La villa des roses 1 – La villa des roses par Ysan01

La villa des roses
1 – La villa des roses
par Ysan

Ysan devenu Florence c’est moi, si vous avez lu «une vie de soumis» vous devez tout savoir de ma métamorphose. Jeune éphèbe androgyne, je suis devenu une transsexuelle.

Maintenant ma vie est faite de luxe et d’insouciance. Ma beauté équivoque fascine mes nombreux amants. Ils sont prêts à tout pour me garder, cèdent à toutes mes fantaisies, me passent tous mes caprices. J’ai un peu honte à l’avouer, mais dans ma vie devenue trop facile, je m’ennuie. Il me manque la domination de mon initiateur, mon maître, les sévices que je devais subir, ma soumission aux amants pervers qu’il m’imposait. Je ressentais un besoin frénétique d’être prise n’importe où, par n’importe qui mais le plus souvent possible. Il faut dire que nous étions dans une époque heureuse où le sida n’existait pas encore.

Un jour je faisais part de mes états d’âme à mon amie Solange, une trans comme moi. Elle m’a compris :

– Figures toi, ma chérie, que j’ai traversé une période où j’étais comme toi en ce moment. Une amie qui travaillait dans une maison de rendez-vous m’a entrainée avec elle. Pour tout te dire pendant deux ans j’ai fait la pute et là je me suis épanouie.
– Oh ! Raconte-moi, ton expérience m’intéresse.
– Ainsi pendant deux ans j’ai travaillé dans une maison de rendez vous très luxueuse située en banlieue, dans la vallée de Chevreuse, LA VILLA DES ROSES. Les pensionnaires sont toutes des transsexuelles comme nous, les clients des hommes fortunés à la recherche de plaisirs nouveaux. L’établissement est dirigé par Monsieur Paul secondé par Madame Marthe et puis il ya Mustapha un colosse noir, l’homme à tout faire. La discipline est sévère. Dès qu’il y a désobéissance ou dispute c’est Mustapha qui est chargé d’appliquer la punition devant toutes les filles réunies. La sanction peut aller de quelques coups de cravaches jusqu’à l’enculage par ce colosse noir qui a une bite énorme. Les clients aussi sont très exigeants. Toi qui recherche la violence et la domination là tu seras servie. Quand tu auras été enculée plus de dix fois dans l’après-midi, que tu auras passée la soirée à subir les pires sévices dans le donjon, crois moi ma chérie tu auras ta dose. En plus j’ai gagné beaucoup d’argent ce qui n’est pas négligeable, les clients sont exigeants mais aussi très généreux.
– Solange c’est exactement ce qu’il me faut. Crois-tu que je pourrais être prise dans cette maison ?
– Belle comme tu ais je pense que tu devrais intéresser Monsieur Paul. Il a gardé un très bon souvenir de moi, je peux te recommander.

Sans plus attendre nous avons téléphoné et rendez-vous fut pris pour le surlendemain. J’ai passée ces deux jours d’attente dans une excitation fébrile, téléphonant dix fois à Solange pour savoir comment allait se passer mon entretien, quelle tenue elle me conseillait pour la circonstance.

Elle m’a expliquée que certainement Monsieur Paul lui-même allait « m’essayer ». Ce mot « essayer » me faisait fantasmer. Je serai un simple objet sexuel que l’on essaye avant de l’acheter, image de la soumission complète qui me fascinait.

Le matin du grand jour j’ai passé encore plus de temps que d’habitude à la toilette : bain moussant aux parfums aphrodisiaques, lavement, gel lubrifiant dans mon nid d’amour. Au moment de m’habiller j’ai changé plusieurs fois d’idées pour finalement choisir une petite robe à fleurs, nous étions au printemps. En dessous uniquement des bas couleur chair tenus par mes portes jarretelles préférés en dentelle rose. Aux pieds mes escarpins rouge qui m’ont toujours porté chance dans les moments difficiles, je suis superstitieuse. Quelques bijoux et devant la glace, je me suis trouvée très belle.

Au volant de ma petite voiture, me voilà partie vers une aventure nouvelle. J’ai longtemps roulé sur les petites routes sinueuses de la vallée de Chevreuse, longeant des villas luxueuses et de belles propriétés. Finalement le GPS m’a conduit à bon port, un grand portail en fer forgé encadré de poteaux en pierre de taille et une plaque en cuivre très discrète :

VILLA DES ROSES
Hôtel meublé

Les grilles se sont ouvertes quand je me suis fait connaître par interphone. Le parking été fléché dans les allées du parc. J’ai garé ma Mini entre deux puissantes berlines Mercedes. Le rendez-vous était à 11 heures, je n’étais pas en retard. Je montais l’escalier du perron en flageolant, l’angoisse d’une jeune étudiante qui va passer un examen important. Une charmante soubrette court-vêtue est venue m’ouvrir. Le hall d’entrée était d’une hauteur impressionnante, un escalier monumental rendait ce lieu insolite encore plus majestueux. La soubrette de service m’a accompagnée dans un salon où trois hommes et une femme jouaient aux cartes.

L’accueil fut glacial. J’ai salué tout le monde mais personne ne m’a répondu. L’homme le plus âgé a pris la parole, 50 ans environ, physique imposant, élégant, regard sévère :

– Alors c’est toi que nous envoie Solange, mais Madame Marthe me dit que tu n’as jamais travaillé en maison, tu sais au moins à quoi tu t’engages ?
– Monsieur, Solange m’a tout expliqué et je suis très motivée.
– Monsieur, monsieur, monsieur qui ? Ici je suis Monsieur Paul, tout le monde m’appelle ainsi et tu dois me montrer un peu plus de respect. Déshabille toi que l’on voit comment tu ais foutue.
– Oui Monsieur Paul.

Lentement j’ai déboutonnée ma robe pour la laisser tomber à mes pieds. Perchée sur mes talons aiguilles, les bas sous-tendus par le porte-jarretelles, reins cambrés, poitrine gonflée, mains derrière la nuque, j’ai pris la pose. Les quatre spectateurs m’observaient avec attention, mais c’est Monsieur Paul qui a repris la parole :

– Et tu te balade souvent ainsi, sans culotte ni soutien-gorge sous ta robe ?
– Oh ! Monsieur Paul ! Mes petits seins sont assez fermes, ils n’ont pas besoin d’être soutenus et mon maître m’interdisait la culotte, je devais être toujours disponible pour mes amants, sans aucune entrave. J’ai gardé cette habitude.
– Bon tu es une belle pouliche, mais on ne voit pas du tout ta queue de garçon, comment fais-tu pour la dissimuler dans l’entre jambes ?
– Le médecin qui m’a féminisée a fixé un anneau extensible entre mes cuisses. J’y enfile sans difficultés ma petite queue qui tient très bien repliée et invisible. A la plage, quand je suis en bikini, il est impossible de deviner que je suis un garçon.
– Approches un peu que je vois ce système.

Sans aucun ménagement, il a sorti mon sexe de l’anneau et le malaxait avec un air dubitatif :

– Mais tu n’as pas de bourses, pas de testicules, on t’a châtrée ?
– Non Monsieur Paul, je suis née ainsi, je n’étais pas tout à fait un garçon. C’est la raison pour laquelle je n’ai aucun poil, pas même au pubis. Je n’ai jamais besoin de m’épiler.

Tout en continuant à triturer ma petite queue, il s’est tourné vers Madame Marthe :

– Tu vois Marthe, ce système est très intéressant, de nombreux clients n’aiment pas trop voir la bite de nos pensionnaires, il nous faut les envoyer toutes chez ce médecin. Et puis regardes, l’absence de bourses est plus élégant que leurs couilles qui pendent lamentablement. Elles parlent toutes de leur clitoris, ça c’est un vrai clitoris ! Il nous faut leurs conseiller de se faire châtrer, puisque on ne peut pas le leur imposer.
– Mais revenons à toi ma mignonne, il te faut maintenant nous montrer ce que tu sais faire. Passes sous la table, tu vas nous pomper à fond tous les trois et bien sur tu avales tout.

Grace à mon ami médecin, je venais de marquer un point important. A moi maintenant de satisfaire ces trois hommes. Sans plus attendre je suis partie à quatre pattes sous la table. Tous les trois avaient déjà sortis leur engin et bandaient fermes, sans doute excités par mon strip-tease. Monsieur Paul était au centre, j’ai pris son sexe en bouche en premier tout en branlant ses deux amis et puis rapidement je passais de l’un à l’autre pour finalement me concentrer sur celui qui me paraissait prêt à éjaculer. Dès qu’il a eu joui je suis vite passée au suivant puis au troisième. J’avais la bouche pleine de sperme que j’ai eu un peu de mal à avaler, mais je suis ressortie fière de ma prestation. Ce n’était pas l’avis de Madame Marthe :

– Et moi, tu m’as oubliée ! La règle de la maison veut que les filles me broutent le minet et me fassent jouir autant de fois que j’en ai envie.
– Excusez-moi Madame Marthe, je ne savais pas.

L’heure n’était pas à la discussion. Malgré mon profond dégout pour les femmes j’ai plongé sous la table. La tête coincée entre ses grosses cuisses, ma langue atteignait difficilement le clitoris, le nez enfoncé dans les replis de son bas-ventre, je respirais mal. J’ai quand même pu accomplir ma besogne et elle a joui très vite. Quand je suis ressortie, Monsieur Paul l’a interrogée.

– Alors Marthe es-tu satisfaite ?
– Elle suce bien, mais il faudra qu’elle apprenne à se servir de ses doigts.
– Si elle vient travailler chez nous tu auras le temps de l’initier. Par contre elle t’a dit au téléphone quelle prenait les bites jusqu’au diamètre de 6, presque 20 cm de circonférence, c’est énorme !
– Alors Florence c’est vrai ce que tu as dit à Madame Marthe ? Moi je pense que tu as un peu exagéré. Il est encore temps de nous dire la vérité. Je te préviens on va t’essayer, si tu es déchirée tant pis pour toi.
– Non Monsieur Paul je n’ai pas exagéré. Le médecin qui s’occupe de moi et dont je vous ai déjà parlé m’avait posé un écarteur pour mesurer mon ouverture. Il est formel, mon sphincter est très souple et je peux sans risque prendre des bites jusqu’au diamètre de 6.
– Bon, alors on va voir. Marthe fais venir Mustapha.

J’allais connaître le monstre dont Solange m’avait parlé. Il n’a pas tardé. C’était un colosse noir superbe, le type d’hommes qui me font fantasmer. Monsieur Paul lui a parlé :

– Bonjour Mustapha, nous t’avons demandé de venir pour enculer cette petite pute qui parait-il aime les grosses bites. Nous voulons voir de quoi elle est capable. Défonce-la sans pitié, amuse-toi bien !!!!

J’étais debout devant lui, en porte-jarretelle rose et bas noirs, perchée sur mes talons aiguilles. En se déshabillant il me regardait l’œil concupiscant. Tel le fauve qui va se jeter sur sa proie. Je me suis agenouillée devant lui pour prendre son sexe en bouche. Jamais je n’avais vu une bite aussi longue et charnue, j’étais impressionnée. Monsieur Paul m’a vite interrompue :

– Non ! Non ! Ne crois pas que tu vas maintenant t’en sortir avec une pipe. C’est ton cul qu’il faut lui donner.

Vite je suis allée prendre dans mon sac à main un tube de gel lubrifiant qui ne me quitte jamais. De nouveau à genoux devant Mustapha j’ai longuement enduit son sexe géant qui semblait encore enfler sous la caresse de mes doigts. Nos quatre spectateurs observaient la scène en silence. Le moment crucial était venu, j’ai pris la position en levrette sur le canapé. Des deux mains j’écartais mes globes fessiers. Lorsque le gland turgescent est venu pointer sur ma rondelle, mon angoisse était à son comble. J’étais venue chercher ici des sensations fortes, j’allais être servie.

Tenant fermement mes hanches, sans aucun ménagement Mustapha m’a embrochée d’un puissant coup de reins. J’ai mordue le coussin pour ne pas hurler et pour sauver mon amour propre j’ai préféré simuler le plaisir :

– Oh ! C’est bon, c’est bon ! Tu me fais bien jouir Mustapha ! Vas-y défonce moi !

En réalité la douleur de l’intromission a vite été oubliée, cet homme me faisait jouir. C’était un expert en sodomie. Il savait parfaitement alterner les coups de bélier violents et les lentes pénétrations profondes. Parfois il sortait complètement et mon sphincter maintenant bien ouvert avalait goulûment ce gland monstrueux pour mon plus grand plaisir et le sien aussi sans doute. Profitant de l’un de ses déculages, je me suis prestement dérobée. Juste le temps de m’allonger à plat dos, un coussin sous les fesses, jambes en l’air et cuisses écartées je lui offrais à nouveau mon nid d’amour. Là je pouvais admirer ses beaux yeux noirs pétillants de désir, voir sa verge énorme s’enfoncer dans mes entrailles, sentir le frottement de son ventre sur ma petite queue. Mon plaisir était décuplé. Je voulais que nous jouissions ensemble et je l’encourageais de la voix.

– Plus fort Mustapha ! Plus vite ! Je vais jouir ! Je vais jouir ! Mets-moi tout ! C’est bon ! C’est bon !

Tout mon corps était secoué par les spasmes de la jouissance. J’ai eu un orgasme de femme. Au même moment il a déchargé dans mon ventre en poussant un hurlement bestial. Quand je me suis relevée, pour la première fois Monsieur Paul m’a gratifiée d’un large sourire :

– Pour une fille qui n’a jamais travaillé en maison tu te débrouilles bien ma petite Florence. Tu te plairas chez nous. Une dernière question que j’allais oublier de te poser : vicieuse comme tu ais, je suppose que tu pratiques l’uro sans te faire prier ? – Oh bien sur Monsieur Paul. J’aime bien boire le champagne doré de mes amants.
– Alors repars sous la table, tu vas me vider la vessie.

En exécutant cet ordre je me remémorais avec nostalgie la première fois où mon initiateur, mon maître m’avait imposé cette épreuve. C’était il ya fort longtemps. Je n’ai jamais trouvé aucun plaisir physique dans cet exercice, mais chaque fois la jouissance cérébrale de me soumettre entièrement à la volonté d’un homme. Là je suis ressortie l’estomac un peu barbouillé par tout le sperme et l’urine que j’avais ingurgité dans la matinée. Monsieur Paul, lui était satisfait et souriant :

– Tout ça est très bien ma petite Florence. Tu peux te rhabiller, Madame Marthe va te faire visiter la maison et t’expliquer nos habitudes. Ensuite tu reviendras ici, je te ferais signer ton contrat.

La visite a débuté par le grand salon-bar. C’est là que les clients font leur choix mais il n’y avait personne. Nous étions en fin de matinée et l’établissement n’ouvre qu’en début d’après-midi. La pièce était luxueusement meublée et décorée dans le style art-déco. J’ai eu l’impression de pénétrer dans le grand salon d’un paquebot. Au rez-de-chaussée il y avait aussi deux petits salons réservés aux personnalités importantes qui ne souhaitaient pas être vues par les autres clients.

Nous sommes montées au premier étage par le grand escalier qui m’avait impressionnée dés mon arrivée. En haut, les chambres donnent sur une galerie surplombant le hall. Chacune est meublée avec gout dans un style différent, toutes disposent d’une belle salle de bain en marbre rose. Toujours au premier étage un long couloir conduit aux différents salons réservés aux parties fines : le salon chinois, le salon oriental et enfin la pièce la plus secrète de la maison le donjon. Le lieu est impressionnant, pas de fenêtres, murs et plafond en laque noire, éclairage tamisé et un équipement très complet : croix de saint André, cheval d’Arçon, cages d’esclaves, fauteuil de tortures. En pénétrant dans ce donjon, j’ai ressentie l’angoisse exquise qui précède toujours une soumission extrême. Je me voyais déjà subissant avec délice les sévices et les humiliations que m’infligeraient un groupe de males excités et pervers.

Le deuxième étage est le domaine des filles : grand vestiaire où chacune a son armoire, réfectoire, dortoir pour celles qui ne veulent pas rentrer chez elles et une vaste salle de bain collective avec plusieurs douches et un alignement de six bidets. J’imaginais les caresses et attouchements entre filles dans la promiscuité de leurs toilettes intimes.

De retour dans le vestiaire, Madame Marthe à pris mes mensurations pour faire préparer mes tenues de travail : l’après-midi tunique ultra courte drapée à la grecque sur une épaule, le soir robe longue transparente et fendue jusqu’à la taille. Toutes les filles avaient la même tenue, mais chacune dans une couleur différente, moi je serai « la verte » ainsi en avait décidé Madame Marthe. Il fallait fournir soi même le reste de son habillement, obligatoirement en noir, escarpins à talons aiguilles, bas couture, porte–jarretelles pour l’après-midi, guêpière pour le soir. Culotte et soutien-gorge étaient interdits. Au passage, j’ai pu voir, dans une grande penderie, les costumes spéciaux demandés par certains clients : robes de mariées, habits de religieuses, pantalons orientaux transparents, kimonos chinois, tenues de soubrettes, cuissardes et harnachements en cuir noir pour les séances au donjon. Cette multitude de costumes me faisait fantasmer.

Nous sommes redescendues au salon où Monsieur Paul nous attendait. La signature du contrat a été une simple formalité et il m’a offert un whisky. Je ferai mes débuts lundi prochain. Me voilà repartie heureuse et détendue, j’avais ce que je voulais. Dès mon retour j’ai appelé Solange. Nous avons convenu de diner ensemble, elle voulait tout savoir dans le détail.

Lundi prochain une vie nouvelle commençait pour moi.

(À suivre)

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Une réponse à La villa des roses 1 – La villa des roses par Ysan01

  1. Stablinski dit :

    On signe un contrat pour travailler dans un clandé ?
    Je rêve ?

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