Martinet par Elian Lvekman

Martinet par Elian Lvekman

Un ouragan soudain s’invite dans la pièce,
Balayant ta nudité d’un souffle malicieux,
Le martinet, témoin d’un ballet facétieux,
Tourbillonne en cadence, oubliant la tristesse.

La pluie frappe aux carreaux, complice de l’ivresse,
Et le vent, en artiste, dessine sous nos yeux
Des arabesques folles, des rêves audacieux,
Où la nudité danse, libre de toute faiblesse.

Le martinet s’égare, porté par le courant,
Il virevolte, s’envole, rit avec le vent,
Et l’ouragan s’apaise, charmé par tant de grâce.

Ainsi, dans la tempête, la nudité s’enlace,
Le martinet s’endort, bercé par le printemps,
Et le vent, tout surpris, caresse l’espace.

Ce contenu a été publié dans Histoires, Poèmes, avec comme mot(s)-clé(s) , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

The maximum upload file size: 128 Mo. You can upload: image. Links to YouTube, Facebook, Twitter and other services inserted in the comment text will be automatically embedded. Drop file here