Palais Royal par douxarnaud

Palais Royal
par douxarnaud


Palais–royal

Environ vingt heures, début de soirée de fin d’été. Septembre offre parfois de belles journées chaudes et tel avait été le cas aujourd’hui.

Quand je pénètre dans ce jardin du centre de Paris mon cœur se serre toujours un peu, peut être à cause de la charge du passé de ce lieu, plus probablement de rencontres heureuses ou malheureuses que j’ai pu y faire.

Ce soir là, je décidai de profiter pleinement et seulement de ce cadre magique, ne jouir que de lui seul.

Je poussai le petit portillon pour entrer dans le parterre face au jet d’eau. Je m’assis sur un banc et regardai le soleil peu à peu disparaître derrière le palais. C’est alors qu’une jeune femme brune, vêtue d’une robe à mi-mollet, en lin écru, boutonnée devant, entra à son tour dans ce petit carré. Elle passa devant moi. Un instant je crus qu’elle allait s’asseoir mais elle n’en fit rien et poussa le portillon opposé pour sortir. Il faisait bon, mes muscles se relâchaient d’une journée de travail, cependant je sentais monter en moi un désir. Cette femme probablement. Peu à peu je m’abandonnai à rêver…

L’inconnue poussa à nouveau la petite porte, un livre à la main cette fois. Le soleil avait complètement disparu et la pénombre nous envahissait. Sa robe était déboutonnée jusqu’au dessus du genou et la regardant marcher je pus distinguer de longues jambes encore halées par le soleil. Elle s’assit sur un banc voisin du mien et ouvrit son livre. Elle croisa élégamment les jambes, sa robe glissa un peu sur le côté et découvrit une partie de sa cuisse qu’elle s’empressa aussitôt de recouvrir. Je goûtai ces instants, mais mon corps quant à lui n’était plus totalement détendu, mon esprit ne pouvait effacer l’image de cette cuisse. Cependant le temps passait tièdement et maintenant nous étions seuls. En changeant de position sa robe a à nouveau glissé et il me sembla pouvoir découvrir jusqu’à son sexe. Nos regards se croisèrent et un sourire s’esquissa. Tout en lisant elle ouvrit un ou deux boutons à la hauteur de sa poitrine, nos regards se rencontrèrent à nouveau et cette fois furent emplis de désir. Elle pivota et m’offrit alors le plaisir de contempler ses longues jambes. J’aperçus, à peine, son sexe nu. Je me levai et allai m’asseoir à côté d’elle, elle écarta ses jambes pour me laisser sentir, caresser, la partie intime de son corps aux lèvres généreuses. Elle ouvrit la boucle de ma ceinture, déboutonna mon pantalon, sortit ma verge turgescente et se baissa pour l’absorber. Mes mains caressaient sa poitrine aux mamelons fermes. Son mouvement devenait plus ample. Mes doigts s’étaient frayés un chemin pour s’enfouir dans son corps, sentir le soyeux humide et chaud de son con, ma paume découvrait un pubis d’une infinie douceur, presque glabre. J’entendis un gémissement qui me fit oh combien plaisir, je m’abandonnai aussi et telle une source jaillissante je me répandis dans sa bouche.

Puis, elle se redressa, nos lèvres entrèrent en contact, nos langues s’enlacèrent, nos liquides se mélangèrent et nous jouâmes longtemps à ces échanges savoureux.

A. de C.

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