Une semaine humide par Micheyl

Une semaine humide par Micheyl

Je conduisais doucement dans les rues faiblement éclairées par des lampadaires anémiques. Presque arrivé chez moi je commençais à chercher une place de stationnement, et c’est là que ma savoureuse rencontre avec Ludivine a commencé. La prise de contact a été rude, avec un bruit inquiétant à l’arrière de ma voiture. La jeune femme avait tout simplement grillé un « stop » et m’avait enfoncé une aile.

– Oh non, pas maintenant, pas maintenant !

Elle était sortie de son véhicule, presque paniquée. J’ai tenté de la calmer, de lui dire que les dégâts n’étaient pas si graves que ça, et qu’un constat amiable réglerait vite l’affaire. Des paroles qui se voulaient rassurantes mais qui ne m’empêchaient nullement de détailler cette jeune femme vêtue d’une robe blanche ultracourte et offrant une généreuse poitrine à la vue de l’esthète que je suis. J’ai tout de suite remarqué qu’elle serait fortement les cuisses, les deux mains appuyées sur le bas de son ventre. Un signe qui ne trompe pas : la belle avait une forte envie de faire pipi !

– Ecoutez, laissez-moi votre adresse, je dois partir, je suis presque arrivée chez moi. Je ne peux pas signer de constat amiable tout de suite. Ayez pitié, laissez-moi partir.

Ses supplications s’enchaînaient sans même me laisser le temps d’y répondre.

Et brusquement tout chavira. Elle poussa un cri de détresse, me tourna le dos et, dans la lumière de mes phares, remonta le bas de sa robe sur ses hanches, baissa prestement sa culotte et libéra un flot ininterrompu, une véritable cascade, un Niagara.

– Je vous en supplie, ne regardez pas.

Il y a des moments où le terme de gentleman n’a plus cours. Non seulement je ne me suis pas retourné mais je ne suis accroupi pour admirer le joli postérieur de cette jolie pisseuse, et plus encore pour dévorer des yeux son petit minou frisé et le jet qui s’en écoulait. J’aurai voulu que le spectacle ne cesse jamais, malheureusement ce ne fut bientôt plus que quelques gouttes qui perlaient, mouillant la toison qui remontait doucement vers la petite porte offerte à ma vue.

J’étais bouleversé, ému jusqu’aux tréfonds de mon âme, les yeux embués, éperdus de reconnaissance. La jeune femme se redressa, remit sa culotte en place, rajusta sa robe et me fit face, rouge de honte.

– Vous êtes un mufle. Vous auriez pu regarder ailleurs !
– Et rater cette scène extraordinaire que je n’aurais pas imaginé même en rêve ? Sûrement pas, ça confinait au sublime.

Elle ne savait plus quelle contenance prendre, se sentant humiliée par cette miction irrésistible qui déjà dans sa voiture devait lui tordre le ventre. Vite rentrer avant le pipi culotte et … cet accrochage stupide !

– Vous devriez retirer votre petite culotte blanche. Elle est adorable mais elle est toute mouillée. Vous avez ouvert les portes de l’écluse un peu trop vite.

Ce n’était pas charitable mais c’était dit avec beaucoup de douceur de ma part et contre toute attente elle fit ce que je lui recommandais. Le fragile tissu glissa sur ses cuisses et resta dans sa main. Elle s’apprêtait à le jeter dans sa voiture lorsque je l’ai attrapé.

– Qu’est-ce que vous faites ? Rendez-moi ma culotte tout de suite !
– Un instant, je vais vous la rendre.

Mais avant j’observais la culotte avec toute l’attention qu’un entomologiste porterait à une espère rare. Elle avait gardé la forme de la vulve qu’elle protégeait de sa douceur, la blanc avait en partie tiré au jaune. C’était humide, bouleversant et c’est avec une véritable tendresse que je la flairais doucement. L’odeur était un peu âcre mais délicieuse.

– Espèce de vicieux rendez-moi ma culotte tout de suite. Je suis sûr que vous n’avez rien perdu du spectacle.
– Je n’en ai pas perdu… une goutte ! Rassurez-vous je n’ai rien de vicieux. C’est juste que le spectacle d’une femme qui fait pipi me transcende et me bouleverse.
– Laissez-moi partir, je vous en supplie
– Il faut d’abord remplir le constat amiable.

Sa voix à présent s’étranglait entre deux sanglots.

– Ecoutez moi s’il vous plait. C’est mon troisième accrochage cette année et j’ai déjà un malus sur mon assurance, laissez-moi partir. Vous n’aurez qu’à dire que c’est arrivé à votre voiture en stationnement.

J’exigeais cependant un constat avec l’idée machiavélique d’avoir l’adresse de ma jolie pisseuse. C’est donc en reniflant qu’elle accepta de le remplir. Je l’arrêtais avant qu’elle reprenne sa voiture.

– Ecoutez. La nuit porte conseil. Je vais mettre ce constat de côté et je déciderai demain de l’envoyer ou non. Mais à une condition : racontez-moi ce pipi si urgent.

Ses yeux ressemblaient à des billes de loto et je suivais sans difficulté le cheminement de sa pensée.

– C’est simple. J’étais à un pot à mon bureau, un type me tournait autour et je suis partie en vitesse en oubliant la case toilettes. Pourtant j’avais très envie. Je ne sais même pas si je serais arrivée à temps chez moi. Puis l’accrochage. Voilà ! Maintenant je m’en vais.
– Non. Ça ne me va pas. Je veux tous les détails.
– Je savais bien que vous étiez vicieux.
– Pas vicieux, adorateur. Dites-moi tout.

Elle inspira profondément, hésita un moment puis se décida.

– Je vous l’ai dit, un pot était organisé à mon bureau en fin d’après-midi. J’ai bu trop de champagne et ça ne me réussit jamais. Une coupe et j’ai envie de faire pipi. Plusieurs et ma vessie commence à me rappeler à l’ordre. J’aurai dû aller aux toilettes mais ce type me collait sans cesse. Il m’aurait attendu à la sortie. Alors j’ai attrapé mon sac et j’ai fui vers l’ascenseur.
– Que s’est-il passé à ce moment ?
– Je serrais mes sphincters à m’en faire mal. Mon idée était d’atteindre le parking et de faire discrètement pipi derrière ma voiture. J’ai eu du mal à l’atteindre, avec une petite fuite dans ma culotte.
– Et ?
– Je voulais me soulager, je ne pensais qu’à ça. J’allais juste me cacher derrière ma voiture lorsqu’un couple est arrivé juste à côté de moi. Alors je me suis mise au volant en serrant autant les mâchoires que les fesses. J’ai encore perdu quelques gouttes. J’ai crié de surprise et de dépit. Le couple m’a regardé se demandant ce qui se passait, alors j’ai démarré et je me suis mise en route.
– Continuez.
– Actionner les pédales était un supplice. Chaque embrayage trempait un peu plus ma culotte, j’ai cherché partout sur la route un endroit où m’arrêter mais rien. Il y avait du monde partout.
– Continuez.
– Je pensais au chemin à parcourir, à l’entrée de mon immeuble, à ma clé dans ma serrure et à ma course vers mes toilettes. C’était pire, avec des coups de poignards dans ma vessie. Par à-coups je faisais pipi sous moi, ça sortait avec une forte pression. Je me suis concentrée sur ma conduite, imaginant la catastrophe si je déversais une vessie débordante sur le siège de ma voiture.
– Et vous avez grillé un stop.
– Je n’en pouvais plus. Lorsque je suis sortie de ma voiture, il n’était plus question de me retenir. Je crois que même humiliée, je n’ai jamais fait pipi avec plus de plaisir. Ce… Ce n’était pas… Enfin… Ce n’était pas vraiment un orgasme mais pas très loin non plus.

Ce récit m’avait chamboulé et je revivais la scène avec elle, réalisant que mon pantalon de fine toile laissait certainement deviner une forte érection, m’incitant à être magnanime

– Voilà ce que je vous propose. Je garde le constat et la culotte. Vous venez demain chez moi et nous discuterons des modalités entre nous pour que vous puissiez récupérer les deux.
– Si vous croyez que je vais coucher avec vous, je préfère un malus !
– Ce n’est pas ce qui m’intéresse. Vous avez mon adresse et mon téléphone sur votre exemplaire du constat. A demain.

Je l’ai laissée médusée immobile au milieu de la rue dans sa courte robe blanche. Elle s’effaça dans mon rétroviseur et il ne me resta d’elle que des images plein les yeux et sa petite culotte détrempée contre mon nez.

Inutile de dire que durant la nuit je me suis repassé sans cesse le gros pipi de cette charmante femme. Ses jambes bien écartée, ses fesses légèrement surélevées, et sa vulve s’ouvrant sur un flot de liquide doré. J’ai résisté à l’envie de me masturber pour bander, bander et encore bander en fantasmant sur cette Ludivine si proche pour moi de la perfection féminine.

Au matin, il me fallait être réaliste, je ne la reverrais probablement jamais. Elle ne viendrait pas et si j’allais à son domicile, j’aurais toutes les probabilités de me faire éconduire.

Pourtant elle m’a téléphoné en fin d’après-midi.

– Bonjour. C’est Ludivine, la femme d’hier soir. Celle qui a abimé votre auto.
– Quel plaisir ! Vous avez des choses à récupérer ?
– Vous allez me les rendre ?
– Oui mais avec des conditions
– Lesquelles ?
-Vous le saurez en venant chez moi.
– Vous êtes un salaud.
– Non. Je vous l’ai déjà dit. Un amoureux, un esthète, un gastronome, un tendre et un grand sentimental.

Et elle est venue ! J’ai cru défaillir en ouvrant ma porte. J’ignorais son regard noir et son visage dur pour chavirer devant sa robe mi-longue, avec de gros boutons de haut en bas. Ce type de vêtement que tout homme rêve d’ouvrir peu à peu, profitant à chaque bouton ôté de la douceur de la chair qui se découvre. Je la fis entrer dans le salon, lui proposais le canapé, m’asseyant face à elle dans un fauteuil pour ne pas lui faire peur. Une bouteille de champagne l’attendait et je nous servi aussitôt.

– A vous et à votre beauté. Je suppose que vous avez pris vos précautions et que vous n’avez pas envie de faire pipi ?
– Allons au fait. Quelles sont vos conditions pour détruire le constat amiable. Et me rendre ma culotte.
– Elle vous manque ?

Je n’ose même pas imaginer ce que vous en avez fait ! dit-elle avec une moue dédaigneuse. Qu’est-ce que vous voulez ?
– C’est simple. Pendant une semaine vous allez venir chez moi chaque soir et me faire un gros et magnifique pipi. Je choisis où, quand, comment. Je me doute que votre pudeur peut être un handicap mais n’oubliez pas que je connais déjà tout de votre intimité. Votre lingerie, vos fesses, votre pubis au naturel…
– Vous êtes un vrai malade. Rendez-moi ma culotte, gardez votre constat et je m’en vais.

Evidemment je n’étais pas très fier de moi, tout en lui faisant remarquer que les réparations de ma voiture allaient être onéreuses et son malus certain. Peut-être même une résiliation de son assurance. C’est là qu’elle a craqué.

– Salaud. J’accepte ce marché dégoutant. Mais je vous préviens, pas question de faire l’amour avec vous.
– Pas dégoutant Ludivine. Dégouttant. Avec deux « t » comme les adorables poils de votre toison lorsqu’ils retiennent les dernières gouttes.
– Salaud. En plus vous vous trompez, ma zézette n’est pas « au naturel ». Elle est soigneusement entretenue.
– Alors commençons, vidons ensemble cette bouteille et vous me direz quand vous aurez réellement envie de faire pipi. Et ne trichez pas. Un bon gros et abondant pipi !

Si ses yeux avaient pu me tuer ils l’auraient fait. Mais nous avons tranquillement trinqué et rempli nos verres devisant de choses et d’autres afin de mieux nous connaître.
Jusqu’au moment crucial. Elle s’est levée.

– Alors ?
– Venez dans la salle de bains et laissez-moi vous déshabiller.

Elle s’est laissé faire, évitant de me regarder dans les yeux. Un à un j’ai défait le bouton de sa robe, savourant chaque centimètre de peau. Dessous elle portait juste un string ficelle ; pas mon préféré mais j’ai fait avec. J’ai humé son entrejambe, me régalant du spectacle, avant de totalement la dénuder.

– Asseyez-vous sur le lavabo, jambes bien écartées et attendez mon signal. Ne vous inquiétez pas, c’est solide.

Elle s’est exécutée, sursautant lorsque ma main a doucement caressé la fine toison noire, effectivement bien entretenue. A ma demande, elle a commencé. Le pipi a fusé venant frapper la faïence, mon visage à quelques centimètres, ne perdant rien de la beauté du moment. Ça a duré longtemps, avec quelques arrêts, puis des reprises, jusqu’aux ultimes gouttes. Elle est descendue, je l’ai soigneusement essuyée puis rhabillée, avant de rejoindre le salon.

– Alors ? C’était si terrible ?

Ses lèvres tremblaient légèrement, ses yeux m’évitaient mais je sentais son trouble manifeste.

– C’était…improbable. Je m’en vais.
– A demain ?

Elle hésita puis finit enfin par me regarder. Ses yeux étaient humides.

– Oui. Même heure.

Le lendemain elle était là et je lui reprochait gentiment d’être en pantalon. Sans un mot elle l’a enlevé, dévoilant une fine dentelle transparente.

– Je n’ai pas beaucoup de temps. Allons-y tout de suite. me dit-elle refusant un verre.

J’étais un peu contrarié mais je lui ai ôté son corsage et sa culotte que je respirais avec plaisir. Direction la salle de bains. Je me suis rapidement déshabillé à mon tour, restant nu devant elle, sans un mot. Mon sexe s’animait, se redressait et je lui offrait très vite une magnifique érection.

– Pourquoi être vous nu ? Je vous ai dit ne pas vouloir de rapport sexuel.
– Je sais, vous me l’avez déjà dit.

Je me suis allongé dans la baignoire et je l’ai attirée, debout au-dessus de moi.

– Vous allez me faire pipi dessus. Par petits jets, où je vous le dirais. Ecartez bien les jambes que je puisse tout voir. Vous dirigerez votre pipi avec votre main.

Elle hésita mais tous les deux nus dans la salle de bains, elle avec une vessie qu’elle avait pris garde de bien remplir, les dés étaient jetés. Et là quels délices. Son minou laisser échapper de petits flots qui à ma demande venaient frapper mon sexe, couler sur ma poitrine, ruisseler sur mes mains.

– Gardez en pour le final lui dis-je
– C’est quoi le final ?

Elle comprit bien vite. Assis devant elle j’ouvris grand la bouche, la laissant stupéfaite.

– Je ne peux pas faire ça. C’est…
– C’est moi qui reçois. Vous n’avez juste qu’à me donner votre nectar.

Et la douche recommença ; je prenais tout en bouche, le pipi coulait ensuite sur mon menton, sur mon torse, sur mon sexe. C’était le breuvage des Dieux, la douche divine. Sentant la pression diminuer j’ai collé les lèvres de mon visage contre les lèvres de son entrejambe, lui tenant fermement les fesses pour l’empêcher de reculer. Et là quelle extase. Elle n’avait dû boire que de l’eau, son urine était délicieuse, pure, merveilleuse. Je restais prostré dans la baignoire pendant qu’elle se rinçait rapidement, retournant s’habiller dans le salon.

J’allais me doucher à mon tour lorsqu’elle entra en trombe dans la salle de bains.

– Espèce de pervers. Maintenant c’est vous qui allez faire ce que je veux, sinon je ne reviens pas.
– Et qu’est-ce que vous voulez ?
– Levez-vous et masturbez-vous devant moi. Vous verrez ce que c’est d’être humilié.

Je restais coi, mais d’une part je compris qu’elle ne plaisantait pas, d’autre part mon érection était si forte qu’elle m’en faisait mal. Alors j’ai obéi, pas très fier. Elle ne lâchait pas mon membre des yeux, respirant fort. Elle a crié lorsque mon jet de semence est sorti de mon gland cramoisi. J’ai continué les aller-retour de ma main même en l’entendant sortir de la salle de bains et lorsqu’elle a claqué la porte de mon appartement. J’étais groggy, KO. Humilié ? Oui, battu à mon propre jeu.

Le jour suivant je devinais qu’elle était nue sous un ciré très court. Je suis donc privé de culotte odorante. Elle s’est tranquillement assise sur le canapé, je ne l’avais jamais senti si sûre d’elle.

– Sers moi un verre, mets-toi nu et viens te mettre à genoux à côté de moi. Interdiction de me toucher.

Elle était passé au tutoiement et je commençais à ne pas faire le malin. Le jeu tournait mal pour moi.

– C’est moi qui fixe les règles. ai-je tenté de plaider.
– Toi c’est le pipi, c’est dans nos accords. Mais le reste maintenant c’est moi.

Et j’ai dû passer au confessionnal, tout avouer, même le plus secret de moi-même. Pourquoi j’aime tant les jeux de pipi, comment voir une femme uriner me transcende. Comment j’ai été élevé avec trois sœurs que j’espionnais en douce par la serrure de la salle de bains, comment ma mère tenait une boutique de lingerie dans laquelle je traînais enfant espérant un rideau mal tiré dans une cabine d’essayage. Comment j’ai demandé à mes maîtresses de me laisser d’abord regarder, puis de se soulager sur moi. Très gêné au début, cette confession est vite devenue un apaisement, puis un plaisir. Tout en pleurant je regardais Ludivine avec passion, la suppliant de me comprendre.

– Relève toi !me dit-elle avec une voix dont la douceur m’a surpris. Elle a pris mon sexe en main, le caressant doucement.
– Et avec les femmes tu ne fais que leur demander de te pisser dessus ?
– Non bien sûr. C’est juste un fantasme mais je n’ai jamais gardé une liaison longtemps. Même si au lit je ne suis pas plus mauvais qu’un autre, ça finit par leur faire peur.
– Et pour aujourd’hui tu avais prévu quoi ?

J’osais à peine l’avouer et c’est par des mots hachés que je lui expliquais.

– Pourquoi pas ? dit-elle. On va essayer mais je te préviens tu as intérêt à assurer ! C’est nouveau pour moi, je ne sais pas encore si j’aime ou si je dois te casser cette bouteille sur la tête.

Direction la chambre, j’avais peine à croire à ma chance. Le lit était préparé avec deux alèses épaisses ; je me suis allongé sur le dos et elle est venue d’asseoir sur mon visage, ondulant doucement des hanches.

– Si tu veux aller plus loin, fais-moi jouir. dit-elle

Alors je me suis appliqué comme jamais. Ma langue explorait toute son intimité, mes mains sur ses seins. J’y ai mis tout mon cœur, toute ma connaissance de la grotte féminine, de cette délicieuse cicatrice, de cet ourlet de chair. Elle a mis longtemps à réagir puis ce fut la ruée sauvage, elle haletait, se frottait contre ma bouche, criait, ruisselait, avant de s’effondrer sur moi, tête bêche.

Sans rien dire elle a pris en bouche mon sexe flasque. Tout mon plaisir était à ce moment dans la tête mais assez vite je sentis mon érection venir.

– Non ! Ne bande pas. Je veux qu’on le fasse ensemble.

Alors je me suis concentré. Ne pas bander, me laisser aller et uriner longuement, vider ma vessie bien pleine. Ma miction vint d’un coup, forte, puissante, et au même moment Ludivine me déversait la sienne, me comblant d’aise.

Nous sommes restés longtemps immobiles, trempés, soudés l’un à l’autre. J’embrassais son sexe, profitant de l’odeur et du goût de son entrejambe. C’est à ce moment qu’elle m’a repris en bouche, me caressant doucement avec sa langue. Mon érection fut longue à venir mais Ludivine ne lâchait pas sa proie. Elle m’a eu à l’usure, j’ai rendu les armes, me déversant par saccades dans sa bouche.

Longtemps après, douchés, nus sur le canapé nous avons repris nos esprits.

– Je dois reconnaître que tu m’as fait découvrir un univers que je ne connaissais pas. Et que tu m’as donné du plaisir !, me dit-elle.
– J’en ai reçu mille fois plus que je t’en ai donné.

Nous avons décidé de dîner ensemble, puis de passer la nuit ensemble. Au matin alors qu’elle partait travailler je lui ai tendu mon exemplaire du constat amiable et sa petite culotte souillée du premier jour. Elle les a laissés sur la table.

– La semaine n’est pas finie. me dit-elle. J’attends encore de voir jusqu’où va ton imagination. Mais il y a maintenant une règle de plus. Les jeux humides c’est toi et je serai docile. Mais pour le reste, pour les jeux de grandes personnes c’est moi, et je te veux au garde-à-vous !

Depuis Ludivine et moi vivons ensemble. Le constat amiable n’a jamais été envoyé et la petite culotte blanche détrempée est restée en l’état, en souvenir d’une collision remplacée par une explosion.

Fin