Stoffer 4 – A la recherche d’Edina Von Graz – 10 – Au camp des exclus par Nicolas Solovionni

Stoffer 4 – A la recherche d’Edina Von Graz – 10 – Au camp des exclus par Nicolas Solovionni

Angie

L’homme, un dénommé El Menhir s’assit devant Angie.

– Bonjour, j’ai accepté ce rendez-vous par politesse, mais je ne vois pas bien où vous voulez en venir ?
– C’est très simple je possède les coordonnées de la planète où est détenue Edina Von Graz.
– Oui j’avais bien compris, mais j’ai l’impression que vous n’êtes pas au courant des dernières nouvelles.
– Quelles dernières nouvelles ?

L’homme lui tendit son spacephone ouvert à la bonne page. Angie lut, livide.

– La salope ! La salope !
– Donc nous pouvons mettre un terme à cet entretien.
– Ben oui. Murmura-t-elle, dépitée.
– Cela dit, vous êtes charmante, accepteriez-vous de dîner à avec moi ?
– Vous-voulez me draguez ?
– Pourquoi pas ? Mais on peut faire un peu connaissance avant !
– Vous espérez quoi ? Minauda Angie.
– Quand un plan tombe à l’eau, on peut toujours trouver un plan B.
– Je n’en ai pas.
– Rien ne nous empêche d’y réfléchir, retrouvons-nous ici dans deux heures.

Topar

Topar ne sait pas trop où se diriger. Vers la presqu’île, certes mais comment ?

Le bord de plage devient rapidement impraticable, il est donc obligé de s’enfoncer dans la végétation luxuriante. Et là, ça devient vite compliqué, il n’y a aucun chemin de tracé, ça monte et ça descend, il n’y a rien pour permettre de s’orienter.

La lassitude le gagne, il s’assoit sur un rocher et tente de réfléchir.

C’est alors qu’un gros lézard, une bestiole de 60 centimètres s’approcha de lui. Trois autres le suivent deux mètres derrière.

Dans un geste insensé l’homme se saisit du lézard par la queue et l’envoya bouler dans les fourrés.

– Fous le camp, sale bête !

Ses congénères apeurés rebroussèrent chemin sans demander leur reste.

« Ouf ! M’ont pas l’air trop dangereux. »

Il reprit son chemin, cette victoire futile lui ayant curieusement redonné du tonus.

Ça continuait à monter et à descendre…

« Je me demande si je ne suis pas en train de tourner en rond ? »

L’une des pentes lui sembla plus longue à gravir que les précédentes, la végétation se clairsemait au fur et à mesure de la pénible montée.

Le sommet offrait une vue légèrement dégagée, il respira un grand coup l’air vivifiant de l’endroit et scruta le panorama offert…

– De la fumée ! Ça n’a pas l’air tout près, mais c’est là que doivent camper les exclus. En route !

Il fallait donc redescendre la colline et ne pas se tromper de direction.

C’est deux heures plus tard qu’une voix surgit de nulle part le surpris :

– Vous entrez en zone interdite. Si vous n’êtes pas là par hasard, refranchissez la ligne, et on viendra vous chercher, sinon merci de déguerpir, l’endroit peut s’avérer dangereux.

– La ligne ? Quelle ligne ? Je ne vois pas de ligne.

Il recula de quelques mètres avant d’avancer de nouveau. Du coup le micro se redéclancha.

– Ne bougez plus. On va venir vous récupérer, comptez environ deux heures d’attente.

Effectivement deux heures plus tard un gros lard ne respirant pas vraiment l’intelligence vint à sa rencontre.

– Je vous ai apporté de l’eau, vous devez avoir soif.
– C’est pas de refus, vous n’avez rien à grignoter ?
– Si, si j’ai un peu de poulet froid et des biscuits.

Eh oui, toutes les planètes colonisées ont importé des volailles, c’est facile à élever et ça pond des œufs (si, si !). Dans certains coins, elles ont muté, pas bien grave.

Deux nouvelles heures à cheminer en compagnie d’un type qui n’en bronche pas une…

Indira

En sortant de l’astroport Indira se rendit chez Alternor, une vieille connaissance.

– Indira, quelle surprise, il y a une éternité…
– Bof, trois années terrestres…
– T’étais où ?
– Je me suis retrouvée dans un bordel sur Garonda, et là on m’a proposé… tu ne devineras jamais…
– Ben non …
– Un poste de demoiselle de compagnie auprès de… devine qui ?
– Dis-moi !
– Edina Von Graz.
– Non ?
– Si ! Donc je suis bien placée pour savoir où elle est, et comme il y a une belle prime à l’appui… donc je vends le tuyau.
– Mais tu n’es pas au courant ?
– Au courant de quoi ?
– Elle a publié un communiqué précisant qu’elle n’était plus otage…
– Je sais bien qu’elle n’est plus otage, mais j’ai sa localisation.
– Ça aussi c’est précisé dans son message.
– Alors tant pis pour moi.
– Eventuellement je peux te présenter à un type qui te dira si on peut faire quelque chose.
– Je n’y crois pas trop mais pourquoi pas ? Ça ne coûte rien d’essayer

Topar et son guide parviennent enfin au camp des exclus. L’endroit a tout d’un bidonville, des abris façonnés avec des assemblages de tôles ou de toiles imperméables, il y a un tas de saloperies empilées n’importe comment. L’odeur est infecte mais ne semble pas incommoder les poules qui se baladent en caquetant.

Une masure faite de rondins et de torchis jure avec la misère ambiante.

– C’est le château du chef, précise l’accompagnateur sans rire. Attends-moi là, je vais t’annoncer.

Topar pensait qu’on allait le faire entrer. Ben non, une espèce de viking hirsute et puant de crasse sort de la baraque avec une souche en guise de tabouret sur lequel il pose son gros cul.

– Je suis Childéric, c’est moi le chef et toi t’es qui ?
– Topar, j’ai fait une connerie…
– Tous ceux qui sont là ont fait des conneries. Et on ne veut pas le savoir. Qu’est-ce que tu sais faire ?
– Ce que je sais faire ?
– Ben oui, tu ne vas pas me dire que tu ne sais rien faire ?
– Je sais pas, j’ai eu une formation militaire…
– Tu sais te battre alors ?
– Oui.
– On va voir ça.

Le chef appelle un gros costaud qui bullait devant son tas de ferrailles.

– Viens-là toi, vous allez vous battre tous les deux, attention ne vous démolissez pas non plus.

L’individu s’amène avec nonchalance, jaugeant Topar, il se dit qu’il ne va en faire qu’une bouchée.

Les deux hommes se mettent en garde et soudain le costaud attaque en fonçant, Topar esquive, se retourne et lui envoie un coup de savate. L’homme dégringole en hurlant de douleur. Durée du combat : une minute !

– Eh bien, t’es pas cul de jatte, toi, je te prends dans ma garde personnelle, viens à l’intérieur on va boire un coup.

L’intérieur de la masure est assez spartiate, une table bricolée avec des souches et un bout de tôle, et deux autres souches en guise de sièges.

Childéric lui verse une mixture dans une bolée en terre cuite, du n’importe quoi fermenté n’importe comment. Topar prend énormément sur lui pour faire semblant d’apprécier.

– Je parie que tu te demandes où sont les femmes ?
– Ben oui, répondit Topar, qui ne s’était pourtant pas posé la question.
– La plupart sont prises, quelque unes sont maquées et d’autres campent entre-elles à l’extérieur du camp, un peu plus loin. T’aimerais que je t’en appelle une, ça te décontracterait.
– Pas maintenant …
– Si tu préfères les mecs, c’est possible aussi, j’ai les idées larges.
– Euh !
– Oh j’ai vu ton œil qui devient lubrique ! C’est ça, tu préfères les mecs. T’as raison, ça change, moi de temps en temps j’aime bien enculer un joli cul.
– Ah ?
– Tu me le fais voir ?
-Tu veux voir quoi ?
– Ben ton cul, pardi !
– Maintenant ?
– Ben oui, pas dans trois semaines ! Faut profiter des occasions quand elles sont là.

« Bon autant me mettre bien avec ce type, d’autant que ça ne me coûte pas grand-chose ! »

– Whah, quel cul ! Ecarte bien les fesses que je vois ton trou !
– Comme ça ?
– Super !
– Dis donc t’a dû en prendre des kilomètres de bites dans ton cul ?
– Ben, oui j’aime ça !
– Laisse écarté que je te lèche un peu le troufignard !
– Ouiii, c’est bon !
– Tu sais ce qu’on va faire, on va se mettre à poil ! Oh j’ai une idée on va se faire un trip à trois… Attends-moi !

Childéric sort de sa masure.

– Eh toi, tu sais où est Arsène ?
– Il bricole dans sa baraque.
– Tu lui dis venir me voir, illico !

Arsène se pointe rapidement, pas encore la trentaine, visage efféminé, torse, bras et jambes épilés. Très ambiguë, le jeune homme.

– Voilà, je te présente Arsène, une sacrée tantouse, on va se faire un petit trio, tu n’as rien contre.
– Non, chef ! Ce sera avec plaisir.
– Alors, tout le monde à poil.

Topar n’a d’yeux que pour la grosse bite de Childéric. Il avance sa main vers elle sans rencontrer d’objections.

– Elle te plait, hein ?
– Elle est belle !
– Suce ! Salope !

Topar ne se le fait pas dire deux fois et engloutit le membre de Childéric dans sa bouche. Sa pine sent la vielle pisse mais il en a cure.

– Suce un peu celle d’Arsène pour changer.

Ben oui pourquoi pas ? Abondance de bites ne saurait nuire !

Et c’est parti pour l’alternance, un peu celle de Childéric, un peu celle d’Arsène et on recommence…

Une situation qui ne perdure pas puisque Childéric, très directif, prend la parole.

– Et maintenant je t’encule, mets-toi en position et pendant ce temps tu pourras continuer à sucer Arsène.

Childéric n’est pas spécialement quelqu’un de délicat et ses coups de bite dans le cul de Topar sont plutôt énergiques. A ce point que sucer en même temps devient compliqué.

Un grognement porcin… Childéric jouit dans le derrière de Topar et décule en manifestant son contentement.

– Ah, ça fait du bien , mais maintenant j’ai la bite toute poisseuse, nettoie-moi ça, tu vas te régaler.
– C’est que…
– C’est que quoi, fait pas ta jeune fille, et nettoie moi la queue.

Topar se force un peu mais procède au nettoyage demandé.

– C’est bon hein ! C’est pas n’importe quoi, c’est du foutre de chef , maintenant ouvre bien la bouche, j’ai comme une envie de pisser.

Topar ne broncha pas et avale plusieurs rasades du champagne doré du caïd local.

– Maintenant je vais vous regarder baiser, allez un peu de nerf

Du coup Topar et Arsène se mettent en soixante-neuf afin de se faire jouir l’un l’autre.

– Maintenant va te reposer, on va t’indiquer un abri de libre, tu auras un peu de ménage à faire

A suivre

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Une réponse à Stoffer 4 – A la recherche d’Edina Von Graz – 10 – Au camp des exclus par Nicolas Solovionni

  1. Sandra_TV dit :

    Un petit intermède gay, ça change un peu

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