphone à Poivrevert.

– Je suis la compagne de Joël Quéré. Je m’inquiètes, je n’ai aucune nouvelle et je n’arrive pas à le joindre…
– Je l’ai envoyé faire une course, il aurait dû rentrer depuis un bout de temps; je n’arrive pas le joindre non plus. Répond Poivrevert, ne comprenant pas comment Gigi puisse avoir son numéro

Gigi quant à elle a reconnu la voix rocailleuse qui l’avait appelé justement au sujet de Jo.

– Eh bien moi j’en ai des nouvelles, Joël est mort !
– Comment ça ?
– Et c’est vous le responsable… je vais tout déballer à la police.
– Calmez-vous, je ne comprends pas…
– Moi je comprends trop bien, vous avez toujours profité de sa gentillesse pour lui faire faire des trucs dangereux que vous n’aviez pas les couilles de faire vous-même.

Poivrevert lui raccrocherait bien au nez, mais il brûle d’en apprendre davantage.

– Mais qui vous a prévenu ?
– Qu’est-ce que ça peut te foutre ?

Et c’est elle qui raccroche.

Poivrevert se retrouve avec deux problèmes sur les bras, d’abord Gigi qui menace d’aller voir les flics et l’annonce de la mort de Jo la bière pour laquelle il n’a aucun détail.

« Voyons, ce n’est pas la police qui l’a prévenu puisque c’est juste une copine… en fait les flics ont dû prévenir sa daronne qui a ensuite mis au courant Gigi… »

Il appelle Bosse-dur, un autre de ses complices et le met au courant…

– Jo est mort ? Mais qu’est-ce qui s’est passé ?
– Justement, j’aimerais bien savoir. Alors tu vas faire deux choses, Un : tu te pointes chez Gigi, tu joues les gentils, tu la consoles, éventuellement tu lui files du fric (je vais te donner ce qu’il faut) et tu lui expliques que si elle va baver aux flics, ça va lui retomber sur la gueule…
– Je ne pense pas que Jo lui faisait des confidences …
– Je n’en suis pas si sûr, il lui a quand même laissé mon numéro de téléphone… il faudra que tu creuses cet aspect des choses.
– Mais comment…
– Peu importe tu sauras faire ! Si tu juges qu’elle peut présenter un danger et que tu as l’opportunité de le faire, tu l’élimines en douceur…
– Non !
– Comment ça « non » ?
– Je veux bien faire tout ce que tu me demandes mais je ne suis pas un tueur.
– Fillette !
– La fillette elle n’a pas envie de finir ses jours en tôle.
– C’est peinard maintenant la zonzon, les mecs ont la télé, ils font des activités, j’en connais même qui ont passé des diplômes…
– Moi j’en connais qui se font tabasser tous les lundis et enculer tous les mardis.

Poivrevert est à deux doigts de s’énerver et d’envoyer promener son comparse, mais il se retient, d’abord parce qu’un complice « remercié » n’est pas sans danger, et puis pour le moment il n’a personne d’autre sous la main alors que le temps presse.

– Bon passons, tu vas y aller vers 19 heures, en principe à cette heure-là, les gens sont chez eux. Après la demoiselle, il faudra que tu déboules chez la mère de Jo et que tu essaies d’avoir le maximum d’informations .
– Elle habite où sa mère ?
– Gigi te donneras l’adresse .

De son côté, Max tente de faire le tri.

– Je connais la dynamique de ce genre de situation, Bernardin en voudra toujours plus, et te demandera de nouveau de porter des valises, ce qui t’exposera davantage. Et d’autre part les mecs d’en face vont forcément réagir après la mort du type qui te filait.
– Tu me fous les pétoches. Répondis-je.
– Ne t’inquiète pas, je vais gérer, mais je ne sais pas encore comment. Pour le flic je pourrais l’éliminer, je sais faire…

Il le fout trop la trouille, parfois, Max !

– Mais reprend-il, tuer un flic ce n’est pas comme tuer un malfrat, il y aura une véritable enquête, je préfère éviter.

Encore heureux !

– Quant aux autres, je suis un peu dans le flou, mais je trouverais bien.

Et sur ces paroles peu rassurantes, Max se mit à examiner le contenu des poches de Jo la bière.

Rien de bien intéressant dans le portefeuille sinon sa carte d’identité avec son adresse

– En espérant qu’il n’ait pas déménagé depuis… voyons le téléphone maintenant.

Il examine les messages, constate qu’il y a une multitude d’échanges avec une dénommée Gigi dont la teneur « domestique » lui donne la certitude qu’il s’agit de sa copine attitrée.

– Hum si j’allais lui rendre visite ? On apprendrait sûrement un tas de choses… sauf que ça risque de ne pas être évident. Tu n’aurais pas dans tes relations un démarcheur ou quelqu’un dans le genre… quelqu’un d’assez baratineur pour qu’on le laisse entrer…
– Je connais un détective…
– Super, ça !

A suivre

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2 réponses à Chanette 32 – Drogue en stock – 5 – La valise

  1. Bussereau dit :

    Tous des obsédés, mais c’est normal c’est un site érotique

  2. Forestier dit :

    Quelle santé ce Max ! J’aimerais bien être aussi en forme que lui😉

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