Zone industrielle par Enzo_Cagliari

Zone industrielle
par Enzo_Cagliari

Laurent Pichu, 35 ans, chômeur… Et il faut que je me dépêche, je vais être en retard…

Il fallait vraiment que je sois dans la déche pour accepter cet entretien d’embauche où l’on ne demande que des célibataires (ce qui tombait bien, je le suis depuis plusieurs mois). La boite est une entreprise de recouvrement de créances. Comme métier de pourri on fait difficilement pire, mais que voulez-vous, il faut bien gagner sa croute !

J’ai mis mon vieux costume gris, une chemise blanche que j’ai repassée ce matin, une cravate discrète, j’ai bien ciré mes vieilles godasses, je me suis rasé de près, j’ai soigné ma coiffure, j’ai lavé les verres de mes lunettes, je me suis aspergé d’eau de toilette, je me sens ridicule.

En plus le truc est situé dans une zone industrielle difficile d’accès… C’est sinistre ! L’entrée est filtrée par un garde-chiourme qui me parait avoir un coefficient intellectuel d’encornet, je dois laisser mes papiers à l’entrée et on m’affuble d’un horrible badge vert fluo indiqué « visiteur ».

On m’indique un numéro de porte, une salle d’attente, probablement improvisée puisque les sièges sont tous pliants.

J’avais rendez-vous à 9 h 30 ! Il est 9 h 20.

Je murmure un vague bonjour, quelques-uns me répondent du bout des lèvres, des gens de tous âges. J’ai du mal à en imaginer certains d’entre-eux aller intimider des pauvres gens pris à la gorge avec leurs dettes ! Je compte : en m’incluant, nous sommes 10, quatre autres personnes arriveront ensuite, deux femmes et deux hommes.

Il n’y a rien pour nous aider à patienter. Je rêvasse. On attend jusqu’à 9 h 45. A ce moment une créature de rêve pénètre dans la salle.

Brève description de cette personne qui va avoir un rôle important dans cette historiette :

Dans les 35 ans, grande, 1 m 75, un visage ovale très fin avec un nez un peu long, des lunettes en écaille, des cheveux blonds méchés mi-longs, des yeux bleu vif, une bouche sensuelle. Elle porte une petite robe noire, retenue par de fines bretelles, laissant découvrir de belles épaules dorées. Et s’il n’y avait que ça que la robe laissait découvrir : Non ! Car la robe est décolletée, très décolletée, et la poitrine est au moins un 95 D. Je vous dis : une apparition !

Aucun bonjour, un vague regard circulaire.

– Cette salle est sous contrôle vidéo. Nous avons donc pu constater que deux personnes sont arrivées en retard, je vais demander à ces personnes de quitter immédiatement l’établissement.
– Mais je… tente de protester l’une des intéressées
– Vous disparaissez ! Aucune explication n’est admissible, vous ne croyez tout de même pas qu’on va engager des gens qui arrivent en retard à un entretien d’embauche !

On n’est plus que 12. La mégère nous distribue des feuilles pré-imprimées, puis quitte la salle en nous indiquant qu’elle reviendra dans dix minutes ramasser les copies. Il s’agit d’un questionnaire succinct avec des questions étranges : « Ajoutez-vous du poivre dans vos spaghettis ? » « Gardez-vous les meilleurs gâteaux pour la fin ? » « Éteignez-vous l’électricité au disjoncteur quand vous changez une ampoule électrique ? » et puis celle-ci : « Avez-vous déjà joué à un jeu au cours duquel vous étiez attaché ? » Il y a ensuite quelques tests débiles de connaissance générale : genre situer Bordeaux et Lyon sur une carte de France. Un moment, ma voisine sèche sur la capitale de l’Espagne, elle me demande si c’est bien Barcelone. Je me souviens qu’on doit être filmée et je refuse de l’aider. Je m’en veux de mon attitude, ça ne me ressemble pas. Sur le dernier feuillet il y a des objets à identifier parmi plusieurs choix possibles : un éplucheur de légumes, une clarinette… et un paddle. J’avoue ne pas comprendre ce que fait ce dernier objet sur un test d’embauche ?

A 10 heures, Caroline Duchêne, puisque c’est son nom, revient : Elle désigne trois personnes du doigt, dont ma voisine.

– Vous, vous et vous, vous avez essayé de tricher, vous pouvez regagnez la sortie.
– Salope ! Lui lance l’une d’entre elles.
– Je le sais ! Mais si vous persistez dans vos insultes, c’est la sécurité qui va vous conduire à la sortie, et ce sont des gens un peu rustres qui ne connaissent pas bien les bonnes manières pour le faire…

L’autre n’insiste pas mais lui lance un regard de haine.

On est plus que 9. La Caroline s’en va avec nos copies.

10 h 15 : Madame foldingue revient :

– Mesdemoiselles Morin et Landy, le test est bon, mais vous allez devoir attendre un peu, c’est mon mari qui s’occupe des entretiens avec les postulantes féminines. Monsieur Pichu votre test est bon, vous allez me suivre, pour les autres la sortie c’est par là !

Je n’en reviens pas ! Car souvenez-vous : Monsieur Pichu, c’est moi !

Me voilà dans le bureau de la mère Duchêne !

Elle me pose des tas de questions, des sérieuses et des classiques. J’essaie de répondre en évitant de lorgner dans son décolleté, mais ce n’est pas facile, c’est qu’il est fantastique son décolleté ! Un moment, l’une de mes réponses semble la faire réfléchir, et la voilà qui se met à regarder en l’air en suçant son stylo, toute langue dehors, et en se caressant le téton de sa main gauche par-dessus sa robe. Je ne sais plus où me foutre.

Elle se lève, s’approche de moi, me toise !

– Est ce que je suis votre genre de femme ?
– Je n’ai pas de genre en particulier, mais je dois avouer que vous êtes une belle femme !
– Qu’est-ce que vous en savez ? Vous ne m’avez jamais vu à poil !

Tentative de déstabilisation ?

– Je parlais de votre allure et de votre visage ! Répondis-je gauchement.
– Ben voyons, vous ne fantasmez jamais sans doute, j’ai pourtant la tenue qu’il faut…

Je ne réponds pas, qu’est-ce que vous auriez voulu que je réponde ? De plus, je suis à présent quasiment persuadé que cette salope n’a nullement l’intention de m’embaucher, elle est en train de jouer. Alors d’accord, on joue, mais je ne sais pas si ça va m’amuser longtemps.

Elle se penche vers moi, me renifle !

– Vous sentez bon, la plupart des hommes ne savent pas se parfumer ! C’est quoi ?
– Un truc de supermarché, je suis au chômage…
– Chut ! Je ne vous ai pas demandé de me raconter votre vie !

Elle a la naissance de ses seins à 30 centimètres de mes yeux.

– Je vous excite, on dirait ! Reprend-elle.

Et soudain la voilà qui me pose sa main sur ma braguette.

– Vous bandez, on dirait bien !

Je rêve, c’est un entretien d’embauche, ça ?

– Vous êtes très perspicace ! Répondis-je.
– Ça ne vous gêne pas si je laisse ma main là ?
– Mais, pas du tout, faites comme chez vous !
– Alors dans ce cas, je vais même aller plus loin.

Elle me défait la fermeture éclair, introduit la main dans mon pantalon, me caresse la bite par-dessus mon caleçon, puis finit par déballer tout ça au grand air, me branlotte un petit peu puis s’éloigne.

Frustration.

– Jolie queue !
– Merci !
– Donc je résume, vous savez reconnaitre un paddle, vous avez déjà joué à un jeu au cours duquel vous étiez attaché ! Vous ne seriez pas un peu maso, par hasard ?
– Un tout petit peu !
– Vous aimez qu’on vous domine ?
– Ça ne me déplait pas !
– Je peux continuer à vous tester dans ce sens ?
– Est-ce que ça fait partie de l’examen d’embauche ?
– Bonne question, mais vous avez mis un certain temps à la poser ! Autant vous prévenir tout de suite, l’embauche que je vous propose n’a rien à voir avec une société de recouvrement.
– Ah ?
– Ben oui, je n’y connais rien en recouvrement, on m’a prêté ce bureau, mais je suppose qu’ils recherchent dans cette activité des éléments avec des tendances sadiques, plutôt que des éléments avec des tendances maso !
– Et donc vous embauchez dans quelle activité ?
– Vous n’avez pas une petite idée ?
– Rapport avec le sexe ?
– Patientez encore un peu, bientôt vous saurez tout, ce que je voudrais c’est continuer à vous tester !
– Alors testez-moi !
– Ça risque d’être un peu trash, vous être prévenu.
– On verra bien !

Je suis alors de plus en plus persuadé qu’elle n’a nullement l’intention de m’embaucher ni comme agent de recouvrement ni dans un autre emploi.

– A poil, chien !
– Pardon ?
– Oh ! Approche-toi !

Elle me gifle, j’encaisse sans rien dire, me voilà dans une séance SM imprévue et c’est comme ça que je prends la chose, c’est comme cela aussi que je la prends quand elle me demande d’ouvrir la bouche et qu’elle me crache dedans.

– A poil, chien ! Répète-t-elle.

Alors d’accord, me voilà presque tout nu !

– Les chaussettes aussi !

Pourquoi faire ? Mais bon, allons-y.

– Pas très musclé, et un peu de bidon, si vous voulez que je vous embauche, il faudra faire un petit régime et un peu de sport. Voyons voir les tétons.

Sans aucun ménagement elle me les serre avec force, je pousse un cri où se mélangent la douleur et le plaisir.

– Parfait ce côté-là, le cul maintenant… Oh, joli, très doux, pas trop poilu, bien cambré, pas mal du tout ! Commente-t-elle en me gratifiant d’une jolie claque sur la fesse gauche. Penchez-vous et écartez-vous un peu, je vais vous introduire un doigt dans le cul. Vous aimez ça j’espère ?
– Ce n’est pas désagréable !

Ça y est j’ai son doigt dans l’anus et il fait des allers et retours assez rapides. C’est très agréable, j’adore ça !

– On y prend goût on dirait ?
– Vous faites ça très bien !
– Vous vous faites-ça tout seul parfois ?
– Ça m’arrive !

Elle ressort son doigt, le regarde, constate qu’il est très légèrement sale.

– Pas très propre votre cul ! Vous m’avez sali le doigt, espèce de porc !

J’ai de nouveau droit à une paire de gifles et à quelques crachats, puis de façon totalement inattendue elle se met à se déshabiller complètement. Je suis subjugué, cette femme est trop belle ! La poitrine est parfaite, elle semble défier les lois de la pesanteur et les gros tétons bruns qui la terminent semblent me narguer. Je bande de nouveau comme un cerf.

– Tenez, je vous offre mon string, ça vous fera un souvenir.

Je la remercie et porte à mon nez ce minuscule string mauve parfumé de ses effluves intimes.

– Alors vous me trouvez comment ? Demande-t-elle.
– Magnifique !
– Merci pour le compliment, mais votre bite avait déjà parlé pour vous. Je vous propose un deal, vous allez avoir l’autorisation de me caresser pendant cinq minutes, ça vous intéresse ?
– Bien sûr !
– En contrepartie, vous allez me lécher et me nettoyer ce doigt qui n’est décidemment pas très propre !

Glups !

La scato n’est pas mon truc, mais tout n’est qu’une question de dosage et d’excitation, cette dernière permet souvent de se dépasser, et c’est vrai que quand je me doigte tout seul et qu’il me faut remettre un peu de salive, je ne fais pas trop de manières… Et puis là, il y a la contrepartie. Donc je lèche, ça n’a rien d’abominable… Puis j’attends l’autorisation de la caresser. Autorisation qui ne vient pas. Je lui demande ou pas ? Je lui demande.

– Je ne vous ai pas dit quand ! Répond-elle, simplement.

Elle s’en va farfouiller dans un sac en plastique et en ressort un gode et un martinet.

– Je commence par quoi ? Demande-t-elle.
– C’est comme vous voulez ?
– Non, j’attends votre réponse !
– Disons le martinet !
– Et pourquoi le martinet d’abord ?
– Je n’en sais rien à vrai dire !
– Il y a toujours une raison à un choix, même quand c’est inconscient…

Nous voilà en pleine psychanalyse de supermarché !

– Dans votre questionnaire, vous aviez répondu que vous gardiez les meilleurs gâteaux pour la fin ! Donc vous avez décidé de supporter l’épreuve du martinet pour ensuite vous consoler en jouissant du cul.
– Peut-être…
– Mettez-vous par terre en levrette, je vais vous rougir le cul !
– Pas trop fort, s’il vous plait !

Je n’aurais pas dû dire ça, ça va l’énerver, mais de toute façon, si c’est trop fort, je me sauve ! Et tout d’un coup je pense aux vigiles, et s’ils ne me laissaient pas sortir ? Et si j’étais vraiment tombé sur une dingue dangereuse ? Voilà le genre de réflexions qui me fait débander.

Mes craintes étaient infondées, elle ne tape pas trop fort, mais bon ça cingle quand même, c’est du martinet. Je reçois ainsi une dizaine de coups.

– Allez, écartez bien vos fesses, que j’introduise ce machin.

J’écarte !

– C’est serré, tout ça ! Il va falloir faire un petit entrainement pour faciliter l’introduction…

Qu’est-ce qu’elle me raconte ? Et la voici qui fait aller et venir le gode ! Ça me donne des frissons de truc là.

Elle le ressort, le regarde, soyons juste il n’est qu’à peine pollué.

– Nettoyez moi la merde que vous avez foutue là-dessus, espèce de dégelasse !

Je cherche un kleenex, un chiffon, quelque chose…

– Avec votre bouche connard !

J’hésite mais comme il n’y a pas grand-chose, ça ne sera pas pire que le doigts de tout à l’heure, je m’exécute.

– T’aimes ça lécher la merde, connard
– Si vous pouviez arrêter de me traiter de connard, ça m’arrangeait ! Me rebellais-je.

Elle ne réplique pas, j’ai la sensation d’avoir marqué un point.

– Tu vas me lécher le cul, j’oublie souvent de me torcher le cul quand je vais chier.

Je le fais, j’avoue y prendre du plaisir, l’endroit n’est pas sale, juste un goût un peu âcre, un cul c’est un cul, quoi !

– Bon allez debout, ce ne sont que des tests, mais je vois que vous auriez bien continué. Encore deux petites choses et ce sera fini ! On pourrait peut-être remplacer le gode par quelque chose de mieux, qu’est-ce que vous en dites ?
– Je ne sais pas !
– Vous ne savez pas ce qui est mieux qu’un gode ?
– Je donne ma langue au chat !
– Et bien on va remplacer le gode par une vraie bite, bien vivante, ça vous dit ?
– Pas trop non !
– Vous ne l’avez jamais fait ?
– Si, une fois j’ai sucé une bite dans un sauna, parce que la fille que je voulais sauter était avec son copain et elle en faisait une condition.
– Ça vous a plu ?
– Ça ne m’a pas dérangé, ça m’a même un peu troublé, j’avoue.
– Mais jamais de sodo ?
– Non
– Et cette femme vous l’aurait demandé ?
– J’y ai pensé, je l’aurais peut-être fait. Parfois dans le feu de l’excitation, on fait des trucs qu’on n’aurait pas forcément imaginés.
– Remettez-vous à genoux !

J’obtempère tandis qu’elle compose un numéro sur son portable.

– Alexis, tu peux venir ?

Le type se pointe très rapidement, pas mal, la trentaine, grand, les cheveux plats très blonds, une barbe de trois jours, des yeux très clairs, souriant. Il n’a pas l’air du tout surpris de voir Caroline à poil.

– Sors ta bite, il va te la sucer ! Lui-demande-t-elle.

Je fais quoi ? Ça ne me dit trop rien, mais je sais pouvoir le faire sans problème, mais, c’est la suite qui m’embête. La sodo, je vais y avoir droit, je ne fais pas vraiment de blocage mais je n’ai pas envie de faire ça aujourd’hui. Donc on stoppe le délire. Je me relève, me dirige vers mon tas de fringues. Du coup le dénommé Alexis ne sait plus très bien quoi faire et regarde Caroline d’un air dubitatif.

Je remets mon caleçon, Caroline m’observe d’un air amusé. Elle me laisse mettre mes chaussettes, puis intervient :

– Je vous avais promis que vous pourriez me caresser, cela tient toujours. Ne partez pas sans l’avoir fait.

J’en meure d’envie mais si je le fais, je me fais piéger, allez hop je remets ma chemise.

– Mais c’est vraiment dommage que vous nous quittiez à ce stade car après cette épreuve, faire l’amour avec vous n’aurait pas été une corvée. Ajoute-t-elle.

Gloups ! Cette proposition inattendue avait pour but de me déstabiliser, et c’est tout à fait ce qu’il se passe, me voici stoppé en plein boutonnage de chemise.

– Ne me dites-pas que ça ne vous intéresse pas, vous allez me vexer ! Ajoute-t-elle encore.

J’enlève ma chemise, j’enlève mon caleçon, j’oublie de retirer mes chaussettes, je reviens où j’étais, et je m’agenouille.

– O.K. je vais le sucer ! Annonçais-je.

L’autre a sorti son engin de sa braguette, je m’approche en ouvrant une large bouche et me met à lui sucer le machin. J’avoue que la chose est plutôt plaisante et troublante, excitante même, je coulisse tout ça entre mes lèvres, je mets ma langue partout, bref je le suce comme une vraie petite pute.

– Bon c’était très bien ! Me félicite la Caroline, maintenant tu vas te mettre en levrette et il va t’enculer.

Allez, quand faut y aller, faut y aller ! Je sens qu’on me tartine le fondement avec du gel intime, puis le monsieur veut entrer, je pousse comme je le fais quand je m’engode tout seul. Il entre plus facilement que je ne l’aurais pensé. Et voilà c’est parti, je me fais enculer par un mec, et la sensation est plutôt agréable. Psychologiquement c’est quand même un point de non-retour, mais est-ce si important ?

Le mec me lime pendant environ 10 minutes, puis arrêt brutal du service, je suppose que Monsieur a joui dans la capote. Il décule, me laisse le cul béant, se refroque et disparaît du bureau.

Moins convivial, tu meurs

– Ça va ? Me demande Caroline.
– Un peu mal au cul mais ça va !
– Il reste un test, tu as déjà joué à des jeux de pipi ?
– Une fois ou deux…
– Comment ça une fois ou deux, tu ne te rappelle plus si tu as fait ça une fois ou deux fois ? C’est embarrassant ça, parce que je ne vais quand même pas engager une personne qui ne sait pas compter ! Plaisante-elle.
– C’est une expression.
– Et tu aimes ? Non laisse-moi deviner, non ce n’est pas ton truc, tu l’aurais fait plus souvent, mais tu n’as rien contre, c’est ça ?
– En gros !
– Vas me chercher le verre qui est sur le meuble là-bas.

Je sens venir ce qui va arriver. Elle prend le verre, se le positionne sous la chatte en l’inclinant légèrement et elle se met à pisser dedans. Superbe spectacle qui me fait bander instantanément.

– Pour quelqu’un qui nous dit n’aimer ce genre de chose que modérément, le résultat est spectaculaire. Bois !
– Pardon ?
– Tu as parfaitement entendu, bois ma pisse !
– Juste un peu alors !

Je porte le verre à mes lèvres, son urine n’est pas trop forte, j’en avale une lampée.

– Tout le verre !

On y va ! Ce n’est pas si difficile que ça. Même que ça a un petit goût pas désagréable.

– Bon les tests sont terminés, on va discuter des modalités au restaurant, rhabille-toi. Et n’oublie pas mon string mauve, il te portera bonheur.

O.K, je le mets dans ma poche de veste. Sinon, elle a bien fait joujou avec moi, et ça m’a bien amusé, maintenant on va peut-être arrêter ce cirque, mais avant :

– Je me permets de vous rappeler que vous m’aviez fait une promesse.
– Je tiens toujours mes promesses, vous pourrez me baiser tout à l’heure en revenant du restaurant, mais pour l’instant, voyez-vous, j’ai une faim de loup !
– Je n’ai pas assez d’argent pour aller au restaurant ! Pensais-je intelligent de préciser.
– Et, bien ce n’est pas grave, vous me regarderez manger ! De toute façon un petit régime ne vous fera pas de mal.

On se rhabille, on sort du bureau, elle s’arrête à une porte voisine, frappe :

– C’est moi, tu as fini ?
– Pas tout à fait, mais entre.

Je pénètre avec elle dans ce bureau et là ! Spectacle !

Alexis est à poil, la queue dressée, en train de fouetter une jeune femme avec un martinet. Je reconnais l’une des deux candidates qui avait réussi les tests.

– On t’attend ou tu nous rejoins ! demande Caroline.
– Je te rejoindrais peut-être, j’ai pas tout à fait fini avec cette charmante demoiselle, elle est d’accord pour le contrat, mais je termine le dernier test, elle me semble pleine de potentiel.
– Et l’autre, tu en fais quoi ?
– Elle m’a bien sucé, mais elle s’est dégonflée pour le reste, dommage elle était bien foutue.
– Celle-là n’a pas l’air mal, non plus…
– Veux-tu que je te la garde pour tout à l’heure ?
– Volontiers !
– Vous avez entendue, mademoiselle, mon épouse aimerait passer un petit moment avec vous, j’espère que ça ne vous pose pas de problèmes ?

En disant ça un coup de martinet arrive sur les fesses de la jeune femme.

– Non, Aïe !
– Exprimez-vous mieux !
– Ça ne me pose pas de problèmes !

Un bruit de porte, je sursaute :

– Vous ! M’interpelle une grande bringue coiffée à la garçonne.
– Oui ?
– La sortie c’est par là, vous ne croyez tout de même pas qu’on va engager quelqu’un qui s’endort avant un examen d’embauche !

Glups !

Eh, bien quel rêve ! Je me lève, me dirige vers la sortie, encore à moitié dans mon songe.

Dans le couloir, je croise une belle blonde à lunettes :

– Caroline ?
– Euh, pardon ?
– Vous n’êtes pas Caroline ?
– N’importe quoi ! Répond-elle en haussant les épaules avec mépris.
– Vous lui ressemblez pourtant !

Elle me dévisage comme si j’étais la dernière des merdes et passe son chemin. Je la rattrape.

– Juste une question !
– Ne soyez pas pénible !
– Est-ce que vous avez un string violet ?

En guise de réponse, je reçois une belle gifle. Je n’insiste pas et me dirige vers la réception.

Je sors, cette conne m’a fait mal avec sa gifle, je me tâte la joue, il y a quelques gouttes de sang, elle a dû me griffer avec une bague. Quelque chose pour m’essuyer, je fouille dans mes poches. C’est quoi ce truc ?

Un string mauve !

Je rêve encore ou quoi ?

FIN

26/11/2011
©Enzo Cagliari

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8 réponses à Zone industrielle par Enzo_Cagliari

  1. Pascalou dit :

    Dommage que ce soit un rêve…

  2. Stablinski dit :

    Certains rêves sont tellement beaux qu’on regrette de s’être réveillé !

  3. Messidor dit :

    Un joli rêve comme j’aimerais bien en faire parfois

  4. Claire dit :

    Le procédé est un peu facile, mais le résultat n’est pas si mal, avouons-le !

  5. bouillon dit :

    On inverserait les sexes on parlerait de harcèlement sexuel à l’embauche

  6. Solaris dit :

    Le rêve permet tout, mmais ici ça fonctionne parfaitment

  7. Mitsy dit :

    Une très belle histoire très bien racontée et bien excitante

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