Un cul par Verdon
Je ne suis pas de ceux
Qui tels des chasseurs
Vont à la chasse aux culs
Comme au tir aux pigeons.
Et sont surtout soucieux
D’arrondir leur compteur,
Mais même pas foutus
D’apprécier la saveur
Des belles venaisons
Qu’ils gâchent sans façon.
Je biche pour un cul
Pour un beau cul honnête
Un petit peu poète
Mais surtout un cul cru,
Non celui d’une pucelle
Aux fesses en porcelaine
Ni la grosse citadelle
D’une Dame puritaine,
Pas plus que le mignon
Que se paie un baron.
Mais un cul débonnaire
Qui tout en ayant l’air
De bien serrer les fesses
Se confond en largesses
Dès que ma main flatteuse
Quelque peu aguicheuse
Lui tâte un peu le gras
Histoire de vérifier
Si en cet endroit-là
C’est l’heure du crémier.
Il me le faut charnu
Qu’il ait beaucoup vécu
Joliment charpenté
Et prêt à résister
A la claque rythmée
De ma bite têtue
Sous mon ventre affamé
Et aux volées bien drues
De mes couilles battantes
A l’orée de sa fente.
Je l’aime bien femelle
Bien que mâle jeunesse
Soit de bonne allégresse
Mais celui d’une donzelle
A de bonnes promesses
Car sans changer de bord
Je peux avec confort
Visiter deux chapelles
Leur rendre des hommages
Autant que des outrages.
J’adore l’impudeur
D’un cul de belle ampleur
Et dont le pli fessier
Ouvert entre mes mains
Me laisse apprécier
Le spectacle divin
De sa fente béante
Où se nichent insolentes
Les ouvertures complices
De ses deux orifices.
Je veux glisser mon nez
Dans ce beau cul mature
Car de belles pointures
L’ayant beaucoup bêché
En ses jeunes années,
Lui permettent aisément
De pouvoir s’y nicher
En fleurant goulûment
Les senteurs poivrées
De ceux qui l’ont œuvré.
Oh ! Braves infidèles
Empalées par le con
Sur de vaillants garçons,
Qui vous ouvrent la raie
Devant votre cocu,
Permettez que d’un trait
En vous pissant au cul
J’asperge votre rondelle
Pour que vous jouissiez
D’être ici chatouillées.
Mais d’un mec, il est vrai,
On peut flatter le cul
Quand il est bien foutu
Et qu’au fond de sa raie
La rosette coquine
Accepte volontiers
Tout comme un petit vié
Une langue mutine :
Petit apéritif
Pour plus gros objectif !
Et pour finir quand même
Cette histoire sans tête
Mais qui n’est pas sans queue
Et qui au cul fait fête,
J’avoue que chaque fois
Que s’ouvre devant moi
Une paire de miches
Ça me fait tant d’émois
Que très vite je biche
A en perdre la tête.
Joli poème judicieusement illustré
J’adore la poésie licencieuse de cet auteur qui sait si bien jouer avec les mots