Trans-formation 6. La malle aux cinq sens par alamour

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6. La malle aux cinq sens
par alamour

En quelques jours, j’étais devenue Marie-France grâce à l’amour de Sandra, la femme dont j’avais rêvée toute la vie, une shemale magnifique. J’avais tout abandonné de ma vie de garçon, à part une malle que j’allais explorer pour mon plaisir.
Sandra était partie au travail très tôt. Après une petite somnolence et un petit café, je m’installais sur le lit, entièrement nue, avec ce coffre, seul souvenir de mon passé.

Même sans ouvrir cette malle aux secrets, le premier des cinq sens apparut, c’était le goût. Pas la saveur, non, mais le goût qui avait commencé à m’habiter lorsque j’étais tout jeune adolescent : celui de la féminité. J’avais toujours adoré les filles, et surtout les plus jolies, comme le prouvait mon amour pour Sandra. Seulement, la sexualité des jeunes se limitant bien souvent à la masturbation, sans autre forme de plaisir, j’avais voulu comprendre par moi-même ce que pouvait ressentir les filles, en enfilant leurs vêtements dans un premier temps.

Un jour où j’étais seul à la maison, je me suis rendu dans la chambre de ma grande sœur. Là, j’ai ouvert les tiroirs. Quel choix ! Quelle douceur avaient certains tissus ! Fort logiquement, je m’intéressais dans un premier temps aux sous-vêtements. Etant de la même taille que ma sœur, je pouvais choisir ce qui me plaisait, mais en faisant attention à tout remettre en place. Je prenais un coordonné très sage de couleur blanc. J’essayais d’abord la culotte. Mon sexe, qui suivait l’état de mon excitation, était fièrement dressé. Il m’était impossible de le rentrer dans cette mince barrière de tissu. Je décidais de le laisser à la verticale, dressé contre mon ventre et retenu par l’élastique de la taille. Pour le soutien-gorge, l’affaire était encore plus délicate. D’abord pour l’attacher dans le dos. Je trouvais une solution : le positionner sans mettre les bretelles, devant-derrière, le tourner ensuite. Pour combler le vide, ma sœur faisant du 85C, je piochais dans ses chaussettes fines et les utilisais pour remplir les bonnets.

J’hésitais longuement ensuite entre une jupe et une robe. Mon choix se porta sur cette dernière, une petite robe courte fleurie, ouverte en un beau décolleté. Pour finir de compléter la tenue, j’ajoutais collier, bracelets et quelques bagues. Je me chaussais d’une paire de nu-pieds à talon que je n’arrivais malheureusement pas à fermer. Ainsi vêtu, je devrais dire vêtue, je me regardais dans la glace, prenais des poses, virevoltais. Je me plaisais bien ainsi. Je me trouvais belle et désirable. C’est ainsi que je connus mon premier orgasme de mâle-femelle, ayant relevé la robe jusqu’à la taille, écarté la culotte pour saisir mon membre bien dur et l’astiquer d’une main alors que de l’autre, je me caressais la poitrine, les fesses et l’œillet.

En pensant à cette grande première, je sentais une érection monter. Il était temps d’ouvrir la malle. Je me positionnais à genoux et soulevais délicatement le couvercle après l’avoir déverrouillé. Le second sens qui m’envahit alors, ce fut l’odorat. Des odeurs diverses chatouillaient mes narines et faisaient remonter les souvenirs. Une légère odeur de renfermé d’abord, puis d’autres, plus subtiles comme un mélange de divers parfums plus féminins les uns que les autres. Parmi ces odeurs, il en était une bien masculine qui se détachait : celle du sperme séché qui était resté sur certains vêtements contenus dans la malle. Pourtant, le parfum qui m’inspirait le plus la féminité ne venait pas encore à mes narines. Je saisissais un des multiples flacons colorés et l’ouvris délicatement pour sentir l’odeur du vernis à ongles.

J’avais pris mes habitudes dans la chambre de ma sœur. Elle était fort heureusement pensionnaire, ce qui me laissait une grande latitude pour utiliser ses effets. Depuis ma première expérience, j’avais fait des découvertes. Tout d’abord les collants. Quelle sensation ultra féminine en les enfilant. On pourrait dire la même chose des bas, mais je n’y trouve pas le même plaisir : le collant emprisonne bien le membre et son contact sur le gland turgescent est une sensation que tous les hommes devraient connaître au moins une fois dans leur vie. Autre découverte qui complétait mon apparence féminine : le maquillage. Les mascara, rimmel, fard à paupières, eye liner n’étaient pas évidents à utiliser. Par contre, l’usage du rouge à lèvres était simple et efficace. La touche féminine par excellence était selon moi le vernis à ongles de couleur vive recouvrant chaque doigt, sans oublier les orteils.

Un jour, alors que je venais de poser un magnifique vernis bordeaux, je me regardais dans la glace en me vêtant d’un chemisier en soie et enfilant un collant fin transparent, la porte de la chambre de ma sœur s’ouvrit : elle revenait plus tôt que prévu à cause d’une grève. J’essayais de cacher ce que je pouvais, c’est-à-dire mon sexe. Elle tomba en arrêt. Sa réaction, ensuite, fut très vive : elle me chassa après avoir récupéré ses vêtements.

De retour dans ma chambre, je grattais désespérément mes ongles des mains pour me rendre au repas familial, craignant que ma sœur dévoile mes penchants.

Elle vint me rejoindre juste avant le repas. Elle s’était calmée et me tendit son flacon de dissolvant en me faisant promettre, contre son silence, de ne plus entrer dans sa chambre en son absence.

Il a fallu que je trouve d’autres astuces pour m’équiper. Ce fut la disette, longtemps. J’allais dans l’armoire à linge sale récupérer les affaires portées par ma sœur. Du coup, l’excitation était encore plus forte grâce aux odeurs corporelles qu’elle y avait laissées. J’ai pu aussi récupérer les vêtements jetés comme les collants filés qui faisaient mon bonheur. Il a fallu que je me débrouille seul pour acheter le matériel dont j’avais besoin. Petit à petit, dans les supermarchés, je glissais au milieu de mes courses une boîte de collants, un flacon de vernis, une paire de bas, du rouge à lèvres ou de la lingerie, tout en guettant les éventuelles réactions de la caissière qui heureusement ne détaillaient pas mes achats.

Je sortais de la malle ma collection de collants et de bas. Quelle sensation de sentir sur soi ces artifices féminins. Le toucher de ces matières m’électrisait. Je choisis une paire de collants noir transparent et les enfilais pour sentir cette sensation du toucher. Mon sexe était plaqué au ventre. C’était divin. Je me trémoussais pour en profiter au maximum.

Dans l’intimité de ma chambre, je pouvais plus facilement me préparer. Chaque soir, je me déshabillais, ôtant ainsi mes tenues de mec pour laisser apparaître le corps féminisé que j’avais caché toute la journée. Mes orteils, dont un orné d’une bague, étaient toujours peints. Un bracelet ornait souvent une de mes chevilles et, sous mes pantalons d’homme, je portais, même lors des grosses chaleurs, un collant ou des bas, soit à jarretières soit maintenus par un porte-jarretelles ou une guêpière. Je ne mettais généralement rien sous mes collants, mais j’adorais, malgré son inconfort pour un clito masculin le string à porter avec des bas ou une combinaison ouverte à l’entrecuisse.

Qui pouvait imaginer que sous cette apparence masculine se cachait une femme ? Personne, je pense. C’est cela qui était très excitant. Lors des réunions, face à Sandra, il m’arrivait souvent de me toucher sous la table. Une fois, j’ai taché mon pantalon, ce qui fut délicat à gérer ensuite. Depuis ce jour, avant chaque réunion, j’enfilais un préservatif qui me permettait de jouir sans être repéré. C’est du moins ce que je croyais car Sandra avait depuis longtemps deviné mon petit manège…

Je plongeais encore dans ma malle pour admirer les tenues féminines que je possédais : robes, jupes, chemisiers et chaussures à ma taille et surtout, cerise sur le gâteau, quelques belles perruques. Grâce à internet, j’avais pu, adulte, commander discrètement certains vêtements ou artifices que j’aurais eu beaucoup de mal à trouver dans les magasins traditionnels, et surtout à essayer. La vision de ses vêtements me replongea dans mes souvenirs.

Porter une tenue féminine cachée sous ses vêtements toute la semaine, c’était déjà fantastique. Mais j’avais envie de vivre beaucoup plus pleinement cette féminité. Armé d’une valise remplie de mes accessoires favoris, je partais un vendredi soir dans une grande ville proche. Certains hôtels sont renommés pour leur discrétion. Je choisissais l’un deux pour y passer le week-end. J’entrais en homme et ressortait en femme. Mon travestissement me semblait parfait.

Quelle sensation extraordinaire de sentir l’air frais se glisser sous sa jupe, remonter le long des jambes gainées de bas et rafraîchir le haut des cuisses ainsi que le bas ventre qui s’échauffait énormément de la situation. Quel confort de pouvoir entrer librement dans des magasins généralement réservés aux femmes et faire ses essais dans une cabine.

C’est ainsi qu’en fin d’après-midi, heureuse de mes achats, je décidais de m’arrêter pour boire un jus de fruit à la terrasse d’un café. C’est là qu’un homme s’approcha et je subis ma première drague. Je réagis en me défendant et en refusant toute approche, mais je finis par céder à son humour. De sourires en rires, je me retrouvais dans ses bras. Après quelques baisers et quelques étreintes plus serrées les unes que les autres, je finis par lui avouer la vérité. Cela ne le gênait pas de connaître une relation avec un travesti. Nous partagions la première fois : il n’avait jamais couché avec un homme et moi non plus.

Arrivés à l’hôtel, dans ma chambre, je jouais le rôle de la femme, me déshabillant en ne gardant que mes bas. J’ôtais tous ses vêtements et m’agenouillait devant mon premier sexe masculin. Il me semblait énorme, dressé ainsi devant mon nez. Je le léchais sous toutes les faces, pétrissant de mes mains ses parties. Quand j’avalais cette hampe, il poussa de petits soupirs qui m’incitèrent à continuer en accentuant le rythme et l’enfouissant plus profondément dans ma gorge. Je crus qu’il allait jouir mais il me demanda d’arrêter ma succion. Il avança une main vers mon sexe dressé, et de l’autre caressa mes fesses, puis s’insinua dans le sillon, cherchant un lieu précis qu’il finit par découvrir. Il humecta ses doigts. Je lui proposais du gel et un préservatif. C’est ainsi que je connus ma première véritable sodomie, à genoux sur le lit, tournant le dos à mon amant. Il me laboura vivement et jouit assez rapidement. Dès le premier spasme, je me masturbais et jouissais également en quelques secondes. Epuisé, je regardais mon amant se rhabiller. Il disparut très vite de ma vue et de ma vie.

Pour une première expérience, j’avais eu la chance de tomber sur un homme qui avait envie de découvrir un nouveau type de sexualité, sans plus. Je refusais de me promener dans des endroits mal famés où se prostituaient ou se retrouvaient des hommes. Je cherchais avant tout la possibilité de vivre ma vie de femme sans tabou. J’ouvrais le dernier compartiment de ma malle, attrapait un objet et actionnait en un quart de tour une machine interne qui se mit à vrombir. Pour le dernier des sens à découvrir, je finissais par l’ouïe. Le bruit du vibromasseur amplifia mon excitation. Je sortais ma collection de sex-toys et l’étalais sur le lit.

Je devais déployer une grande imagination pour trouver des substituts au sexe masculin. Pour commencer à moindre frais, les légumes comme carottes, concombres et poireaux étaient mon lot quotidien jusqu’à ce que je me décide d’acheter dans un sex-shop mon premier jouet sexuel, un vibro-masseur. Au fur et à mesure, ma collection s’agrandit grâce au grand choix proposé sur internet.
Mon préféré est un anus-picket de petite taille qui ne me quittait presque jamais. Lorsque je m’asseyais, il se rappelait à moi en s’enfonçant plus profondément, mais la sensation la plus troublante était en marchant. Pas besoin de tortiller du cul pour sentir bouger en soi ce jouet : quelle exquise sensation. !

Toute émoustillée par ce souvenir, je craquai le collant à l’endroit voulu, m’enduisis les doigts de gel intime et le déposai autour de l’œillet. Avec l’anus-picket transparent, je tournais autour du puits d’amour, tapotais et entrais doucement de quelques centimètres. Je ressortis un peu et l’enfonçais encore plus, jusqu’à ce que mon sphincter soit resserré autour de la partie la plus fine de l’objet. Ainsi calé, je pus me trémousser à loisirs sans craindre qu’il ressorte. Lassée de celui-ci, j’en prenais un second, plus gros que le précédent et l’introduisait à la place de l’autre. Je ne touchais pas à mon sexe qui, bien rigide, restait plaqué contre mon ventre par le collant. Je passais en revue l’ensemble de mes godes, sauf un, en finissant par le plus gros qui m’emplissait complètement le rectum. Je saisis enfin le dernier et le remis en marche. Son vrombissement me fit ressentir un frisson très agréable. Je dirigeais ce jouet d’amour vers mon sexe et le plaquais contre le frein, juste sous le gland. En quelques secondes, de l’intérieur de mon corps, je sentis monter l’orgasme. Très violent, très fort, très bon. Le sperme sortait à travers les mailles du collant. Je le prenais sur mon doigt et léchais celui-ci afin de nettoyer le fruit de ma jouissance.

Sandra arriva plus tard. J’avais rangé mes affaires dans la malle et remisé celle-ci pour une prochaine expédition sensorielle.

– Bonjour Marie-France, dit-elle en m’embrassant, tu as passé une bonne journée ?

Je lui racontais ma principale activité de la journée et elle me demanda de lui montrer cette malle. J’étais à la fois un peu gênée de lui dévoiler mon intimité, mais aussi très heureuse qu’elle connaisse tout de moi. Quand je lui demandais si elle avait elle-aussi une histoire, la sienne, à me raconter, elle me répondit :

– Pas ce soir, mais, c’est promis, je te parlerai de la sexualité de mon enfance, mon adolescence et de ma vie de femme, mais pas ce soir, car je t’ai apporté un cadeau à consommer très vite, répondit-elle en me tendant un paquet.

J’arrachais prestement le papier et découvrais, émerveillée, le cadeau de Sandra : un double dong. Pressées de l’essayer, nous nous précipitâmes vers la chambre en se déshabillant. Pour moi, ce fut rapide car je ne portais qu’une nuisette transparente et des mules. J’aidais Sandra et embrassais chaque centimètre de peau que je dévoilais. Sandra s’installa, nue, face à moi et nous échangeâmes un long et tendre baiser.

Sans plus de préliminaires, j’enfonçais une extrémité du dong entre mes fesses. Sandra fit de même. La position était parfaite pour se voir, mais délicate pour se mouvoir. L’une après l’autre, nous nous tournâmes. A quatre pattes, nous nous tournions le dos, le dong était complètement rentré en nous car nous étions fesses contre fesses. Sandra se pencha vers l’avant, je ne bougeais pas. Je sentis le dong qui ressortait légèrement. Rapidement, elle revint en arrière jusqu’à taper ses fesses contre les miennes, enfonçant plus profondément le jouet dans nos deux corps. Je fis le même mouvement qu’elle. Le rythme de notre accouplement s’accéléra progressivement. Nous nous regardions dans les miroirs disposés astucieusement dans la chambre. Nos cris de jouissance intervinrent au même moment, nous laissant essoufflées, mais comblées. Chacune nettoya avec sa langue les traces laissées par l’autre sur les draps. Notre long baiser qui suivit permit d’échanger et de mélanger nos deux spermes avant de les avaler par plaisir.

Le soir, alors que nous allions nous endormir sagement, Sandra me demanda si j’avais aimé son cadeau. Je répondis que j’avais adoré, surtout, ce que nous en avions fait. Du coup, nous le ressortîmes. Une bonne partie de la nuit fut consacrée à cette nouvelle chevauchée.

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Une réponse à Trans-formation 6. La malle aux cinq sens par alamour

  1. Bertrane_TV dit :

    Quel beau récit, un érotisme tout en finesse, j’ai adoré

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