Ville d’eau par Viatique

Ville d’eau par Viatique

En L’honneur d’une amante aimante

Petit préambule

Marianne avait besoin d’air, d’embruns, de mer, d’iode dans ses poumons, ras le bol de Paris, une virée seule vers les côtes normandes, la meilleure thérapie pour se changer les idées.

Le voisin de Marianne, un type charmant et timide possédait une auto différente d’ellei une Audi A3 puissante et très confortable. Lorsqu’il s’absentait, il lui laissait un double des clés de son appartement pour s’occuper de ses plantes. Parti à l’étranger pour une semaine, elle n’eut aucun scrupule à rentrer chez lui pour récupérer les clés de la voiture.

Marianne est une très belle femme, grande mince, longiligne, des jambes superbes, une taille serrée mettant fièrement en valeur ses hanches et sa croupe cambrée, les hommes rêvaient devant sa démarche. Ce qui m’a plu en premier chez elle c’était son visage, sourire enjôleur yeux malicieux chevelure vénitienne lisse et ses seins savamment mis en valeur par un haut moulant.

Le strict minimum, un sac de sport contenant une paire de tennis, un nécessaire de toilette, une nuisette satin grenat et, parce que Marianne est une jouisseuse devant l’éternel, elle pris par acquit de conscience son superbe gode chromé, direct dans le sac à main. Elle s’habilla comme à l’accoutumé, une jupe fendue mi-longue, bas noir, petit pull moulant, veste tailleur et hauts talons. Au moment de partir une idée vient lui chauffer le ventre, libre tout le week-end, hors de question de passer à côté d’une bonne baise, et pourquoi pas réaliser un de ses fantasmes, être attachée et prise comme une chienne par un inconnu, cette idée lui donna un éclat de rire, c’était un fantasme assez commun mais combien de ses amies l’avait réalisé ? Aucune à son avis et elle, elle le ferait ce week-end, elle en était convaincue.

Le cuir de l’Audi était très agréable au touché, elle mis le contact, musique et direction la stéréotypée Deauville. Le trafic était nul, elle mis à peine 20 minutes pour atteindre le premier péage. Arrivée dans les plaines de l’Eure, elle s’amusa à pousser le moteur, près de 200 sur la route, une sensation exquise envahissait son corps, le frôlement du cuir contre ses fesses, la musique groove, tout la mettait dans état d’excitation.

C’est à sa première halte que je la vis, une station-service à 35 km de la côte, elle faisait le plein légèrement penchée sur le capot arrière. J’ai tout de suite remarqué sa chevelure, l’espièglerie de son visage. J’étais avec un ami nous allions chez des connaissances à Trouville pour une fête entre mecs, un des rares week-end en célibataire de l’année.

J’étais fasciné par cette femme à la fois charmante et fragile avec une allure de garce. L’aborder ? Non ! Sans grand intérêt, nous étions pressés et Manu refuserait de m’attendre et puis elle n’était pas du genre à s’intéresser à un dragueur de station-service, ce que d’ailleurs je ne suis pas. Non il fallait trouver autre chose, j’avais envie de m’amuser avec elle, de forcer le destin, de tenter un truc insensé. Je la suivis à la caisse, au moment où elle sortit son chéquier pour régler le pompiste je remarquais le gode dans son sac, je me mis à bander tout de suite, c’était à peine croyable et pourtant je n’étais pas plus surpris que ça. Quand elle se retourna j’effleurais sa taille, un frisson réciproque. Nos regards se croisèrent, elle me souriait, je lui rendais, le temps suspendu à nos lèvres.

Il me fallait agir vite, mais quoi faire ? Comment ? Sans réfléchir je glissais mon portable dans son sac, à l’instar d’un père prévoyant d’une publicité.

Je la regardais se déhancher avec élégance vers sa voiture, elle avait mon portable, le jeu pouvait commencer.

Manu me pris la tête dix bonnes minutes avant que je puisse enfin utiliser son téléphone. Après avoir appelé nos amis pour leur signifier notre retard je tapais le premier texto.

Virtuel contact

Marianne est arrivée dans la cohue habituelle de Deauville le week-end, elle roule le long des planches, va bien falloir qu’elle se décide à trouver un hôtel. Dans son excitation elle n’a pas pensé à appeler pour réserver une chambre. Une vibration parvient depuis son sac puis un double bip.

Machinalement elle met la main dans son sac et en ressort son téléphone, ou plutôt le mien. Elle se gare aussitôt, vérifie que son portable est toujours là, oui. Comment ce téléphone a-t-il atterri dans son sac ? Marianne est une curieuse : Un message ! lire ?  » Elle enfonce la touche :

– Voulez-vous jouer ?

Après une hésitation purement formelle elle répond :

– Oui,… mais qui êtes-vous ?

Une minute plus tard nouveau message :

– Si vous êtes d’accord avant de me restituer mon téléphone vous suivrez toutes mes directives, c’est un jeu rien de plus !
– OK ! me répondit-t-elle.

Marianne trépigne d’impatience. Elle marche maintenant sur la plage, pas de message depuis une demi-heure.

Vibrations :

– Où êtes-vous ?
– A Deauville.
– Ça je sais, mais où ?
– Sur la plage face à l’Hôtel Normandie.

Pas de réponse, qui peut bien être ce type, ou cette femme ? Non c’est un homme ! Confusion, intrigue, peur, tout ce qui l’excite Marianne est joyeuse, le week-end débute sous les meilleurs hospices, un peu inquiète, mais qu’a-t-elle à craindre ? Pour le moment.

Nouveau message :

– Votre prénom ?
– Marianne.
– Enlève ta culotte Marianne. S.

A cette lecture son ventre rentre en fusion elle commence à mouiller, ce type est un dingue et ça l’excite, un fou très joueur.

– Dépêche-toi  »
– Non mais ça va pas ?
– Tu ne veux plus jouer ?

Après tout, elle regarde autour d’elle se positionne derrière une baraque de plage et retire sa culotte. Le vent normand vient lui chatouiller les lèvres, c’est divin. Elle range rapidement son étoffe dans son sac.

– Bien tu es obéissante, ça t’excite d’avoir le chat à l’air ?
– Vous me voyez ? Où êtes-vous ?
– Ici et là, c’est un Jeu, Marianne ne soyez pas inquiète, vous restez pour le week-end ?

Quoi lui répondre, c’était le moment de choisir. Marianne détestait cela, elle se débrouillait toujours pour ne pas choisir, souvent pour disposer, mais pas réellement faire de choix. Elle décida de se jeter à l’eau, elle repensa à son défi de ce matin, son fantasme était là tout près ?

– Oui mais je ne sais pas où je vais passer la nuit.

Envoi !

Dix minutes, aucune réponse, elle se dirige vers l’Audi, énervée, et si elle rentrait là maintenant ? Ce goujat pourra toujours attendre pour récupérer son téléphone. Ou mieux si elle lui envoyait un message, elle pourrait même appeler les gens de son répertoire. Si ça se trouve nous avons des amis communs. Elle sourit et commence son forfait Mata Hari.

Vibration, un sursaut, elle rit, bip

– Hôtel l’Augeval, 15 Ave Hocquart de Turtot, chambre 151, double au Nom de Réage Sarah. La chambre sera prête à 14 h ça vous laisse le temps de déjeuner.
– Avec vous ?
– Qui sait ? dans dix minutes aux « Vapeurs » à Trouville

Les Vapeurs, il a le sens de la métaphore ce salaud. Eh bien allons-y.

Dix minutes plus tard Marianne est attablée en terrasse, le ciel est bleu, le soleil au Zénith, elle aime sentir les rayons chatouiller son visage, et en Normandie c’est plutôt rare pour être apprécié.

Un serveur lui apporte une flûte de champagne, elle l’accepte sans même demander d’où vient ce présent.

Vibration – bip

– Je suis sûr que vous adorez le champagne, mais il faut le mériter, allez aux toilettes et prenez votre sac.

Une bonne action

Rendez-vous compte, en vélo, j’avais passé deux heures à circuler en vélo pour être plus rapide et plus agile que Marianne, j’étais mort, j’arrivais enfin chez mes amis, pour me faire, une fois de plus, reprocher mon retard.

 » Matt t’es pénible, on crève de faim, va chercher le Haut médoc, Steph nous a préparé deux Côtes de bœuf de folie.

J’adore la côte de bœuf, et tout ce sport m’a mis en appétit, mais je suis impatient de connaître la réaction de Marianne, elle doit être dans les toilettes elle a dû trouver le mot et le cadeau.

– Ces deux objets sont des cadeaux Marianne, des cadeaux, que seule une petite perverse comme vous peut apprécier !

Fébrilement Marianne avait ouvert l’enveloppe, à sa lecture elle se mit à mouiller de plus belle, derrière la cuvette se trouvait une boite contenant un bandeau en satin et une paire de liens en cuir.

Cette salope doit être super excitée

– Seb, tu te magne !
– Ouais, ouais, c’est bon j’arrive !

Vibration

– La prochaine fois tu devrais mettre mon téléphone dans ta chatte je me ferais un plaisir de t’inonder de message. Ils te plaisent ?

– Oui !
– Sors le gode de ton sac, caresse-toi avec, enlève ton soutien-gorge, mais ne jouis pas cochonne, je commence à te saisir !

Marianne, était surexcitée elle coulait comme une fontaine, ce vicelard s’amusait avec elle et elle adorait ça. Elle prit le gode se mis à le sucer tout en se caressant doucement.

– La côte de bœuf est délicieuse Steph, bravo félicitations au cuistot j’aurais pas fait mieux !
– C’est sûr Seb, tu n’aurais pas eus le temps, à ce propos tu pourrais me rendre mon portable ?
– Impossible je le garde jusqu’à ce soir, je te le loue si tu veux !
– T’as oublié le tien à Paris ?
– Non il l’a mis dans le sac d’une femme sur l’autoroute, et depuis il joue avec elle en lui envoyant des textos, le pire c’est qu’elle a l’air de s’amuser aussi il va finir par la baiser.
– Non, Seb tu ne vas pas faire des écarts tout de même ?
– Lâchez-moi les gars, cette fille est incroyable c’est un jeu c’est tout. A ce propos ce soir faites sans moi, pas de tarots pas de sortie, juste le resto.
– Pas question, à moins que tu nous présentes cet objet du désir !
– Qui est obscure, n’est-ce pas Manu ?
– Spirituel Steph, bravo surréalisme de l’image, on verra, mais why not. .

Toc toc toc

Ça faisait bien cinq minutes qu’on tambourinait à la porte, Marianne était dans un état second, au bord de la jouissance. Mais elle s’arrêta temps, elle jouait le jeu.

13 h 30, elle finit sa sole rapidement elle avait hâte de trouver l’hôtel et de prendre une bonne douche.

Mise en place

J’avais choisi un hôtel dans le centre entre Deauville et Trouville, non loin des plages et des casinos. Architecture typiquement normande, superbe demeure avec un petit parc et une magnifique piscine extérieure et chauffée. Le mois de mai est parfait pour se baigner à l’air enivrant des embruns normands.

– Bonjour ! Marianne Réage, j’ai réservé une chambre.
– Oui double, madame, chambre 151, monsieur n’est pas avec vous ?
– Euh, hein, pardon, non il me rejoindra plus tard.
– Très bien, voici les clés, faite le 0 pour joindre la réception, bon séjour madame Réage.

Marianne est un peu déstabilisée, le concierge devait connaître l’origine de ce nom si connu par les amateur de SM.

– Madame Réage !

Marianne se retourne, un chasseur est posté devant elle et lui tend une carte.

– Quelqu’un nous a laissé un message pour vous  »

Marianne saisie la carte :

– Marianne une fois dans votre chambre n’en sortez plus et suivez les instructions, je ne tolérais pas un écart, si vous ne voulez plus jouer dites au chasseur : Je ne joue plus.
– Madame dois-je attendre une réponse ?
– Non merci ça ira

Cette situation augmentait son trouble. Marianne n’en pouvait plus, elle était certaine que tout le monde avait remarqué son trouble, qu’elle tenait à peine sur ses jambes, qu’un filet de désir coulait le long de ses cuisses et souillait ses bas. Elle se sentait chienne en chaleur, prête à être prise comme une traînée elle en voulait du foutre, de la queue, de la brutalité, de la douceur, de la jouissance, de la perversion.

La chambre était joliment décorée, sobre, aux teintes bleutées. Un vaste lit trônait comme un autel aux vices, des barreaux l’ornaient à la tête et aux pieds, un mot y était posé, mais elle continuait son inspection. La salle de bain parfaite, une grande baignoire visiblement équipée d’un système jacuzzi, le cabinet de toilette était banal mais très propre. Elle saisit le mot, ouvre la double fenêtre et s’assoit sur une chaise longue, ce large balcon lui offre une superbe vue sur le littoral.

– Marianne, il doit être environ 14 h 30 vous avez une heure et demie pour vous préparer, pour vous occuper de vous. Déshabillez-vous, prenez un bain, ne vous séchez pas, restez nue. Vous irez vous allonger sur le lit, sur le dos. Avec le premier lien vous attacherez une cheville, vous passerez le cuir entre les barreaux du lit puis attacherez l’autre cheville, vos jambes doivent être écartées, elles doivent montrer la totalité de votre entrecuisse. Avec la moitié du second lien vous faites un nœud coulant autour du barreau central de la tête du lit, avec la seconde moitié vous faites un second nœud coulant, puis vous y glisserez vos deux poignets et d’un coup sec vous serrez les deux nœuds. A cet instant vous serez prisonnière, il vous sera impossible de vous libérer. Afin d’éviter toute crise d’angoisse incontrôlable, mettez le téléphone de la chambre près de votre visage et décrochez-le, afin de pouvoir taper sur le 0 avec votre nez. Mais je me doute que vous y réfléchirez à deux fois avant d’être libérée d’une position si humiliante. D’autant qu’il ne saura pas facile de viser le bon numéro avec les yeux bandés. Oui je n’oublie pas le bandeau, du satin ça n’abîmera pas vos jolies prunelles
A 16 heures vous devrez être en place et bien sûr la porte ne sera pas verrouillée et la pancarte « don’t disturb » ne sera pas mise. Je souhaite que ce jeu t’amuse. S.

Marianne n’en pouvait plus, elle maudissait ce type qui la poussait dans ses retranchements et qui devinait si bien ses désirs. Ça y est, elle était face à son fantasme et il n’était plus question de reculer. Elle ne savait plus si c’était la peur ou le désir qui lui tordait les boyaux.

Vibration – bip

– Marianne n’oubliez pas : pas d’orgasme, je le saurais et alors vous prendrez la fessée de votre vie
– Salaud  » !

L’attente

15 heures

– Les gars je vous laisse, vous avez qu’à faire le tarot à quatre je me rattraperais demain, rendez-vous ce soir, je vais récupérer le portable.
– Amuse-toi bien l’ami et n’oublie pas tes potes !
– Peut-être ce soir au resto, je viendrais accompagné ?
– On le souhaite mon cher  »

Ils s’esclaffent tous, de vrais potaches. Je suis un peu stressé, tout ce passe à merveille, il me faut assurer maintenant, faire ce qui me plais vraiment ne pas hésiter à jouir avec elle comme je l’ai décidé et comme elle le désire.

Je prends une douche, enfile un jeans tee-shirt chemise en lin.

– Tiens Manu merci pour le téléphone, je pique ton vélo Steph…

J’ai une bonne demi-heure pour aller acheter une bouteille de champagne, aller à l’hôtel patienter au bar jusqu’à 16 heures voire 16 h 30… Je bande en pédalant, exaltant.

Le bain à remous de Marianne est coulé, elle se masse les seins les jambes avec une crème hydratante, elle s’amuse devant la glace, se trouve désirable, elle tire sur ses tétons s’amuse à les faire bander, à les durcir au maximum.

– Que va-t-il me faire ? J’ai envie de jouir d’être à sa merci mais pas question d’attendre deux heures je veux un orgasme maintenant. !

Elle rentre avec grâce dans le bain, s’amuse avec son pied à faire des dessins dans la mousse. Les rayons du soleil illuminent la salle de bain ils pénètrent partout se reflètent sur les carreaux. Elle rit du moment, prend son temps, plonge la tête sous l’eau, commence à se caresser. L’huile coule sur sa poitrine, sur son menton, le désir exerce une emprise sur son corps, une emprise qui va bientôt être totale. Elle se retourne, se cambre, lèche le robinet fait couler un peu d’eau froide dans sa bouche, la laisse dégouliner sur ses lèvres son cou, ses tétons dardés par le froid et l’excitation. Elle écarte les jambes se met à quatre pattes et ondule de la croupe, une vraie chatte en chaleur.

– Je suis une salope, une cochonne, je veux sa queue, je veux être remplie, que mon cul rougisse que ma chatte se fasse fontaine.  »

Ses doigts s’agitent sur ses hanches elle se claque le cul, glisse son index sur sa raie, le pénètre doucement. Elle a envie de pisser, cette idée l’excite, elle va uriner là tout de suite en se caressant. Deux doigts fouillent son cul, son autre main frotte sa motte pleine de mousse son visage vire au rouge, elle a chaud elle est collée au rebord de la baignoire. Un petit jet de pisse jailli, elle gémit, elle joue à contenir sa vessie, la contracte puis la décontracte laissant échapper un flot de plus en plus abondant. D’un seul coup elle lâche tout en se frottant très fort le clito, la vulve, tout en dilatant son cul. Elle crie, un violent orgasme tétanise son corps elle est au bord de l’évanouissement. Elle se met à rire aux éclats, des larmes perlent sur ses joues, elle est magnifique, elle pense déjà à la fessée, elle rit de plus belle et mouille à nouveau. Insatiable Marianne.

15 h 15

Il lui reste peu de temps, mais elle apprécie, elle savoure cette attente. Elle retire la mousse ne se sèche pas et va dans la chambre.

Un lien puis un second attaché aux barreaux, elle observe le lit, théâtre de son fantasme, le bandeau en satin posé là, le téléphone, va-t-elle le mettre près de son visage ou prend-elle le risque de ne pas pouvoir y accéder ?

15 h 30

Marianne est là nue, le téléphone de Seb sous l’oreiller, les mains et chevilles liées, écartées, impossible de bouger, la vue obscurcie par le satin, depuis combien de temps attend-elle ? 5 minutes ? 10, 15 ? A-t-elle bien laissé la porte ouverte ? Oui, et la pancarte ? Elle décide de se laisser aller, de penser à d’incessantes jouissances, elle mouille en repensant aux toilettes, puis au bain, elle essaye de s’imaginer la queue de l’inconnu, comment va-t-il la prendre la faire jouir, la punir, elle se dit qu’elle est folle…

16 heures

Je bois un calva, au bar de l’Hôtel, Marianne doit être impatiente, excitée, inquiète, trempée. Je suis dans un état second, très excité, sûr de moi mais aussi inquiet, le jeu est si bien parti qu’il se doit d’être encore plus fort, la jouissance en symbiose avec l’attente.

Je prends les escaliers, j’apprécie ce moment, arriver calmement, contenir ce bouillonnement volcanique prêt à l’irruption qui envahit tout mon être.

Chambre 151

Un dernier instant à savourer devant cette porte, sésame d’une forte jouissance. Je pose la main tourne doucement, fais le moins de bruit possible, mon cœur bat la chamade je vais la voir là nue dans l’attente, dans l’excitation.

Elle est magnifique, de longues jambes, une poitrine lourde, des tétons dardés, obscènes et provocants. Ses lèvres légèrement humides, envie de se plonger, se frotter à son palais. Goûter sa salive, boire dans sa bouche. Son ventre adorable à malaxer à frotter côté pubis, sentir son jus dégouliner sur ces cuisses.

Marianne, l’entend, elle ne bouge pas, mais elle ne peut contrôler son bassin, il ondule. Elle a envie de parler d’être sûr que c’est lui. A quoi bon, il est trop tard, oui ! Jouir, jouir, oser, oser !

Je défais ma chemise, il fait chaud, l’atmosphère est étrange, chargée d’électricité comme avant un orage, pourtant le ciel est clément, l’humidité elle est bien là, perlant nos corps.

Je m’approche d’elle, m’assoie sur le lit, elle pousse fébrilement un bruit, mon nez est à quelques centimètres de son entrecuisse Jambes écartées laissant percevoir toute son intimité, ses grandes lèvres sont gonflées, son clito ressort comme une petite queue en érection, elle sent la chienne en chaleur, l’abricot poisseux s’écartant au moindre souffle de mon haleine.

Ma main effleure tout son corps, des cuisses au ventre, je m’attarde sur ses seins, les touche à peine, elle remue de plus en plus, je la vois mordre ses lèvres. Les miennes s’en approchent, j’ai une énorme envie de l’embrasser, de mélanger nos langues !

Marianne est entre rêve et réalité, il est là, l’observe, ne dit pas un mot, la tension est extrême, une tension si agréable, elle en tremble, par où va-t-il commencer ?

Je lui touche les cheveux, les enroule autour de ma paume, les glisse derrière son oreille droite je tire un peu elle ne dit rien. Mes premiers mots :

– Tu es belle, très désirable, mais… tu as joui tout à l’heure, je le sais, tu respires à plein nez la luxure, la jouissance s’évapore de ta peau.

A ces mots je la sens trembler de toutes parts, elle dégouline, se cambre.

– J’attends !
– Oui j’ai jouis et je veux jouir encore là tout de suite, je suis en chaleur prends-moi !

Je bande comme un taureau, je défais ma ceinture, déboutonne mon jeans et libère ma queue raide. Ma main droite s’empare de son sein gauche, je fais rouler son téton entre pouce et index, puis je commence à le pincer, à le tordre, à le tirer, elle gémit, se cambre encore plus, je ne la ménage pas.

Ma main gauche saisit mon sexe, je lui caresse le visage avec mon gland. Tête farouche parcourant ses joues, son front, glissant sur ses lèvres. Dès qu’elle tire la langue, entrouvre la bouche, je lui pince fortement son téton, puis l’autre, elle se calme puis se remet à se tordre dans tous les sens.

– Ouvre la bouche tire ta langue !

Elle s’exécute, je passe mes doigts sur le bout de ma queue, récolte une goutte de méat, et lui saisis la langue, la tire, passe mon doigt dans sa bouche sur ses gencives et finis par enfoncer mon dard en elle.

Déchaînée, elle me pompe, me lape, me suce, me lèche. Je pivote, retire mes chaussures, mon jeans, je suis nu, je passe une jambe par-dessus sa tête, ma queue toujours prisonnière consentante, dans sa gorge. Je me retire d’elle, pose mes bourses sur ses lèvres, elle les gobe, joue avec sa langue, je continue à agacer ses tétons, ils sont durs comme du béton, j’aime les voir rougis par mes soins, pointés au plafond prêt à décoller. Je glisse sur elle, ma raie des fesses englobe son nez et sa bouche, je veux qu’elle sente mon désir qu’elle sache que je suis comme elle, excitée au plus haut point. Elle ne tarde pas à me lécher à explorer mon intimité, elle geint, s’excite, me bouffe le cul, elle jouit de me donner ce plaisir, elle adore ça.

Je caresse ses aines, ses cuisses, les pince doucement, plus fortement, une première claque à l’extérieur puis une à l’intérieur, elle sursaute sans arrêter de me lécher.

– Continue perverse, tu es très douée, gourmande, mais je vais tout de même te faire payer ton affront.

Elle s’arrête une seconde, comme une rébellion ludique, je la claque à nouveau, sa cuisse est bien rouge, je rêve d’en faire de même avec son cul.

– Je vais te détacher les chevilles, puis les poignets et tu vas te retourner

Elle ne dit rien, obéis avec presque trop de soumission, je lui attache rapidement les mains et lui tire les cheveux. Elle se cambre, son cul est sublime, deux lobes saillant, ronds, prêts à être claqués. Ses chevilles à nouveau attachées, je caresse ses fesses doucement, tendrement, mais mon désir bestial reprend le dessus, je les malaxe, les pince, les écarte, passe ma langue sur sa raie, évite son petit trou, elle le regrette, je respire à pleins poumons ses odeurs, essences fortes et subtiles. Je n’en peux plus de bander, je veux lui bouffer, boire ses sucs.

Pas encore.

Ma main droite s’abat sur sa demi-lune, elle tressaute, sur la seconde, un, deux, trois, quatre, cinq coups sur chaque. Elle commence à virer au rouge vermillon c’est très beau.

– Ton cul est magnifique il est encore plus ainsi, mais est-ce assez ?

Pas de réponse

– Marianne tu es une salope exquise, une jouisseuse peu commune et rebelle qui plus est !

Je la claque à nouveau, je cherche sa résistance, mais elle remue de plus en plus, je la sens capable de jouir sous les claques, elle m’excite, je la traite de garce en chaleur, ce qui décuple sa soumission, son désir.

– Prend moi, défonce-moi, je te veux en moi, je suis à toi !

Cette chienne prend les rênes, elle m’ordonne. Ça m’excite encore plus, je la veux comme amante, comme animal, comme réceptacle, comme jouisseuse, comme complice.

Je lui détache les chevilles, saisi ses mollets, les pousse pour les plier sous ses cuisses. Elle se cambre, ses lobes en feu s’écartent. Je me penche pour la laper, son goût est onctueux, une fontaine laissant couler sa cyprine, sa sueur, sa pisse, mictions divines. Je m’en délecte, elle gémit, pousse des petits cris, son souffle s’accélère. Ma langue fouille son anus elle le dilate sans difficulté, je joue avec son anneau, ne me lasse pas de lui pincer toujours ses tétons.

Mon gland est positionné devant sa chatte ruisselante je la caresse tapote son clito, doucement j’entre en elle, elle m’absorbe littéralement, je suis aspiré au fond d’elle son ventre est bouillant. Quel bonheur d’être si bien accueilli !

Sa tête part en arrière, mes doigts frottent son clito puis envahissent sa bouche, sa langue se délecte de sa mouille, j’accélère, Marianne est dans tous ses états, je la laboure, elle m’encourage par des ruades.

– Tu aimes être prise, être remplie ?
– Continue, baise-moi, enfonce-toi, fais-moi éclater !

Le foutre monte dans mon vit, je me retiens, calme mon va-et-vient. Elle me supplie de continuer, mais je me retire d’elle. Je crus la tuer une seconde. Je me frotte contre sa raie je veux tremper cette queue maculée de son jus dans sa bouche. Elle le sent, ouvre la bouche et nettoie ma queue avec voracité. Je crois une fois de plus exploser, je lui tire violemment les cheveux, elle ne veut pas me lâcher.

– Je vais prendre ton cul je veux que tu jouisses de toute part !

Je lui détache les mains, elle se caresse les fesses tout de suite et les écarte au maximum, s’enfonce ses deux index, le spectacle est inouï de beauté. Délicatement ma queue rentre en elle, poussant sur son trou qui s’élargit de plus en plus, elle gémit, râle, cri, je suis complètement en elle.

– Caresse-toi, pénètre tes doigts au fond, donne-les-moi à sucer !

Nous ne faisons plus qu’un; l’un dans l’autre ruisselant de jouissance, humides, trempés, raide, souple, animal au bord des larmes…

Je ne sais pas combien de minutes se sont écoulées, qu’importe. Un cri, un hurlement, long, beau fort, un flot discontinu de foutre sort d’elle, nos jambes sont totalement trempées. Je jouis presque au même moment en me retirant d’elle, je l’asperge. Le temps se suspend, indéfinissable. Marianne est presque évanouie, je suis écroulé sur elle, baignant dans notre orgasme.

Elle se retourne descend sous moi, lèche mon torse, récupère chaque goutte de nos jouissances, elle s’en abreuve, suce ma queue encore raide. J’en fais de même avec sa chatte, nous nous suçons léchons pendant de longues minutes. Le ciel s’est obscurci, l’orage a eu lieu dans la chambre il gronde désormais sur la côte normande.

A force de presser sa motte de la laper, elle se met à jouir, à pisser, à exploser sur mon visage, je crache mon foutre simultanément, nos bouches sont complètement inondées, la pluie tombe violemment sur les toits. Nous nous embrassons fougueusement, saoulés par notre jeu, enivrés de nos parfums insolents.

Épilogue

18 heures

J’ai récupéré mon portable, elle a retiré son bandeau juste avant que je sorte, un baiser un regard.

– Ce soir je dîne avec des amis, je repars demain, Marianne, qui sait, on se croisera peut-être ?

J’étais heureux, mais frustré, c’était tellement agréable, jouissif et prometteur, oui d’autres joutes… Mais le jeu était fini nous n’avions pas triché.

Après les millions de questions habituelles de mes amis, j’avais réussi à garder un certain mystère autour de mon après-midi.

Nous roulions tranquillement pour aller dîner.

Une, puis deux vibrations dans ma veste.

Un nouveau message

– Enlève ton caleçon ! Marianne.

viatique@hotmail.com

NdW : Nous avons procédé à quelques corrections mineures

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2 réponses à Ville d’eau par Viatique

  1. Tricia dit :

    Situation à risques, très peu pour moi !

  2. Claire dit :

    C’est plutôt bien raconté, mais il faut être à mon avis complètement givré pour accepter d’attendre un inconnu dans une chambre d’hôtel en étant complètement attachée !

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