Martinet 2 par Elian Lvekman

Martinet 2 par Elian Lvekman

Dans la chambre assombrie, l’ombre d’un ouragan
Fait trembler la nudité, fragile et délaissée,
Le martinet siffle, messager du tourment,
Et l’air vibre, chargé d’une fièvre insensée.

Les rideaux se déchirent sous le souffle du vent,
La peur et le désir s’affrontent, enlacés,
Un éclair fend la nuit, cruel et éclatant,
Sur la peau nue offerte aux cieux bouleversés.

Le martinet s’abat, la tempête s’élève,
Chaque coup résonne, grave, en un écho sans trêve,
Et la nudité ploie sous l’orage grondant

.
Mais dans ce chaos sombre où la douleur s’invite,
L’ouragan se retire, laissant place au vivant,
Et la chair, apaisée, renaît comme Aphrodite.

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