Martinov 31 – Les visions mystérieuses – 4 – Brigitte et Garance… puis Gérard par Maud-Anne Amaro

Réunion de crise chez les Bayeul autour de Brigitte Silverberg. Sont là : Henriette, Baudoin, Martinov et Béatrice. On a demandé aussi à Garance de venir, dès fois qu’elle ait une idée….
– Bon, on sait ce qui provoque les visions de Monsieur Bayeul et on a l’identité du coupable. Commence Brigitte. La police s’occuperait de l’affaire, ce Bruno Lelong serait embarqué pour possession de drogue. Reste deux questions ; Il fait ça pour le compte de qui ? Et pourquoi provoquer ces visions ? Si la police l’appréhende, il peut invoquer son droit au silence… et on ne sera guère avancé. Si vous avez des suggestions, je vous écoute.
– Si on faisait intervenir Gérard ? Suggère Béatrice.
Nos fidèles lecteurs connaissent évidemment Gérard Petit-Couture, ancien agent de la DGSE et très brièvement ministre, lui et sa charmante épouse Florentine Jansen sont des amis (très) intimes de Martinov et de Béatrice.
En sortant de cette petite réunion, Brigitte se retrouve à côté de Garance.
– Vous voulez que je vous dépose chez vous ? Lui demande-t-elle
– C’est gentil, mais je n’habite pas très loin et marcher un peu à pied me fera du bien.
– Et les rues sont sûres ?
– C’est le Maine et Loire, ici ce n’est pas la jungle.
– Bon excusez-moi, je vais vous laisser. Se confond Brigitte
– J’ai quand même l’impression que vous aviez une envie folle de m’accompagner !
– Ah, vous avez cette impression ?
– Oui, vous voulez me parler d’un élément de l’affaire que vous n’avez pas pu aborder tout à l’heure, c’est ça ? Suggère Garance
– Non, c’est plus basique que ça ! Nous nous sommes échangés des regards pendant la réunion et j’avais cru deviner que je ne vous laissais pas indifférente. Non, non, ne dites rien on se fait un bisou et on se sépare.
– A mon tour d’être franche. Si vous avez des intentions coquines, je ne suis pas contre !
– On va chez vous ?
– Oui !
– Alors montez dans ma bagnole.
Aussitôt que Garance fût installée dans la voiture sur le siège passager, Brigitte glissa sa main sur son pantalon. Et lui tripota la chatte par-dessus son string.
– Tu mouilles déjà ?
– Faut dire que la situation est excitante.
– T’es un peu gouine, alors ?
– Je ne sais pas trop ce que je suis, j’aime bien les mecs, mais certaines femmes me font flasher.
– Mais tu as déjà couché avec des femmes ?
– Eh oui ! Et même que ça m’a bien plu !
– T’es vraiment fiancée avec le fils Bayeul ?
– Mais pas du tout, c’est sa mère qui raconte ça ! Baudoin je l’aime bien en copain…
– T’as couché avec ?
– Ben oui !
– Et c’était comment ?
– J’ai connu mieux, j’ai connu pire. Il a une belle bite, il est endurant.
– Bon, tu m’indiques la route, on va filler chez toi, Les câlins en voiture c’est rigolo mais ça ne vaut pas un bon plumard.
Chez Garance, celle-ci sacrifie aux lois de l’hospitalité en offrant à boire à la détective.
– Tu arrêtes de me regarder comme ça, qu’est-ce que j’ai de si particulier ? Demande Brigitte.
– Tu ne serais pas un peu dominatrice ?
– Disons que ça m’arrive !
– Alors fait-moi ce que tu veux, je suis ton esclave !
– Tu es sûre parce que si je me déchaîne, tu vas en voir de toutes les couleurs !
– Je m’en fous, j’ai confiance !
– Alors on y va, t’es prête ?
– Oui mais avant je voudrais te demander quelque chose
– Je t’écoute.
– Montre-moi tes seins !
– Ah, ah, mais pour ça il faut le mériter si tu fais bien l’esclave je te permettrais de les ploter et de les embrasser. D’accord ?
Certes Garance aurait préférer les voir maintenant, mais elle accepte le deal.
– Maintenant à poil ! Grosse pute ! Lui lance Brigitte.
Garance s’exécute et la voilà bientôt nue comme l’enfant qui vient de naître.
– Ben dit donc, t’es vachement bien gaulée ! Lui fait remarquer Brigitte. Tu devais faire le tapin, tu te ferais de l’or. Hé je te parle, tu ne réponds pas ?
– C’est un de mes fantasmes… comment tu as deviné ?
– Parce que je suis très forte ! Imagine que je t’emmène au bois et que je t’oblige à faire des pipes. Je te verrais bien en train de sucer des bites à la chaîne. Bon après ces bonnes paroles tu vas te mettre en levrette et bien cambrer ton cul, je vais te le soigner à ma façon… Hum, il me faudrait un truc pour frapper… T’as des mules ?
– Des mules ? Oui !
– Va les chercher… non tu vas aller les chercher à quatre pattes et tu les rapportes avec les dents !
Garance obéis du moins à moitié parce qu’en fait elle ne rapporte qu’une seule mule.
– Et l’autre ?
– J’y vais !
– Non inutile, mets-toi bien en position.
Et Brigitte se met en taper en cadence sur le joufflu de la belle brunette qui ne tarde pas à changer de couleur.
– Tiens trainée ! Tiens grosse pute ! Dis-le-moi que tu es une grosse pute !
– Je suis une grosse pute !
– Tu veux continuer à souffrir !
– Oui, j’aime ça !
– Alors va me chercher quatre pinces à linge.
Des pinces à linges pour quoi faire ? Vous avez bien sûr deviné ! Une sur chaque téton, le reste sur les grandes lèvres. Ça pince, ça fait mal, mais Garance ne réagit que par une vilaine grimace y compris quand sa tortionnaire se met à jouer avec, tirant et tortillant les chairs.
– Ça te fait mouiller, hein, salope ?
– Oui ! Je suis une salope !
– Bon on va passer à autre chose…
Brigitte enlève son pantalon et sa culotte et fait admirer son joli postérieur à Garance.
– Et maintenant tu vas me lécher le trou du cul, et j’espère qu’il sent bien la merde.
Garance n’hésite pas une seconde et sa langue vient trifouiller le trou de balle de la jolie détective.
– Alors ça a quel goût ? La nargue Brigitte.
– Euh….
– Euh quoi ?
– Ça sent un peu fort !
– Ça ne répond pas à la question ! Ça a quel goût ?
– Ben, un goût de cul !
– Je vais t’enlever les pinces, tu as assez souffert comme ça, mais tu vas te mettre à genoux devant moi, je vais te pisser dans la bouche !
– Non ! Répond Garance.
– Comme tu veux ! Viens me rejoindre sur le lit, tu vas me faire jouir. Propose Brigitte en enlevant les pinces qui blessent les chairs de la brunette.
A chaque fois le retrait s’accompagne d’un cri de douleur.
– Je… je… je ne l’ai jamais fait… Bredouille la brunette.
– Qu’est-ce que tu n’as jamais fait ? Faire jouir une femme ?
– Non, non, le pipi…
– Ce n’est pas grave, tu ne veux pas, tu ne veux pas… on ne va pas en faire une maladie.
– Fais le moi !
– Un coup tu veux, un coup tu veux pas !
– Maintenant je veux… pour essayer.
– Alors ouvre bien la bouche…
Garance s’agenouille quelque peu anxieuse. Comprenant l’état d’esprit de sa soumise, Brigitte contrôle son jet afin d’éviter les grandes eaux.
La brunette avale cette première rasade en faisant une drôle de grimace.
– Alors ?
– C’est spécial !
– T’en veux encore ?
– Je sais pas… juste un peu.
Brigitte lui envoie encore deux rasades, mais s’arrête là ne voulant pas en faire de trop pour une première fois. Elle finit son pipi dans les toilettes et revient.
– Voilà, je ne me suis pas essuyée, maintenant tu vas me bouffer la chatte
Brigitte s’affale sur le lit jambes écartées.
– Euh… tes seins… tu m’avais promis… balbutie Garance.
– Mais bien sûr ma biche ! Une promesse est une promesse.
– Oh, qu’ils sont beaux
– Je te les offre, fais-en ce que tu veux.
Vous pensez bien que cette suggestion ne tombe pas dans l’oreille d’une sourde, et que la Garance se déchaine en léchant comme des friandises les gros tétons érigés de la détective privée.
– Oh, c’est bon ce que tu me fais ! Continue.
– Flattée dans son égo, Garance continue à se régaler jusqu’à ce que sa partenaire lui demande d’aller voir un peu plus bas.
Et plus bas, c’est trempé, la mouille s’est mélangée à l’urine. Garance lui écarte les nymphes et lèche ce jus mielleux.
Elle n’en peut plus Brigitte et commence à sentir son plaisir monter inexorablement.
– Mon clito, mon clito ! Implore-t-elle.
Garance répond à l’appel et tout d’un coup la chambre d’hôtel s’emplit du cri de jouissance de cette atypique et coquine détective privée.
Après quelques secondes de répit, Brigitte se jette littéralement sur sa partenaire, et après avoir échangé un long baiser profond, elle l’embrasse partout, commençant par les seins, finissant par le sexe trempé, et cela jusqu’à ce que Garance jouisse à son tour.
Et après un petit moment calme, les deux nanas reprirent leurs ébats jusqu’à ce que le sommeil ait raison d’elles.
On fait donc appel à Gérard Petit-Couture, on lui raconte… c’est le genre d’histoire qui le passionne…
– Vous êtes où ? Près d’Angers ? D’accord ! On partira juste après déjeuner… c’est quoi l’adresse. ?
– On te la donnera plus tard, il est possible qu’on soit surveillé. Si tu pouvais retrouver Brigitte Silverberg à l’hôtel de Voyageurs, 8 allée des poules…
– OK, c’est noté !
Gérard et Florentine sont arrivés à 17 heures.
– Ah ! Brigitte quelle joie de vous rencontrer de nouveau… commence Gérard.
– C’est un plaisir partagé, mais le boulot d’abord si tu n’y vois pas d’inconvénients.
– OK explique-moi comment tu vois les choses ?
Ce petit briefing à l’air convenir à Gérard.
– Pour aller chez lui, il passe par des rues fréquentées ? Demande-t-il.
– Il habite en zone pavillonnaire, apparemment c’est très calme !
– Alors on agira à l’entrée de cette zone.
Les rôles sont distribués. Quand Lelong sort du troquet, le trio après s’être assuré qu’il prend la direction de son domicile, se rend en voiture à l’entrée de la zone pavillonnaire
Ils attendent que Lelong arrive… Le voilà…
– C’est lui ?
– Oui !
– Bizarre ce mec, il n’a pas du tout le physique d’un voyou.
– Tu crois que les voyous ont un physique particulier ?
– Non mais, j’ai appris à juger les gens, même si parfois je me plante, c’est un faible, c’est typiquement le genre de mec qui se fait manipuler.
– On verra bien, on y va ?
Brigitte sort de la voiture, Gérard s’apprête à faire de même, Florentine reste au volant.
La détective vient à la rencontre de Lelong, tout sourire.
– Excusez-moi monsieur, si vous pouviez me dépanner d’une cigarette ?
– Ah, je suis désolé mais je ne fume pas !
Et c’est à ce moment que Gérard intervient…
– Menteur, on vous a vu offrir une cigarette à un monsieur en sortant du café !
– Mais…
– Mais quoi ? Gérard Petit-Couture, sécurité du territoire ! Se présente-t-il en exhibant sa carte périmée.
– C’est un paquet qu’on m’a donné, mais moi je ne fume pas… tente de se défendre l’individu.
– Un paquet truffé au DMT ! Tu nous prends pour des cons, on va t’interroger un peu plus loin et ne fait pas le guignol, on est armé et entraîné. Allez, monte dans la bagnole !
Il n’en mène pas large, Bruno Lelong ! Il n’a d’autres alternatives que d’obtempérer.
La voiture redémarre et passe devant le petit bois où Martinov s’est un peu « égaré » l’autre jour.
– Là c’est bon ? Demande Gérard.
– Non, Martinov nous a conseillé d’éviter ce coin c’est plein de voyeurs, on ne sait jamais.
– D’accord on va avancer.
Ils prennent une contre-allée un peu plus loin, s’arrêtent en laissant les phares allumés et font descendre sans ménagement Bruno Lelong.
– Bon la première question est simple ! Tu fais ça tout seul ou on te paie pour le faire ?
– Hein ?
– Fais pas semblant de ne pas comprendre, on gagnera du temps.
– Je n’ai pas compris la question !
– Qui t’a demandé d’offrir chaque jour une cigarette à Baudoin ?
– Je ne suis pas une balance !
Et plaf ! Il reçoit une gifle en pleine poire.
– On a les moyens de te faire parler !
– Vous parlez comme la Gestapo !
Et plaf ! Nouvelle gifle en pleine poire.
– Vous n’avez pas le droit !
– Alors accouche !
– Je n’ai rien fait de mal, un copain m’a demandé d’offrir tous les jours à la sortie du bistrot une cigarette d’un paquet qu’il m’a donné
– Et tu ne savais pas ce que contenait ces cigarettes ?
– Bien sûr que non sinon je n’aurais pas accepté cette combine.
– Menteur ! C’est pour ça que dès que Bayeul a eu le dos tourné tu as jeté ta cigarette ?
– Je l’ai jeté parce que je ne fume pas c’est tout.
– Tu te rends compte au moins que ton histoire ne tient pas de bout ?
On fouille les poches de Lelong, il n’y a effectivement pas d’autres paquets de cigarettes que les « Marlboro » truffées.
– Bon on va faire autrement, admettons que l’on te croie et que tu ne savais pas que les clopes étaient truffées, dans ce cas ton copain s’est bien foutu de ta gueule et maintenant c’est toi qu’est dans la merde !
La pique semble faire mouche. Gérard en rajoute une couche.
– Ce copain dont tu ne veux pas nous dire le nom, tu le connais depuis longtemps ?
– On était au lycée ensemble.
– Vous êtes amis alors ?
– Non !
– Comment ça « non » ?
– C’est juste un copain de classe, pas un ami.
– Au lycée, vous aviez quelles relations ?
– Pff ! Si vous pouviez me foutre la paix, je me retrouve dans une situation contre mon gré.
– Je ne te le fais pas dire… N’empêche que tu continues à couvrir un salopard qui s’est foutu de ta gueule
– Si je vous le dis le nom, il va me casser la gueule.
– Non, on saura faire, c’est notre métier, il ne saura jamais que c’est toi qui l’as donné.
– Sûr ?
– Oui !
– Et après, vous allez me libérer ?
– Non ! On te libèrera quand on aura coincé cette personne, on ne peut pas prendre le risque que tu le préviennes.
– Mais je ne vais pas m’amuser à ça !
– C’est peu probable en effet, mais je prends toujours mes précautions, alors c’est qui ?
– Diego Lopez, j’ai pas l’adresse exacte mais j’ai son téléphone.
– Tu sais y aller ?
– Oui.
– Tu vas nous montrer !
– Je ne veux pas qu’il me voie ! Répond Lelong, livide
– Il ne te verra pas !
A suivre