Stoffer 7 – La structure diabolique – 6 – La fin du faucon d’or suivi des privautés de l’amiral par Nicolas Solovionni

Stoffer 7 – La structure diabolique – 6 – La fin du faucon d’or suivi des privautés de l’amiral par Nicolas Solovionni

En sortant de l’hyperespace nous avons repéré le système de Ramon, nous n’avons eu aucun mal à repérer Ramon4 et sur cette dernière l’emplacement du supposé artéfact.

– La planète existe ! Confirmais-je à Krugger !
– Ça veut dire que le canular est ailleurs !
– C’est là ! Que disent les capteurs ? Demandais-je à mes collaborateurs
– 5 % d’oxygène, pas de radio-activité. Activités biologiques restreintes aux zones forestières et aquatiques…
– Et autour de l’artéfact ?
– Zone désertique, température entre 35° et 5° Celsius. Vent de 50 km/h.
– O.K. on va pouvoir descendre avec un équipement léger.

L’atterrissage se fait de façon semi-automatique. Mais la structure du sol est trompeuse du fait de sa mollesse. Le vaisseau se pose de travers, j’ai un mal fou à le redresser. J’entends un craquement bizarre, puis la voix robotisée de l’ordinateur de bord :

« Avarie mineure au niveau de l’arbre de transmission C28. Nécessite une intervention manuelle obligatoire. »

– Ça veut dire quoi ? Demandais-je à Fausto, mon nouvel ingénieur de bord.
– Ça veut dire qu’il faut que je répare !
– C’est si grave que ça ?
– Oui et non, ça nous empêche pas de décoller mais ça rend les atterrissages dangereux.
– Et il te faut combien de temps pour réparer ?
– Aucune idée, je vais regarder de plus près !

Bon, j’ai confiance, Fausto va nous arranger ça…

– On va sortir effectuer une première reconnaissance ! Qui vient avec moi ? Monsieur Krugger, je suppose… et qui d’autre ?

Dyane s’auto-désigne… On s’équipe de raquettes pour se prévenir de la dangerosité du sol et on y va.

On s’approche du machin. On le touche à la recherche d’une aspérité si légère soit-elle.

Ben, non, rien ! Voilà qui est bizarre !

Krugger donne des coups de poing sur l’objet.

– On dirait que c’est creux !
– Si c’est creux, on va essayer d’ouvrir.

L’idée c’est de creuser un mini trou afin d’y introduire une lampe-serpent.

– C’est peut-être risqué ! Objecte Krugger, il y a peut-être un système anti-intrusion. On devrait faire ça à distance.

Suggestion retenue ! On rentre et on demande à Fausto de nous bricoler quelque chose.

– Je vais monter une perceuse sur un rover, elle sera équipée d’un récepteur téléguidé…
– Super il te faut combien de temps pour bricoler ça ?
– Bof, une heure ou deux !

Il a confectionné ça assez rapidement, et le percement s’est effectué sans difficultés Je suis redescendu toujours avec Dyane et Krugger. Je fais glisser la lampe serpent dans le petit trou…

C’est quoi qu’il y a là-dedans ? Une espèce de matière visqueuse, du gris, du rose, du vert foncé beaucoup de vert foncé. Inutile de dire qu’on n’y comprend rien.

– Un transport de matière organique qui s’est échoué ? Suggère Dyane
– Et qui n’aurait pas pourri depuis des milliers d’années ! Se gausse Krugger.
– Qui sait ? Et puis on ne sait pas de puis combien de temps ce truc est ici !
– On ne voit pas tout ? On essaie d’entrer ?

Ben oui sinon que faire d’autre ?

Fausto a troqué la perceuse pour une scie à laser et une heure plus tard une ouverture de 1,50 m sur 1,20 m nous permettait de pénétrer à l’intérieur de la chose.

On marche sur de la matière molle. Heureusement nos raquettes antidérapantes nous empêchent de glisser.

Et soudain, l’intérieur de ce bazar s’illumine !

Moment d’étonnement et de stupeur ! On se regarde ne sachant trop comment réagir.

Et voilà qu’on entend des paroles incompréhensibles venant d’une masse gélatineuse qui semble se modeler elle-même.

C’en est trop, le salut est dans la fuite, mais nous voici immobilisés et incapables de bouger pieds et mains.

On ne comprend toujours rien à ce raconte ce shamallow géant.

– Mais c’est ta voix que l’on entend ! Remarque Dyane, On est tombé dans un piège !

Pas vraiment rassurante la nana !

Et shamallow qui continue à se transformer, son apparence est presque maintenant celle d’un humain… tandis que derrière lui deux autres ectoplasmes prennent l’apparence de mes compagnons d’infortune…

– Ba beur !

Hein qu’est-ce qu’il raconte ?

Et la transformation continue à évoluer jusqu’à devenir une imitation de moi-même, un moi-même un peu raté mais l’idée est bien là.

– N’ayez pas peur (et cette fois il s’exprime en novlangue sans accent.)

Sauf que la trouille ça ne se commande pas !

– J’ai pris votre apparence afin d’éviter de vous effrayer. Je ne vous demande pas d’explications, je les ai enregistrés. Je viens de copier le contenu des informations de votre cerveau, je connais vos motivations, votre langue et plein d’autres choses encore… Je sais que vous avez des questions. Je n’ai pas l’intention de vous fournir des réponses, sachez simplement que nous n’avons rien à voir avec les précurseurs qui vous intéressent. On va vous laisser repartir, mais nous allons gommer de votre mémoire notre rencontre ainsi que l’image de notre habitacle. Quand on vous demandera ce que vous avez trouvé sur cette planète vous répondrez par la négative.
– Bon, on peut s’en aller alors ?
– Oui, il nous fallait réaliser un contact pacifique avec vous afin que vous puissiez dire autour de vous que vous n’aviez rien trouvé. Si d’autres s’aventurent ici, ils n’auront pas votre chance, nous voulons rester tranquilles. Au fait ce serait fort aimable de réparer le trou que vous avez fait, nous pourrions le faire nous-même mais c’est une question de principe.

On est rentré au bercail dans un drôle d’état.

– Ben qu’est-ce qui vous est arrivé ? Vous en faites une tronche ! Nous demandent Nadget et les autres.
– On est tombé sur des extraterrestres, à moins que ce soient des hologrammes, j’en sais trop rien. On va peut-être se prendre des anxiolytiques
– Quand même, intervient Dyane, il y a un truc qui cloche, ils nous demandent de réparer le trou qu’a creusé Fausto et ils nous racontent qu’ils vont effacer tout ça de notre mémoire !
– C’est chronologique, on répare et on efface… explique Krugger.
– Oui, bon, on va rien réparer du tout, on va se casser d’ici et en vitesse ! Jackie tu peux enclencher le compte à rebours ?
– Oui Capitaine !
– Oh ! Mais arrêtez les conneries ! Proteste Fausto.
– De quoi ? On se calme !
– L’arbre de transmission n’est pas fini de réparer, en fait il est tombé et il a abîmé d’autres éléments.
– Combien de temps pour réparer ?
– Faut bien compter une semaine…

Manquait plus que ça… On n’a pas laissé Fausto galérer seul, on l’a tous aidé dans la mesure de nos moyens, mais ça reste long et fastidieux.

Six jours (en équivalence terrienne) ont passé. La réparation avance mais n’est pas terminée.

Et voilà que la voix robotisée de l’ordinateur de bord se met à chouiner…

C’est quoi encore ?

« Vaisseau en approche, matricule 73d411V ! Souhaitez-vous une prise de contact ? »
– Pas pour l’instant ! répondis-je

J’ai sur mon spacephone la liste de tous les vaisseaux ayant Vargala comme port d’attache. Le matricule renvoie à un vaisseau commandé par le capitaine Mony, « Le Faucon d’or »

– A tous les coups, ce type a négocié avec Woldum… Sauve qui peut, tout le monde évacue le vaisseau, on s’arme et on se planque derrière les dunes…

Le Faucon d’or se pose difficilement, toujours en raison de l’instabilité du sol, mais, mais sans dégâts.

– Voilà, c’est leur vaisseau ! Indique Woldum, il suffit de le faire sauter et le tour est joué…
– C’est dommage, un vaisseau ça coute cher, on peut peut-être faire autrement…
– Et c’est quoi votre idée ?
– Attendez, je réfléchis, on n’est pas à cinq minutes
– Oh, regardez l’écran ! Cette structure géante, c’est grandiose ! S’extasie Woldum.
– On dirait qu’elle bouge, la structure !
– Mais non !
– Mais si !

Et tout d’un coup tel un serpent géant la structure se déploie et vient s’enrouler autour du « faucon d’or. »

– C’est quoi ce bordel ! Aux armes ! Crie le capitaine Mony.

Mais personne ne sait quelle arme utiliser contre ce monstre qui tel un boa constrictor exerce une pression inouïe sur le vaisseau allant jusqu’à éclater sa carlingue. Et la pression continue après l’éclatement provoquant la mort par étouffement de Woldum, de Mony et de tout l’équipage.

La structure relâche son étreinte, le Faucon d’or n’est plus maintenant qu’un amoncellement de ferrailles déchiquetées et de cadavres écrabouillés.

La structure revient placidement à sa place initiale.

Nous avons tout vu, inutile de préciser que ça nous a fait froid dans le dos !

Le lendemain la réparation était terminée et nous avons enfin quitté cette planète.

Nous sommes passés en hyperespace et une fois n’est pas coutume, nous n’avons pas fait la fête (nous la ferons peut-être plus tard), nous avons encore la gueule de bois suite à cette vision effrayante de l’étouffement du vaisseau du capitaine Mony

Et soudain j’ai une idée… Je consulte mon spacephone, Le images de la structure sont bien là, personne ne les a effacés. Et qui plus est, la masse gélatineuse nous avait bien précisé que tout ce que nous avions vu sur Ramon4 serait effacé de notre mémoire cognitive… Ben non rien n’a été effacé.

J’en parle à Dyane

– Ces mecs sont très forts… mais pas tant ça. Le génie absolu, ça n’existe pas !

Si elle le dit …

Rendons-nous à présent sur Terre dans le bureau de l’amiral Lars Bolessian, chargé de superviser toutes les informations concernant les précurseurs.

– Putain c’est quoi ce message ? Si ce n’est pas un fake, ce doit être un moyen de transport, ce serait une première, on n’a jamais répertorié ce genre de chose ! S’exclame-il devant Haïko sa charmante ordonnance.

Haïko est une belle eurasienne aux cheveux de jais.

– Bizarre !
– Nous avons les moyens de savoir si c’est un fake ou non ?
– Bien sûr que nous avons ces moyens !
– Eh bien qu’attendez-vous ? Analysez-moi ce machin !

Et une heure plus tard.

– Ce n’est pas un fake, Amiral !
– O.K. Convoquez l’un des meilleurs pilotes disponibles et envoyez le sur place.
– A vos ordres, amiral !
– Il faut aussi remplacer Woldum ! Trouvez quelqu’un qui fasse l’affaire et envoyez-le sur Vargala avec pour mission prioritaire d’essayer d’en savoir davantage sur cette affaire. Il ne faudrait pas qu’elle s’ébruite de trop. Si certaines personnes sont trop bavardes, il faudra agir en conséquence !
– Pas évident sur Vargala, amiral !
– C’est bien pour cela qu’il faut choisir un agent de premier ordre.
– A vos ordres, amiral !
– Savez-vous Haïko que toute cette histoire m’excite considérablement ?
– Dois-je remédiez à cette situation, amiral ?
– Remédiez, charmante Haïko, remédiez !
– Procédure habituelle, amiral ?
– Positif !

L’amiral est peu amateur de variations, avec lui les choses se passent toujours à peu près de la même façon.

Tout en restant assis, il dégrafe son pantalon qu’il baisse jusqu’aux genoux, Le caleçon suit le même chemin…

– Sous le bureau Haïko ! Viens me sucer comme une pute !
– Je viens, amiral, je suis votre pute dévouée.
– Et une grosse salope !
– Une trainée, une fille à soldats
– Tais-toi et suce !

Elle s’applique, il serait faux de dire qu’elle prend plaisir à prodiguer une fellation à cet amiral qui est tout sauf bel homme, mais elle sait qu’à la clé il la gratifiera d’une petite prime… et les petites primes c’est tellement sympa !

Donc elle pompe, elle pompe, en attendant l’acte suivant.

– Mais que faites-vous sous ce bureau Haïko ?
– Gloups ! Je vous suce, amiral !
– Vous devriez avoir honte ! Sortez de là-dessous.

Haïko connais la suite parce que les scénarios de l’amiral sont souvent les mêmes, mais elle se prête au jeu

– Penche-toi sur le bureau et dégage tes fesses ! Je vais te corriger comme tu le mérites.

La belle ordonnance s’exécute tandis que l’amiral se saisissant d’une longue règle plate, assène un premier coup sur son popotin.

– Tu sais au moins pourquoi je te punis ?
– Oui parce que je ne suis qu’une pute qui suce pour de l’argent !
– Et tu n’as pas honte ?
– Oh ! Si j’ai très honte ! Aïe ! Tapez un peu moins fort s’il vous plait !
– Je tape comme bon me semble !
– Oui, mais je ne vais plus pouvoir m’assoir… Aïe ! Oh là là, ça fait mal !
– Tiens trainée, tiens morue !
– Ouille !

Haïko se laisse fouetter, elle supporte, elle n’est pas prisonnière, s’il arrivait que l’amiral ne se contrôlait plus, elle pourrait toujours quitter son bureau, mais le cas ne s’est jamais produit.

N’empêche que quand l’homme pose sa règle plate, elle ne quitte pas la position car le troisième acte, elle le connait aussi et pousse un soupir de soulagement.

– Tu sais ce qu’on leur fait aux putes vicieuses comme toi ?
– On les encule ? C’est ça ?

La réponse était bonne et l’amiral sodomisa la belle sans ménagement d’un rythme rapide qui le fit jouir en moins de trois minutes chrono.

– Ça va ton cul, je ne t’ai pas trop abîmé ?
– Non, mais pensez à me faire mon petit virement !
– Bien sûr, bien sûr !

A suivre

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