Martinov 28 – Meurtre à Bourg-la-Nonne –15 – La visite de Camilla par Maud-Anne Amaro
Le professeur et Béatrice se sont rendus au château de Granpré afin de remettre au châtelain le récit d’Agathe. A cette occasion Grégoire leur fit part de son intention de vivre en couple avec son cousin.
Quelques jours plus tard à Louveciennes alors que le professeur et Béatrice travaillaient, on sonna à la porte.
– Camilla ! Mais qu’est-ce qui vous amène ? Demande Martinov en ouvrant la porte et en découvrant la soubrette de Grégoire Lamboley.
– Une surprise !
– Entre je vous en prie
– Bonjour Professeur ! Monsieur Lamboley m’a chargé de vous remettre en mains propres ces petits cadeaux, il y en a un pour vous, un autre pour Mademoiselle Béatrice. C’est m’a-t-il-dit pour vous remercier de votre bon travail.
Il s’agissait d’une gros volume, tirage de tête et numéroté, abondamment illustré sur la cuisine moyenâgeuse.
– C’est très gentil, vous le remercierez pour nous, mais vous faites l’aller-retour ?
– Non, je suis là depuis hier, je suis passé voir ma grand-mère à Paris, et maintenant je vais rentrer au château.
– Asseyez-vous cinq minutes, on vous offre à boire ?
– Si vous aviez du café ?
– Je vais le réchauffer ! Proposa Béatrice qui venait de les rejoindre, Mais si nous vous emmenions au restaurant ce midi ?
– Ah, oui, pourquoi pas ?
– Et comment ça se passe au château ?
– Bof la routine, Monsieur Jean-Yves est un peu bizarre. Je regrette un peu les moments de folies que nous avons vécu ensemble.
– Coquine ! lui répond Béatrice
– On ne se refait pas !
– Ça me fait penser que je ne t’ai même pas embrassé; je manque à tous mes devoirs.
Et comme le lecteur peut se l’imaginer, le bisou dérapa très vite pour se transformer en un roulage de pelle de règle.
Et quand on s’embrasse avec une telle fougue, les mains ne restent pas inactives, Difficile de se peloter les seins en étant ainsi collés l’une contre l’autre, en revanche pour les mains au cul, c’est facile !
Evidemment tout cela est très excitant.
– J’ai envie de toi ! Ne tarde pas à indiquer Camilla dans un souffle.
– Viens on va aller à l’étage, on sera mieux sur le lit ! Lui répond Béa.
– Amusez-vous bien leur lance, le professeur, goguenard tandis que les deux femmes entament la montée de l’escalier.
– Oh, ce pauvre Monsieur Martinov ! Intervint Camilla. Il pourrait venir avec nous et nous regarder. ?
– Ben oui, viens ! L’invite Béatrice.
« Bien sûr que je vais venir, après tout c’est MA chambre ! »
Mutuellement excitées la blonde et la blackette se débarrassent de leurs vêtements à la vitesse grand « V » avant de se précipiter sur le lit où elles se caressent et s’embrassent dans un océan de volupté. Béatrice apprécie tout particulièrement les jolis tétons marron foncé de sa partenaire qu’elle suce comme la plus savoureuse des gourmandises.
Martinov s’est assis sur une chaise et regarde. En libertin d’expérience, il sait qu’on ne dérange pas deux femmes qui se donnent du plaisir. Il espère néanmoins qu’à un moment ou à un autre elles lui proposeront de les rejoindre, alors il sort sa queue et la masturbe nonchalamment.
Les deux femmes ne restent pas en place, multipliant les positions, aux hasards de leurs caresses. Un moment Camilla se retrouve en levrette, le cul cambré, les cuisses écartées.
– Oh que c’est beau ! S’écrie Béatrice qui ne peut s’empêcher d’aller fourrer sa langue dans ce petit trou provocateur.
– Vas-y je sens bien ta langue… J’aime ça !
– Oh, ce qu’il bon ton cul !
Si Camilla apprécie cette fantaisie comme il se doit, cette position l’empêche de peloter sa partenaire, aussi se retourne-t-elle afin de lui attraper les nénés et de s’en régaler.
Et inexorablement les deux coquines se retrouvent en soixante-neuf. Excitées comme elles le sont, la jouissance vient très vite. Et après la jouissance, on se calme un peu… juste un peu…
– Regarde un peu, Martinov comme il bande ! Fait remarquer Camilla.
– Tu veux le sucer ?
– Oui, j’adore sucer des bites ! Viens-là pépère je vais m’occuper de toi !
Vous pensez bien que ce sont des paroles qu’il est inutile de répéter deux fois à ce cher professeur qui n’attendait que ça.
Et l’instant d’après la bite du professeur était dans la bouche de la blackette. Béa s’approche espérant que Camilla lui laisserait une petite place. Mais que nenni ! La blackette veut tout pour elle.
Qu’à cela ne tienne, Béa a toujours de la ressource, et plante un doigt dans le cul de Martinov.
Et soudain Camilla s’arrête :
– T’as des capotes ?
– Dans le tiroir !
– Alors tu vas m’enculer comme une chienne !
« Il y a des propositions qu’on ne peut pas refuser » comme disait Marlon Brando dans « Le Parrain »
Et cette aventure se termina par le râle de jouissance du professeur dans le conduit anal de la jolie blackette, tandis qu’à l’extérieur la pluie se mettait à tomber.
« Sale temps dehors, bon pour jeu touche-touche à la maison » (comme disait Bergman en suédois)
Fin de l’épisode
Sacrée Camilla, elle se doutait bien où elle mettait les pieds…
Encore une aventure qui s’achève et Maud-Anne nous en a fait voir de toutes les couleurs pour notre plus grand plaisir
Bonnes fêtes de fin d’année Maud-Anne