Pauline à Paris par Léna Van Eyck – 17 – Petite séance à la « Mouette Grise »

Voyage sans histoire en direction de Paris dans un compartiment calme, j’ai roupillé pendant tout le trajet
On arrive à Paris Saint Lazare, je suis en queue de train et j’ai tout le quai à remonter. Pas grave, je ne suis pas pressée.
Et puis alors que j’avais presque oublié la présence de mon époux et de mon paternel dans ce train, je sens soudain deux bras qui m’attrapent de chaque côté.
– Pauline ! Quelle bonne surprise ! Tu croyais sans doute qu’on ne t’avait pas reconnu !
Moment de panique comme vous pouvez aisément l’imaginer !
– Lâchez-moi, bande de brutes !
Par chance, ces deux débiles ne s’attendait pas à me rencontrer, du moins pas dans ces circonstances, ils me tiennent, mais comment peuvent-ils gérer la suite ?
Alors je hurle ! Un attroupement se forme
– Qu’est ce qui se passe ? Demande un péquin en casquette.
– C’est ma femme, elle a quitté le domicile conjugal.
– Évidemment, j’en avais marre de recevoir des coups.
– Lâchez la ! Vous lui faites mal.
– Mais lâchez la ! Intervient un gros costaud.
Mes deux agresseurs sont désemparés et devant la pression qui monte n’ont d’autres solutions que d’obtempérer.
– Je vous accompagne jusqu’à la sortie me propose le gros costaud
– Ce n’est pas de refus.
– J’ai comme l’impression qu’ils vont vous suivre, je vais m’en occuper, si vous voulez on se retrouve au café « la Grenouille », rue d’Amsterdam, à gauche en sortant, je vous paierais un pot.
Voilà un plan qui me rassure .
Costaud se pointe devant les deux emmerdeurs et leur barre la route.
– Vous allez où comme ça ? Leur demande-t-il.
– Mais enfin, laissez-nous passer, de quoi vous mêlez-vous ?
– Je n’aime pas qu’on embête les dames.
– Ce n’est pas une dame, c’est une pute.
– Et alors, vous avez quelque chose contre les putes ?
Ils ne répondent pas, cette diversion aura suffi à me fondre dans la foule. Du coup je rejoins le rade indiqué en m’assurant de ne pas être suivie.
Ce type ne me branche pas outre mesure, mais j’ai été bien content de le trouver, alors je ne vais pas être vache et accepter son invitation. A tous les coups il va profiter de la situation, c’est de bonne guerre.
– Vous êtes très jolie ! Commence-t-il.
Qu’est-ce que je disais !
– Bon, on ne va pas tourner autour du pot, vous m’avez sorti d’une situation compliquée, ça mérite une récompense. Qu’est-ce qui vous ferais plaisir.
– Je n’ose pas…
L’hypocrite !
– Mais si, osez !
– Vous allez me prendre pour un salopard’
– Je ne suis pas une femme facile mais je suis très décontractée vis-à-vis des choses du sexe et je sais récompenser les gens qui me rendent service.
– Une petite pipe alors ?
Je donne mon accord, il m’explique qu’aux toilettes, il y a une cabine un peu vaste… On y va !
Je trifouille dans son calfouette, un peu inquiète de l’état dans lequel je crains de trouver sa bite.
Mais ça va, à part une inévitable odeur de pipi…
Je lui suce tout ça et ça devient rapidement tout raide. Elle est plutôt jolie sa bite avec son gland violacée.
– Tu ne me montres pas tes doudounes ! Demande-t-il.
Eh, oui, à part deux ou trois spécimens, ils veulent tous voir mes nichons. Un rigolo m’expliquait qu’il s’agissait d’une des lois de l’attraction universelle.
Alors je lui montre, il touche, il caresse, il m’embrasse, il m’aspire les tétons sans me demander la permission. Faut surtout pas se gêner Il s’excite, il s’excite, je sens que cette affaire ne va pas s’éterniser.
Et puis tout d’un coup il me lâche les seins et me regarde avec un air idiot.
– Un problème ?
– Non, non ! Tu es trop belle !
– Merci ! Tu veux que je te suce à fond ?
– J’aimerais bien une cravate de notaire !
Qu’à cela ne tienne, il va l’avoir sa cravate.!
Je coince sa bite entre mes nénés et la fait coulisser. Cinq minutes plus tard, il lâchait sa purée, je reçois plein de sperme sur le visage…
– Oh, pardon !
– Ce n’est pas grave, il parait que c’est bon pour le teint.
Georges Chamuseaux et Ernest Féval sont dépités.
– Quelle occasion qu’on vient de manquer !
– On fait comment maintenant ?
– On va se renseigner. Répond Georges.
– Et on se renseigne comment ?
– On va aller voir au journal.
Ce fut un échec, les deux bonhommes eurent beau faire valoir leurs liens de parenté avec moi, personne ne voulut leur fournir de renseignements complémentaires et devant leur insistance on les pria de déguerpir.
Pendant trois jours ils tournèrent en rond tentant de lier conversation avec des piliers de bistrot au sujet des personnes citées dans l’article, mais rien n’y fit….
Jusque dans un rade du boulevard Richard Lenoir…
– Hortense Pila ? Ce ne serait pas la maquerelle de « La Poule d’eau ? »
– Ça doit être ça, vous connaissez l’adresse ?
– Rue de Vaugirard, juste après le jardin du Luxembourg, vous ne pouvez pas le rater.
Et nos deux zouaves, satisfaits du tuyau se rendent sur place où on leur fait l’article
– En fait on aimerait rencontrer madame Hortense
– Ben c’est moi !
– On peut parler en privé ?
– Parler de quoi ?
– On va vous dire.
– Non ce n’est pas comme ça que ça se passe, vous me dites de quoi il s’agit et ensuite je verrais si j’ai convenance à vous recevoir en privé.
– En fait on aimerait rencontrer Pauline Féval
– Connais pas !
– Mais si, regardez cet article.
– Je vous dis que je ne connais pas ! Maintenant sortez de mon établissement !
– Je vous en prie, lisez…
– Si vous me foutez pas le camp immédiatement, j’appelle le videur, et il est très baraqué mon videur.
Et alors que les deux hommes dépités sortent de l’établissement, Madame Hortense appelle Lucien, son videur.
– Encore des gens qui cherchent après Simone, tu les suis et tu te débrouilles pour leur faire passer l’envie de fouiner !
– Bien madame !
Lucien a vite fait de repérer les deux hommes qui vont en direction du boulevard St Michel. Il ne s’embarrasse pas trop et profitant du fait que la rue soit pratiquement déserte, il les rattrape, et d’un crochepied bien calculé fait dégringoler Ernest.
– Oh, monsieur excusez-moi, de cette maladresse !
– Vous pourriez faire attention !
– Donnez-moi la main, je vais vous aider à vous relever !
Georges qui a senti le coup fourré ne le laisse pas faire.
– Laissez-nous tranquille ou j’appelle la police !
– Chiche ! Il y en a un là-bas, Monsieur l’agent, venez par ici s’il vous plait !
Le gardien de la paix s’avance d’une démarche débonnaire.
– Ah ! Monsieur Lucien ! Des ennuis ?
– Plutôt oui, Ces deux voyous voulaient chercher des noises à Madame Hortense.
– J’attends vos explications et vos papiers, Madame Hortense est une personne respectable.
– Maïs nous sommes en plein quiproquo ! Tente d’expliquer Georges.
– Oui, c’est ce que tout le monde raconte dans ces cas-là. Je vous verbalise pour troubles à l’ordre public.
– Mais laissez-moi parler !
– Fermez-là ou j’ajoute une amende pour outrage à agent.
– Vous nous aviez demandé de nous expliquer.
– Impertinent en plus ! Vous payez de suite ou on vous envoie une sommation à domicile ?
C’est alors qu’Ernest Féval, saisi d’une impulsion soudaine se met à déguerpir en prenant ses jambes à son cou. Evidemment Lucien le rattrape et le plaque au sol. Le poulet se sert de son sifflet pour rameuter ses collègues et c’est ainsi que les deux compères finirent leur journée en cellule de dégrisement.
Le lendemain après une nuit impossible, ils paraissaient en comparution immédiate, Georges écopant d’une amende supplémentaire pour délit de fuite.
Dégoutés, ils décidèrent de rentrer au bercail.
– Je te retiens, toi avec tes idées à la con ! Fulmine Ernest !
– Je ne t’ai pas obligé, t’étais d’accord pour venir !
– Si ! Tu m’as obligé moralement !
– N’importe quoi ! Réplique Georges
– Comment ça je dis « n’importe quoi » ? C’est quand même pas de ma faute si t’es cocu !
– Répète un peu !
– Quand on est cocu, c’est qu’on a pas fait tout ce qu’il fallait pour ne pas l’être.
– Conard !
Les deux hommes n’ont pas voyagé ensemble dans le train qui les ramenait à Rouen et depuis ils ne s’adressent plus la parole.
Après toutes ces péripéties, je suis rentrée pour me reposer un peu puis je suis allée au ministère de la guerre rencontrer Lelièvre afin de lui rendre compte de ma mission havraise.
– Et bien bravo, c’est du beau travail, je vous félicite ! Cela a été difficile ?
– Disons que j’ai eu beaucoup de chance.
– Alors chose promise, chose due, quelques formalités à remplir et d’ici une dizaine de jours « la Mouette grise » sera à vous !
Le lendemain de mon entrevue avec Lelièvre, le journal l’Aurore publiait un article à la une !
« Grâce à la pugnacité de nos services secrets, un énorme trafic d’armes favorisant une puissance hostile a pu être démantelé, le responsable accusé de haute trahison croupit désormais sous les verrous, etc etc… »
Évidemment on ne parle pas de moi, mais je ne vais pas m’en plaindre.
Et huit jours plus tard, je prenais mes quartiers à « la Mouette grise ». Certaines des filles de l’ancienne équipe étaient revenues. Elles étaient neuf en tout et je bénéficiais également des services d’un videur.
Je ne suis pas restée fort longtemps à la tête de cette maison, deux évènements indépendants l’un de l’autre me l’ont fait quitter bien plus tôt que prévu.
Parlons-en !
La maison tournait bien et les filles étaient appréciées. En ce qui me concerne je ne payais plus de ma personne sauf si le client insistait.
Et justement ce jour-là, un dénommé Gravier m’entreprit et comme il me paya double tarif, j’acceptais de « monter » avec lui. Et nous voilà dans la plus belle chambre du bordel : La mienne !
– Alors, qu’est-ce qui vous ferais plaisir ?
– On va faire un petit scénario, disons que je suis un vilain garçon qui a fait des bêtises et maman m’envoie chez une méchante maitresse pour me punir
– Ça peut se faire, on se donne une heure ?
– Oui.
– Alors à poil, morue !
– Oh, oui, j’adore qu’on m’insulte…
– Dépêche-toi, pédale, lopette, enculé !
Le voilà complétement nu, je lui accroche une pince à chaque téton, il me remercie d’une impossible grimace. Mais il grimaça bien davantage quand j’accrochais deux autres pinces… à ses couilles cette fois.
– Et maintenant à genoux, salope ! Et ouvre bien la bouche.
Je lui crache dans le gosier, il est tout content et me remercie
Je me tourne, lui présente mes fesses que j’écarte afin de bien dégager mon trou du cul.
– Allez lèche mon trou du cul plein de merde. Je ne m’essuie jamais quand je vais chier.
Qu’est-ce qu’il ne faut pas raconter comme connerie, mais en fait, tout se passe dans la tête.
Mais c’est vrai qu’il a l’air d’apprécier mon petit trou qu’il lèche avec une telle passion qu’il s’entrouvre laissant passer le bout de sa langue.
– Bon dégage de mon cul, tu y prends trop de plaisir. Dis-moi, puisque tu aimes ce genre chose, que dirais-tu si je te chiais dessus ?
– Rien, c’est vous qui décidez, maîtresse !
Pas contrariant le bonhomme, mais il n’aura pas cette joie, je ne chie pas à volonté… en revanche pisser, je peux. Mais ne brulons pas les étapes. Je le fais s’arbouter contre ma commode, puis m’emparant d’un fouet à manche courte, je lui flagelle le dos et les fesses sans aucun ménagement. Il souffre, il gémit, il hurle, mais ne me demande pas d’arrêter… alors je continue, je résultat est spectaculaire, je lui ai fait un dos à rayures. C’est assez coquet je trouve !
Estimant qu’il a eu sa dose je passe à autre chose et m’harnache d’un gode ceinture.
– Tu vas me sucer cette fausse bite et après je vais te la foutre dans le cul !
– Oui, maitresse !
Il n’est pas contrariant, pépère !
Je le pilonne en cadence et lui pose la question que toute bonne gagneuse pose en de telles circonstances..
– T’est vraiment un gros pédé ! Et si je te faisais enculer par une vraie bite au lieu de ce machin en caoutchouc ?
– C’est comme vous voulez, maîtresse !
Il n’a même pas hésité, j’en suis surprise !
– Tu veux qu’on le fasse ? J’ai qu’un mot à dire et mon videur viendra t’enculer.
– C’est comme vous le sentez, maitresse.
– Oui, mais ça mérite un petit supplément.
– Je vous ai payé largement ! Répond-il d’un ton ferme qui me surprend car il n’a plus rien de celui d’un soumis.
Je fais quoi ? Si je chipote, ce n’est pas comme ça que je le fidéliserai. Donc je rétropédale.
– C’est vrai que tu m’as bien payé ! Alors pas de supplément. Je vais aller chercher le videur, il va te soigner ! Ne bouge pas d’un poil !
Je trouve donc Prosper et lui indique ce qu’il doit faire. Il a l’habitude, étant parfois sollicité pour ce genre de prestation qu’il accomplit avec beaucoup de professionnalisme.
J’ordonne donc à Gravier de lui sucer la bite.
Il le fait et apparemment pour lui cette pratique n’a rien d’une corvée. Il a même l’air d’y prendre du plaisir..
C’est quoi cette attitude ? il est venu pour se faire humilier et dominer par pour se régaler en suçant des bites ! Allez donc comprendre les soumis, vous !
J’arrête donc les frais et demande à Prosper d’enculer le monsieur.
J’ai beau avoir vu une infinité de situations dans mon activité, jusqu’à en être blasée, j’ai toujours eu une fascination à regarder deux hommes s’enculer. Ces choses-là ça ne s’expliquent guère !
Le spectacle de Prosper coulissant sa bonne bite dans le trou du cul du client lequel pousse des miaulements de plaisir ne tarde pas à m’exciter. En voilà une situation imprévue.
– Bon Prosper, retire-toi de son cul ! Il aime trop ça, ce n’est pas du jeu.
Il décule ! Sa bite ne sort pas très propre.
– Dis donc, grosse morue, tu as vu comment tu as rendu la bite de Prosper. Elle est pleine de merde ! Tu vas me nettoyer tout ça en vitesse.
Ni protestation, ni hésitation, il lèche tout ça comme s’il s’agissait d’une tarde aux myrtilles.
Passons à autre chose, je m’empare d’une cravache et je me défoule sur les fesses et le dos de Gravier. Il braille comme un malade mais ne demande pas d’arrêter. Je casse volontairement le rythme de mes coups l’empêchant de les appréhender. Un coup suivi d’un second après 30 secondes de répit puis deux coups consécutifs… Je le marque bien et son cul est maintenant strié de traces cramoisies.
– Allez on va conclure, tu vas t’allonger par terre et garder la bouche ouverte, tu vas te branler pendant que je vais te pisser dans la bouche.
– Oui, maîtresse !
A suivre
Les « soumis » sont souvent des dominants dans la vie de tous les jours….donc, faut pas tenter de les prendre pour des pigeons…