Pierre-Georges Mistouflet chapitres 9 et 10 par Domi_Dupont

CHAPITRE NEUF: Perrine, à l’apéritif.
Les infos régionales de France 3 sont déjà bien entamées quand P.G.M. entend le gravillon de la cour crisser sous les pneus de la 307 de son épouse. Caché derrière le rideau, P.G.M., qui ne va pas tarder à redevenir Perrine, nu, complètement nu, guette les arrivants. Au fait pourquoi est-il nu ?

Pendant le repas qui a suivi la chevauchée fantastique d’Hélène, celle-ci a donné des instructions à sa docile servante. Docile servante, c’est comme cela qu’elle l’a appelée ! Ille qui a été un maître d’école plutôt sévère ! Juste retour de bâton ! Donc les instructions: Ille devait durant l’après-midi se faire belle. D’un ton professoral, elle lui a expliqué ce qu’elle entendait par ces mots.

D’abord, faire disparaître les quelques poils qu’ille avait sous les aisselles, autour de ses génitoires, au plus profond de sa raie culière. Pour cette fois et devant le manque de temps, elle se satisferait d’un rasage mais de très près. A l’avenir il faudrait penser à l’épilation.

P.G.M. fut très étonné de l’excitation que lui procura cette dépoilisation. Il n’eut aucun mal à se raser la bite car elle se tint bien droite pendant toute l’opération. L’entre fesses lui posa plus de problème mais au prix de savantes contorsions et d’une utilisation appropriée de la psyché, il s’en sortit plutôt bien. A la fin de l’exercice, il dut faire un très gros effort sur lui-même pour ne pas se palucher. De fait, il avait déjà la queue bien en main au-dessus du lavabo quand il repensa à l’avertissement proféré à midi par sa « tendre » moitié.

Ensuite prendre un bain, se récurer partout et en profondeur, se faire les ongles, se laver les cheveux en les séchant avec le sèche-cheveux pour qu’ils gonflent bien et pour finir s’enduire le corps avec la crème « Mapo Kèléfresh  » pour lui donner un aspect soyeux.

Enfin, ille devait les attendre dans le plus simple appareil.

– Quand tu auras fait tout ce que je t’ai demandé, il te restera sans doute du temps. Alors entraîne-toi à marcher ! Pour l’instant ta démarche n’est guère féminine, lâcha-t-elle sur le pas de porte alors qu’elle retournait au travail.

Cela a occupé Pierre-Georges Mistouflet une bonne partie de l’après midi et il s’est délecté de ces tentatives pour féliniser ses déplacements. Il a joué pendant plus d’une heure devant le miroir de la chambre conjugale: tortillant du cul, se déhanchant, tendant son cul vers la glace. Et cette bite qui ne déraidissait plus.

Hélène, gravissant les marches du perron au bras de Julien, lui rappelle qu’il est temps de redevenir Perrine. Hélène, perverse et jubilatoire, n’entre pas, elle sonne.

La soirée commence bien ! Toute nue qu’ille est, Perrine doit aller ouvrir la porte aux nouveaux arrivants. A l’humiliation de devoir jouer les majordomes nus s’ajoute celle de voir sa fidèle épouse collée contre Julien. Pire il s’aperçoit que la main gauche d’icelui disparaît sous la jupe de sa femme. Elle se fait peloter les miches par celui qui l’a sucé hier. Belle histoire de famille.

Julien est encore plus beau que dans le récent souvenir de P.G.M. Il porte une chemise blanche à jabot sur un pantalon écru unisexe. Plus de chouchou pour tenir ses longs cheveux blonds mais une tresse. P.G.M., s’il n’avait eu l’occasion de prendre la queue du jeune homme en bouche, ne saurait dire s’il a affaire à une fille qui joue les garçons ou un garçon qui joue les filles.

Quant à son épouse, elle porte le même tailleur gris que ce matin.
– Bonsoir Perrine.
– Bonsoir Julien. Tu v… Hélène le coupe :
– As-tu passé une bonne après-midi, ma petite pute chérie et surtout as-tu fait correctement tout ce que je t’ai demandé ?
– Oh oui bibiche ! Tu pourras vérifier !
– Allons au salon, nous serons plus à l’aise. Venez Julien. Perrine, tu passes devant qu’on puisse admirer à loisirs ton petit cul de salope. Et tu cesses de m‘appeler bibiche ! Tu as l’air totalement ridicule de m’appeler ainsi dans cet accoutrement.

Perrine rouge de honte mais la queue qui frétillant sous l’humiliation subie gagne le salon en mettant en pratique ses essais de l’aprem.

– N’est-ce pas Julien que ma petite Perrine a un joli cul ?
– Superbe ! Et de plus vous avez vu comme elle le tortille !

Arrivés au salon, Hélène et Julien posent les sacs qu’ils ont sur le bahut et s’installent sur le canapé.

– Julien un martini, ça vous dit ?
– Bien sûr mais avec beaucoup de glaçons.
– La même chose pour moi mais avec une goutte de framboise ! Allez petite souillon ! Va vite nous préparer ça !
– Ma doulce, je ne vais pas rester nu toute…
– T’ai-je donné la parole, ma petite pute chérie ?
– Non mon amour !
– Alors dépêche-toi d’aller chercher nos apéritifs ! Inutile de te préciser que tu n’y as pas droit !

Lorsque Perrine revient avec le plateau d’apéritif, elle faillit tout lâcher. Hélène, jupe retroussée, jambes ouvertes, chatte à l’air. Julien, la main sur son mont de vénus lui prodigue une caresse sans ambiguïté.

– Qu’est- ce que vous….
– Je ne t’ai toujours pas donné la parole et ça fait deux fois que tu te permets…
– Je suis désolé, ma douce.
– Il ne suffit pas d’être désolé ! Tu mérites une punition ! Qu’en pensez-vous Julien ?
– Tout à fait d’accord avec vous, chère Hélène.
– Vous êtes l’invité ! A vous de proposer une sanction.
– Je ne sais pas si je dois…
– Mais si !

Perrine, dans sa buick intérieur se demande s’il ne rêve pas… Julien et Hélène qui discutent de la punition qu’ils vont lui infliger et l’autre qui a deux doigts dans la chatte humide de sa femme.

– J’hésite…
– Mais non faites comme bon vous semble…
– D’accord mais ça me gêne, j’empiète sur vos prérogatives !
– A ma demande cher ami ! A ma demande

Julien se lève et ouvre le plus grand des deux sacs. En voyant ce qu’il en sort, Perrine comprend que le dialogue qu’elle vient d’entendre était préparé et quoi qu’elle ait fait ou dit, elle aurait eu droit à cette punition… Punition ! Punition ! Est-ce réellement une punition de devoir porter une guêpière, une magnifique guêpière rouge à lacets bordée de frous-frous en dentelle noire. Fort galamment, Julien l’aide à la passer puis il serre les lacets dans son dos. Aucun sadisme dans sa manière de faire. Simplement, il la serre ce qu’il faut pour que Perrine, sans être trop corsetée, ait l’impression de voir soudain sa poitrine doubler de volume.

– La punition me semble bien légère, mon cher Julien. Ne pourriez-vous pas être plus dur ?
– Certainement ! My dear ! Mais je ne voudrais pas être trop sévère. La faute était bénigne…
– Vous êtes trop gentil ! Mais si on laisse passer, cette petite chipie va se croire tout permis.
– C’est un fait ! Et c’est vous la maîtresse de ces lieux. Je ne peux que m’incliner.

P.G.M. se retient pour ne pas rire. Ces deux là sont impayables ! Ils sont arrivés en retard parce qu’ils ont répété leur petit numéro de cirque.

Julien, tel un prestidigitateur, fait jaillir de son sac magique deux nouveaux emballages: du premier, il extrait une paire de bas couleur chair (dim autofixant !) qu’il tend à Perrine. Il attend qu’ille les ait enfilés avant de déballer la seconde pochette. Celle-ci contient un brésilien accordé à la guêpière, tulle noire et frous-frous rouge. Il se met à genoux et délicatement enfile la culotte. Perrine se prend à soupirer car toute cette montée n’est qu’une longue caresse et bien évidemment, elle se prolonge jusqu’à ses bourses et à sa hampe qui automatiquement se redresse.

– Décidément Julien, vous ne feriez pas un bon professeur ! Vous êtes beaucoup trop gentil ! Avec un tel comportement, vos élèves ne vous respecteraient pas. Je vais vous montrer comment il faut s’y prendre.

Le petit sourire de Julien en se relevant ne rassure pas Perrine. Il n’est pas tranquille et se demande ce qu’elle a bien pu inventer. Il s’attend à tout et même au pire. Depuis vingt-quatre heures, il a l’impression d’avoir une inconnue en face de lui.

Hélène rabat sa jupe, s’extirpe du canapé et va au bahut. Perrine constate qu’elle a profité du numéro de Julien pour ôter sa veste de tailleur et que son chemisier largement ouvert expose sa poitrine libre de tout soutif au regard intéressé du jeune homme. A son tour, elle vide son sac : en tombe une espèce de boite… à chaussures. Elle ôte le couvercle et en tire des escarpins avec un talon, qu’au jugé, Perrine estime à 3 ou 4 cm. Ce qui n’est pas terrible mais ille n’est jamais monté sur des talons surtout qu’ils sont relativement fins. Ille sent qu’ille va se casser la gueule mais ille n’ose rien dire.

– Ma petite pute chérie, tu vas enfiler ça, dit-elle en posant les chaussures devant ille. Et tu peux remercier Julien. Car trouver des escarpins de pointure 42 à Cambrousseville, il a eu du mérite.

Perrine va pour s’asseoir sur le fauteuil théâtre de leurs précédents exploits mais :

– Tsss ! Tsss ! Pas question ma petite pute chérie ! Ce serait trop facile ! S’emporte la belle Hélène en se rasseyant aux côtés de Julien. Debout comme une grande !

Perrine ne rencontre pas de difficultés particulières pour chausser son pied gauche. Cela se complique pour le droit. Ne parvenant pas à asseoir son équilibre avec le pied déjà « équipé », ille est obligé de mettre le genou à terre pour parvenir à ses fins. Une fois encore, ille se sent ridicule, une fois encore cela augmente son érection.

D’autant plus que sa chère épouse s’est emparée de la mimine de Julien et l’a repositionnée sur sa chatte. Julien, brave cœur, branle délicatement, de la main droite, le clitoris de madame et de la main gauche, faisant preuve d’initiative, il dénude un sein dont il va titiller le téton de la langue. Téton qui n’avait pas besoin de ça pour se redresser fièrement. Hélène ne quitte pas des yeux sa mari qui finit de boucler la lanière de l’escarpin. Elle ne sait pas ce qui l’excite le plus : les caresses de plus en plus osées du jeune vendeur ou P(.G.M.)errine ainsi attifée.

– Maintenant, chérie-chérie, tu vas marcher pour nous. Quant à vous Julien, je trouverai délicat de votre part que votre bouche remplaçât votre main entre mes cuisses.
– Si telle est votre volonté…

Et la tête du jeune homme s’engage hardiment entre les cuisses de la belle Hélène sous l’œil effaré de Perrine.

– Et bien ! Ma petite pute chérie ! Qu’attends-tu pour marcher ! Laisse ton corps s’exprimer ! Qu’as-tu fait de la petite robe que tu portais à midi ?
– Elle est sur notre lit, ma doulce.
– Alors cours la chercher ! Pierr… Perrine, se reprend-elle, ma petite pute chérie, ne cours pas ! Maladroite comme tu es, ça risque de finir aux urgences et je te vois bien expliquer à l’interne de garde comment ça t’est arrivé…

En se disant que tout cela est complètement surréaliste, Perrine obtempère et va chercher la robe. Les premiers mètres sont difficiles. Ille tangue. L’impression à chaque pas qu’il va se retrouver par terre ! Par deux fois, ille se tord les chevilles: un coup de chaque côté.
Mais, miracle, au bout d’une dizaine de pas, ille trouve ses marques. Ille a des dispositions, c’est certain. Aussi c’est très fier d’ille, qu’ille revient au salon où un spectacle détonnant l’attend. La situation a évolué depuis son départ.
Julien, à genoux devant sa fidèle Hélène.
Elle, les deux cuisses sur les épaules du garçon.
Perrine entend les bruits de succion de l’homme et les gémissements de la… de sa femme. Pourtant celle-ci reste très lucide, pour preuve le clin d’œil complice qu’elle lui lance. P.G.M., car à cette seconde c’est bien lui, se surprend à répondre par le pouce en l’air, symbole du O.K.
Ce clin d’œil et ce signe scellent plus que tout autre chose leur amour, leur accord total dans ce jeu.

Tout doute rejeté, toute jalousie abolie, Perrine entame une prestation de mannequin. Le salon devient la scène sur laquelle elle défile. Ille devine le regard de son amour collé à son cul qui se tortille, qui dessine des X dans l’espace juste pour elle. P.G.M. (oui c’est lui qui pense !) En totale osmose avec Hélène. Ille se rend compte que, par ce jeu à tendance sado-maso, ils sont en train de sauver leur couple.

Ille ne saura jamais quelle part il a pris dans la jouissance de sa femme mais ce qu’ille sait, c’est qu’au bout de trois tours de salon, elle jouit de façon fort bruyante comme à son habitude.

Perrine connaît la force que sa chère et tendre a dans les cuisses. Il ne voudrait pas être à la place de Julien quand, au summum de son orgasme, se tendant comme la corde de l’arc de Robin, elle les a refermées autour du cou du pauvre garçon. Comme d’hab, aussi, trois secondes après son cri libératoire, elle a déjà retrouvé son self-contrôle.
Laissant Julien un peu bête, à genoux devant le divan vide, elle disparaît. Absence de très courte durée : elle reparaît au bout de quelques secondes, tenant un peigne et deux chouchous roses.

– Voilà qui mettra une touche finale à ta métamorphose, ma petite pute chérie. Et de lui
Faire deux couettes à la Sheila (les gens du troisième âge comprendront). Au-revoir P.G.M., tu es Perrine, jusqu’au bout… des cheveux. Tu peux t’admirer le papillon qui vient de sortir de sa chrysalide.

Ille ne s’en prive pas et va sa pavaner face à la psyché. Perrine trouve le résultat assurément très satisfaisant mais avec quand même une petite déception : la féminité qu’ille dégage n’est pas suffisante. Jamais, on ne le prendra pour une femme. Hélène interrompt rapidement sa méditation.

– Perrine, nous allons faire un break et nous restaurer. Mais avant tu vas dans la 307. Tu prends les sacs de chez « Cestouprêt » et tu les amènes à la cuisine.
– Mais, mon amour, je ne vais pas sortir co…
– T’ai-je autorisé à parler ?
– Non, ma doulce.
– Alors ?
– J’y vais immédiatement, mon amour…

CHAPITRE DIX : Hélène
Le dîner composé de plats de traiteur se déroule dans la meilleure des ambiances. Hélène redevient la maîtresse de maison conviviale qu’elle sait être. P.G.M., redevenu lui-même malgré son apparence féminine, se montre très disert. Quant à Julien, mis tout à fait l’aise par l’attitude pleine de gentillesse du couple, il répond à leurs nombreuses questions. Nombreuses questions sur sa vie affective et sexuelle notamment… mais ceci est une autre histoire.

Une fois bu le café, arrosé d’une petite poire, la maîtresse de maison siffle le coup d’envoi de la deuxième mi-temps. Retour au salon. Julien s’éclipse. Hélène en profite pour maquiller sommairement Perrine. Un maquillage plus outré, plus marqué, limite vulgaire à base de bleu et de rouge carmin.

– Et bien ! Si tu allais faire le trottoir, je suis certaine que tu aurais du succès !

Réapparition en guêpière, brésilien et dim-up de notre ami Julien. Le brésilien et la guêpière sont à l’inverse de ceux de Perrine. Guêpière, noire à frous-frous rouges, culotte en tulle rouge à frous-frous noirs. Il porte aussi des escarpins mais avec des talons bien plus hauts que ceux de Perrine. Ille reconnaît bien le sens de l’organisation de sa tendre moitié.

Les trois amants, tel des rugbymen au début d’un match, s’étreignent et échangent un long baiser triangulaire où leurs langues se mêlent délicieusement. Rompant cette étreinte pourtant agréable, la belle Hélène s’écarte des ses « hommes ».

– Mes petites chéries, vous allez me déshabiller. Honneur à la jeunesse: Julien, vous me débarrassez de ma jupe.

Avec un sensuel respect, le jeune homme zippe la fermeture éclair. De ses mains enveloppantes, il fait glisser le vêtement le long des jambes gainées de soie. Alors que la jupe arrive aux chevilles, Julien veut poser ses lèvres sur la chatte qu’il a réjouie avant le repas mais, foulant son vêtement aux pieds, elle le repousse tendrement du bout de la chaussure.

– Mon cher Julien, ce n’est point le moment. Chérie-chérie ! A toi de m’ôter le haut !

Avec la même déférence que Julien auparavant, Perrine dégrafe un à un les boutons du chemisier découvrant la lourde poitrine. Ses mains traînent sur les mamelons en pinçant au passage les tétons sans que cela provoque une réaction négative. Dans le même rituel que Julien, il tente de poser ses lèvres sur la pulpeuse poitrine. De la même façon, mais cette fois de la main, Hélène le repousse.

Elle se laisse tomber dans le canapé et attaque :

– Mes petites chéries, vous allez me montrer comment vous avez procédé dans la cabine d’essayage. Mais… vous n’allez pas jusqu’au bout ! Vous retenez vos petits spermatozoïdes ! Vous en aurez besoin plus tard. !

Perrine, l’air godiche, contemple sa femme vautrée dans le canapé, cuisses largement ouvertes sur minou luisant de cyprine, poitrine bandée offerte à la convoitise de ses « hommes ».
Brisant cet instant de flottement, Julien prend l’initiative Il s’approche d’ille, l’enlace. Sa bouche cherche sa bouche. Les lèvres du jeune homme font instantanément oublier à Perrine tout ce qui l’entoure. Ille ouvre largement la bouche pour accueillir la langue fureteuse du jeune homme. Ces chevelures blondes, ce concerto de lingerie en rouge et noir explose Hélène qui d’une main se caresse la motte et de l’autre se malaxe les nénés.

Les deux travesties l’ont gommée de leur monde. Soudés l’une à l’autre, queue contre queue, leurs mains explorent toutes les parties qui leur sont accessibles. Conformément aux désirs de leur belle Hélène, la bouche de Julien abandonne son activité première. Le jeune homme se laisse glisser.
Ses mains, s’insinuant sous la culotte, s’en prennent aux fesses.
Ses lèvres baisent la tige tendue, très tendue à travers la tulle.
Pour faire cesser les soubresauts annonciateurs d’une proche délivrance, il enfonce brusquement l’index et le majeur dans l’anus de la petite Perrine dont l’anus, sous l’assaut brutal, se contracte autour des assaillants.
Du bout des dents, Julien attrape la lisière supérieure du brésilien et le tire vers le bas. La tige bravement dressée de Perrine en jaillit et vient claquer contre le nez du jeune homme. Un second index et un second majeur violent à leur tour l’intimité de Perrine.
Celle-ci se branle le cul sur ses quatre doigts bien plantés.
Dans le même temps, Julien a littéralement gobé sa bite et sa bouche coulisse sur cette hampe turgescente.

Devant le spectacle hallucinant de Monsieur son mari, directeur d’école honoraire, habillée et maquillée comme une petite pute se faisant sucer la bite, Hélène se paluche comme une folle.
Un premier orgasme la terrasse.
Elle avait quasiment tout minuté, tout prévu sauf qu’elle ne pourrait pas résister à son plaisir. Ce premier orgasme, espèce de mise en bouche, loin de la calmer, décuple son excitation. Elle s’extrait du canapé et se « rue » sur ses « hommes ». Avec un certain allant, elle interrompt la fellation, relève Julien, baisse son brésilien sur ses chevilles. Son nœud se redresse. Hélène la palpe en connaisseuse :

– Bel engin, par ma foi ! Ni trop long, ni trop court ! Et d’un sacré diamètre ! commente-t-elle en tentant vainement d’en faire le tour avec ses doigts en anneau. Tu m’en diras des nouvelles, ma petite pute chérie, quand tu l’auras bien profondément enfoncé dans ton petit trou.

La bite que flatte Hélène est de bonne dimension, bien plus conséquente que dans le souvenir de P.G.M. S’il doit se la prendre dans le cul (comme c’est apparemment prévu), il va la sentir passer (c’est le cas de le dire !). Mais vu la préparation qu’il vient de subir.

– Maintenant ma petite pute chérie, tu la suces… Je veux voir comment tu t’y prends.

Sans aucune hésitation, Perrine se laisse tomber aux pieds du jeune homme.
Sa langue butine le gland décalotté lors du retrait musclé de la culotte.
Elle voltige le long du membre, va titiller les bourses lisses.
De ses doigts, ille presse la base du gland ouvrant ainsi le méat.
Ouverture dans laquelle se glisse l’extrémité de sa langue.
Une fois la langue en place, ille plaque ses lèvres au gland et entame de légères succions.
Julien avait beaucoup apprécié la première fois et ses râles montrent que cette caresse lui procure un grand plaisir.
Ses mains libres passent derrière les bourses, s’insinuent dans la raie lisse, elle aussi.
Perrine se rend compte que Julien doit être épilé. Lors de leur première rencontre tout à sa découverte de la queue, ille n’y avait pas pris garde.
Ille ne sait pas s’ille doit aller plus loin.
Les mouvements de bassin suggestifs le renseignent et ses doigts partent à la rencontre de la rosette du jeune homme.
Petit pincement au cœur pour Hélène quand elle constate l’empressement de P.G.M. à honorer cette queue.
Pour lors, elle passe derrière sa mari, le prend par les hanches, relève ses fesses pour y avoir un accès facile.
A son tour de se mettre à genoux.
Sa bouche vient bouffer le cul de son « homme » qu’elle lubrifie d’abondance. Pendant que ses mains, petite vengeance, lui tordent les couilles.
Une main du moins car l’autre est de nouveau dans sa chatte où elle s’agite avec ardeur.
Un deuxième orgasme la saisit.
Plus fort que le premier.
Plus impératif aussi.
Un orgasme qui appelle d’autres plaisirs.

– Ca suffit !

Les deux mots claquent. Perrine suspend ses succions et Julien réintègre la réalité.

– Ca suffit mes deux petits P.D. ! Reprend-elle. Vous vous êtes assez « gnougnoutés » ! Perrine, tu vas me planter immédiatement ton gros clito dans mon vagin.

Hélène, déjà, a réintégré le canapé, ses mains placées à l’intérieur de ses cuisses.
Elle les remonte offrant sa chatte grande ouverte, encyprinée.
Dans une telle humidité, le vit de Perrine n’à aucun mal pénétrer.
Quand elle sent le pubis de son « homme » contre le sien :

– Ne bouge plus ! Mon cher Julien, c’est vous le chef d’orchestre ! C’est votre baguette qui va donner le tempo. Voulez-vous officier, cher ami. Nous attendons que vous nous donniez le la.

Deux mains agrippent Perrine par les hanches.
Un drôle de tuyau, chaud, palpitant se fraie un chemin entre ses fesses.
La chair, pourtant ferme, de ses fesses s’ouvre pour laisser le passage.
La tête du bélier force contre la porte. Force n’est pas vraiment le mot…
Son anus a été si bien préparé.
Dilaté par les doigts experts de l’homme.
Lubrifié par la langue non moins experte de la femme. I
L’épaisse bite s’enfonce en ille avec autant de facilité que son bourgeon s’est enfoncé dan le con d’Hélène.
Soudain deux sensations très différentes : le bassin de Julien vient de heurter ses fesses et ses boules touchent les siennes.
Quelque chose de bizarre lui chatouille le bas des reins : l’étoffe de la guêpière.

– Maestro c’est à vous !

Comme s’il n’attendait que cet ordre, Julien imprime de lents mouvements de va-et-vient au corps de Perrine.
Ille est aux anges, totalement déconnecté du monde réel.
Ille réalise un rêve qu’il ne savait même pas qu’il avait : prendre et être pris.
Rien à voir avec ce foutu god qui l’a baisé hier soir, cette queue est vivante, vibrante.
Ille perçoit sa respiration, ses frémissements, ses gonflements.
Sa tige coulisse dans le bas-ventre d’Hélène.
Contraction sporadique du vagin sur son membre.
La queue palpitante de Julien coulisse dans son cul.
Contraction de son anneau autour de la bite.
Il est le centre du monde.
Tout passe par lui.
Julien, en amant délicat, accélère et ralentit au gré des sensations de ses partenaires.
Ses mains, passés sous les bras de Perrine, triturent les seins d’Hélène
Elle-même rend le même service à la poitrine de Perrine.
Ille, pris entre deux feux, ne sait trop quoi faire des siennes.
Seules les fesses de sa femme restent à leur portée.
Ille s’y cramponne, les deux index dans la fente titillant son anneau.

– Maintenant !
Julien réagit instantanément à cette injonction d’Hélène et accélère son rythme.
Sa bite pilonne le cul de la petite Perrine avec beaucoup plus de vigueur.
Par translation, Perrine, aussi pilonne la chatounette juteuse qui lui fait face.

Dans la pièce se mêlent les grincements du divan malmené, les ahanements de bûcheron de Julien qui besogne de plus en plus puissamment le cul défoncé de Perrine, les gémissements d’icelle qui s’enfonce dans sa moitié jusqu’aux bourses et enfin les feulements de la dite moitié.

Julien, la jouissance s’annonçant, plante ses ongles dans la chair tendre des seins de la belle Hélène.
Belle Hélène qui, des siens, griffe la poitrine de sa moitié.
Moitié qui, ille-même lui laboure la ligne intérieure des fesses.
Le corps d’Hélène, qui jusqu’à là subissait les assauts de ses petites camarades, entre à son tour dans l’action.
Son bassin se projette rythmiquement contre le pubis de Perrine.
Après un instant de flottement où les mouvements vers l’avant de Perrine amplifié par les poussées de Julien se contrarient avec ceux en sens contraire de sa femme, Perrine décide de jouer à la chandelle et de profiter au maximum de cette double troussée.
Ses deux tourmenteurs le pistonnent dans un même rythme qui ne cesse d’augmenter. Leurs mains se sont rencontrées sur les hanches de leur victime consentante qu’ils tiennent fermement.
Ille vient joindre ses mains aux leurs.

Un grand cri commun les libère.
Le sperme abondant du jeune homme se déverse dans les intestins de Perrine tandis qu’elle-même se vide dans le vagin conjugal.
Sensations intenses qui s’achèvent par un avachissement de corps emmêlés sur le divan …

Contrairement à son habitude, Hélène attend au moins une minute avant de retrouver ses esprits et de s’extraire de l’agglomérat de chair :

– Bon ! C’était bien pour un début… Si nous allions dans la chambre pour la suite du match. Y’a encore des tas de combinaisons à essayer …

Hélène, la dernière à sortir du salon, en femme économe et pratique, éteint toutes les lumières.

Fin

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Une réponse à Pierre-Georges Mistouflet chapitres 9 et 10 par Domi_Dupont

  1. Bertrane_TV dit :

    Hum, ça m’a bien excité de lire ça !

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