Trans-formation 2 La surprise par Alamour

Trans-formation
Partie 2 : La surprise
par Alamour

Au réveil, j’ai mis un certain temps à réaliser où j’étais. Quand la mémoire m’est revenue, à savoir que je venais de passer la nuit près de Sandra, la femme de tous mes désirs, je me sentais agréablement satisfait. Je devrais plutôt dire satisfaite si je me souvenais bien des événements de la veille : arrivé en garçon, j’avais été de plein gré, transformé en femme pour plaire à Sandra que je n’avais même pas touchée, ou si peu. Par contre, j’avais connu la félicité, et je continuais de la connaître, comme la présence de l’anus picket en moi me le rappelait.

Ma tenue était toujours la même : bas et nuisette noirs en résille. Sandra dormait encore. J’osais une exploration vers son corps. Ses épaules étaient lisses et douces. Descendant plus bas, alors que Sandra continuait son somme, je trouvais un globe bien rond dont l’extrémité, à mes titillements, se durcit très vite. L’autre sein possédait le même arrondi parfait, mais je découvris lors de mon exploration à tâtons, que le téton était orné d’un petit anneau qu’il suffisait de bouger pour faire tressauter le sein dans son ensemble.

Devant le peu d’opposition de Sandra, ma main descendit le long de son ventre parfaitement plat, puis s’incrusta sous le léger tissu qui protégeait son pubis. Pas de poil à l’horizon, ce qui était une très bonne chose. Mes doigts continuèrent leur investigation vers le puits d’amour de Sandra… Seulement, ce ne fut pas une fente ou des lèvres qu’ils palpèrent, mais une bosse. Croyant avoir affaire à un toy, je tâtais sur les côtés et finis par réaliser que Sandra possédait un pénis tout en chair sous sa culotte.

Je levais les yeux vers elle et entrevis dans le jour naissant son regard : elle attendait ma réaction. .. Après l’instant de surprise inévitable, je souriais à Sandra, réalisant que je ne pouvais rêver meilleure partenaire, capable d’accueillir, mais aussi de donner du plaisir par la pénétration. Un de mes plus anciens fantasmes était de me faire enculer par une femme à l’aide d’un phallus en caoutchouc ou d’un strapon, godemiché avec ceinture. Avec un vrai, tout en chair, ce serait l’extase.

Comme Sandra était rassurée, elle passa à son tour dans l’exploration de mon entrejambe, dévoilant un sexe déjà dressé depuis de longues minutes, qui avait, lors de l’exploration de ma partenaire, acquis encore plus de vigueur.

De mon côté, je dégageais aussi le service « trois pièces » de Sandra de son string. Comment sucer un tel engin ? La verge de Sandra atteignait effectivement une taille impressionnante vue de si près. Après quelques coups de langue sur le gland, mes lèvres se refermèrent sur celui-ci, humectant ses parois de ma salive et l’aspirant grâce à l’effet de la langue et de la succion. Les petits cris saccadés de ma partenaire m’incitèrent à poursuivre et ajouter l’action de mes mains. J’enroulais ma main droite autour des testicules et opérait un lent et vigoureux massage que Sandra parut trouver à son goût puisque les petits cris s’accélérèrent. Ma main gauche, s’approchant de l’oeillet, trouva un obstacle sur son chemin. Un rectangle de plastique.

– J’ai mis, comme toi, un anus picket hier soir, parvint à articuler Sandra, délaissant ainsi un court instant mon sexe.

Imitant ma partenaire, je jouais avec la partie externe du picket, l’enfonçant légèrement et le tournant sur lui-même. Sandra jouit la première. Son sexe tressautait entre mes doigts, de longs jets inondaient ma bouche d’un liquide fade et chaud. Je ne pouvais me retenir, jouissant à mon tour dans la bouche de Sandra. Lors du long et langoureux baiser qui suivit, nous échangeâmes nos spermes. Après un long moment d’intimité et de repos partagé dans les bras l’une de l’autre, Sandra déclara :

– Marie-France, il faut te préparer, je t’invite au restaurant à midi et ensuite nous ferons quelques achats.
– Mais je ne peux pas sortir habillée comme ça.
– Quelques petits arrangements sont nécessaires, mais tu es parfaite. Suis-moi.

Elle m’entraîna dans la salle de bain et me demanda de me raser de près. Elle sortit ensuite un nécessaire à maquillage. Lorsque Sandra, quelques minutes plus tard, approcha un miroir, j’eu du mal à me reconnaître. Les yeux étaient soulignés d’un trait noir, les paupières et les joues rehaussées de couleurs, les lèvres carmin. Une véritable transformation !

– Dès demain, tu apprendras à le faire seule, dit Sandra, mais il faut procéder à une épilation en règle de ton corps, ma chérie.

Optant pour une crème dépilatoire, Sandra m’épila les jambes, les aisselles, les bras et le torse, sans oublier les parties plus intimes, après avoir ôté le picket.

– Tu es très belle ainsi. Remets tes bijoux et tes sous-vêtements, je vais te chercher le reste.

Ainsi habillée, je m’admirais dans la glace. Cette vision m’excita. Mon sexe quitta le frêle abri offert par le string et commença une irrésistible ascension.

– Il va falloir ranger ce clitoris, Marie-France, s’amusa Sandra en posant devant moi une robe en mousseline rose et un soutien gorge assorti à mes bas et à mon string.

Saisissant mon sexe, elle entreprit de le branler vigoureusement jusqu’à l’éjaculation. Elle rangea ensuite mon engin qui avait repris une dimension raisonnable dans le string. Je mis en place le soutien gorge que Sandra remplit avec deux prothèses de belle taille et enfilai la robe. Pendant que Sandra se préparait à son tour, je faisais des déambulations dans le salon, m’habituant à marcher avec les nu-pieds à talon que m’avait prêtés Sandra. Quand elle sortit, je fus émerveillée : elle avait choisi une petite jupe en cuir et un haut assorti laissant paraître une partie des seins.

– Je te plais ?
– Tu es magnifique, répondis-je en l’embrassant.

En route, Sandra m’apprit à marcher de façon plus féminine, porter le sac à main contenant une bonne provision de préservatifs et changer ma voix afin de ne pas dévoiler mon véritable sexe.


Au restaurant, nous nous assîmes en face l’une de l’autre. Nous étions seules. Le garçon semblait nous trouver à son goût. Après les oeillades et les allusions, à la fin du repas, il nous entraîna dans l’arrière-salle. Sandra commença à le déboutonner. Chemise puis pantalon. Alors qu’elle l’embrassait et lui massait le torse, je me mis à genoux et saisis le sexe du garçon. L’odeur était forte, mais la situation tellement excitante que j’y trouvais du plaisir. Forçant un peu avec la gorge, je réussis à engloutir entièrement le pénis gonflé plusieurs fois. Sandra vint joindre sa bouche à la mienne, en alternance. Nos vingt doigts vernis de marron et de rouge virevoltaient autour de ce sexe fièrement dressé, aidés par nos lèvres avides. Le garçon essaya bien de nous prévenir que tout cela allait trop vite. Nous continuâmes et sa jouissance arriva très vite. Il explosa rapidement sur nos visages proches, sans même se douter qu’il avait deux anciens hommes comme partenaires, une transsexuelle et un travesti.

Un peu gêné de ne pas nous avoir baisées, le garçon nous offrit le repas. Bien qu’émoustillées par cet intermède inattendu et prometteur, nous allâmes dans une boutique de prêt-à-porter féminin puisque Sandra m’offrait ma première garde-robe de femme. La vendeuse me proposa de nombreuses tenues, du plus classique au plus sexy. À l’essayage, Sandra décidait, mais la plupart du temps, elle trouvait que les tenues m’allaient bien, à une seule condition : pas de pantalon.

Arrivées aux sous-vêtements; Sandra souhaita que j’essaie un porte-jarretelles. Après avoir choisi celui-ci et la paire de bas en soie qui l’accompagnait, je me glissais de nouveau dans la grande cabine afin de les essayer. Alors que j’avais enfilé les bas avec un plaisir neuf faisant suite à l’épilation du matin – quel bonheur cette sensation de la soie sur la peau lisse- et que je commençais à les attacher aux jarretelles, la vendeuse pénétra dans la cabine avec une guêpière que Sandra venait de choisir…

Me voyant, un peu gauche dans cette situation, elle voulut apporter son aide :

– Mais non, mademoiselle, le porte-jarretelles se porte sous la culotte. Sinon, comment pouvez-vous êtes rapidement prête pour aller aux toilettes ou pour une partie de jambes en l’air ?

Joignant le geste à la parole, elle se saisit de ma culotte et l’abaissa, libérant ainsi mon clitoris qui n’en demandait pas mieux.

– Mais, vous n’êtes pas une femme ? S’étonna la vendeuse.
– C’est justement pour ça que tu vas gentiment t’occuper de son sexe, intervint Sandra qui venait d’entrer dans la cabine. Déshabille-toi avant, tu seras plus à l’aise.

Dévoilant un magnifique corps tout en rondeurs, la vendeuse s’agenouilla et commença à me sucer. Elle était manifestement très douée. Sa main droite, délaissant mon sexe, alla se fourrer dans son entrejambe. Elle commença à se masturber. Je regardais Sandra qui ne perdait pas une miette de la situation. Au bout d’un moment, elle lança :

– Ça suffit, maintenant. Marie-France, baise-là !

Nous n’en demandions pas plus. La vendeuse se mit sur le dos, j’enfilais un préservatif et pénétrais ce nid d’amour qui m’accueillit très facilement.

– Inversez les positions, dit Sandra après quelques minutes en se déshabillant à son tour.

Je me retrouvais dos sur le sol et la vendeuse s’accroupit sur moi et entreprit une chevauchée fantastique. Sandra l’arrêta afin de lui passer du gel sur son oeillet qu’elle fit pénétrer dans le petit conduit afin de bien le lubrifier. La vendeuse semblait enchantée, mais quand elle sentit un autre dard commencer à la pénétrer, elle fut encore une fois étonnée :

– Vous aussi, vous êtes… un homme ?
– Plus maintenant, ma chérie, je suis une trans, mais il me reste encore un joli sexe bien costaud pour te faire plaisir. Quant à toi, Marie-France, je t’interdis de jouir avant moi.

Je sentis à travers la fine membrane qui séparait le sexe de la vendeuse à son anus le clitoris de Sandra qui se frayait un passage, ressortait légèrement pour avancer toujours plus loin. Je ne bougeais pas, l’excitation que je ressentais était extrême, mais je ne devais surtout pas éjaculer avant Sandra. Du coup, je vivais la sodomie de la vendeuse de l’intérieur. Celle-ci commença à pousser de petits cris quand Sandra accéléra l’allure, m’enjoignant à mon tour de me mettre en mouvement. Nos mouvements s’accordèrent comme une horloge : quand Sandra s’enfonçait dans son anus, je ressortais légèrement et inversement.

La jouissance de la vendeuse ne tarda pas. Ses petits cris se transformèrent en de longs feulements de satisfaction. Je sentais que ma jouissance s’approchait également, mais je tâchais de penser à des choses désagréables comme les impôts à payer pour retarder l’inévitable. Cela me permit un léger sursis. D’un coup, je sentis que le sexe de Sandra prenait plus de place. Elle se mit à geindre et je sentis les spasmes de sa jouissance contre mon sexe. La sensation était magnifique. Je comprenais enfin pourquoi Sandra avait voulu que j’attende. À mon tour, je jouis longuement alors que la vendeuse était au firmament et semblait ne pas pouvoir redescendre sur terre. De longues minutes après, nous reprîmes nos souffles.

La vendeuse, qui s’appelait Emmanuelle -tout un programme- nous demanda de revenir aussi souvent qu’on le voulait. Elle m’offrit une parure complète avec string, soutien-gorge et porte-jarretelles dans un tissu noir transparent très doux. Sandra m’offrit une garde-robe complète.

De retour à la maison, Sandra me promit une soirée calme, entre nous, en amoureuses.

– Demain, c’est dimanche, nous avons des invités. Tu devras être en peine forme Marie-France, la journée sera longue…

À suivre…

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