Martinov 31 – Les visions mystérieuses – 2 – Martinov dans les bois par Maud-Anne Amaro

Le professeur range quelques bricoles… il n’avait pas apporté grand-chose.
– Ça t’embête de t’occuper de la paperasse ? Demande Martinov à Béa.
– On fera ça à Paris et on lui enverra par courrier …
– Et comme ça on ne sera jamais payé !
– Bon OK, je m’en occupe…
Béatrice commence à griffonner quelque chose sur une feuille de papier et s’arrête en plein élan.
– N’empêche que j’aurais bien aimé savoir pourquoi l’autre abruti m’a agressé en pleine rue ?
– Tant pis !
– Oh, j’ai une idée !
Et la voilà qui dégringole l’escalier à toutes pompes et qu’elle rejoint Garance.
– Si ça peut vous intéresser, nous avons une détective privée très compétente qui collabore de temps en temps avec nous. Je peux lui demander si elle pourrait nous consacrer un peu de son temps.
– Pourquoi pas, ça nous évitera de chercher.
Et c’est ainsi que Béatrice contacta Brigitte Silverberg (voir les épisodes 17, 19, 22, 24, 26 ,27, 29) et que celle-ci toute frétillante à l’idée de rencontrer Béatrice accepta volontiers de venir se perdre en Maine et Loire.
– Vous nous quittez alors ! Demande Henriette.
– Nous allons rester dans le coin un jour ou deux, nous sommes très amis avec madame Silverberg. Nous allons prendre une chambre d’hôtel.
– Si c’est pour un jour au deux, conservez donc les chambres d’amis que nous avons mises à votre disposition. Malheureusement nous n’en aurons pas d’autre pour madame la détective.
– C’est aussi bien comme ça ! Personne ne devra faire le lien entre votre famille et Madame Silverberg. Nous servirons d’intermédiaire.
Le rendez-vous entre Martinov, Béatrice et Brigitte eut lieu à l’hôtel des Voyageurs situé à la périphérie de la ville.
Après que l’on lui ait expliqué toute l’affaire Brigitte conclut.
– Je vais me mettre en planque devant la grille de ces gens-là, quand Baudoin sortira je vais le filer toute la journée, on verra bien ce que ça donnera.
Les yeux de Brigitte et de Béatrice parlent tout seuls, il est évident que les deux femmes ont une envie immarcescible de s’envoyer en l’air. Le professeur Martinov qui n’est pas aveugle mais qui sait se montrer gentleman réagit comme il convient. On ne s’impose pas quand deux femmes se désirent…
– Il y a de belles promenades à faire dans le coin et le temps est dégagé, je vais aller faire un tour et vous laisser je reviens dans une bonne heure.
Ses pas l’emmènent au bord d’une forêt qu’il longe nonchalamment. Il aperçoit un chemin de terre permettant d’y pénétrer.
– Pourquoi pas ? Je vais peut-être trouver des champignons…
Il avance et trois cents mètres plus loin un individu de la même tranche d’âge que lui vient à sa rencontre. Un type assez classe, pas du tout homme des bois, polo et baskets de marques, barbe élégante
– Il n’y a personne aujourd’hui, c’est désespérant ! Lui lance le bonhomme de but en blanc.
– Ah ? Répond le professeur qui ne comprend pas le sens de ces propos.
– C’est bizarre parce que j’suis venu la semaine dernière, il y avait de quoi mater… mater et participer.
Et cette fois Le professeur saisit.(il faudrait en effet être particulièrement bouché pour ne pas comprendre.)
– T’es pas du coin toi, je ne t’ai jamais vu ! Reprend l’inconnu.
– Non je me balade !
– Ah excusez-moi je croyais que… non rien, bonne balade.
– Remarquez, s’il y a des choses intéressantes à voir, je ne suis pas contre. Lui lance Martinov.
– Les choses intéressantes c’est quand il y a du cul !
– J’avais compris, merci !
– Bon je vais aller jusqu’à la source, s’il n’y a personne, je me casse, je reviendrais demain.
– Une source ?
– Oui et l’eau est bonne. Venez avec moi si ça vous dit.
Martinov et l’inconnu (appelons le Robert) cheminent sans se presser dans une allée sauvage quand ils aperçoivent un jeune homme venant dans leur direction. Et ce jeune homme a carrément la bite à l’air dépassant de sa braguette
– Salut les papys ! Si vous voulez de la bite, je suis à votre disposition. J’adore les papys.
Robert à ces mots saute sur l’occasion et entreprend de tripoter le sexe du jeune homme afin de le faire raidir puis se le fourre en bouche avant d’entamer une fellation en règle.
Les lecteurs habitués aux aventures érotiques de ce cher professeur savent qu’il aime autant les bites que les femmes… Que va-t-il donc se passer ?
Eh bien, il commence par regarder, puis il s’approche espérant que Robert aura le tact de lui faire partager son suçage de bite. Ce dernier en galant homme laisse sa place à Martinov tandis que le jeune homme baisse carrément pantalon et calcif. Du coup Robert est passé derrière et se met en devoir de lécher ce trou du cul qu’il trouve accueillant.
– Vous sucez bien, les pépères ! Commente le jeune homme. Je peux vous enculer si ça vous tente !
– Avec capote ? demande Robert !
– Ben sûr mon prince.
Et Robert se débarrasse à son tour de son pantalon et se penche en avant invitant le jeune homme à venir le sodomiser, ce que celui fait après avoir bien mouillé l’anus de sa langue.
Et c’est parti, et tout cela se déroule avec une belle énergie
Un type, la trentaine sortant d’on ne sait où s’approche du professeur.
– Alors papy, on mate !
Martinov peu réceptifs aux familiarités gratuites se contente de répondre par un sourire entendu.
– Je parie que tu aimerais bien être à la place de l’autre papy ?
– Pourquoi pas ?
– Je peux te le faire si tu veux… Tu veux voir ma bite ?
– Pourquoi pas !?
Mais c’est qu’elle n’est pas mal du tout la bite du monsieur et le professeur pratiquement par reflexe s’accroupit, la tripote un peu et se met à la sucer des lèvres et de la langue.
– Oh, ben dis donc t’es un pro de la turlutte, toi ! T’as du en sucer des queues, pas vrai ?
Martinov s’abstint de répondre, il se redressa souhaitant que cet inconnu conserve sa rigueur pour la sodomie promise. Et après s’être assuré que celui-ci s’encapotait bel et bien il s’arcbouta contre un arbre et attendit l’assaut.
– Il faudrait peut-être lubrifier un peu avant ! Précise le professeur… un peu de salive…
– Non, moi je ne lèche pas les culs, mais j’ai du gel.
– Alors allons-y pour le gel Répondit Martinov trouvant ce citoyen bien délicat.
L’individu n’était pas le roi de la délicatesse, mais son action ravit néanmoins notre coquin de Martinov. Ce fut rapide, au bout de cinq minutes le type pris son pied et se retira laissant le trou du cul du professeur béant. Il se refroqua, murmura quelque chose d’incompréhensible et fila sa route. Quant à Robert et au jeune homme ils avaient dû aller voir ailleurs puisqu’il n’étaient plus là.
– Ça m’a donné soif, tout ça, je vais suivre ce chemin puisqu’il paraît qu’il mène à la source…
A suivre