Héritages par Verdon
Héritages.
Julien et Luc, deux nourrissons,
Ont partagé à l’unisson
Les gros lolos d’une nounou,
Raconte leur brave grand-père
Qui de concert, le voyou
Se payait aussi la nourrice.
Elle appréciait la bonne affaire
Car grâce à ce p’tit exercice
Ça lui faisait monter le lait,
Donc tout le monde en profitait.
+0+0+0+
30 ans plus tard ces deux garçons
Partagent encore les mamelons
De celle qui les a nourris
Et dont ils firent un bon profit.
Or leur papy ayant fendu
En ce temps-là, l’antre exigu,
Ce fut alors pour les jeunes gens
Assez facile d’en faire autant
En s’occupant devant derrière
Des bons atours de la crémière.
+0+0+0+
Sous l’avalanche héréditaire
Qui n’était pas pour lui déplaire,
Elle a crié un peu misère
Vu la pointure des deux compères,
Mais retrouvé ces bons frissons
Qu’elle ressentait auparavant
Entre son cul et ses nichons
Qu’avaient gâtés sans complaisance
Le bon aïeul et l’innocence.
+0+0+0+
Ce soir couchée sur les deux gars,
En tête à queue, suçant leurs dards
Son cul faisant le gros écart
Elle leur fait faire le ménage.
Pour effacer quelques dégâts
Dus aux ardeurs de leurs quéquettes
Et engranger des embarras
Qui lui chagrinent la rosette.
Tandis qu’elle pisse la cochonne
Des petits jets de pisse bonne
Que se disputent les garçons
En lui bouffant le calisson.
La Belle ayant bien endossé
Les bonnes faveurs de grand-papa
Puis les vigueurs des autres gars
N’en est pas pour autant stressée.
Car du papy les héritiers
Etant de très bons ouvriers
Ont bien appris à s’appliquer
Pour gentiment bien la niquer
Tout en lui tétant les nénés
Comme s’ ils étaient des nouveau-nés.
(10.10.2020)
Délicieux poème