Jessy… du bouton à la plénitude 1 – Week-end de charme par Shilane

Jessy… du bouton à la plénitude
Week-end de charme
par Shilane

Elle l’attendait sur la plage de sable fin et blanc, les pieds au bord de l’eau, un livre dans les mains mais… les pensées ailleurs… Il l’aperçoit, de loin, qu’elle est belle… nue sous son paréo qui ne cache rien de sa nudité, ses douces rondeurs dessinées par le tissu, sa tête renversée, cheveux flottants, ses yeux suivent les courbes offertes au soleil… ses cuisses ouvertes ne cachent rien de son intimité… humm…

Il reprend sa marche vers elle, impatient, ne pouvant taire son envie d’elle… il aime cette femme, sa soumise, son bijou… Un an qu’elle est sienne, ce voyage célèbre leur union, voyage de noce… mais demain, la cérémonie prévue est très importante pour eux… pas juste un anneau passé au doigt…

Mais pour l’heure, il veut profiter de la douceur de cette fin d’après midi avec elle… jouer de ses sens… Il s’approche, elle l’entend arriver… tourne son regard vers lui, un sourire se dessine sur ses lèvres pulpeuses, ses yeux plongent dans les siens, elle ne bouge pas, elle attend son homme, son Maître à qui elle va être unie demain…

Un an… elle se souvient… une soirée dans un club, elle s’ennuie ferme, elle n’a fait qu’accompagner une amie, elle n’apprécie guère les soirées SM, trop de monde, elle a la sensation d’assister à un concours, c’est presque à celui qui aura la meilleure soumise ou le plus beau soumis. Elle s’est accoudée au bar et sirote son Jack Daniel, laissant errer ses yeux sur cette foule… toute de noir vêtue, qui en cuir, qui en vinyle, les soumises sont presque nues, les fouets claquent dans les salles, gémissements, cris de douleur dans les alcôves, chaque Maître ou Maîtresse exhibe sa chose avec fierté… non décidément, elle ne s’y fera pas, elle préfère l’intimité d’un chez soi…

Elle est lasse… elle prend une cigarette, longue et fine… la porte à sa bouche… quand un homme lui offre sa flamme… elle lève son regard… humm quel bel homme…

– Me permettez-vous de vous offrir un verre… la même chose peut être ? Yvan pour vous servir
– Avec plaisir, enchantée, Jessy, et oui… la même chose, j’évite les mélanges…

Elle détaille cet homme, sans gêne, ce soir elle est juste femme… grand, brun, un certain charisme, du charme, sur de lui mais pas arrogant, ça, elle déteste… De son côté Yvan fait de même, elle est très belle, cheveux mi-longs, châtain clair, de grand yeux, un peu ronde… comme il aime.

La discussion est entamée, banalités puis dérive sur le bdsm…

– Etes-vous adepte ?
– Oui, bien sûr, mais j’avoue ne pas apprécier ces clubs outre mesure, j’accompagne juste une amie et son Guide, ils sont perdus je ne sais où, d’ailleurs…
– Votre guide n’a pu vous accompagner ?
– Non…

Yvan n’en sait pas plus sur Jessy, il aime ses idées, sa franchise, elle ne mâche pas ses mots, si elle a un dominant, c’est un heureux homme… Mais il n’a pas l’occasion de poursuivre… elle se lève, elle va partir… il l’accompagne au vestiaire, lui glisse sa carte de visite…

– Appelez-moi, nous pourrions nous revoir devant un verre…

Jessy prend la carte et la glisse dans sa pochette, elle est fatiguée et ne souhaite qu’une chose, se glisser dans son lit, sous la couette moelleuse… un signe de la main, elle part, s’enfonçant dans la nuit, monte dans le taxi… disparait de sa vue… Il espère la revoir, elle l’intrigue…

Plusieurs jours se passent, Jessy est plongée dans son travail, elle est styliste chez un grand couturier parisien, elle adore son job, l’ambiance… mais ces pensées divaguent… elle repense à cette soirée si morne jusqu’à ce qu’il arrive… humm… ses mains sur elle, caressantes, titillant ses pointes, se glissant sur son cou… stop, elle s’égare…

Mais le soir venu, elle ressort sa carte… hésite… se sert un verre, allume une cigarette… et se lance, elle décroche le téléphone…

– Non, je n’appellerais pas…

En reposant le combiné… sa cigarette est consumée… elle sirote son whisky tranquillement, elle réfléchit… non, décidément, elle n’a pas envie de replonger, pas encore, pas maintenant. Elle a envie de respirer un peu, son histoire est terminée depuis 3 mois mais elle ne souhaite pas rencontrer qui que ce soit… pas encore du moins…

Yvan espère un appel, il a envie de la connaitre mieux, savoir si elle porte le collier d’un autre… ce monde est petit, il cherche à savoir… mais elle ne fréquente que peu ce milieu… il ne reste plus qu’à attendre…

Jessy a ses pensées tournées vers cet homme, elle tente de résister à son envie… finit par céder et l’appelle… et tombe sur le répondeur… un instant elle songe à ne pas laisser de message… puis se ravise …

– Bonsoir Yvan, c’est Jessy, je vous laisse mon numéro… si vous souhaitez, nous pourrions le prendre ce verre ?

Et elle raccroche, pourquoi donc a-t-elle appelé ? Elle retourne à ses tâches professionnelles et se plonge dans ses dessins, inspirée, elle ne voit pas l’heure tourner lorsque la sonnerie du téléphone hurle à ses oreilles… 20 h ! Ohhhh, il fait nuit…

– Allô ?
– Bonsoir Jessy, c’est Yvan…
– Bonsoir Yvan
– Seriez-vous libre maintenant ? Où plus tard dans la soirée ?
– Je suis encore au bureau, mais oui, je suis libre
– Pouvons-nous nous retrouver au pub du Trocadéro ?
– Volontiers, laissez-moi juste le temps de ranger et de fermer le bureau, disons dans une demie heure ?
– Bien, je vous attends, à tout de suite, Jessy

Humm, sa voix, chaude et profonde, Jessy est troublée…

– Ah non, pas question de rêver ma fille, prends ton temps…

Elle retouche son maquillage, vérifie sa tenue, se recoiffe, un petit voile de parfum… sourire… et elle file sur le lieu de rendez-vous. Il est arrivé, il lui offre une rose… humm, délicate attention, elle rosit, balbutie, la voilà qui perd ses moyens… elle se reprend, remercie… il commande un kir royal

– Vous aimez n’est-ce pas ? Où souhaitez-vous autre chose, de plus fort ? Plus doux ?
– Merci, ce kir ira tout à fait

En attendant que leur commande soit prête, ils devisent, Yvan détend la jeune femme, mais il faut qu’il sache, il lui prend délicatement la main, elle ne se retire pas… et lui demande doucement si elle est libre de ses mouvements, si un guide l’attend quelque part ?…

– Il y a déjà quelque temps que je n’ai plus personne…

Yvan jubile… elle est libre !! Dès lors, il la courtise… mais surtout ne pas l’effrayer… ils passent ainsi une excellente soirée, se dévoilant l’un à l’autre, leurs idées, leurs envies… que de points communs…

Jessy est charmée… mais prudente, elle attend la suite, ne pas se précipiter, laisser le temps au temps, ça lui a toujours réussi et si sa dernière histoire s’est terminée, ce n’est ni sa faute ni la sienne, mais uniquement parce qu’il était muté si loin que la relation en devenait impossible… ça lui fait encore mal quelque part…

Yvan est plein d’attentions pour elle, envois de petits billets, de fleurs, coups de fil impromptus, il est telle l’araignée qui tisse sa toile autour de sa belle, mais il est irrésistiblement attiré par Jessy.

Il concocte un week-end de rêve, il connait une auberge très chaleureuse, douillette, une bonne table et un environnement magique… il réserve sur un coup de tête… et envoie l’invitation par porteur accompagné d’un bouquet de roses très parfumées…

Jessy est absorbée par la création d’une nouvelle ligne lorsqu’elle reçoit ce bouquet énorme… ce qui ne manque pas de faire jaser les pipelettes… elle détache fébrilement le billet, ses mains tremblent… un week-end ! Il l’invite tout un week-end !elle est surprise mais aux anges… mais… vite, elle se précipite sur son agenda… pourvu que… ouiiiiiii, elle est libre ce week-end, ouf… et sans réfléchir plus avant, elle lui répond qu’elle est disponible et ne manque de le remercier.

Elle reste fébrile toute la journée, n’arrivant plus à se concentrer sur ses dessins, elle finit par rentrer chez elle… choisir dans sa garde-robe ce qu’elle va emporter… elle est folle, impatiente, alors qu’elle ne le connait que si peu… mais, basta, elle a de toute façon besoin de décompresser…

Vendredi… 17 h, elle est prête… Yvan arrive… un baiser doux et les voilà partis… Deux heures de route… la campagne normande… paysage féérique… et au détour d’un virage… l’auberge… charmante, habillée de lierre et de rosiers fleuris… l’accueil est chaleureux, ils sont installés dans leur chambre…

La soirée est douce… bavardages légers… prenant un tour plus… intime… une promenade dans les alentours… baisers brûlants… caresses impatientes… mains fureteuses, se glissant sous la jupe, cherchant le fruit humide… souffles courts… adossée sur un arbre rugueux… elle s’offre aux caresses impérieuses… elle le veut… elle tâtonne… cherche… trouve ce membre viril et dressé… l’empoigne, le caresse en longs va-et-vient tandis qu’il suce les pointes érigées, durcies par l’envie… le désir de lui… gémissements… il la saisit par les hanches, la soulève et l’empale sur son sexe tendu… râles profonds, union des corps… jouissance… enfin apaisés, ils rentrent à l’auberge… mais la nuit est longue… ils poursuivent leurs ébats jusqu’aux lueurs du petit matin, finissant par s’endormir… enfin repus… heureux…

Ils sont soignés comme des coqs en pâte, le service est impeccable… chaleureux… familial presque… ayant repris quelques forces… l’excitation toujours présente… il lui pose le collier, les menottes de cuir… elle est à genoux, face à lui, cuisses ouvertes… offerte… consentante… qu’elle est belle… ces mains parcourent cette peau si veloutée… caressent les globes tendus, les aréoles crispées de désir… il laisse courir ses doigts sur ce sexe lisse et humide… se perdent sur la rosette… glissent le long du sillon… reviennent et plongent dans la grotte… fouillent… déclenchant des ondes de plaisirs… respiration saccadée… elle attend… se cambre sous les assauts de ces doigts agaçants… il saisit sa corde de chanvre et commence un bondage simple des seins… dessus, dessous… nœuds emprisonnant cette poitrine si ferme… admire son œuvre… humm ces pointes offertes… il pose les pinces reliées par une chaine légère…

Jessy frémit sous la morsure des dents d’acier son sexe inondant ses cuisses… il saisit les poignets, les attache aux barreaux du lit… la croupe tendue… commence le ballet du martinet aux douces lanières de cuir… ses fesses rosissent lentement sous les coups tendres… alternances de flagellations et de caresses… elle est proche de l’orgasme… il intensifie la danse des langues de cuirs, imprime sur sa peau déjà rougie les lianes et volutes… elle gémit de plus belle… s’offre… indécente… sensuelle… femelle en chaleur… appelle à la saillie… n’y tenant plus, Yvan prend farouchement ce qu’il est offert avec tant d’impudeur… elle est à lui ! Il la laisse attachée, soumise à son bon vouloir, palpe avec douceur les traces… sursauts involontaires… il apaise lentement le feu brûlant par des baisers…

Sa rosette est si belle… humm… il caresse le puits d’amour tendrement, son doigt forçant lentement l’entrée interdite… elle s’ouvre… promesse de plaisirs intenses… elle se soulève, cherchant le contact… ce n’est pas son sexe qu’elle rencontre… mais le froid de l’acier… elle se trémousse, voulant échapper à cette intrusion glaciale… Yvan la rassure…

– Je vous orne d’un bijou précieux… je vous veux belle et parée selon mes goûts…

Alors elle se détend et lentement, il la pénètre de ce Rosebud orné d’un diamant ciselé et brillant de mille feux sous la lumière… humm… cet effet… au milieu de ce rouge écarlate !

– Je souhaite que vous gardiez ce bijou pour la fin de la journée, vous êtes si belle ainsi…

Il libère ses poignets, l’allonge qu’elle puisse reprendre un peu ses esprits, laisse courir ses doigts pianotant une partition invisible… elle est plus calme… sa main cherche tendrement le sexe dressé de son amant, titille le gland de ses doigts, affolant ce membre tendu, mu d’une vie propre… elle le veut dans sa bouche… s’agenouille… lèche par petits coups… virevolte tout autour, l’agace… il devient fou… cherche à pénétrer cette bouche chaude et humide… elle admire cette queue aux veines gonflée, palpitante et l’engloutit d’un coup… râle… le relâche… sa langue pénètre le méat, goûte cette liqueur parfumée… le reprend en savourant la douceur de cette peau tendue, ce vit prêt à exploser… elle fait mine de se retirer… il lui saisit sa chevelure, la forçant à rester sur lui, imprimant le mouvement… elle l’avale… gorge profonde… sentant au plus loin cette verge grossir et libérant enfin la précieuse semence dans des convulsions incontrôlées…

Yvan s’écroule sur les draps froissés… en extase… épuisé… elle se love dans ces bras offerts… le sourire éclatant de son homme suffit à son bonheur…

Le week-end arrive à sa fin, ils retournent sur Paris… se promettant de se revoir très vite… Jessy est sur son nuage… sans aucune envie d’atterrir… mon dieu, quel bonheur de se sentir si femme