Prostitution, mes rêves, mes fantasmes et expériences
par Lafaille
Ce fantasme m’est venu petit à petit au fil du temps. Pas vraiment celui de me prostituer, non. Mais de me sentir comme une marchandise, Une marchandise ou un objet que l’on regarde avec envies. Une marchandise convoitée désirée. Un objet de désirs de plaisirs que l’on pourrait louer, acheter.
Cela a commencé au travail, les jours ou il y avait peu de monde. Je suis vendeuse dans une parfumerie d’une grande ville du sud du pays. Nous sommes deux vendeuses, Sylvie et moi. Nous sommes plutôt complices toute les deux, complémentaires comme nous dit souvent notre patronne. Sylvie, et une jeune femme blonde, alors que je suis brune. Elle est aussi blonde que moi, suis brune. Nous avons toute les deux vingt-sept ans, et nous sommes toute les deux mariées.
Lorsque nous sommes seules, nous aimons faire des commentaires coquins sur les clients qui viennent de quitter le magasin. Mutuellement, chacune d’entre nous surveillons discrètement les clients de l’une et de l’autre. Nous surveillons particulièrement leurs regards, les comportements de chacun d’eux. Il est amusant aussi de voir les choix et les hésitations de certains qui préfèrent s’adresser à l’une plutôt qu’à l’autre. Nous sommes toutes les deux aussi jolies l’une que l’autre.
Moi, je suis petite et mince, mes cheveux sont noirs mais coupés très, très courts comme ceux d’un garçon. Mes yeux sont noirs. J’ai la peau mate et suis très légèrement typée. Sylvie elle, a des cheveux blonds qui lui arrivent jusqu’aux épaules, de jolis yeux verts et une peau claire. Nous nous amusons des regards de nos clients et nous en jouons aussi. De savoir que celui-ci me regardait les fesses alors que j’avais le dos tourné, me fait beaucoup plus que seulement m’amusée. J’ai très vite imaginé, fantasmé des situations invraisemblables, et complètement immorales.
– Sylvie, laissez Andrea finira ce paquet cadeau. Accompagnez Monsieur … montrez lui nos échantillons dans la réserve.
J’imagine très bien le sourire et la voix de notre patronne nous disant cela. Ce serait quelque chose de naturel, d’habituel mais uniquement réservé à quelque privilégies, à quelques rares bon clients. Je viendrais prendre la place de Sylvie au comptoir et finirais de recouvrir d’un joli papier cadeau un flacon hors de prix. Nous échangerions toute les deux un regard complice avant qu’elle ne disparaisse avec un son client.
– Ne soyez pas fâchée Andrea, vous savez très bien que beaucoup d’hommes préfèrent les blondes. Votre tour viendra bien assez vite. Me dirait ma patronne en me souriant.
– Je sais Madame, je ne suis nullement fâché.
Bien sûr, je le savais. Je ne serais ni fâchée ni jalouse sachant très bien que mon tour viendra. J’imaginerais à cet instant Sylvie accroupie devant le type qui aurait les mains dans sa chevelure blonde. D’ailleurs, ils ne tarderaient pas à réapparaitre. Cela irait relativement vite et lui semblerait très heureux et beaucoup plus détendu. Sylvie me sourirait en me rejoignant et en lissant le devant de sa robe. Lui nous quitterait, après nous avoir chaleureusement remerciés.
Je regarderais le couple d’un certain âge que je finirais de servir. Lui, viendrait d’offrir un magnifique vaporisateur et un très bon parfum à ce qui semblerait être vraisemblablement son épouse. Elle aussi voudrait faire plaisirs a son mari et lui parlerait a l’oreille. Tous deux me dévisageraient. Leurs regards se poseraient un instant sur Sylvie avant de revenir sur moi. J’entendrais leurs paroles prononcées à voix basses.
– Laquelle te ferrait plaisir ?
La patronne s’approcherait d’eux et les conseillerait.
– Andrea s’il vous plait. Sylvie vous voulez bien finir de servir Madame. Andrea, accompagnez Monsieur s’il vous plait.
– Bien Madame … . Monsieur si vous voulez bien me suivre.
Je croiserais le regard de l’épouse complice, avant de refermer la porte du petit salon. Elle semblerait ravie et heureuse du présent qu’elle viendrait d’offrir à son mari.
– Vous avez une préférence Monsieur ?
– Vous pouvez vous mettre entièrement nue sur le canapé ?
Je m’imaginerais alors descendre la fermeture éclair de la robe sous le regard de cet homme qui lui aussi se déshabillerait devant moi. Je poserais ma robe sur le dossier d’un fauteuil et lui poserait ses vêtements sur un autre. J’éviterais de croiser son regard en dégrafant mon soutien-gorge. Je laisserais mes escarpins et roulerais mes collants avec ma culotte sur mes hanches et le long de mes jambes. Nue, j’apparaitrais a son regard, la peau légèrement mâte, une toute petite poitrine aux seins ronds, un ventre entièrement lisse et doux, semblable à un délicieux petit abricot doré.
– Vous pouvez vous allongez s’il vous plait … Andrea. C’est bien Andrea ?
– Oui Monsieur, c’est Andrea.
– Allongez-vous … oui sur le dos … Vous êtes très jolie Andrea. Je peux vous appelez Andrea ? ….
Je suis mariée depuis cinq ans. Nous n’avons pas d’enfant. Il se trouve que mon mari a un métier qui l’oblige à s’absenter de très longues semaines loin de moi. Je le savais en l’épousant. En semaine avec le travail, ses absences passent presque inaperçues. Les soirs sont plus difficiles ainsi que les jours de repos. Je fais partie d’un club des épouses dont les maris ou amis ont le même travail. Nous nous rencontrons lorsque-ils sont absents. Nous organisons entre nous des randonnées ou des déjeuners les unes chez les autres ou au restaurant pour ne pas rester seule. Mais les soirées, ainsi que les nuits sont parfois très longues. Pour certaines de mes amies c’est aussi très difficile. Ont en discutent souvent.
Prendre un amant, n’est pas une solution. C’est très compliqué à gérer, et peut être dangereux. On s’attache, on peut finir par le préférer à son mari, non. Sortir en boite, avoir des relations sans lendemain n’est pas non plus la solution. On finit forcement par être reconnue et la aussi cela devient compliqué et dangereux. Ne rien faire, être sage comme une image. Le désir, la libido peuvent s’estomper petit à petit. Puis, toutes les images ne sont pas sages, sourires. Utiliser des jouets, avoir recourt au petit canard … c’est très agréable, je le conçois. Mais j’ai peur que cette solution entraine une habitude préférentielle. Il resterait les rencontres sur Internet, mais là aussi c’est frustrant et peut-être très dangereux, les récentes actualités en témoignent.
Alors, en secret chez moi j’élabore mon fantasme. Je l’imagine, je le vis. Je m’habille en prostituée. Au début, avec les vêtements de ma garde-robe qui me semblaient être les plus adaptés. Regardant le quel pouvant aller avec quel autre. Très vite, j’achetai sur Internet une tenue que je trouvais plus appropriée à ce genre d’activités. Je pris aussi une perruque noire, assez courte, elle me changeait le visage d’une façon étonnante. Une paire de lunette en accentuée encore plus l’effet. Je me regardais dans le miroir, je prenais des poses. Je me trouvais très sexy. Je ressemblais aux jolies prostituées que je voyais sur le net.
L’idée de le faire réellement m’a très vite traversé l’esprit. Au début j’y pensais un peu, sans le prendre réellement au sérieux. Je n’oserais pas. Aller dans une rue déserte la nuit habillée en pute, ou au bord d’une route. J’y pensais, petit à petit c’est devenu presque une obsession. Juste me montrer cinq dix minutes, que des hommes des inconnus me voient dans cette tenue me suffirait. Me rendre compte du réel danger de le faire m’a retenue au début. Je me trouvais mille raisons de le faire et autant de ne pas le faire. Si un homme m’abordait, je ne savais pas ce que je devais lui dire lui répondre. En vérité je ne savais pas ce que je voulais faire ou pas, jusqu’où je voudrais aller et surtout ce que je serais capable de faire.
Ma décision a était très longuement réfléchie. Oui, je voulais le faire, vivre cette expérience au moins une fois. J’irais jusqu’au bout si l’occasion se présentait en la personne d’un homme relativement correct. Je choisissais le jour. Cela devrait se passer obligatoirement dans la nuit d’un dimanche à lundi. Les lundis je ne travaille pas, le magasin est fermé. Ainsi que le plus loin possible de mon lieu de résidence, j’envisageais de le faire à plus d’une trentaine de kilomètre de chez moi. Une aire d’autoroute tard dans la nuit loin de chez moi me paraissait l’heure et l’endroit idéal. J’achetais des préservatifs, je devais être prête à toute éventualité. La décision prise, je comptais les jours avec une certaine fébrilité.
Ce dimanche précisément, je dus sortir avec des amies du club. Nous devions déjeuner à plusieurs au restaurant le midi et passer une partie de l’après-midi ensemble. J’étais déjà nerveuse et assez anxieuse. Je regardais ma montre, je trouvais le temps inhabituellement long. Je ne pouvais pas les laisser, de toute façon il n’aurait servi à rien de les abandonner si je devais ensuite attendre la nuit pour me préparer. Cette après-midi-là les minutes me parurent des heures. Plus l’heure avançait, plus mon angoisse augmentait, j’avais peur.
Je n’ai croisé personne en quittant la résidence. La nuit était claire et silencieuse. J’ai pris ma voiture et me suis dirigée vers l’entrée de l’autoroute qui devait se trouver à dix minutes à peine de chez moi. Les rues de la ville étaient vides. L’anxiété qui m’avait quitté chez moi commença de nouveau à se faire ressentir. Il y avait très peu de circulation sur l’autoroute. Le panneau indiquant l’aire de repos ou j’envisageai de me remettre en tenue apparue au loin. J’ai actionné mes clignotants et ralenti pout m’engager sur la bretelle de sortie. Quelques camions tous feux éteints, étaient stationnés sur les emplacements qui leurs étaient réservés. Trois ou quatre voitures seulement, les chauffeurs étaient venus certainement se soulager. J’ai garé ma voiture le plus loin possible des autres voitures et à l’abri du regard des camions. J’avais un petit peu peur. J’ai regardé autour de moi. J’ai sorti la perruque et j’ai essayé de l’ajuster correctement en me regardant dans le rétroviseur. J’ai déboutonné le chemisier et l’ai enlevé, J’ai mis en vitesse le blouson. Enfin, je suis sortie de la voiture pour enlever plus facilement la jupe. Je la rangeai avec le chemisier dans le sac, ne sachant pas si je prendrais quelqu’un avec moi. Je suis restée assise un très long moment, réfléchissant reprenant confiance en moi. Je n’étais pas si rassurée que cela. Je m’encourageai mentalement. Je pensai à toutes ces filles qui avaient dû le faire pour la toute première fois par obligation. J’ai éprouvé à mon égard un moment de honte vis-à-vis d’elles. Je ne recherchais que le plaisir, que l’adrénaline du au stress et à la peur de vivre une expérience dangereuse. J’ai regardé l’heure. Il était presque une heure du matin. J’ai mis ma voiture en route et j’ai repris l’autoroute. J’avais chaud. J’avais peur. J’étais décidée. J’étais excitée de ma décision.
J’ai dépassé le panneau indiquant la prochaine station-service. Il ne me restait plus que quelques kilomètres avant d’être arrivée. J’avais repéré l’endroit quelques jours auparavant. Il y avait beaucoup plus de passage sur une aire avec une station-service que sans. Je me suis engagé sur la bretelle de sortie. Quelques voitures, deux ou trois étaient stationnées auprès des pompes de carburant. Derrière la station une aire de repos était aménagée pour les poids-lourds et une autre pour les voitures particulières. Il y avait quelques voitures de plus qui étaient stationnées par rapport à la première aire de repos. Les automobilistes qui désiraient reprendre la route directement après avoir fait le plein devaient emprunter une voie plus directe parallèle à celle où étaient stationnées les voitures. J’ai garé ma voiture assez loin des autres. La voie qu’empruntaient ceux qui quittaient la station-service passait devant moi, là à trois ou quatre mètres. Je suis restée assise un long moment à regarder passer les voitures. En majorité, les conducteurs étaient seuls. Je n’ai pas osé sortir de suite. Il me fallait du courage. J’ai laissé passer dix, quinze puis vingt voitures. J’ai regardé l’heure. Je devais le faire ou rentrer. Je ne pouvais pas passer la nuit assise ici à compter les voitures.
Je suis sortie de la voiture et me suis appuyée devant sur le capot. Je me suis sentie devenir rouge de confusions. La fermeture éclair du blouson n’était pas entièrement ouverte. J’avais honte, mais honte. Les sensations érotiques étaient mitigées. Les voitures passaient à intervalles plus ou moins réguliers. Lorsque des conducteurs seuls m’apercevaient, ils ralentissaient. Ils devaient se demander si je ne faisais pas du stop avant de comprendre que je n’étais qu’une pute. Je n’ai pas osé croiser leur regard au début. Lorsqu’il y avait un couple, j’étais alors encore plus gênée. J’ai dû voir passer une quinzaine de voiture ou plus. Aucune ne s’est arrêtée, certaines ralentissaient plus que d’autres. J’ai mordu mes lèvres et j’ai écarté les pants du blouson après en avoir descendu entièrement la fermeture éclair. J’ai fermé les yeux, ou je détournais le regard n’osant pas regarder les conducteurs en face. J’ai regardé ma montre. Cela faisait presque dix minutes que j’étais devant. Je me suis encore donné cinq minutes avant de rentrer. L’expérience me plaisait assez, le stress et l’adrénaline étaient au rendez-vous.
Une grosse voiture noire a ralentie. Le type m’a regardé, puis il a continué sa route. J’ai remarqué qui n’a pas comme toutes les autres voitures prit la direction de l’autoroute mais a tourné vers les stationnements. Je l’ai suivie du regard, mon cœur s’étant mis à battre plus fort. Il n’a pas de suite tourné dans mon allée, mais dans celle d’à côté. Il l’a remonté vers la station avant de tourner et de revenir dans la mienne. J’avais peur. Il est venue au ralentie et a stoppé juste derrière ma voiture, dans mon dos. Je l’ai regardé, sa vitre s’est baissée, il m’a dit quelque chose que je n’ai pas compris. Mon stress était au maximum je crois. Je me suis avancée vers lui le long de ma voiture en tenant les pants de mon blouson.
– Vous prenez combien ?
– Combien je prends ?
Je ne comprenais pas, j’étais perdue. Je ne savais pas quoi lui répondre.
– Oui, combien vous prenez ?
– Cent francs, cent euros.
Je bafouillais, Je ne savais pas ce qu’il fallait demander, quel s étaient les tarifs. Le type me regardait de bas en haut. Il me déshabillait du regard.
– Tu fais quoi ?
Voyant qu’il avait à faire a une prostituée, il la tutoyait. Sa question me déconcertait, lui répondre quoi ?
– Tout, je fais ce que vous voulez, tout ce que vous voulez.
J’étais morte de honte en disant cela, Je ne savais pas ce qu’il fallait répondre.
– Ici ?
Là encore j’improvisais.
– Oui, garez-vous- là à côté.
Il m’a regardé un moment avant de dire.
– Tu ne veux pas aller plus loin, sortir de l’autoroute et trouver un endroit plus discret ?
Sa demande avait l’avantage de reculer l’échéance de plusieurs minutes. Et me laissait encore le choix de me sauver.
– Oui si vous voulez, je veux bien.
– Je te suis ou tu me suis ? Tu connais un endroit ?
– Je vous suis, je ne sais pas, je ne connais pas d’endroit.
– Entendue on trouvera, je passe devant, je t’attends.
Il me regarda rentrer dans ma voiture et avança la sienne qu’une fois que j’eu démarrée. J’étais stressée un maximum.
Il mit ses clignotants, tout aller beaucoup trop vite. Au péage, j’ai remarqué qu’il me regardait dans son rétroviseur. Nous continuâmes jusqu’à l’intersection d’une nationale. La nuit m’a semblé plus intense que sur l’autoroute. Des nuages passaient certainement devant la lune, ou les arbres. Il sembla hésiter un moment sur la direction à prendre à l’intersection. Depuis l’autoroute, nous étions les seuls véhicules. Il prit la direction de droite. Je ne savais pas ou menait cette route. Nous avons roulé trois ou quatre kilomètres, je ne sais pas peut-être plus avant qu’il ne mette son clignotant et s’engage sur une aire de stationnement aménagée. J’avais chaud, et du mal à respirer. J’ai cru qu’il s’arrêtait, mais il continua à faible allure et s’engagea sur une route minuscule qui débouchait au bout de l’aire de stationnement sur la droite. Je l’ai suivie, quelques centaines de mètres plus loin, la route passait sous le pont d’une ligne de chemin de fer. La route était si peu large que les croisements devaient y être difficiles. Il n’y avait pas une maison, l’endroit était vraiment isolé. Il arrêta sa voiture sur la gauche contre des arbres. J’étais morte de trouille. J’essayai de chasser de refouler de très mauvaises pensés qui me venaient. J’ai stoppé ma voiture derrière la sienne. J’ai éteins le moteur et les feux.
Les quelques secondes dans la pénombre ou il ne se passa rien me parurent interminables. Devais-je le rejoindre dans sa voiture ou attendre qu’il vienne dans la mienne ? Je me suis mise à trembler, j’avais chaud. Je regardais sa voiture. Nous sommes sorties ensemble de nos voitures. J’avais réellement peur. Il est venu vers moi. J’ai remarqué qu’il avait enlevé sa veste. Mes yeux s’habituèrent à la pénombre. Il tenait quelque chose dans les mains.
– C’est bien cent euros que tu veux ?
– Oui, cent euros.
J’étais morte de honte. Il pliât des billets qu’il tenait dans sa main et me les tendit. Je pris les billets et les mis dans la poche zippée supérieur de mon blouson. Il était tout près de moi. Je n’ai pas osé le regarder.
– Enlève ton blouson.
J’ai enlevé mon blouson. Il m’aida un peu, le prit et le mit sur le toit de ma voiture. Il me prit dans ses bras et me poussa contre la portière de ma voiture. Je me suis laissé faire. Il est venu contre moi, son corps contre le mien, son visage dans mon cou.
– Tu sens bon.
Je n’ai rien répondu. Ses mains couraient sur mon corps. Les bras les hanches les seins. Il respirait s’enivrait de mon odeur, sa bouche courait dans mon cou. Mes seins furent pétris malaxés sans ménagement. Je le tenais pas les épaules. Il chercha mes lèvres ma bouche de la sienne.
– Enlève ton soutien-gorge.
Il se releva pour que je puisse le dégrafer. Le faisant, il en profita pour essayer de déboutonner mon short. Il se recolla contre moi. J’avais toujours le soutien-gorge devant moi, mais qui était dégrafé. Il chercha de nouveau ma bouche, me pétrissait la poitrine d’une main. Une main cherchait à s’insinuer dans mon short. J’ai dû en descendre la fermeture éclair pour qu’il ne le déchire pas. Sa bouche de nouveau dans mon cou, puis sur ma poitrine sur mes seins qu’il aspirait. Il essaya de descendre mon short en le poussant vers le bas. Il me toucha à travers le collant essayant de me pénétrer.
– Suce-moi, fait moi bander.
Disant cela, il se releva devant moi et il est venu le dos contre ma voiture. Il m’a lâché, a déboutonné son pantalon et en a descendu la fermeture éclair. Je me suis accroupie devant lui. Son pantalon est tombé sur ses chevilles. Il portait un boxer noir. Il a sorti son sexe qui était déjà en érection. Je l’ai tenu d’abord par les hanches, j’ai avancé le visage, ouvert la bouche. Je l’ai tenu dans ma main pour le présenter. Il était chaud, doux je l’ai sucé en le tenant d’une main. Il me tenait la tête. Il était long, très dur je me suis appliqué le mieux possible. Aspirant l’enveloppant de mes lèvres, allant le plus loin possible dans ma bouche.
– C’est bon viens lève-toi.
Il m’a de nouveau mise le dos contre la voiture. Il m’a aidé à me débarrasser du soutien-gorge et à enlever mon short. Je lui ai donné un préservatif lui demandant de le mettre. Pendant qui le faisait, j’ai roulé et baissé mes collants jusque sur mes bottes. Il a essayé de me pénétrer debout de face contre la voiture.
– Retourne-toi, penche-toi sur le capot.
Je me suis exécuté sans protester. Il avait payé pour m’avoir, pour profiter de mon corps. Je me suis penché sur le capot. Une main sur mes hanches, de l’autre il me toucha, ses doigts me fouillèrent le ventre sans ménagement. J’ai d’abord fermé les yeux en sentant qu’il se présentait. Puis j’ai tourné la tête je voulais le voir. Cela a été très vite, il est venu dans mon ventre. J’ai retenu ma respiration. Le stress, la peur, l’excitation la tension depuis deux heures étaient si intense que je me suis sentie sur le point d’avoir un orgasme presque immédiatement. Il a commençait à bouger, au troisième ou quatrième coup de rein j’ai jouie en silence en serrant les dents les points. Un orgasme très rapide qui ne me soulageait aucunement. Il continua de me faire l’amour, serrait ma poitrine à m’en faire mal. Un moment une de ses mains est venue sous ma gorge et m’a soulevé la tête me faisant mal à la gorge. Il serait avec force mes hanches mes seins comme pour me faire mal. Il respirait très fort, je gémissais de bonheurs de douleurs de plaisirs mélangés. Puis, il s’est raidit et a jouit à son tour dans mon ventre, de le sentir venir a provoqué presque immédiatement un nouvel orgasme plus profond celui-ci. Je me suis mise à trembler. Il est resté quelque seconde sans bouger. Puis il s’est relevé.
– Dommage que je sois en retard, j’aurais aimé m’occuper un peu plus de toi.
Je me suis relevé, j’ai pris des mouchoirs en papier qui étaient dans la poche de mon blouson. Je lui en ai donné un pour qu’il s’essuie. Il se rhabillait en vitesse. Pour moi, c’était plus long, le temps que je m’essuie que je remonte mes collants le soutien-gorge, il a semblé hésiter un moment, comme pour me demander autre chose avant que je ne remette mon soutien-gorge. Puis il est remonté dans sa voiture et a redémarré sans un merci. Seule presque nue dans la nuit silencieuse, j’ai remis ma jupe et mon chemisier. J’ai enlevé ma perruque, rangé short perruque et blouson dans le sac. Je me suis assise devant le volant et suis resté un très long moment à réfléchir. Je me sentais plus détendue, le stress et la peur avaient disparu. Je me sentais bien, mais j’avais envie de rentrer de prendre une bonne douche de me rincer la bouche. Oui, je n’étais pas trop fier de moi. Le tout avait dû durer huit à dix minutes à peine. J’ai touché ma poitrine, je ressentais encore un peu de douleur. J’étais consciente d’avoir prix de très gros risques.
De retour chez moi à quatre heures, j’ai pris une bonne douche et me suis couché jusqu’à dix heures. Le lendemain, c’est en rentrant dans la salle de bain et en voyant mes affaires que je me suis rappelé mes frasques de la nuit. Je reprenais une autre douche et me suis regardé longuement dans le miroir. Les seins le cou et les hanches si je n’avais pas de traces.
Deux mois plus tard avec mon mari à la table d’un café en bord de mer. Je portais le blouson en question sur un jean. Au moment de payer, je dis à mon mari de ne rien en faire, que j’avais je crois de l’argent dans mon blouson. Je venais de me rappeler que je ne l’avais même pas touché. Je regarde dans ma poche. Il y avait bien deux billets. Mais deux billets de cinq euros. Dix euros, il m’avait bien baisé. Je me suis souvenu que je n’avais pas vérifié les billets. Dix euros cela ne devait même pas payer l’essence et les péages. Je ne lui en voulais pas. Il m’avait donné beaucoup de plaisirs et de beaux souvenirs.
Je repense très souvent à cette nuit. Il m’arrive même de fantasmer en détail à ce qu’il aurait pu se passé si il m’avait demandé de le suivre plus loin entre et à l’abri des arbres. Mais ce genre de fantasmes très spéciaux n’a rien à faire ici. Désolée ….
Si nos féministes woke tombent sur ce texte, elle vont en avaler leurs pancartes
Il ne se passe pas grand chose, mais j’ai adoré ce texte, délicieusement « politiquement incorrect » intelligent et fort bien écrit.