2 – Ludovic, la glue
2 – Ludovic, la glue
Mercredi 22 février
Il est 17 heures. Je ne suis pas seule dans le studio. Nœud-pap est dans sa cage. Et c’est pour cela que j’ai volontairement fixé rendez-vous à Ludovic ce jour-là, il doit arriver à 18 heures.
Mais pour l’instant je reçois Florent qui vient pour la première fois, Jeune assez frêle, look de premier de la classe, physique quelconque.
– C’est la première fois que tu viens voir une maîtresse ?
– C’est la deuxième, la première fois ça c’est vraiment très mal passé, je refais donc une seconde expérience.
L’élocution est nette, claire, presque hautaine. J’aime pas trop.
– Et, pourquoi ça s’est mal passé ?
– La fille n’a pas tenu compte de mes limites, c’était une folle, elle m’a tellement giflée que j’en ai attrapé la migraine, j’ai dû crier pour qu’elle abrège la séance et elle m’a flanquée dehors.
– En principe, ici on n’est pas déçu ! Tu aimes quoi en particulier ?
– J’aime tout, mais modérément.
Je vois le genre : pervers polymorphe ! J’improviserai et je zappe la formalité du questionnaire.
– O.K. déshabille-toi, fais-moi mon petit cadeau (le « cadeau » c’est le prix de la prestation), puis quand ce sera fait, tu viendras me lécher le trou du cul. Compris esclave ?
– Oui maîtresse !
Deux minutes plus tard, Florent me léchait l’anus avec application.
– Alors, il est comment mon trou du cul ?
– Il a un goût délicieux, maîtresse.
– Tu aimes ça, lécher les trous du cul plein de merde ?
– Oui, maîtresse !
– Tu as fait ça souvent ?
– Jamais, maîtresse c’est un fantasme !
Je vois à ses yeux qu’il souhaiterait que l’on aille plus loin dans cette voie. Ça m’embête un peu, la scato n’est pas trop mon truc. Je n’ai rien contre le principe, mais ce n’est pas toujours facile à gérer. Je ne suis pas toujours disponible, pas la peine de vous faire un dessin. Mais comme c’est moi la maîtresse, je fais ce que je veux quand je veux.
– Relève-toi et ouvre la bouche !
– Oui maîtresse !
Il obéit comme un bon esclave mais je vois bien qu’il est un peu contrarié.
– Tu sais ce que je vais te faire ?
– Je m’en doute un peu !
– Alors demande-moi de le faire/
– Crachez-moi dessus ! Maîtresse.
– Humm, tu aimes plein de choses, on dirait ! Tiens ! Splash ! Ne ferme pas la bouche ! Splash ! Encore une fois ! Splash ! Qu’est-ce qu’on dit ?
– Merci Maîtresse.
Je lui attrape les bouts de ses seins et les tortille. Miracle, alors qu’il bandait plutôt mou, le voilà avec une trique d’enfer. Du coup je lui fixe une pince à chaque téton et pour faire bonne mesure j’ajoute des poids. Je joue quelques minutes avec ses tétés, il est carrément en extase le Florent.
– C’est bon, hein ?
– Oui !
– Oui qui ?
Je le gifle (mais pas trop fort) et lui crache au visage.
– C’est bon, maîtresse !
– Tu vois quand tu veux !
Et soudain, il me regarde fixement, je sens qu’il a envie de me dire quelque chose et je crois savoir de quoi il s’agit !
– Un problème ?
– Non, mais ! Pouce ! Je vous redonne un peu d’argent si vous m’autoriser à vous lécher encore les fesses.
J’accepte et jouant les grandes dames, je lui dis que pour le petit supplément, il me le donnera juste avant de partir.
Je reprends le gode, l’encapotte, m’écarte les fesses et me l’introduit dans l’anus, je le fais bien bouger à l’intérieur afin qu’il se pollue bien.
Quand je le ressors, je l’essuie sommairement sur mes fesses autour de mon trou.
Et le voilà qui me nettoie mon arrière-train sans avoir hésité une seconde. Ce mec ment quand il me dit qu’il n’a jamais fait ça, mais peu importe, mon rôle est aussi de croire les mensonges de mes clients.
Je lui tends aussi le gode pour qu’il le lèche. S’il n’en veut pas, je n’insisterais pas, mais il se met à le nettoyer bien consciencieusement et me rend tout propre.
– Alors, elle est bonne ma merde ?
– Délicieuse, maîtresse !
– Gros cochon, va ! Bouge pas, je reviens !
Je suis allé chercher un lacet avec lequel je lui ligature les testicules. Il paraît tout étonné, on n’avait jamais dû lui faire ça !
– Allez tourne-toi, je vais te rougir le cul.
Il s’arcboute sur le bord de la table.
– Tu en as un joli petit cul ! Un vrai petit cul de pédé !
Il ne peut pas savoir que je sors ça à tout le monde ou presque, ça fait souvent son petit effet. Il ne répond pas.
– J’ai très envie de t’enculer !
Pas de réponse !
– Répond esclave ! Rouspétais-je en lui appliquant un violent coup de martinet.
– Aïe ! Je ne sais pas maîtresse !
– Je retiens que tu n’as pas dit non ! Tu t’es déjà fait mettre un gode dans le cul ?
– Euh… Non, maîtresse !
Encore un mensonge !
– Et bien, voilà une bonne occasion d’essayer !
Je prends le martinet et le flagelle à la volée, il encaisse bien les premiers coups, mais bien moins les suivants appliqués plus fort, aussi je rectifie, ce sera moins fort, mais plus longtemps.
– Allez, la suite, c’est à côté ! Lui indiquais-je en lui fixant un collier de chien muni d’une laisse. J’ai bien envie de te pisser dessus.
Une lueur dans ces yeux, j’ai compris, il aime ça.
– Ce sera dans la bouche et tu auras intérêt à tout boire !
– Avec plaisir, maîtresse !
Et l’ayant fait mettre à quatre pattes, je le conduit au donjon dans cette position.
– Ne bouge pas, il faut que je fasse prendre l’air à ce monsieur !
Devant les yeux ahuris de Florent, j’extirpe Nœud-pap de sa cage et l’attache après la croix de Saint-André, lui aussi est sensible des seins et je les lui tripote un peu afin de le faire bander.
– C’est Nœud-pap ! Expliquais-je, il m’a payé pour toute l’après-midi. De temps en temps je lui fais sucer une bite, il adore ça, ce vieux cochon ! N’est-ce pas Nœud-pap ?
– Oh oui, maîtresse !
– Tu en as sucé combien aujourd’hui ?
– Deux, maîtresse ! Deux bonnes bites !
Je regarde Florent. Manifestement ce qu’il vient de voir et d’entendre le trouble considérablement. Si Nœud-pap le gêne, je le remettrais dans sa cage.
– Alors qu’est-ce que tu en dis ? Lui demandais-je.
– Il en a de la chance ! Me répond-il, la voix presque tremblante !
Je ne m’attendais pas vraiment à cette réponse :
– Tu aimerais être à sa place ?
Il hésite à répondre, il doit être bien conscient que ce qu’il vient de me dire va l’entraîner vers l’inéluctable, mais le veut-il vraiment ?
– Tu réponds quand je te parle ? Insistais-je en lui assenant un coup de martinet assez appuyé sur les fesses.
– Je ne sais pas, ça peut être une expérience intéressante !
Autrement dit, il n’est pas contre, mais faut qu’on le force un peu. Je tire sur la laisse l’obligeant à avancer, il est maintenant devant la bite de Nœud-pap.
– Tu la trouve comment sa bite ?
– Elle est très belle, maîtresse !
Un vrai cri du cœur !
– Touche-la !
– Oui, maîtresse ! Répond-il, cette fois sans hésiter.
Il la caresse assez gauchement.
– C’est comment ?
– C’est doux, maîtresse !
– Branle là !
De l’extrémité de ses doigts, il esquisse quelques mouvements de masturbation.
– Tu es prêt pour la suite !
– Je… je ne sais pas, maîtresse.
Nouveau coup de martinet !
– Si tu le sais ! Et je veux que ce soit toi qui me demande l’autorisation de le faire.
– Qu’est-ce que je suis en train de faire ? Soupire-t-il.
– Hein ? Qu’est-ce que tu racontes ?
– Rien je parlais tout seul, maîtresse !
– Ça ne répond pas à la question ?
Nouveau coup de martinet !
– Rien ne se passe comme je l’avais imaginé, maîtresse !
– Ben, oui, ici c’est la maison des surprises. Bon je t’écoute maintenant…
– Non, je ne vais pas le faire… La prochaine fois, peut-être !
– La prochaine fois, il ne sera peut-être pas là ! Les fantasmes, il faut les réaliser quand on a l’occasion de le faire.
Un instant de silence. L’argument a porté mais il hésite encore, mais je crois qu’il est prêt :
– Est-ce que je peux le sucer, Maîtresse ? Lâche-t-il
Qu’est-ce que je disais !
– Vas-y !
J’ignore si c’est réellement sa première fellation, toujours est-il qu’il engloutit la bite de Nœud-pap et se met à la sucer avec autant de gourmandise que d’application…
– Stop ! Ordonnais-je au bout de quelques minutes
Florent se recule.
– C’était comment ?
– C’était bon, maîtresse ! Qu’est-ce que vous m’avez fait faire ?
– Tu ne vas pas chialer, non ! Tu en mourrais d’envie de toute façon. Tends-moi bien ton cul, je vais t’enculer avec un gode.
Il ne discute pas, et me cambre son cul en écartant les fesses. Je lui tartine un peu le trou du cul :
– Je ne le ferais que si tu me le demandes.
– Mettez moi le gode, maîtresse !
– Non pas comme ça, je veux que tu prononces le mot « enculé » !
– Enculez-moi avec le gode maîtresse.
Ce n’est pas entré très facilement, ce gars devait être un quasi puceau du cul, mais c’est entré, j’y vais doucement, puis actionne le vibrateur.
– T’aimes ça, enculé ?
– Oui, maîtresse.
– La prochaine fois je te ferais enculer par une vraie bite. !
– Oui, maîtresse ! Répond-il sans hésiter une seconde.
– Ne bouge pas !
Je demande à mon soumis de se coucher sur le sol, je l’enjambe au niveau de son sexe.
– Tu sais ce que je vais faire maintenant ?
– M’uriner dessus, je crois !
– Non, on n’est pas chez le docteur, Ici, je n’urine pas, je pisse. Alors je fais ça comment, sur ta bite ou dans ta bouche ?
– La bouche…
– Alors ouvre-là, salope !
J’aurais préféré qu’il ait quelques réticences, c’eut été plus rigolo, mais bon… je m’avance au niveau du visage, je m’accroupis à cinquante centimètres de sa bouche et je libère les vannes. Une première rasade lui atterrit dans le gosier, il l’avale sans broncher. Je recommence, mais j’ai cette fois du mal à stopper le flot, du coup, incapable de suivre, il s’en fout partout, sur lui et à côté. Pas bien grave.
Je me rends compte que mes petites fantaisies de tout à l’heure avec le gode dans le cul, m’ont provoqué une envie de déféquer. Je pourrais faire sur Florent mais je crains de choquer Nœud-pap, aussi me retiens-je… pour l’instant.
J’ai la chatte pleine de pisse, je pourrais lui faire nettoyer, mais il serait trop content, ce ne serait plus du tout de la domination. Il m’arrive parfois d’accorder ce genre de privauté à certains de mes clients fidèles. Je décide donc d’offrir ce petit plaisir à Nœud-pap que je détache pour ce faire.
Ce doit être la première fois que je lui fais faire ça, et son enthousiasme à la tâche n’a rien d’évident. En revanche, Florent enrage d’avoir été privé de ce plaisir ! Je reviens vers ce dernier toujours allongé sur le sol. Et voilà mon envie de caca qui revient me tenailler.
Je demande à Nœud-pap de se retourner et ne pas bouger, puis je m’accroupis au-dessus de Florent.
– Tu sais ce que je vais faire ?
– Vous allez me chier dessus, maîtresse !
– Ben oui, c’est tout ce que tu mérites !
– Oh ! Quelle humiliation ! Faites-moi dans la bouche ! S’il vous plait, maîtresse.
Le client est roi, je rectifie la position et je pousse libérant un petit étron, je me retourne, il a le machin entre les lèvres, je lui tends un kleenex pour qu’il s’en débarrasse.
– Tu as de la chance, je fais pas ça tous les jours, on va dire que c’était un cadeau de bienvenue !
– Oh, merci ! Quelle humiliation, regardez comme je bande !
– Relève-toi ! Tu veux jouir je suppose ?
– Oui, maîtresse ! Mais peut-être pas tout de suite.
– Ah ? Tu veux jouir tout seul dans les toilettes d’un bistrot quand tu seras sorti ? C’est ça ?
– Non, je voudrais rester une heure de plus.
– Ça a un coût, je ne suis pas contre, mais j’attends un client. Je peux t’attacher, tu regardes et tu participeras si on a besoin de toi, mais ce n’est pas du tout certifié d’avance.
Cela avait l’air de lui convenir. Il me paie les deux suppléments. J’attache Florent là où était Nœud-pap… Il est déçu, Nœud-pap, il avait une bite à sucer « sous la main », il ne l’a plus !
Je le prends à part :
– Bon, Nœud-pap, faut que je te parle !
– Oui, maîtresse !
– Oublie la maîtresse un moment, tu vas me rendre un service. Je vais recevoir un type qui devrait arriver d’une minute à l’autre. Pour des raisons assez compliquées, je me méfie de ce bonhomme et je crains pour ma sécurité, pendant tout le temps où il sera là, je veux que tu sois prêt à intervenir. J’ai apporté un maillet, si tu vois que le mec devient menaçant et que je me retrouve en situation difficile, tu interviens et tu lui en fous un grand coup sur le crâne. Je me fais sans doute des idées et il n’y a peut-être qu’une chance sur 100 que ce type pète les plombs, mais j’aime mieux prévoir.
– Comptez sur moi !
Il a l’air tout content que je lui demande un tel service. On sonne.
– Le voilà ! File dans ta cage, prend le maillet.
A peine entré, Ludo se jette à mes pieds :
– Vous pouvez me faire ce que vous voulez, je n’exigerais plus rien. La seule chose que je désire, c’est vous rencontrer régulièrement.
C’est beau, la passion ! Je le regarde fixement dans les yeux et lui répond simplement.
– Relève-toi et déshabille-toi !
– Oui maîtresse !
– Pose tes mains à plat sur le mur, étends bien les bras, recule-toi un peu, voilà ! Maintenant je vais te rougir le cul.
Je frappe en réfléchissant à la suite, mon plan est simple, si vraiment il est comme il le, prétend, prêt à faire tout ce que je lui demande, je vais, lui ordonner de sucer l’un des deux autres esclaves. S’il se dégonfle, il n’osera pas revenir (du moins, j’espère). S’il accepte ce serait beaucoup mieux. Ce gars-là n’a vraiment rien de bisexuel (ou alors c’est refoulé de chez refoulé). Il peut donc accepter sous la contrainte de sucer une queue, mais la honte de l’avoir fait l’empêchera de revenir. Du moins, j’espère.
Après lui avoir bien coloré les fesses, je lui demande de me suivre dans le donjon. Il découvre les deux esclaves, l’un attaché l’autre encagé. C’est le moment de vérité, il va falloir qu’il se décide.
Je me dirige vers Florent et en quelques mouvements de ma petite main, je redonne vigueur à sa bite. Il bande désormais très convenablement.
– Alors, tu la trouves comment, cette bite ?
– Rien de spécial, c’est une bite.
– Il y en a qui sont plus belles que d’autres, non ?
– Je sais pas, je n’ai jamais réfléchi à la question.
Et ben, ce n’est pas gagné, mes amis !
– Tu sais que je vais te demander de la sucer !
– Oui, mais je n’arrive pas à comprendre pourquoi vous insister tant là-dessus.
– Ce serait trop compliqué et trop long à t’expliquer. Approche-toi de cette bite et mets-toi à genoux…
Il a maintenant la bite de Florent à trente centimètres de son visage.
– Suce !
– Je vais le faire, mais c’est uniquement pour vous prouver ma fidélité.
– Je t’ai demandé de sucer, pas de me faire des commentaires métaphasiques
Je n’ai même pas eu besoin d’insister. Le voilà avec la queue de Florent en plein bouche. Ça ne se passe pas trop mal, il n’a pas de haut de cœur, même si ce n’est pas le grand enthousiasme. Prolonger l’acte ne servirait à rien, je le fais donc stopper assez rapidement… parce que maintenant, alors qu’il se croit débarrassé de sa corvée, je vais porter l’estocade.
Je demande à Nœud-pap de sortir de sa cage et je le masturbe. Ludo a compris qu’il n’en avait pas fini…Il me regarde avec un air de chien battu.
– Suce !
Il le fait. J’arrête les frais au bout de cinq minutes, il ne bande plus.
– C’est bien, tu les as bien sucés, la prochaine fois on ira plus loin.
Sa tête !
Je lui attrape la bite, et tente le faire rebander. En vain. Il est bloqué !
– Tu veux que je te fasse quoi, maintenant, il nous reste encore un peu de temps ?
– Rien, ça ira pour aujourd’hui, je vais partir.
Il se rhabille en silence. L’aurevoir dont il m’a gratifié en me quittant n’a été qu’un murmure. En suis-je vraiment débarrassée ?
Je libère Florent.
– Alors, il suçait comment ?
– Moyen !
– Et toi Nœud-pap, qu’en penses-tu ?
– La même chose.
– C’est bien ce que je me disais. Vous allez vous mettre tous les deux par terre. Non toi dans l’autre sens, voilà comme ça ! Et vous vous faites un joli 69 ! Ah, vous allez vous sucer à fond, voilà des capotes !
Et alors les deux zouaves se gobèrent la bite dans la joie et l’allégresse, jusqu’à ce qu’ils crachent leur jouissance.
Vendredi 24 février
Il est presque 20 heures, je rentre chez moi après avoir fait deux ou trois courses. La porte est à peine refermée qu’on sonne. Un coup d’œil dans l’œilleton. J’ignore qui est ce type, grand, costaud, look de déménageur, la quarantaine. Je lui ouvre sans le faire entrer.
– C’est vous Chanette ?
Oh ! Que je n’aime pas ça ! Personne dans mon immeuble n’est au courant de ma vie professionnelle, ni a fortiori de mon « nom de guerre ». Et, il a un ton pour me demander ça !
– C’est pourquoi ?
– Z’êtes toute seule ici ?
– Ça ne vous regarde pas !
– Je suis venu te mettre en garde : écoute bien ce que je vais te dire : à partir de maintenant, tu vas cesser toutes relations et toutes rencontres avec Ludovic Buffet, sinon mes amis et moi-même on se fera un plaisir de défigurez à vie ta petite gueule de pute. A bon entendeur salut !
Il tourne les talons, et le voilà parti.
Oups ! Je savais bien que ce Ludovic ne m’amènerait que des ennuis, mais je n’avais quand même pas un seul instant envisagé ce genre de situation. Déjà, cette démarche me parait absolument incompréhensible, peut-être me confond-on avec quelqu’un d’autre, mais ce n’est pas le plus important, Ludovic semble acoquiné avec des malfrats et on a découvert mon adresse personnelle ! Justement, là, il y a un sacré problème : Pour des raisons bien compréhensibles, je m’assure systématiquement de ne pas être suivie lorsque je quitte mon studio de travail, je rejoins le métro Saint-Georges d’un pas très rapide en empruntant deux petites rues très peu fréquentées, s’il m’arrive d’avoir le moindre doute, je laisse passer une rame de métro, bref si j’avais été suivi, je l’aurais vu ! On a donc trouvé mes coordonnées autrement, mais comment ? Un détective privé ? Mais comment aurait-il fait ? Conclusion : tout cela est très inquiétant et me voilà dans une belle merde !
Lundi 27 février
Ça m’a pourri tout mon week-end. Anna étant en déplacement, je n’eus personne à qui me confier. Après la séance spéciale que je lui avais infligée, j’estimais que la probabilité de revoir Ludovic était faible. Mais faible ne veut pas dire nulle ! Je ne pouvais pas me permettre de prendre ce risque. Par ailleurs, seul Ludo pouvait me renseigner sur ce mystérieux visiteur. J’avais son numéro de portable, je l’appelle, mais ce con ne réponds pas, quand ça va mal, ça va mal. J’enlève son nom de ma blacklist, on ne sait jamais.
J’ai fait mon premier client, mais il faut me rendre à l’évidence, je n’ai pas la tête à ça ! Un coup d’œil sur mon répondeur, Ludo a essayé de le joindre, il me demande de le rappeler à midi. Ce que je fais :
– Ludo, j’ai eu de la visite (Je lui explique)
– Ce n’est pas possible !
– Ben si…
– C’est du bluff !
– Du bluff ? Le mec qui est venu me voir aurait très bien pu venir me menacer au studio ! Non, il a réussi à se procurer mon adresse, et il est venu chez moi ! Tout ça pour du bluff ?
– Il était comment physiquement ?
Je lui décris l’individu.
– C’est Gaëtan, il n’est pas méchant, il veut juste me protéger.
– Te protéger de quoi ?
– C’est des affaires privées !
– Oui, bon, ben tes affaires privées, j’en ai rien à cirer, ce que je constate c’est que tu me fous dans une belle merde. Alors la seule chose que je te demande c’est de m’oublier. Tu ne m’appelles plus, tu ne n’essaies pas de venir me voir, tu enlèves mon numéro de ton carnet d’adresses et tu m’oublies !
– Vois oublier ? Mais, ça m’est impossible !
– Ma vie est en danger, tu es capable de comprendre ça, oui ou non ?
– Je vous dis que c’est du bluff !
– Bon, on ne va pas répéter les mêmes choses pendant une heure, trouve-toi une autre nana pour t’amuser, moi, je ne veux plus te voir ! Je te laisse, je vais être occupée.
Dix messages ! Dix messages, qu’il m’a envoyé dans la journée, j’en prends connaissance, ils disent tous à peu près la même chose : Les menaces sont du bluff, il ne peut envisager de ne pas me revoir et bla-bla-bla. Je ne réponds pas et blackliste de nouveau son numéro. Je sais aussi que demain, il trouvera le moyen de rappeler, que voulez-vous que j’y fasse ?
Mardi 28 février
En me rendant au travail je reçois un coup de fil, ce n’est pas un numéro de portable, probablement Ludo, je pourrais ne pas répondre, mais j’ai aussi des clients réguliers qui préfèrent m’appeler d’un téléphone professionnel (dès fois que quelqu’un épluche leur relevé téléphonique, n’est-ce pas !)
C’est Ludo !
Pas envie de discuter, je le laisse me débiter une longue tirade dont la seule nouveauté est un chantage au suicide. Pas avec moi ! Je raccroche et ne répond pas au deuxième appel.
Deuxième Flash-back
Super ! Ludovic, Kamel et Gaétan ont réussi à subtiliser une carte Premier, celle qui permet de dépenser trois fois plus d’argent.
Kamel introduit la carte dans le distributeur de billet et compose le code mémorisé par Ludovic. Ça ne marche pas.
– Tu m’as bien dit 1790 ?
– Oui
Il recommence. Le code est faux. Il recommence encore, la carte est avalée.
– Mais merde ! Qu’est-ce que tu as foutu, Ludovic ? Ça fait la troisième fois que tu nous fais ce coup-là ! Si t’es pas sûr d’avoir bien mémorisé, pourquoi tu ne le dis pas ?
– Je, je ne sais pas ! Balbutie l’autre.
– T’es souffrant, t’as des soucis ?
– Non, tout va bien. !
– On recommence alors, il y a un autre magasin là-bas !
– Non je n’y arriverais pas !
– Mais pourquoi, bon dieu ?
– J’en sais rien !
– Tu viens, tu essaies, et tu as intérêt à ne pas te gourer, sinon je vais devenir très méchant, t’as compris, connard ?
– Je vais vous dire un truc, j’en ai marre de ces magouilles, on a gagné assez d’argent, moi j’abandonne !
– Répète un peu pour voir !
– T’as parfaitement compris !
– Si tu fais ça, je ne donne pas cher de ta peau.
– Laisse tomber ! Intervient Gaétan. On va faire un break. Ludo, on te laisse trois jours pour te reposer et on se retrouve comme d’hab jeudi. Et t’as intérêt à y être sinon on vient te chercher.
Et tandis que Ludovic s’éloigne Kamel laisse éclater sa colère.
– Mais qu’est-ce que tu fous toi ? C’est quoi trois jours de break ? Tu es fou ou quoi ?
– Quelque chose le préoccupe, il a l’esprit ailleurs, je vais essayer de savoir ce que c’est, je te tiens au courant, il est où ?
– Il vient de tourner à gauche !
– OK, je le suis !
Gaétan file Ludovic jusqu’à la rue des Saulniers, il le voit pénétrer dans un immeuble. Apparemment le digicode n’est pas branché. il suit son comparse dans l’escalier, localise l’étage et la bonne porte, puis repart.
A Kamel de faire le reste du travail.
Il est 20 heures, Kamel tambourine à la porte. Il n’est pas très discret, tellement peu qu’une voix dans l’escalier intervient :
– Cette personne n’est plus dans l’immeuble à cette heure-là ! Arrêtez donc de vous énervez !
Il s’en va, appelle Gaétan et lui explique qu’il reviendra demain aux heures de bureau.
– Elle aura encore plus la trouille si on trouve son adresse personnelle, je m’en occupe demain ! Propose Gaétan
Le lendemain matin, Gaétan se revêt d’un bleu de chauffe et prend sa voiture, il parvient à se garer rue des Saulniers, il monte chez Chanette. Il sonne. Personne ! Il doit être trop tôt, il attend et refait une tentative en fin de matinée
– Bonjour, c’est bien ici pour la fuite d’eau ?
– Pas du tout, vous devez faire erreur !
Il repart, il a visionné son visage, c’était le but de la manœuvre. Dans sa voiture il se change, revêt un long imperméable mastic et se met en planque.
A midi, Chanette sort de l’immeuble et se dirige vers la brasserie où elle a ses habitudes. Elle s’assoit, son sac à ses côtés. Gaétan passe auprès d’elle et s’empare du sac pendant qu’elle discute avec le serveur et se dirige vers les toilettes Il a tôt fait de découvrir la carte d’identité et de mémoriser le nom et l’adresse. Il pourrait en rester là, mais quand il ressort, sa victime ne s’est manifestement pas aperçue du vol, alors il remet le sac là où il l’a trouvé. Hé, c’est que c’est un métier pickpocket, un art même !
Fin du flash-back
11 heures 30.
La journée s’annonce calme, Je suis occupée avec un client jusqu’à midi, et le prochain rendez-vous ne sera qu’à 17 heures.
On sonne !
Je vais voir en prenant la précaution de fermer la porte du donjon. L’œilleton ! Ludovic ! Non pas lui ! J’attrape une petite bombe lacrymogène que j’ai toujours à portée de main dans l’entrée et j’ouvre la porte.
– Je croyais t’avoir expliqué que je ne voulais plus te voir !
– Je veux juste vous parler cinq minutes !
– Pour me redire la même chose que sur tes messages ? Disparaît !
Et je lui claque la porte au nez !
Mais voilà qu’il se met à tambouriner la porte comme un forcené. Déjà que je ne suis pas très bien vu dans l’immeuble, s’il me fait un scandale, je vais être mal.
J’ouvre à nouveau :
– Je ne peux pas te recevoir, je suis occupé toute la journée ! Casse-toi !
– J’en ai pour 5 minutes !
Et ce con me bouscule pour entrer en force. Tout va alors très vite, je m’apprête à utiliser la bombe lacrymo, mais Ludovic me la fait lâcher en m’assénant une manchette sur le poignet. J’ai vachement mal. Du coup il a l’air con, le Ludovic et se jette à mes pieds :
– Pardon, pardon, je ne voulais pas vous faire mal, je voulais juste que vous lâchiez le machin !
– Ben c’est raté ! Casse-toi, je te dis !
– Je veux juste vous parler 5 minutes ! Implore-t-il.
Que faire ? Je n’ai pas la force physique de le pousser dehors, d’autant que j’ai affreusement mal au poignet, et puis même, ce n’est pas la solution : qu’est-ce qui va l’empêcher de tambouriner à ma porte comme un malade ? Alors je temporise, que voulez-vous que je fasse d’autre ?
– Là, j’ai pas le temps, reste dans la salle d’attente jusqu’à midi.
Je ne raconte pas dans quel état moral et physique j’ai terminé cette séance, mais je l’ai terminé, je ne rigole pas avec la conscience professionnelle ! Je viens d’avoir une idée pour me débarrasser du Ludovic : elle vaut ce qu’elle vaut, en l’occurrence, pas grand-chose, mais elle a le mérite d’exister.
– Bon écoute pépère, si tu continues à m’emmerder, je fais intervenir mon mac, et je te garantis que quand il est en colère, il est vraiment très, très méchant.
Mais la menace n’a pas vraiment l’effet escompté, pas du tout même !
– Et bien moi j’ai une autre idée, une super idée, organisez-moi une rencontre avec votre mac !
– Hein ?
– Ces types qui veulent te menacer, ils me « tiennent » aussi d’une certaine façon…
– Comment ça « les » types, ils sont plusieurs ?
– Ils sont deux ! Dans cette affaire nous sommes logés, vous et moi à la même enseigne, nous sommes des victimes. C’est l’auteur des menaces qu’il faut neutraliser, pas moi ! Et sur ce point ton mac peut nous aider, je paierais le prix qu’il faut, j’ai de l’argent.
Oups ! Il a réponse à tout, ce connard.
– D’abord on n’est pas du tout logé à la même enseigne ! Je m’en bats les couilles de tes histoires et je ne veux pas y être mêlée ! Criais-je.
– N’empêche que nous sommes menacés par les mêmes personnes !
– Je croyais que les menaces, c’était du bluff ?
– Je le pense toujours, mais je peux me tromper.
Bizarre.
– Bon, fous le camp, je vais voir avec mon mac et je te tiens au courant.
– Là, maintenant, tout de suite, je suppose que vous êtes occupée ?
– Pour qui tu !e prends, pour une station-service ?
– Bon, alors, à bientôt ! Se croit-il obligé d’ajouter.
Miracle, il s’en va !
Le problème c’est que je n’ai jamais eu ni souteneur ni maquereau. Ma menace n’était qu’un coup de bluff. Comment vais-je gérer tout ça maintenant ? Il doit quand même lui manquer une case à ce mec, venir chez moi, alors qu’il est surveillé et qu’il sait qu’en le faisant il me met en danger et…
Horreur ! Je n’avais pas réalisé, mais même si nous n’avons rien fait, Ludovic est resté plus d’une demi-heure chez moi. S’il a été suivi, les affreux peuvent mettre dès à présent leur menace à exécution.
Donc plan d’urgence : Si les types montent ici, je n’ouvre pas et je préviens la police, il est aussi possible qu’ils m’attendent en bas, si j’ai été surveillé, ils doivent savoir que je sors souvent le midi pour grignoter quelque chose. Je décide donc d’appeler un taxi.
– Je voudrais un taxi pour venir me prendre au 55 rue des Saulniers. J’ai de grosses difficultés à marcher, aussi il faudra vous garer en double file juste devant le numéro et vous klaxonnerez quatre fois…
– Et c’est pour aller où ?
– Euh…
Il a raccroché, il a dû croire à une blague, je recommence, tombe sur un autre, je lui débite la même chose.
– Si je chope un P.V. Vous le payerez !
– Mais, oui !
– Vous savez que c’est interdit de klaxonner à Paris ?
– Ecoutez, si vous ne voulez pas de la course, passez-moi l’un de vos collègues !
– C’est pour aller où ?
– Aux Buttes Chaumont ! (j’avais indiqué ce lieu complètement par hasard !)
J’attends fébrilement le taxi dans le hall de l’immeuble, ma bombe lacrymo dans la main. Quand j’entends les coups de klaxon, je fonce vers la voiture et m’engouffre.
– Ho ! Descendez, j’attends quelqu’un !
– C’est moi qui ai réservé ce taxi pour les Buttes Chaumont.
– C’est parti !
– Vous courez bien vite pour quelqu’un qui a de grosses difficultés à marcher !
– Je vous expliquerai, démarrez s’il vous plaît !
– C’est parti !
– Euh, j’aimerais que vous preniez des petites rues et qu’on s’assure que je ne suis pas suivie, ne vous inquiétez pas, je paierais le prix de la course en conséquence.
– Vous avez des ennuis avec la police ?
– Non, avec mon ex !
– J’aime mieux ça !
Et me voilà aux Buttes Chaumont, sur un banc, en train de grignoter un sandwich médiocre. C’est trop joli, les Buttes Chaumont, il y a une éternité que je n’y ai pas mise les pieds, et puis c’est d’un calme.
Récapitulons, je suis à la merci de deux voyous dont l’un d’entre-eux a déclaré vouloir me défigurer. Ils sont acoquinés d’une manière qui m’échappe avec Ludovic, lequel s’est amouraché de moi et ne semble pas être véritablement conscient des conséquences de ses actes et qui compte sur le mac que je n’ai pas pour nous débarrasser des deux voyous (tout le monde suit ?)
Je démêle ça comment, moi ? En attendant je suis dans la mouise, je ne peux pour l’instant ni rester au studio, ni à mon appartement. Je commence par annuler tous mes rendez-vous prochains en prétextant une obligation familiale. Ensuite, il faut que me fasse héberger. J’ai les clés de l’appartement d’Anna-Gaëlle, mais elles sont chez moi. Et puis je préférerais aller chez quelqu’un avec qui je pourrais parler.
Carole ! Pourquoi pas Carole ? (voir les 3 épisodes précédents). Evidemment elle est sur répondeur. J’attendrais.
Je tourne en rond dans le parc, je n’ai pas l’amorce d’un plan, je suis mal.
Enfin Carole me rappelle : Oui elle peut m’héberger « quelques jours »…
– On mangera ensemble ! Je ne serais pas libre avant 20 heures ! J’avais invité Valentin, (voir la partouze de Monsieur le Ministre) mais ce n’est pas gênant, il sera heureux de te revoir.
Carole est toute contente de me retrouver, c’est une jolie jeune femme toujours souriante, ses bouclettes de fausse blonde lui encadre le visage toujours porteur d’un sourire désarmant. Elle est habillée toute simple : un jean et un petit haut couleur caramel à peine décolleté.
Je lui explique en quelques mots ma situation. Elle ne voit pas trop comment elle pourrait m’aider.
– On va en reparler quand Valentin sera arrivé, il aura peut-être une idée. Il est marrant, il me fait rire, je l’aime bien, il m’apporte beaucoup, je le vois en gros une fois par semaine, je lui fais ses petites fantaisies et on passe toujours une bonne soirée.
Dix minutes après, il était là, toujours aussi beau, et toujours aussi discret, simplement vêtu d’un jeans et d’un polo blanc sous un blouson de cuir. Lui aussi semble ravi de me revoir, lui aussi écoute le récit de mes ennuis. On échange quelques vagues idées, quelques pistes, rien de bien folichon.
– J’ai une ou deux idées, je ne t’en parle pas maintenant, mais je t’appellerai demain ! Me promet néanmoins Valentin.
Du coup on parle d’autre chose, et le temps passe…
– Qu’est-ce qu’on fait ? On mange d’abord ou après ? Finit par demander Valentin avec un air de fausse innocence.
– D’abord ou après quoi ? Répond Carole qui fait semblant de ne pas avoir compris.
Moi aussi, j’ai compris, pourvu qu’il n’insiste pas, je n’ai pas vraiment la tête à ça !
– C’était juste une suggestion comme ça. Le sexe a toujours été un excellent anti-stress !
Ben voyons !
– Tu ne changeras jamais, toi ! Lui dit Carole.
– Ben non !
Il se lève de son siège passe derrière celui de Carole, et lui attrape les seins à deux mains.
– Valentin, arrête tes conneries !
– Promis, je m’arrête dans une minute.
Mais en attendant, il n’arrête rien du tout, passe et repasse son pouce sur la pointe des seins de Carole qui ne tardent pas à s’ériger sous le linge.
– Mais arrête, tu vas m’exciter et après je vais rester comme une conne… arrête… putain, il me fait du bien, ce con…
Si l’attitude de Valentin aurait plutôt tendance à m’énerver, en revanche, voir le doux visage de Carole exprimer du plaisir a quelque chose de profondément érotique. Du coup je m’autorise à fantasmer sur ce que nous pourrions faire toutes les deux… Le problème c’est que nous ne sommes pas deux.
Valentin a complètement retroussé le petit haut de Carole par-dessus son soutien-gorge, et continue de lui pincer les tétons, elle ne dit plus rien, mais nos regards se sont croisés. Nous nous sommes compris.
Malgré tout, je me retiens encore un peu. Valentin, lui a fait sauter le soutien-gorge de Carole. Elle halète, la bouche ouverte, les yeux mi-clos, elle est superbe !
Je m’approche, elle se lève on s’embrasse avec passion tandis que Valentin se retrouve momentanément en plan.
Carole m’entraîne vers le canapé où nous nous enlaçons de nouveau, tout en nous efforçant de nous débarrasser de nos vêtements superflus.
Valentin qui n’avait pas vraiment prévu les choses de cette façon, cherche sa place dans cette nouvelle partie du scénario, mais ne la trouve pas, alors histoire de temporiser, il sort sa queue et se masturbe en nous observant.
Voilà une situation qui me convient parfaitement. Valentin même s’il est beau gosse ne m’attire pas du tout sexuellement. J’espère qu’il n’entrera dans le jeu que le plus tard possible.
On en finit pas de se caresser et de s’embrasser. Carole a jeté son dévolu sur mes tétons et me les aspire des lèvres tout en donnant des petits coups de langue. Je ne vous raconte pas l’effet que ça me fait.
– Et si je te faisais un petit massage ? Me propose-t-elle.
Pourquoi pas ! J’ai envie d’être passive, j’ai envie qu’on s’occupe de moi !
Du coup je me débarrasse de ce qui me reste de vêtements, Carole m’imite, et Valentin, ne souhaitant pas être en reste fait de même.
Carole s’en va chercher de l’huile de massage, et c’est parti : ses douces mains vont partout et après s’être occupé comme il se doit de mes épaules, de ma nuque et de mon dos, la voilà qui s’intéresse à mes fesses ! Et que je te les malaxe, et que je te les triture, et que je te les écarte… Et, hop me voilà avec le doigt de la masseuse dans le trou du cul ! Il va, il vient, il revient, le rythme est infernal et me fait frétiller de plaisir. J’ai l’impression que le doigt n’est plus seul ! Il y en a combien maintenant ? Deux ? Trois ? Ah ! Voilà quelque chose de plus gros à présent ! Un gode ? D’où sort-il donc ? Oh, que c’est bon ! Cette coquine va me faire jouir par le cul ! Ouiiiii !
– On se retourne ! Dit Carole.
Elle veut m’en donner encore ? Ce n’est pas un problème.
Reprise du massage, mais reprise toute symbolique car très rapidement mes tétons sont de nouveau pris pour cible. Le temps de bien titiller tout ça et mademoiselle descend bien plus bas. Putain, quelle langue, ce n’est plus une langue, c’est un instrument de précision diabolique. Mon clito n’en peut plus, et elle aurait dû poser une serviette sur le canapé qui se mouille en-dessous de moi. Je finis par éclater bruyamment et après avoir retrouvé la notion du temps, je tire ma jolie complice vers moi pour le plus passionné des baisers.
– A ton tour ! Dit-elle
– Tu veux que je te masse ?
– Non, je veux que tu me lèche la chatte.
– Et moi qu’est-ce que je deviens, dans tout ça ? Intervient Valentin qui tient toujours sa bite dans la main.
– Toi, tu… D’accord je vais m’occuper de toi, on fait ça à deux, Chanette ?
– Tu veux lui faire quoi ?
– Tu vas voir, en ce moment, il y a un petit jeu qu’il apprécie beaucoup. Je reviens.
Elle me tend un gros gode très réaliste.
– Fais lui sucer, moi, je vais lui foutre le mien dans le cul ! Il adore ça, ce petit cochon !
Me voilà dans le rôle d’assistante de domination, ça me rappelle mes débuts héroïques ! Et en plus ce n’est pas trop difficile, il me suffit de lui enfoncer le machin dans la bouche en faisant malgré tout attention de ne pas lui provoquer des hauts de cœur. Pendant ce temps-là, Carole lui laboure le fondement, tout en s’assurant de sa main de la bonne tenue de son érection.
Excité comme il l’est, il ne devait pas tarder à jouir. Il suffirait que Carole accélère un tout petit peu ses mouvements de mains. C’est ce qu’elle finit par faire au bout de quelques minutes. Du coup, Valentin jouit en grognant bizarrement. Apparemment, il est satisfait et va s’affaler dans un fauteuil dans lequel il affiche un sourire béat.
– Cette fois tu peux t’occuper de moi ! Me souffle Carole.
C’était prévu !
Mais, je ne me jette pas entre ses cuisses comme un minet sur son écuelle de lait, on se bisouille, on se caressouille, on se pelotouille. Je ne suis pas pressée et ce doux contact charnel me fait un bien énorme.
Mais voilà qu’elle m’implore !
– Lèche-moi, lèche-moi la chatte !
On y va ! L’endroit est inondé de ses sucs. Tant mieux, je m’en régale ! Son clito, assez gros et décapuchonné darde impertinemment, ma bouche s’en approche. Contact électrique, Carole sursaute, je maintiens l’objectif, ma langue effectue de petits balayages. Carole gémit, je continue, les gémissements s’accélèrent, moi aussi. C’est l’estocade.
Un cri ! Elle a jouit, on s’enlace. Valentin n’a pas changé d’expression. Il semble en ce moment être le plus heureux des hommes.
à suivre
Dans cet épisode Chanette se lâche un peu, perso, je ne vois pas trop ce que ça apporte au récit !
Encore un récit de Chanette qui m’a mis dans un drôle d’état
Chanette va ra rarement aussi loin, inutile de vous dire comment j’ai apprécie
Bisous ma grande !
La séance de donjon est grandiose !
Il y a un doigt de scato dans ce texte, c’est inhabituel dans vos récits !
Je n’ai rien contre la scato, mais les raisons de ma retenue en la matière (si j’ose dire) sont de deux ordres :
D’un point de vue littéraire, le fantasme est clivant, or j’écris pour qu’on me lise.
D’un point de vue « professionnel » : ben c’est pas évident à gérer, si on peut uriner pratiquement à volonté, déféquer n’est pas si simple…
Chanette pousse un peu ses limites dans cet épisode, et elle est toujours aussi talentueuse 💕