Redécouverte du goût de l’autre Rencontre par alaplix

Redécouverte du goût de l’autre
Rencontre
par alaplix


Plus que 5 minutes à t’attendre, il est 17h10 et nous avons rendez-vous à 17h15. Je te connais et ne te connais pas. Nous échangeons des mails depuis maintenant deux mois et nous racontons notre vie, nos désirs, nos fantasmes. Je n’avais jamais parlé à quelqu’un de ma vie sexuelle comme cela et avec le temps j’en retire un nouveau regard sur tout ce que j’ai vécu. J’ai appris combien la confiance est importante pour nous : confiance dans les mots, confiance dans les désirs, confiance de pouvoir partager et d’y trouver un réconfort. Je me rends compte combien cette première rencontre et peut-être expérience devrait nous rapprocher. Comme moi tu vis en couple, comme moi tu as eu dans ta jeunesse une expérience avec un autre homme. Comme moi cette expérience t’a marqué et tu aimerais retrouver les émotions et l’excitation de cette aventure.

Je replonge dans mes jeunes années… Je revois ma rencontre avec cet homme inconnu avec qui je sympathisai et qui m’invita partager un verre chez lui après deux ou trois rencontres. Rencontres durant lesquelles il se mit à me déshabiller du regard, puis des mains afin mettre à nu ma virilité et la parcourir de ses doigts si doux. Je le revois approcher sa bouche de mon sexe tendu, le lécher puis l’avaler jusqu’à ma jouissance qui explosait dans sa bouche. Je me revois attendre avec impatience notre prochain rendez-vous. A chaque fois que je le revis il me caressa, me lécha, me suça, me regarda. Il aimait me mettre dans diverses positions : sur le dos pour profiter de mon sexe tendu vers le ciel, sur le ventre pour parcourir ma raie, effleurer mon trou et caresser mes bourses, à quatre pattes pour se glisser entre mes jambes et me sucer par en-dessous avec un doigt dans mon trou, debout pour me sucer en regardant droit dans les yeux. A chaque rencontre je découvrais le plaisir : plaisir d’être vu, plaisir d’être goûté et bu. Plaisir d’un doigt qui s’insinue dans mon trou tout en me suçant. Plaisir d’être soumis. C’est de cette époque que je garde enfouit en moi le désir sexuel pour un autre homme. C’est de cette époque que je garde ce désir de m’exhiber : exhiber mon corps, ma queue et mon plaisir. C’est de cette époque que je garde le désir de voir et d’aimer les femmes et les hommes.

Je t’imagine d’après ton récit dans une situation équivalente avec un homme qui te fit découvrir également le plaisir avec ses mains, sa bouche, sa langue. Un homme à qui tu donnas du plaisir comme il t’en donna : partage de gémissement, partage de sperme et de sueur. Car à la différence de moi tu eus l’occasion de le lécher, de le sucer, de le gouter.

Le temps à passé pour toi comme pour moi avec ces souvenirs enfouis, avec le plaisir d’une relation entre hommes jamais renouvelée mais toujours désirée. Le mariage nous a entourés avec sa vie de famille et puis avec le temps rien ne s’est effacé. Aujourd’hui, nous désirons nous rencontrer, bavarder et peut-être aller plus loin. Nous désirons vivre une histoire différente, une histoire homosexuelle car pourquoi nous en cacher nous sommes bisexuels.

Les minutes passent, il est 17h15, un homme rentre dans le café s’approche et je tremble un peu, mon cœur s’accélère. Il passe devant moi sans s’arrêter. Tu n’es pas lui. J’ai un peu peur et redoute autant que je l’attends ta venue. Il est 7h20 et un autre homme pénètre dans le café. Il s’approche et s’arrête devant la table je retiens mon souffle car je viens de te reconnaitre. Tu te rapproches encore. Tu m’as reconnu : je suis grand avec une calvitie un peu plus que naissante et ma veste en peau toute noire. Tu t’assois devant moi et ne dit rien. Tu souris, je souris et la glace se brise. Notre émotion doit se voir de tous les clients. Nous sommes contents de nous retrouver. Sous la table ton pied frôle le mien, puis insiste, c’est notre premier contact. Tu me parles de ta vie et me répètes tes désirs qui sont si proches des miens : passer quelques heures ensemble à se découvrir mutuellement, découvrir la peau et le plaisir tendu de l’autre. Je te parle de ma vie de mes désirs. Nous nous répétons nos envies comme des promesses que l’on se fait. Nous utilisons les mots de nos mails et parlons de nos queues et de notre jouissance, de lécher et sucer, de caresser et pénétrer. Peut-être arriverons-nous à retrouver ces moments uniques de notre jeunesse qui nous avaient permis de découvrir notre sexualité avec un autre homme plus âgé.

Dans mon pantalon je commence à être à l’étroit : déjà je bande. Je te le dis et ton sourire s’élargit. Ta langue parcourt tes lèvres pour me faire comprendre ce que tu désires. Sur ma peau des frissons me parcourent et remonte du bas du dos vers les épaules. Je remarque à mon tour qu’une bosse se dessine sur ton entre-jambe et je me retiens d’y glisser ma main. Nous parlons et dégustons nos boissons : pour moi un café, pour toi un soda. La conversation prend un tour plus intime et nous parlons de nos expériences sexuelles, de nos pratiques. Nous parlons de fellations, de cunnilingus, de pénétrations. Tu me proposes d’aller faire un tour dans les toilettes pour desserrer nos pantalons, nous mettre un peu plus à l’aise dans nos sous-vêtements.

Avec le regard brillant de désirs, je me lève et tu me suis. Nous descendons ensemble vers les toilettes cet escalier aux murs tapissés de tenture rouge sombre. Nous pénétrons dans ce lieu. Nous sommes seuls, une lumière éclaire doucement les deux lavabos. Derrière un muret 3 urinoirs nous attendent. Face à un urinoir, je sors mon membre et tu fais de même. Je regarde ton gland turgescent qui brille sous le néon. Ta queue n’est pas très longue mais épaisse avec un prépuce qui la recouvre, elle me fait envie. Tu approches ta main de ma queue mais je me recule : non pas ici ! Je me caresse doucement et tu fais de même. Nos regards sont hypnotisés par nos mains qui vont et viennent doucement ainsi que nos sexes qui gonflent sous nos caresses. Un homme pénètre sort son membre pour uriner, nous regarde. Je me tourne un peu pour me cacher mais je sais qu’il a du voir ce que l’on faisait. Nous sommes sur le point de partir lorsque nous nous apercevons qu’il regarde nos queues et nous sourit en commençant à se caresser. Je n’en reviens pas, nous sommes trois et nous nous masturbons. Son sexe grandit à son tour, il nous regarde avec un sourire. Sa queue atteint une taille respectable, longue et fine. Il continue sans s’arrêter et nous regardons tous les deux son plaisir qui monte au fil des secondes. Je crois qu’il aimerait que nous le branlions mais ni toi ni moi ne bougeons. Il se lâche et sa queue agitée de soubresauts répand son sperme sur l’urinoir et sur le mur. Sa queue reprend une taille normale alors que nous bandons toujours. Il urine, se nettoie avec un mouchoir et nous remercie. Il réajuste son pantalon et nous laisse. Je finis par arrêter mes caresses pour uriner. J’ai du mal à uriner tellement je bande mais finalement un jet doré s’écoule dans l’urinoir. Nous sortons et regagnons notre table pour finir nos consommations. L’homme qui a partagé avec nous son plaisir se lève du fond du café, s’approche de nous et nous demande si nous sommes intéressés pour un trio. Nous refusons poliment car nous désirons partager cet instant unique entre nous. Peut-être une autre fois accepterons-nous d’aller plus loin avec un troisième homme.

Après avoir payé nous nous levons et partons pour l’hôtel voisin ou tu as réservé une chambre. Dans la rue nous nous tenons éloignés l’un de l’autre et rien ne laisse deviner le partage qui nous attend. Nous montons les escaliers de l’hôtel, moi devant et pour la première fois ta main s’approche et touche mon entre-jambe. Je ne résiste pas et me penche légèrement en avant en écartant les jambes pour te montrer mon désir qui est déjà si présent. Je me sentirais presque féminine devant toi. A ce moment je ne dirais pas non à une jupe. Nous pénétrons dans la chambre dont les rideaux sont tirés. Je t’attire à moi, ou bien est-ce toi qui m’attire à toi ? Par-dessus mon pantalon je ressens ton désir de la même façon que tu dois ressentir le mien. L’excitation est bien là et en un tour de mains nos vêtements se retrouvent sur le fauteuil. Nu tu me diriges vers la salle de bain en tenant ma queue dans ta main. Après avoir réglé l’eau nous pénétrons dans la douche et nous nous savonnons mutuellement : les épaules, le torses, le dos et enfin entre les jambes : le sexe, le gland, les testicules, et le petit trou. Je gémis sous tes caresses, je me tourne et me penche en avant pour te faciliter la pénétration avec ton doigt. Je me sens bien. Je ne désire pas ta queue en moi, pas aujourd’hui car j’ai un peu peur d’avoir mal. L’eau coule sur nous, une main me masturbe et l’autre me pénètre. Tu insistes jusqu’à ce que je retire tes mains car je ne veux pas encore jouir. Tu te retournes et me demandes de faire pareil. Avec plaisir je m’agenouille derrière toi, attrape ta queue d’une main et caresse ta raie de l’autre. J’approche mon visage et passe ma langue sur ta raie. J’écarte tes fesses et passe ma langue sur ton trou. Tu as l’air d’apprécier cette feuille de rose : ma première. A ton tour tu me repousses doucement pour ne pas déjà jouir. Nous nous séchons et nous allongeons sur le lit ou nus nous enlaçons. Mes baisers descendent le long de ton cou et j’aspire tes tétons. Ma bouche se dirige enfin vers ton sexe et après tant d’années et de désir je suce ce membre que tu tends vers moi. Il est doux, il est tendre, il luit dans la pénombre. Ma langue monte et descend le long de sa hampe et à chaque fois je titille tes testicules.je le tiens d’une main qui accompagne ma bouche et de l’autre je caresse ton trou qui se dilate doucement pour reprendre ma caresse précédente. Tu apprécies, je l’entends à tes gémissements qui montent de ta gorge. Tu places tes mains sur ma tête pour rythmer le plaisir que je te donne. Ton bassin accompagne le mouvement je sens que tu ne vas pas tarder à jouir. Alors, je me retourne et c’est en 69 que notre plaisir atteint les sommets que nous attendions : j’explose dans ta bouche et moi dans la tienne. Le goût de ton jus sur ma langue provoque en moi une deuxième explosion de quelques jets qui atterrissent sur ton visage. Je sens ta sève s’écouler dans ma bouche et couler le long de mon menton. Je me retire et ton dernier jet vient s’écraser sur mon visage. Je m’effondre sur toi. A ta demande je nettoie ta queue du sperme qu’il reste pour finalement me retourner. Tu lèches le sperme sur mon visage. Nous partageons nos spermes. Nos mains parcourent encore nos corps et nos frémissements témoignent de notre plaisir. Nos sexes ne se redressent pas mais sont encore tout sensible de la jouissance. Nous les frottons l’un contre l’autre et nous parlons de cette expérience qui depuis des années nous attendaient. Nous sommes bien.

Il est tard, chacun repart vers sa vie en se promettant de nous revoir car autant toi que moi nous ne voulons pas refermer cette parenthèse. Tout comme moi tu désires partager ces instants avec nos compagnes. Accepteront-elles ? Nous ne savons pas encore. Comment leur présenter ce désir et leur faire naitre le même désir ? Demain sera un autre jour et nous sommes certains au moins nous deux de nous revoir.

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Une réponse à Redécouverte du goût de l’autre Rencontre par alaplix

  1. lesueuer dit :

    Cette narration à la seconde personne enlève tout l’érotisme de cette histoire qui en plus n’a rien de bien originale. 3/10

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