Une rencontre peu ordinaire… par Biscuit84 (1 – la rencontre)

 

 

Le récit qui suit est mon tout premier. Je suis un jeune homme bi de 27 ans et même si cette histoire est une fiction, j’aurais pu la vivre.

Nous sommes un samedi soir de Juin il est presque minuit. Je sors d’une douche bien chaude et très agréable, point de départ de la soirée, ou plutôt la nuit, que je vais vous raconter. Je suis devant le miroir couvert de buée de la salle de bain, je me prépare avec une application toute particulière, celle d’une soirée qui s’annonce coquine. En effet je n’ai aucun doute sur ce qui va se passer. Ce soir je sors dans un club avec mon amant Nicolas. Cela fait maintenant six mois que nous nous voyons à chaque fois que nous en avons l’occasion. C’est un garçon formidable, bi comme moi, qui a la chance d’avoir lui aussi une compagne qui lui laisse vivre tous ses fantasmes. Nous ne nous sommes pas vus depuis deux semaines et il commence vraiment à me manquer mon beau Nicolas. Pour lui ce soir je veux être parfait. Je sais qu’il le sera, comme à son habitude. Il faut dire qu’il a un corps superbe, fin mais tout en muscle, une peau douce et imberbe, des yeux noirs qui lui donnent un regard très profond et irrésistible, une bouche superbement dessinée que j’aime tant embrasser…

J’arrête de savourer son anatomie dans mes songes, je vais être en retard. Je finis de me raser les quelques poils qu’il me reste, je me parfume un peu et je file m’habiller. J’enfile un tee-shirt très sexy, hyper moulant, presque transparent et tellement court qu’il laisse apparaître mon nombril brillant lorsque je danse. Je choisis ce string noir très fin qui lui plait tant et un jeans taille basse qui le rendra visible à la première occasion…

Déjà minuit passé de dix minutes. On sonne à la porte, c’est bien évidemment mon prince charmant. A peine rentré, il me prend dans ses bras et je sens ses lèvres chaudes sur les miennes, puis sa langue partir à la recherche de la mienne. Apparemment le manque que j’ai ressentit pour lui était bien réciproque. Je sens ses mains dans le bas de mon dos se faire de plus en plus coquines. Nos bouches se séparent enfin mais c’est pour mieux m’embrasser dans le cou qu’il abandonne ainsi mes lèvres déjà brûlantes et humides. Je passe mes mains sous sa chemise, j’aime le contact de sa peau aussi douce que chaude, caresser son torse, ses épaules…

Lorsque je sens mon jeans tomber à mes pieds, je prends alors conscience que nous ne partirons pas en boite tout de suite. Je m’écarte et le regarde d’un air interrogatif. Ses yeux ont la brillance du profond désir qu’il a sans doute pour moi. Je sens qu’il va me dévorer sur place lorsqu’il ouvre enfin la bouche pour me lâcher un bref mais intense « j’ai envie de toi ». En guise de réponse je lui ôte rapidement ses habits, le prends par la main et l’emmène au salon. Je l’invite à se coucher sur le canapé. Je finis de me déshabiller comme l’aurait fait une fille, en prenant le temps de laisser glisser mes vêtements sur ma peau, en exhibant mes petites fesses rondes qui tentent de retenir l’ultime rempart à ma nudité qu’est la ficelle de mon string. Je me couche sur lui en prenant bien soin d’apposer celle qui met en évidence mon désir tout contre la sienne. Je l’embrasse, nos langues se retrouvent, nos mains aussi. J’aime goûter ses lèvres, les lécher avec ma langue, puis la rentrer à nouveau dans sa bouche. Nos deux corps brûlants se frôlent, se frottent, se caressent. Je sens ses tétons qui durcissent au contact de ma peau et je ne peux m’empêcher d’aller les stimuler davantage avec ma langue. Ses mains se font de plus en plus coquines et descendent sur ma verge déjà toute dure. Je n’en peux plus et il le sait. J’ai trop envie de le prendre en bouche. Je laisse glisser ma langue sur son ventre, sur son bas ventre, je le lèche partout, tout autour de l’essentiel, histoire de le faire languir encore un peu. Mais c’est moi qui languis en fait. Je tète alors son gland violet d’excitation, puis j’avale entièrement cette queue que j’aime tant. Elle est à la fois dure et douce, brûlante, je sens qu’il apprécie particulièrement les caresses buccales que je lui prodigue. Il m’invite à placer mes jambes au dessus de son visage. Il veut me combler lui aussi, me rendre le plaisir que je lui donne. Ou plutôt prendre ce même plaisir que je prends moi même à savourer sa belle queue. C’est l’extase, j’adore tous ces moments torrides passés avec lui, lorsque chacun donne à l’autre le double du plaisir qu’il reçoit. Au plus il s’applique à me déguster la queue, au plus je prends mon pied à lui avaler la sienne. Je sais comment tout cela va finir. A chaque fois nous n’avons jamais pu nous arrêter. Je sens l’orgasme monter, je n’en peu plus, mon corps tremble, se contracte, il sent que je vais venir et ne me lâche plus, il serre mon corps contre le sien. Je jouis dans sa bouche, je prends un pied d’enfer, mes mains griffent ses fesses et ma bouche se resserre sur son membre à la limite de l’orgasme. Je sens alors sur ma langue sa jouissance déclenchée sans doute par la mienne…

Je me couche tout contre lui et l’embrasse tendrement. Les saveurs de nos orgasmes respectifs se mélangent.

« Comme ça fait du bien de te retrouver ! » me dit-il d’une voix encore tremblante du voyage que nous venons de faire.

Je lui murmure alors à l’oreille :

« Et nous avons encore toute la nuit devant nous ».

Après quelques minutes passées dans les bras l’un de l’autre à nous raconter brièvement nos deux semaines de séparation, nous décidons de reprendre le cours normal du programme que nous nous étions fixés.

Quarante minutes de voiture plus tard, nous sommes enfin à l’entrée de la boite gay réputée la plus chaude de la région. Nous entrons et nous frayons un chemin au milieu de la foule. La salle est comble. Quel contraste avec ce doux moment d’intimité vécu seulement une heure avant. La chaleur et l’excitation n’ont bien sûr rien à voir, et pourtant il faut chaud, très chaud, et je n’avais jamais vu autant de mecs et des filles aussi excités. Ils sont tous vêtus d’une manière plus provocante des uns que les autres. Mon homme a l’air si sage à côté malgré son pantalon moulant tellement fin qu’il laisse deviner ses dessous, et sa chemise transparente que même moi je n’oserais jamais porter. Les mains se baladent, les yeux aussi, on a l’impression que la soirée va basculer en véritable orgie. Je me demande un moment ce que je fais là, si on a bien fait de venir, si on n’aurait pas du rester à se câliner tous les deux dans un bon lit.

J’ai presque comme un sursaut lorsque je sens une main attraper fermement la mienne, ouf ! C’est Nicolas.

« Viens on va s’asseoir dans un coin » me dit il.

On finit par trouver un petit bout de fauteuil libre. Je me mets sur ses genoux, il n’y a pas de place pour deux. Nous sommes entourés de couples occupés à se bécoter et se tripoter comme si ils étaient seuls. Un peu plus loin il y a un groupe de quatre filles. Elles sont toutes très mignonnes, à peu près de notre age, l’air un peu plus sages que celles qu’on pouvait voir sur la piste de danse. Je les observe un moment. Elles ont l’air de bien s’amuser, de bien rire. L’une d’elle croise mon regard et me sourit. Nicolas s’en aperçoit et me roule une pèle torride comme pour marquer son territoire. La fille continue de nous regarder, apparemment ce spectacle lui plait. Alors je continue à embrasser mon bel ami, tout en la regardant du coin de l’œil. Au plus elle matte et au plus on se chauffe. Nous nous serrons l’un contre l’autre, nos mains se font coquines… Elle ne nous quitte toujours pas des yeux. Nous arrêtons là ce petit jeu et Nicolas part nous chercher un truc à boire. Pendant ce temps là je continue d’observer nos petites voisines qui se livrent à un jeu assez coquin. Chacune embrasse une autre à tour de rôle. Il n’y a que notre petite observatrice qui ne semble pas vouloir participer. Tandis que les autres se rapprochent les unes des autres et commencent à mélanger leurs trois langues, cette petite brune ne semble pas du tout prendre part à leurs délires saphiques.

A ma grande surprise elle se lève et vient vers moi. Elle me demande si je peux lui faire une petite place. Je me vois contraint de me serrer davantage contre ce couple de mec qui n’arrête pas de se tripoter depuis qu’on est arrivé mais ce contact de ma part ne semble pas les déranger. Je la trouve assez gonflée cette fille de venir m’aborder ainsi, mais bon ici plus rien ne choque personne. Elle s’assied donc tout contre moi, me laissant presque frôler du visage sa poitrine au passage. Je sens sa cuisse chaude contre la mienne. Elle est très belle, vêtue d’une jupe assez courte et de bas noirs, et un petit top hyper moulant qui met plus qu’en valeur sa féminité. Elle est brune, les yeux marrons, un très joli sourire d’ange. Elle se prénomme Laurie. Elle m’explique que ses amies sont lesbiennes et tentent depuis des mois de la convaincre d’essayer les filles mais que ça ne l’attire pas du tout. Elle me dit ensuite que si elle accepte de venir en boite homo avec elles c’est surtout parce qu’elle aime beaucoup mater les mecs, que les homos la font fantasmer. C’est alors que Nicolas revient.

Il me jette un regard interrogatif. Je lui présente donc ma nouvelle copine. Elle nous propose d’aller dehors pour pouvoir discuter un peu plus au calme.

Après avoir échangé quelques banalités, elle finit par nous confier qu’elle meurt d’envie de regarder deux mecs faisant l’amour, qu’elle nous trouve très mignons tous les deux, et qu’elle sent en nous qu’elle peut nous faire confiance. Et puisque de toute façon nous sommes homos elle ne risque rien. Nous nous regardons lui et moi et ne pouvons nous empêcher de sourire tout en étant assez gênés de la situation. Doit on lui dire qu’elle fait erreur, et que nous sommes bi ? De toute évidence sa proposition me tente c’est le moins qu’on puisse dire, et je suis à peu près certain que Nicolas est de cet avis. Il est au moins aussi exhibitionniste que moi et rien que d’imaginer une fille assistant à nos ébats ajoute une grande part d’excitation supplémentaire à cette soirée qui décidément n’en manque pas. Je regarde mon Nicolas qui me fait un signe approbateur. Laurie comprend que notre réponse est oui. Elle nous propose de la suivre chez elle, ce que nous faisons.

Elle habite un petit studio très simple mais assez douillé. Elle allume une lumière tamisée, nous offre à boire, et s’installe dans un fauteuil face à nous. L’ambiance est très spéciale, comme si la réalité n’avait plus rien à voir avec le fantasme. Elle sent vite notre gène et nous propose de nous laisser seuls un petit moment. Elle en profite pour aller prendre une douche. Je regarde Nicolas et nous éclatons de rire. Quelle situation surréaliste ! Nous sommes chez une inconnue qui n’attend qu’une chose : c’est de nous voir baiser.

La gène finit par laisser place à l’envie et quand Laurie sort de sa salle de bain nous sommes nus tous les deux sur le canapé, chacun le sexe de l’autre dans la main. Elle n’est vêtue que d’un peignoir de bain. Le spectacle semble lui plaire. Elle s’installe confortablement dans son fauteuil. Nicolas m’embrasse tendrement, il me couvre le corps de baisers. Il me caresse avec ses mains chaudes, avec sa langue, dans le cou, sur le torse, il me caresse les cuisses, les fesses. Il me couche sur le ventre et se met sur moi. Je sens son sexe chaud et gonflé contre mes fesses. Il me léchouille le dos, prends un grand plaisir à promener sa langue un peu partout, me masse les fesses avec ses mains. Je regarde Laurie, elle me sourit, sa main droite a disparu sous le tissu, je suis sûr qu’elle se caresse. Je sens la langue de Nicolas s’aventurer entre mes fesses. Il sait que j’aime ça et il aime beaucoup m’exciter en promenant sa langue dans cet endroit si spécial. Je sens cette chaleur si caractéristique, la douce chaleur de sa langue poussée par sa ferme intention d’aller très loin ce soir. Sa langue est presque en moi lorsqu’il me demande de me retourner. Il est décidément très coquin ce soir, il fait durer le plaisir… Il prends alors ma queue en bouche, je vois dans les yeux de Laurie l’excitation monter, comme si elle n’attendait que ça. Elle semble avoir chaud et laisse tomber quelque peut son peignoir laissant apparaître ses seins. Je perçois les légers mouvements de son bras qui me laissent imaginer ce qui peut bien se passer dans sa culotte, en supposant qu’elle en ait mis une sous son peignoir… J’en doute.

Cette situation m’excite au plus haut point et je sens un orgasme arriver. Nicolas comprend ce qui va se passer et continue à me sucer, à me branler encore plus fort jusqu’à ce que je jouisse dans sa main. Il lèche une à une les gouttes de sperme encore brûlant sur mon ventre, me léchouille le bout du gland, et me donne ses doigts à nettoyer que j’accepte comme toujours très volontiers. Il vient ensuite me faire un câlin très doux et très tendre me laissant le temps de reprendre mes esprits.

J’aime cette douceur qu’il a avec moi. C’est à mon tour de m’occuper de lui, il s’installe sur le dos et me tends sa queue toujours aussi droite. Je ne me fais pas prier pour m’en occuper. Je la prends en bouche comme j’aime si bien le faire. Sa queue est toujours un régal, ni trop grande ni trop petite, avec un gland bien dessiné, jamais aucun poil autour. Mais je comprends vite qu’il veut offrir à notre voyeuse un tout autre spectacle.

Il met de la salive sur un de ses doigts et l’introduit lentement dans mes fesses. Je me cambre et l’invite à l’enfoncer davantage. Cela m’excite beaucoup et je recommence déjà à bander. Il sait parfaitement comment obtenir ce dont il a envie avec moi. Je m’applique à mouiller sa queue avec ma salive, puis je me place au dessus de lui, comme pour m’asseoir. Je positionne son gland contre mon trou déjà ouvert par ses doigts et l’enfonce tout doucement en moi en ondulant légèrement du bassin. Je reste ainsi immobile quelques secondes afin de m’habituer à cette pénétration puis je commence un lent mouvement de va et vient au dessus de lui, en utilisant toute la longueur de son sexe.

J’aime cette position lorsqu’il me prend, contrôler ainsi le rythme. J’aime sentir son sexe glisser dans mon ventre, sentir sa chaleur. Je me masturbe et retrouve vite une érection très consistante. Nicolas me dis des mots crus :

« j’aime te pénétrer comme ça, tu es beau quand tu te fais enculer »

A ce moment là Laurie se lève, se débarrasse de son peignoir, et nous offre ainsi le spectacle de son entre cuisse détrempée, ouverte, et pénétrée de deux doigts. Elle se branle devant nous, se fait jouir en se caressant le clito, ressort ses doigts trempés, les lèche et les replonge à l’intérieur le tout avec des gémissements comme rarement j’en avais entendu de la part d’une fille. Il n’en faut pas plus pour faire jouir mon Nicolas dont je sens le sperme chaud au fond de moi. Je reste un moment encore sur lui, sa queue dans mes fesses, et je me masturbe en regardant Laurie prendre son pied. Je ne tarde pas à exploser sur le ventre de mon amant. Elle semble suivre mon exemple, pousse un petit cri de soulagement, et s’affale sur le fauteuil. Elle est couverte de sueur, sa respiration est très rapide. Elle nous sourit. Elle semble très satisfaite et doit mettre du temps à revenir à la réalité.

Je me relève et me couche contre celui qui vient de me donner toute cette jouissance, épuisé de ce moment que nous avons passé tous les trois. Il me serre fort dans ses bras et m’embrasse. Laurie remets son peignoir, un peu gênée de ce qui venait juste de se produire. Elle nous remercie de lui avoir offert la réalisation de son fantasme et nous demande si ça nous dit de la revoir, même si ce sera pas pour vivre de telles choses. Bien évidemment nous acceptons, mais ce n’est pas sans certaines idées derrière la tête…

Après quelques échanges amicaux, et des échanges de numéros de téléphone, nous repartons. Au moment de dire au revoir à notre nouvelle copine, je ne peux toutefois m’empêcher de lui glisser à l’oreille « mon copain et moi nous ne sommes pas homos ». S’en suit un bref bisou (d’adieu ?) sur la joue, et nous la laissons seule avec ses interrogations.

Une fois rentrés chez moi, Nicolas et moi prenons ensemble une douche très réconfortante et surtout très câline, et c’est dans ses bras que je m’endors.

Le lendemain je reçois sur mon mobile un message de la part de notre rencontre peu ordinaire :

« si j’avais su… 😉 »

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Une réponse à Une rencontre peu ordinaire… par Biscuit84 (1 – la rencontre)

  1. Jean-Seb dit :

    Parmi les erreurs de narration les plus courantes, en voici une dans ce récit qui est est on ne peut plus gênante
    L’un des règles c’est que lorsque le texte est à la première personne, le narrateur doit se présenter, le pseudo ne suffit pas, puisque certains hommes se mettent dans la peau d’une femme et vice versa.
    Donc on se présente et là, on sait à qui on a affaire
    Dans ce récit il faut se farcir cinq ou six énormes paragraphes avant de comprendre si on a affaire à un homme, une femme , un travesti ou une girafe en peluche

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