Jennifer Plait par Jean-Sébastien Tiroir

Jennifer est une belle femme aux longs cheveux blonds et raides, son visage s’orne d’un sourire malicieux, elle est un peu grande, un peu forte, mais elle plait. Jennifer a malgré tout quelque chose de très particulier. Et cette particularité se trouve là, un peu plus bas, entre ses cuisses, sous la forme d’une belle verge de dimension fort correcte. Jennifer est une transsexuelle non opérée (et qui n’en a d’ailleurs pas du tout l’intention)

Jennifer sort de prison. De la prison pour trafic de drogue, alors qu’elle n’avait rien trafiqué du tout, se contentant de stocker chez elle des paquets que lui avait confiés une connaissance, des paquets ne contenant rien d’illégal, lui avait-on mentit. Une bouffé de haine l’envahit quand elle repense à tout ça, la perquisition, la garde à vue avec les injures et les coups gratuits des flics, la tronche de ce salaud de juge, et puis la prison où proche de la déprime elle avait failli se suicider. Pour lutter, elle s’était mise à écrire, d’abord des romans érotiques, mais l’état dans lequel cela la mettait, l’incita à chercher autre chose. Alors elle avait eu l’idée de rédiger des bouquins pour les gosses, des histoires toutes fraîches se passant chez les esquimaux, loin des embrouilles de la civilisation. Elle contacterait des éditeurs dès qu’elle aurait réglé le reste. Finalement elle fut libérée pour bonne conduite.

Le reste ! Oui parce que sortir de prison c’est bien beau, mais si vous n’avez ni famille, ni amis, vous faites quoi ? Il existe des associations caritatives qui s’occupent des transsexuelles, heureusement que ce genre de truc existe, mais elle pensait pouvoir se débrouiller toute seule.

Au moins n’avait-elle pas de soucis de logement, étant propriétaire d’un studio dans le 17e. Mais tout avait été coupé, le gaz, l’électricité, le téléphone. Personne ne s’était occupé de sa boite aux lettres prête à éclater, des dizaines de courriers avaient probablement été perdues, il y avait quand même une belle lettre d’huissier lui signifiant que l’on faisait une saisie arrêt sur son compte afin de payer les charges… charmant… Il lui faudrait plusieurs jours pour régler tout cela

Elle sortit trouver une cabine. Un coup de fil chez son ancienne patronne, elle travaillait avant comme manucure chez XXX (désolé vous ne saurez pas l’adresse – n.d.l.a), Une bonne boite réservée à une clientèle avertie car il n’était pas rare que certains habitués demande l’accès à l’arrière-salle dans laquelle les soins prodigués concernaient des parties du corps beaucoup plus intimes.

Elle se demanda si la boite était encore ouverte. Oui elle l’était ! On lui demande de patienter. N’importe quel juge d’instruction pouvait la fermer du jour au lendemain pour proxénétisme, mais, il fallait croire qu’ils avaient des complicités bien placées. Enfin elle obtint la patronne. Est-ce qu’elle allait la jeter ?

– Jennifer ! Mais que deviens-tu ? Oui on a appris cette affaire ! Mais passe nous voir, ça nous fera plaisir ! Non je n’ai pas de place pour le moment, mais attends j’ai une fille qui doit s’en aller le 15 décembre ? Tu peux attendre jusque là ? Est que tu veux que je te la réserve ?
– D’accord t’es gentille, réserve là moi !

Jennifer calcula, cela faisait presque 4 mois à tenir, elle avait un petit pécule, jusque là, elle pourrait vivoter.

– Je ne peux pas faire des remplacements en attendant ?
– J’ai déjà quelqu’un pour les remplacements, mais si j’ai une opportunité je t’appelle, donne-moi ton numéro ?
– Je suis dans une cabine ?

Il faudrait aussi qu’elle s’achète un portable ! Elle remercia la dame et raccrocha. Elle fit rétablir l’électricité, passa à sa banque, fit quelques courses, puis entrepris de faire ses comptes.

Ça faisait juste-juste pour tenir jusqu’à la date indiquée, où elle pourrait demander une avance sur salaire. Rogner sur la nourriture, elle pouvait essayer, mais le reste ? Elle avait maigri en prison, il aurait fallu qu’elle renouvelle sa garde robe, et puis il y a toujours les impondérables. Il lui fallait trouver un petit boulot pour améliorer tout cela. Quelques passes en se limitant juste à ses besoins ? L’idée l’effleura. Mais comment ? Le bois de Boulogne ? Ou alors passer une annonce dans XXX (non on ne vous dira pas le titre de cette revue très spéciale et très pratique – n.d.la.) pour faire ça en studio ? NON ! La prostitution c’était l’argent facile, mais aussi des risques énormes, que le fait d’être transsexuelle aggravait encore. Elle refusait pour l’instant cet engrenage !

Histoire de se changer les idées, elle entreprit d’allumer la télé, qui ne voulu rien savoir restant désespérément éteinte, elle vérifia la prise, le courant passait, c’était donc une panne d’alimentation, il fallait soit appeler le réparateur soit racheter une télé. Les impondérables commençaient…

Elle réglerait ça plus tard, et se prépara à prendre une douche, son regard se porta sur son propre portrait, elle avait pris un coup de vieux, mais elle était toujours désirable. Il était beau ce portrait, ça datait du temps où elle posait pour des photographes…

Click !

Le déclic ! Elle était là, la solution !

– Ma douche, je me fais belle et je fonce

Elle revêtit une robe légèrement décolletée de couleur parme qui laissait les bras nus, mais la recouvrit d’un petit corsage transparent assorti, elle sera sa taille d’une ceinture de cuir noir et se chaussa d’escarpins blancs (ce ne fut pas évident car elle avait perdu l’habitude de ce genre de choses.)

Un coup de fil d’une cabine pour s’assurer que l’agence existait encore. Et bien non elle n’existait plus, mais un message enregistré proposait de s’adresser au Photo Model Club de la rue XXX. Elle se rendit à l’adresse indiquée, pas de boutique, rien ! Se serait-elle trompée ? Elle pénétra dans l’immeuble où s’affichait une liste des occupants. Devant le nom de l’un des résidents avait été rajouté « Photo model Club ». C’était au 2e. Elle sonna. Un type vint lui ouvrir. Le genre monsieur quelconque :

– Le photo model club ?
– Oui entrez !

Il lui sert la main et se présente Charles Van den xxxx.

– Jennifer !
– Enchanté !

La tête du type qui n’en revient pas d’accueillir ce genre de créature ! Il n’y a pas de bureau, c’est tout simplement l’appartement du responsable de l’agence. Il la fait asseoir sur le canapé, et prend quelques documents dans un tiroir.

– C’est pour vous inscrire ?
– Oui !
– Transsexuelle ?
– On ne peut rien vous cacher !
– N’est ce pas !
– Il y a de la demande pour des gens comme moi ?
– Oh ! Oui ! On a déjà 2 travestis, ils sont très demandés, et comme les clients qui les demandent sont répertoriés, je vais pouvoir leur téléphoner et leur annoncer que nous en avons une nouvelle, vous voyez vous allez avoir plein de séances !

La chance !

– Bon on va faire un pola de votre visage, il est très joli mais parfois certains visages ne sont pas photogéniques, il vaut mieux s’en assurer !
– Vous allez faire quoi ?
– Un pola ! Un polaroïd !

Le type prend son  » pola « , demande à Jennifer de faire un joli sourire, prend la photo et dégage l’épreuve.

– Superbe ! Votre visage est chargé d’un érotisme assez rare.
– Merci !
– Voyez-vous, en ce moment comment vous dire, je suis terriblement excité !

Jennifer lui sourit, lui montrant ainsi que ses propos ne la choquent pas

– Je vais jouer cartes sur tables ! J’ai beaucoup d’influence sur mes clients, vous savez, un simple mot, « elle n’est pas terrible », ou alors « elle est super », ça change tout ! Je ne demande pas mieux que de vous donner un coup de pouce, mais je, enfin il faudrait, je…

Le type bafouille, il ne sait plus où il en est. Jennifer n’est pas folle, elle a compris, encore un salopard qui profite de la situation, alors autant rester maîtresse du jeu, elle lui met carrément sa main à la braguette où elle sent effectivement une rigidité qui n’a rien d’innocente.

– C’est ça que tu veux ?
– T’as tout deviné !
– Petit salaud !
– Qu’est-ce que tu veux ? La chair est faible !

Jennifer dégrafe la fermeture éclair de Charles, et s’amuse à caresser sa bite à travers le slip, puis la dégage complètement, elle approche sa langue de son gland et le lui lape, comme pour goûter, mais qu’une seule fois. Elle savoure d’avance le plan qui vient s’échafauder dans son esprit !

– Si tu veux que je te suce, tu te laves, ou alors tu te mets une capote !
– Non ! Mais tu ne vas pas faire la mijaurée ! Tu suces ou tu te casses… et adieux les contrats…

Réaction prévisible, Jennifer se lève pour partir, c’est maintenant que tout va se jouer. Une chance sur deux, si elle perd, il y d’autres agences…

– Reste ! Excuse-moi ! C’est l’excitation qui me rend agressif, je suis désolé. Je n’avais pas du tout prévu cette situation, je vais me nettoyer.

Gagné ! Le type revient deux minutes après, il est resté tel qu’il était, il ne s’est même pas déshabillé, et son pantalon est légèrement mouillé

 » Il ne sait plus ou il en est le mec !  »

Jennifer branle un peu la queue de Charles pour lui redonner de la vigueur, puis porte le gland à ses lèvres, fait tourner sa langue dessus, puis par petits mouvements successifs la fait avancer dans sa bouche. Quand elle estime ne pouvoir en entrer plus, elle commence alors des mouvements de va-et-vient tout en continuant d’astiquer le gland avec sa langue ?

 » Mais c’est que c’est toute une technique !  »

Charles est aux anges

 » Si seulement il pouvait jouir tout de suite, ce serait une bonne chose de faite !  »

– Et si tu me montrais la tienne, de quéquette ?
– On demande gentiment !
– C’était pas gentil ?
– Mieux que ça !
– Ma petite Jennifer, fais-moi plaisir ! J’aimerais tant voir ta quéquette !
– Tu vois quand tu veux !

Jennifer baisse sa culotte, et déjà la main de Charles s’y aventure et tripote, il se penche pour la sucer

 » Maintenant l’estocade !  »

Soudainement Jennifer le gifle

– Mais t’es tarée ou quoi ?
– Tu ne m’as pas demandé !
– Ecoute…
– Demande-moi et tu pourras me sucer !
– S’il te plait Jennifer, pardonne-moi ! J’aimerais tant te sucer !
– Mais avec grand plaisir, Monsieur Charles !

Le type se précipite sur la queue de Jennifer et la gobe. A sa grande surprise il suce bien, ce ne doit pas être sa première fellation

– Allonge-toi se sera plus pratique !

Charles s’allonge, Jennifer se met au-dessus de lui et lui redonne sa bite à sucer, puis elle se couche sur lui afin d’atteindre la sienne. Ils se sucent mutuellement ainsi en 69 pendant plusieurs minutes. Puis Jennifer abandonne sa fellation.

– Tu veux m’enculer, je suppose ?
– Oui Jennifer, j’aimerais tellement t’enculer !
– T’as une capote !
– Je vais en chercher
– Tu en prends deux !
– Pourquoi deux ?
– Tu verras bien, et puis mets-toi à poil on va pas faire ça à moitié habillé !

Jennifer se déshabille de son côté. Charles revient rapidement. Il a un regard amusé en découvrant la jolie poitrine de la transsexuelle, mais sans plus.

 » Ça ne doit pas l’intéresser ce connard !  »

Jennifer lui demande de se coucher sur le dos sur le canapé, puis se place au-dessus de lui, écarte ses fesses et engloutit sa bite dans son trou du cul. Elle aime cela Jennifer, elle aime jouir du cul et elle aime cette position car elle peut tout contrôler, vitesse et profondeur, mais la position est néanmoins fatigante. Elle pivote alors sur le coté afin de continuer en  » paresseuse  » du coup c’est Charles qui doit maintenant besogner.

 » Il manque de technique le mec ! »

Jennifer se retire

– Tu veux jouir comment ?
– Ben j’aurais bien joui dans ton cul, mais sinon tu peux me sucer à fond !
– Tu rêves ou quoi ? C’est pas la fête !

Jennifer place alors la deuxième capote sur sa propre queue

– Mais tu fais quoi ?
– Tu veux un dessin, tu en meurs d’envie, mais il faut que tu me le demandes, sinon je ne le fais pas !
– T’es vraiment une salope !

Et claque ! Une nouvelle gifle !

– Ça c’est pour la salope ! Allez demande !
– Demande quoi ?
– T’en veux une autre ?
– Pourquoi pas ! Même tes gifles m’excitent !
– Bon alors tu demandes, ou pas ?
– Encule-moi ! Jennifer !
– Ah ben quand même…

Déjà il se met en position

– Non pas comme ça, reste sur le dos et lève les jambes, et tu vas te branler pendant que je t’encule !

Jennifer pose un peu de salive sur l’anus de Charles, puis pousse avec sa bite, la capote lubrifié aide le passage, une fois bien rentrée elle commence ses mouvements alternatifs. Jennifer se sent prête à jouir dans son cul

– Branle-toi, on va jouir en même temps

Les orgasmes de Jennifer sont toujours très violents, elle pousse un rugissement en lâchant son foutre dans la capote, puis se retire de son cul ! Charles n’a pas encore joui et continue à se branler.

– Je peux jouir sur tes seins ?
– Bien sûr, quelle question ?

Il est tout étonné Charles, mais c’est aussi ça dominer quelqu’un : c’est lui faire plaisir de façon inattendue. Du coup le Charles ne tarde plus à jouir et lâche son foutre sur les seins de la belle transsexuelle.

– Ah ben on peut dire que t’es un fameux phénomène !
– Certes, je pense que les formalités de cuissages sont terminées ?
– Ok ! Je tiendrais mes promesses !
– T’es un chou !
– On recommencera ?

 » Aie ! Surtout ne pas lui dire non !  »

– Pourquoi pas ? Mais j’aurais quoi en échange ?
– Je ne sais pas moi ? Le restaurant ?
– Un bon alors ?
– Ok !

Jennifer fit quelques pas et s’empara du téléphone.

– Qu’est ce qu tu fabriques ?
– Rien, mais si tu pouvais me dégotter un client rapidement, ça m’arrangerait
– A tes ordres princesse !
– C’est bien comme cela que je voyais les choses !

© Jean-Sébastien Tiroir – 1983 – revu et corrigé en 2000

monsieur_tiroir@hotmail.com
Ce récit a eu l’honneur d’obtenir le 3ème prix du concours des histoires érotiques décerné par Revebebe pour Août 2000

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6 réponses à Jennifer Plait par Jean-Sébastien Tiroir

  1. Aroune dit :

    Le theme est classique mais le traitement original
    Perso j’aime sucer les bites des trans et j’aime bien me faire metre

  2. Saliver dit :

    on sent le vécu, mais le vécu des années 1970-1980 !

  3. Sorenza dit :

    Cette histoire je l’ai lu au moins 10 fois er à chaque fois je me branle

  4. Sorenza dit :

    Elle me plait bien cette histoire !

  5. TransMonique dit :

    Un petit bijou que ce récit

  6. Antonio dit :

    Comme le temps a changé depuis la publication de ce bon petit récit
    Aujourd’hui il n’y a plus de cabine téléphonique, je ne pense pas qu’il y ai non plus de Polaroid
    Quand on sort de prison et qu’on veut téléphoner aujourd’hui, on fait comment ?
    Cela dit ce petit récit est délicieux

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