Stoffer 7 – La structure diabolique – 9 – Les espions mystifiés par Nicolas Solovionni

Stoffer 7 – La structure diabolique – 9 – Les espions mystifiés par Nicolas Solovionni

Et après m’être rhabillé, c’est en consultant mon spacephone je me suis rendu compte que j’étais également destinataire de ce fameux massage.

Bien joué, mais bien joué par qui ?

Mais que s’est-il donc passé ?

Petit retour en arrière (de quelques heures seulement.)

La commandante Annabelle Jiker qui est une femme intelligente, soupçonne fortement son collègue Laskri, d’être un indic de la mafia. Mais elle fait comme on dit « avec » et ne pensait pas que le fait de lui faire débrider les spacephones de Farkan porterait à conséquences.

Ce en quoi, elle se planta en beauté… car Laskri s’empressa de transmettre la photo du monstre de Ramon4 à la Mafia accompagnée de toutes les coordonnées nécessaires…

Et donc Roger Montesinos, bourgmestre de Vargala Station, et parrain de la mafia locale a maintenant sous ses yeux la vidéo prise sur Ramon4 au moment où la structure a écrabouillé le vaisseau du Capitaine Mony.

– C’est quoi ce machin ? Demande son éminence grise, Brent Quinto qui regardait par-dessus l’épaule de son chef !
– Attends, il faut lire le commentaire : « Un dénommé Oufrani, nouvel agent terrien a pour mission de neutraliser par tous les moyens à sa disposition toute personne en possession de cette vidéo ou des coordonnées de cette planète. »
– Va falloir qu’on bloque ce type ! Suggère Quinto. Sinon ça va être un bordel ingérable !
– Et ils en enverront un autre… non on va faire mieux que ça. On va faire une chaîne !
– Une chaîne ?
– Oui ! Transfère le message à tous nos contacts avec instruction de le retransférer à dix personnes de leur choix et ainsi de suite. Ainsi en quelques heures toute la planète ou presque sera destinataire du message ! Il va faire quoi Oufrani ? Il ne va pas tuer tout le monde !

Voilà donc l’explication !

Payoka a un plan qu’il expose secrètement à Oufrani…

– On va attendre que les informations remontent, mais en attendant, puisque ce Capitaine Stoffer s’intéresse aux précurseurs on va lui tendre un piège. J’ai dégotté plein de faux artéfacts, des dessins d’artistes, dans les bases de données du cosmoweb, je vais en choisir un très réaliste et je vais le soumettre au capitaine Stoffer. Ensuite on aura plus qu’à attendre qu’il se prépare à décoller avec sa bande et à ce moment-là on fera sauter le vaisseau !
– Génial !
– Qui s’en charge ?
– Toi ! Moi je reste dans l’ombre.

Et c’est ainsi que je reçois un message d’Oufrani.

« Vends à prix avantageux coordonnées d’un site de précurseurs, ci-joint photo. Si intéressé, rappelez-moi d’urgence ! »

J’ignore comment ce crétin a obtenu mon numéro mais ce n’est pas le plus important.

Il ignore que Jiker m’a fourni son identité et sa photo et expliqué sa mission. Je sais donc parfaitement à qui j’ai affaire.

Je le rappelle, et lui donne rendez-vous dans mon cabaret.

Je me rends donc au « Diable rose » afin de le recevoir, je demande pour cela à Riquita de me réserver un salon particulier.

– C’est un mec dangereux, je veux que tu restes derrière la porte avec un videur !
– Oui patron !

Le type arrive, je n’aime sa gueule ! On le conduit dans le salon que j’ai réservé.

– Bonjour Capitaine ! Félicitations il est très coquet votre cabaret !
– Si vous voulez en profiter, ne vous gênez surtout pas… même si nous ne faisons pas affaire. Alors cette proposition ?
– Eh bien, regardez cette magnifique photo !
– Ah, oui c’est pas mal en effet.

Et c’est vrai que c’est très joli, mais je ne suis pas dupe…

– 100 000 kochnicks ? Me suggère Oufrani
– Le problème c’est qu’en ce moment les photos de sites précurseurs ont tendance à se reproduire comme des petits lapins.
– Pardon ?
– Riquita; viens nous rejoindre une seconde ! Apporte ton spacephone et montre à monsieur ce que tu as reçu hier.

La tête du bonhomme en découvrant la vidéo ! Il ne comprend rien et devient tout pâle !

– La plupart de mes pensionnaires ont reçu le même message ! Ajoutais-je, histoire de le déstabiliser encore davantage.
– Dois-je comprendre que ma proposition ne vous intéresse pas ?
– Bien sûr que non !
– Tant pis !
– Vous ne voulez pas profiter des plaisirs du cabaret ? Je vous offre un salon privé avec qui vous voulez.
– Non, non, merci !

Et en sortant Oufrani contacte discrètement Payoka

– Je ne comprends pas ce qui se passe, la vidéo de Ramon4 semble avoir été diffusée un peu partout…
– C’est aussi ce que j’ai remarqué… Des gens en parlaient dans le bistrot où j’étais tout à l’heure.
– Mais alors, on va faire quoi ?
– Rien ! Que veux-tu qu’on fasse ? Je vais envoyer un message à la Terre et on va se mettre en stand bye. Ces gens-là sont plus forts que nous !

Quand sur Terre, l’amiral Bolessian reçut le message, il failli s’étouffer. Cette situation ajoutée aux déboires des expéditions sur Ramon4 le conduisit un peu plus tard à ordonner de placer Ramon4 sous séquestre après avoir fait bombarder le site.

– Mais Amiral vous avez déjà fait bombarder ce site Et la planète est déjà sous séquestre. Intervint Haïko, sa pulpeuse enseigne.
– Ah ! Ça ne fait rien, deux bombardements valent mieux qu’un !
– Vous avez l’air fatigué, amiral !
– Oui, un peu, je vais me prendre une semaine de vacances, au retour ça ira mieux… Envoyez un message à Payoka et dites-lui de rentrer
– Et Oufrani ?
– Qu’il reste à glander sur Vargala. Mais qu’il ne prenne aucune initiative.

Mais revenons au présent avant de conclure cette étrange histoire.

– Ça va patron ? Demande Riquita.
– Super ! Ce type n’est pas près de revenir m’emmerder.
– Je n’ai pas tout compris, patron.

Alors je lui ai résumé l’affaire en quelques mots et en le regardant m’écouter il m’est venu un étrange désir (pourquoi étrange d’abord ?)

Mais voilà que l’on frappe à la porte

– Entrez !

C’est Sierra une superbe créature qui m’a accompagné dans une de mes aventures rocambolesques (voir Stoffer 5 – Le collier de Marcia)

– Bonjour patron ! On m’a dit que vous étiez là ! Je voulais juste vous saluer ! Un petit bisou ?

Tu parles d’un petit bisou, elle me roule un patin d’enfer, oui !

– Si vous voulez de moi, je suis à votre disposition !
– Tentatrice !
– C’était juste une proposition !
– Alors montre-moi ta bite !
– Je ne bande pas, mais ça va s’arranger !
– J’espère bien !
– Vous voulez que je me retire ? Demande Riquita.
– Bien sûr que non, quand il y en a pour deux, il y en a pour trois.

Et nos deux transsexuelles ont tôt fait de se mettre la bite à l’air

Mais voilà que le spacephone de Riquita se met à sonner.

– Non Josépha, on verra ça tout à l’heure, je suis occupée avec le patron !
– …
– Ah, si tu veux, mais rapidement ! Répond-elle en raccrochant. C’est Josépha, elle veut absolument vous saluer, je n’ai pas osé la contrarier !
– Tu as bien fait !

Josépha arrive et ne peux masquer sa gêne.

– Oh, excusez-moi j’arrive à un mauvais moment, bonjour patron, je ne voulais pas déranger, je me sauve.
– Tu peux rester si tu veux, quand il y en a pour trois, il y en a pour quatre !

Evidemment qu’elle est restée, on s’est tous mis à poil et je me suis retrouvé avec trois bites à sucer alternativement, (quel plaisir que de prendre en bouche les pines des fabuleuses créatures) puis Josépha est passée derrière-moi afin de me préparer l’anus de sa petite langue agile,

Quelques instants plus tard, j’avais sa bite dans mon cul, tandis que Sierra et Riquita se bécotaient comme des cochonnes en nous regardant.

Elle n’est pas belle, la vie ?

Et croyez-vous que l’amiral Bolessian va se débarrasser de sa quête d’informations à propos des précurseurs ? Bien sûr que non, mais cela fera l’objet d’un prochain épisode

Fin

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