Chanette 32 – Drogue en stock – 6 – Cinq dans un donjon

Chanette 32 – Drogue en stock – 6 – Cinq dans un donjon

J’ai donc contacté Didier Remiremont. (voir les épisodes précédents). Et lui ai présenté Max. La rencontre eu lieu dans mon studio de travail rue des Sauniers.

Je suis occupée avec deux soumis, l’un est Martin, un type de province que je vois de temps en temps quand il monte à Paris, 50 ans, grisonnant, sympa. Il est attaché contre une croix de Saint André. L’autre Kelly, est un nouveau client, un jeune travesti très ambigu, imberbe, cheveux longs, mignon comme un cœur, on en mangerait !

Il est très maso et je l’ai fouetté assez durement entre autres douces misères. Son joli petit cul est désormais colorié d’impertinentes stries cramoisies. Il est à genoux, tête baissée dans une parfaite attitude de soumission.

On sonne, c’est Didier Remiremont, j’allais lui proposer de patienter au salon, mais Max arrive dans la foulée. Je fais les présentations.

– Enchanté, Chanette m’a beaucoup parlé de vous…

Je m’éloigne un peu afin de ne pas les gêner.

– C’est une ravissante coquine ! Confirme Max.
– Très coquine !
– Elle m’a fait faire des choses assez inavouables…
– Dans son donjon ?
– Oui !
– J’y ai eu droit aussi… Précise Didier.
– Cravache, pinces, godes, pipi ?
– Tout ça et même des trucs avec d’autres soumis.
– Et vous avez apprécié ?
– J’avoue…
– Si ça vous intéresse de regarder ce qui se passe dans le donjon, c’est possible, et quoique vous fassiez ce sera aux frais de la princesse ! Intervins-je

Nos deux obsédés acceptent sans l’ombre d’une hésitation.

Je les installe sur deux sièges spectateurs (ben oui, j’ai ça aussi)

Je détache Kelly et le tenant en laisse, je l’emmène devant mes deux visiteurs.

– Regardez-moi comme il est mignon, ce petit pédé !
– Troublant ! Approuve Didier.
– Je lui sucerai bien la biroute. Ajoute Max.
– Vas-y, fais toi plaisir. L’encourageai-je.

Vous pensez bien qu’il n’hésita pas, il prit cette charmante chose en bouche et la fit bien bander, puis la ressortant fut admiratif devant le résultat.

– Tu crois qu’il pourrait m’enculer ? Me questionne-t-il.
– C’est un esclave, il fera tout ce que je lui dirait. Kelly tu vas enculer ce gentil monsieur !
– Oui maîtresse.

Max se déshabille à l’arrache et se positionne en levrette sur le tapis.

Kelly s’encapote et pénètre l’anus de Max d’une seule poussée.

– Eh bien vous n’hésitez pas, vous ! S’exclame Didier.
– Faut toujours profiter des occasions. Répond l’intéressé.
– Putain, je suis trop excité, reprend le détective en dégageant sa bite de sa braguette et commençant à se masturber
– Si t’as envie de quelque chose, tu me dis…
– Je sucerai volontiers de la bite.
– Pas de souci, viens avec moi.

On s’approche de Martin, je m’amuse à tirailler les pinces que je lui ai accroché aux tétons, il grimace, mais se met à bander de jolie façon.

– Vas-y régale toi !
– J’ai un peu honte quand même…
– Dis donc pas de connerie, et suce-moi cette bonne bite.

Et il y va ! Quelle orgie mes amis !

Kelly malgré tous ses efforts a du mal à maintenir la distance dans le trou du cul de Max. C’est qu’il est bien plus passif qu’actif dans ce genre de relations

Je lui fous des coups de badine afin de le stimuler, mais que voulez-vous ? Quand ça veut pas, ça veut pas !

Je fais donc cesser cette sodo qui n’en est plus une et ordonne à Kelly de se coucher par terre.

– Ben alors, ma poule, fallait prendre du viagra ! Le nargue Max.
– Mais mon chéri, on ne peut pas penser à tout.

Didier tout à sa sucette se rend compte que Martin est sur le point de jouir, il hésite à continuer puis lâche l’affaire sans que j’en comprenne la raison.

L’heure pour laquelle Kelly avait loué mes services est sur le point de se terminer. Il est allongé sur le sol et ignore ce qui va lui arriver…

Je le chevauche il commence à comprendre.

– Ouvre la bouche, tapette, tu vas boire ma bonne pisse.

J’avais une petite envie, j’ai toujours été une bonne pisseuse.

Il avale tout ce qui peut et fait dégouliner le reste sur le plancher.

– Et maintenant en levrette ! Martin va t’enculer et je veux que tu te branles en même temps.

Et pendant que mes deux soumis s’emboitent, Didier et Max sont retournés s’assoir. Max lorgne sur la bite de Didier redevenue demi-molle. Il y porte négligemment la main. Le détective lui fait un petit signe d’approbation…

Se sentant encouragé, Max branlotte quelques instants cette bite qui le narguait, avant (mais vous l’aurez deviné) de la mettre dans sa bouche.

Je les trouve trop mignons ces deux-là !

Martin encule Kelly avec une telle frénésie qu’il dégouline de sueur tandis que ce dernier se branle la nouille.

Ils finissent par jouir tous les deux, Martin dans l’anus de Kelly et celui-ci en éjaculant peu de choses sur son ventre.

Ils quittent le donjon pour se faire une rincette dans la salle de bain, puis se rhabillent et nous laissent.

Je rejoins mes deux amis, c’est maintenant au tour de Didier de sucer Max. Ils sont déchainés ces deux-là !

– Bon les gars vous nous faites quoi là ?
– On fait connaissance ! Répond Max, hilare.
– Bon, venez me voir, je vais m’occuper un peu de vous et après on passera aux choses sérieuses… et toi Didier, finis de te déshabiller…

J’enlève mon haut dévoilant ma poitrine. Ça produit toujours son petit effet, pourtant ils la connaissent.

– C’était pour vérifier si vous étiez devenus gay ? Alors non vous êtes juste à voile et à vapeur !
– Ben dis donc, c’est de ta faute ! Intervient Didier, c’est bien toi qui m’a fait découvrir tout ça, maintenant je suis un suceur de bites, c’est malin ! (voir Chanette 20 – la clé)
– Un bon suceur ! Se moque Max
– Je n’ai pourtant pas eu de cours particuliers.
– C’est inné, ces choses-là ! Les hommes naissent avec, mais ils ne le savent pas.
– Bon les gars, je vous ai offert mes seins, profitez-en c’est une offre limitée !

Et les voilà qui se jettent sur me tétons comme des assoiffés devant une chope de bière…

Oh les cochons ! Qu’est-ce qu’ils me font ? Du bien assurément puisque je me laisse aller. Je ne jouis jamais (enfin presque jamais) avec mes soumis… Mais là se sont des amis, ça change tout

Et qu’est-ce qu’ils bandent ça fait plaisir à voir ces jolies bites toutes tendues. J’en prends une dans chaque main et je branle tout ça en cadence !

– J’ai envie d’une bonne queue dans mon cul, lequel se dévoue ?

Ils sont toues le deux volontaires, le contraire m’aurait étonné . Alors je fais comment ? Ben non pas de double anal ! Soit ce sera l’un après l’autre soit… Une idée me vient…

Je m’empare d’un gode-ceinture et d’une pièce de monnaie que je lance en l’air…

– C’est Max ! Annonçais-je après avoir triché honteusement. Tu vas m’enculer et pendant ce temps-là, je défoncerais le cul de Didier avec ma fausse queue.

Ces messieurs sont d’accord et le trio se met en place…

Et pendant que Max me pilonne, mon gode s’active dans le fondement de Didier et j’en profite pour lui branler la bistouquette.

On a joui dans le désordre. Et après un passage obligé en salle de bain nous avons bu un petit coup avant de passer à des choses plus graves.

Le courant s’est donc bien passé entre les deux hommes (c’est le moins que l’on puisse dire !) et j’ai raconté toute mon histoire au détective.

Vers 19 heures, Didier se rend donc à l’adresse indiquée sur la carte d’identité du défunt, les boîtes aux lettres ne le renseignant pas, il toque à une porte au hasard et exhibe une fausse carte d’agent de recouvrement.

– Je cherche une femme victime d’une escroquerie sur Internet, je sais juste qu’elle se prénomme Ghislaine ou Gisèle…
– Ce doit être la poule du quatrième, porte droite.

Didier frappe à la porte de Gigi qui lui ouvre, grand amateur de jolies femmes, il ne peut que s’extasier devant le charme fou de cette magnifique rousse.

– Didier Remiremont, détective privé. Se présente-t-il. J’enquête sur les circonstances de la mort de votre conjoint.
– Hein ? Mais qui vous a confié cette enquête ?
– Une personne qui souhaite conserver l’anonymat.
– Et vous voulez savoir quoi ?
– Vous ne me faites pas entrer ?
– Non, à moins que vous m’en disiez davantage.
– La personne qui a sollicité nos services l’a fait pour deux raisons : d’abord elle pense avec juste raison que la police ne fera pas grand-chose, et ensuite qu’il n’est pas impossible que vous soyez vous-même en danger.
– OK, entrez !

En fait, Gigi est à ce moment-là persuadée que le mystérieux anonyme n’est autre que sa belle-mère…

« Mais pourquoi vient-il me voir ? »

– Vous voulez un café ? Lui propose-t-elle.
– Volontiers !

Un petit expresso et l’ambiance est tout de suite plus conviviale.

– Vous avez sans doute votre propre opinion sur cette tragédie ? Lui demande le détective.
– Oui et non, on avait avec Jo un accord tacite, on ne parlait jamais de nos métiers respectifs …
– Parce que ?
– Parce que quand on fait des trucs un peu en marge, moins on en sait, mieux on se porte !
– .Donc vous ne saviez rien de ses activités ?
– Juste qu’il travaillait dans un garage, il m’avait plus moins fait entendre que ce milieu n’était pas trop clean, mais sans me donner de détails, mais on peut tout imaginer, voitures volées, recyclage, mise à la casse. Le souci c’est que son patron lui confiait des boulots de plus en plus dangereux. Une fois je l’ai récupéré à l’hôpital, côtes cassées, traumatismes en pagaille. Il n’a jamais voulu me dire ce qui s’était passé. J’ai fouillé dans ses affaires un jour qu’il est rentré bourré comme une queue de pelle. J’ai trouvé un flingue.et des sachets de je ne sais quoi avec des machins bleues dedans. Quand je lui ai demandé des explications le lendemain il m’a répété que moins j’en saurai… bref toujours le même refrain ..
– Hum, vous êtes sûre qu’il travaillait dans un garage ?
– Non pas à 100 % ! Jo était un gentil garçon, mais un peu faible aussi. J’ai acquis la conviction qu’il ne pouvait rien refuser à son patron, et que celui-ci en profitait pour l’envoyer au casse-pipe.
– Vous n’avez aucune idée de l’identité de son patron ?
– Si !

Elle lui explique l’enveloppe cachetée…

– Et ce Poivrevert vous savez où il reste ?
– Non j’ai juste son numéro de téléphone.
– S’il n’a pas déménagé récemment on trouvera l’adresse. Vous avez fait quoi ? Vous avez essayé de le contacter ?
– Oui.
– Et comment ça s’est passé.
– J’étais hors de moi, je lui ai raconté n’importe quoi, je lui ai fait croire que j’étais prête à raconter tout ce que je savais à la police, alors qu’en fait je ne sais rien du tout !
– Hum .. c’est bien pour ça que vous êtes en danger.
– J’en suis parfaitement consciente, mais je m’en fous un peu, tout ce que je veux, c’est venger Joël, mais je ne vois pas trop comment faire ?
– Cela passe par la neutralisation de Poivrevert, j’ai quelques idées mais c’est un peu vague pour l’instant.
– Vous allez m’aider alors ?
– Je vais essayer. Vous m’aviez laissé entendre que vous pratiquiez vous aussi une activité dangereuse, vous pouvez m’en dire plus ?
– Je n’ai jamais dit ça ! Mon activité comporte des risques, mais de là à la considérer comme dangereuse…
– Et c’est quoi ?
– Avec tout le respect que je vous dois, qu’est-ce que ça peut bien vous foutre ?
– J’essaie simplement d’avoir le maximum d’éléments pour y voir clair.
– Et si je vous dis que je vis de mes charmes, ça va vous servir à quoi ?
– Euh…
– Je vous ai choqué ?
– Mais pas du tout. Mais imaginez un peu, un tueur se fait passer pour un client…
– C’est ça, foutez-moi la trouille.

Mais cette intéressante conversation est subitement interrompue par le carillon de la sonnette d’entrée

– Je n’attends personne…
– Soyez prudente, je me planque à côté, j’ai une arme

Gigi ouvre, c’est, le lecteur l’aura deviné, Bosse-dur.

– Vous me reconnaissez ? On s’est vu une fois au restau avec Jo, je suis son collègue.
– Oui et vous voulez quoi ?
– Vous présenter mes condoléances.
– Merci, c’est gentil. Mais excusez-moi je suis un peu débordée en ce moment .
– Rassurez-vous, j’en aurais que pour cinq minutes…

Et contre toute attente Bosse-dur force le passage et entre obligeant Gigi à se pousser

– Hé, je vous ai pas dit d’entrer !
– Cinq minutes, j’en ai que pour cinq minutes, je comprends que vous soyez sur vos gardes, mais rassurez-vous, je ne vous veux aucun mal, bien au contraire.

Et sans y être invité, Bosse-dur s’assoit .

– Bon, je vous écoute !
– Voici une enveloppe, c’est de l’argent pour payer les obsèques. Dit-il en portant sa main à la poche intérieure de son blouson.

Oh le vilain geste ! Didier Remiremont est prêt à intervenir, mais c’est bien une enveloppe qu’il extrait de sa poche et pas autre chose.

– Ah merci…
– J’aimais bien Jo, c’était un bon collègue.
– N’empêche que votre patron l’a envoyé au casse-pipe !
– Je n’ai malheureusement pas grands détails sur ce qui s’est passé, le recouvrement ce n’est pas toujours évident, parfois on tombe sur des cinglés…
– Le recouvrement ?
– Jo ne vous en parlait pas ?
– Non, il me disait qu’il travaillait dans un garage.
– Ah oui, on a eu de gros problèmes de recouvrement avec des locataires de garages, des gitans, toute une mafia…

Bosse-dur a alors la conviction que Gigi ne sait rien du tout, sa mission est donc terminée. Il se lève. Mais il ne quitte pas des yeux cette Gigi, subjugué par son étrange beauté.

« Je la draguerais volontiers, mais ça ne se fait pas de draguer une veuve récente. Quand je vais dire au boss qu’elle ne sait rien, est-ce qu’il va me croire ? Ce con est capable de la faire zigouiller, ce serait dommage quand même… »

– Euh, qu’est-ce qui vous arrive ? On dirait que vous avez envie de me dire autre chose ? Lui demande Gigi.
– Oui, c’est un peu délicat… vous n’auriez pas du dire à mon patron que vous saviez des choses, je vais lui dire que vous bluffiez mais il n’est pas obligé de me croire. Il fréquente des gens dangereux, très dangereux même. Je serais vous, je me mettrais au vert quelque temps… mais bien sûr je ne vous ai rien dit
– Vous ne m’avez rien dit, mais vous l’avez dit quand même ! Merci pour cette mise en garde.
– De rien, j’ai toujours été faible avec les jolies femmes.
– Allons, allons !
– J’aimerais maintenant présenter mes condoléances à sa maman, vous avez l’adresse ?
– 34 rue du chemin vert, madame Quéré.
– Merci, je vous laisse mon numéro, j’aimerais être présent aux obsèques.

Il s’en va, Remiremont sort de sa cachette.

– Je vais essayer de le suivre, je vous tiens au courant…

Le détective descend l’escalier à toute trombe, une fois dans la rue il a juste le temps de voir Bosse-dur enfourcher sa moto et disparaître. La sienne de moto est garée vingt mètres plus loin, toute poursuite devient vaine. Il remonte.

En fait, Bosse-dur se sent fatigué, il a faim et remet la visite de la mémé au lendemain.

– Je n’ai pas été assez rapide, je le ferais suivre le jour des obsèques, faites attention à vous, évitez d’aller avec des clients inconnus.
– En ce moment je vais me mettre en stand bye. Lui répond Gigi.
– Sage décision ! Evitez de sortir et n’ouvrez à personne.
– Vous en avez de bonnes, vous, il faut bien que je fasse mes courses
– .Oui bien sûr, vous ne pouvez pas vous faire héberger par une amie en attendant que ça se tasse. Ne prenez pas à la légère les propos de cet abruti.
– Me faire héberger ? Oui mais bon… ça n’a rien d’évident…
– J’ai une idée..

Il me téléphone et me demande si je peux héberger une nana quelques jours. Je suppose qu’il sait ce qu’il fait et j’accepte.

– C’est réglé, je reviens vous chercher dans une heure ou deux, préparez vos affaires, lâ où je vous emmène, vous ne risquerez rien, et surtout n’ouvrez à personne.
– Vous vous répétez un peu là.

Remiremont prend le chemin du domicile de la mère de Jo.

Rue du chemin Vert il scrute les alentours et n’aperçoit pas la moto de Bosse-dur.

« Je suppose qu’il ne viendra que demain, profitons-en ! »

Odette Quéré n’est pas une personne méfiante et laisse entrer Didier sans problème.

– Les flics m’ont juste dit qu’on avait retrouvé mon fils dans un escalier, ils n’ont pas dit où, ils ont interrogé les gens de l’immeuble et je n’en sais pas plus.
– Ils vous ont précisé à quelles activités se livrait votre fils.
– Hélas oui, ils m’ont parlé de trafic de drogue, Joël m’avait pourtant affirmé qu’il ne touchait pas à ça ! Il s’est laissé entrainer, ce n’était pas un mauvais gars… Ajoute-t-elle avant de fondre en larmes.
– Je vais vous laisser, bon courage, madame.
– Il en faut vous savez.

A suivre

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