Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 1 – Serveuse montante

Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 1 – Serveuse montante

Principaux personnages

Lilly Firefly : La narratrice, serveuse montante au Pretty Saloon de Colsontown
Molly : serveuse montante au Pretty Saloon et mère de Lily
Kate, Cindy : serveuses montantes au Pretty Saloon
Dorothy : Patronne du Pretty Saloon
Davy Donaldson : Régisseur du Pretty Saloon
Stanley Hutchinson : Régisseur éphémère du Pretty Saloon
Spencer McGregor : Riche notable de Norton-city
Robin Lynch : Shérif de Norton-City
Bryan Taylor : Shérif adjoint, puis shérif de Norton-City
Davenport : Shérif adjoint de Norton-City
Howard Buchanan : Gros éleveur et « parrain » de Colsontown
William Buchanan, : neveu du précédent
Bob Fincher, Peter, Dany : hommes de main du précédent
Randolph Jackson : le pasteur
Farah : la femme du pasteur

1 – Serveuse montante

Nous sommes au Far-West en 1880 et je me prénomme Lilly Firefly

Prologue

Mes parents et moi-même habitions dans un petit ranch, ou plutôt une petite fermette dans laquelle nous nous efforcions de tenter de survivre en faisant pousser quelques légumes et en élevant un peu de volaille et même un gros cochon. Ma mère m’a eu très jeune et n’a pas encore la quarantaine c’est une très belle femme, un peu enveloppée mais qui plait. Et le fait qu’elle plaise insupporte mon père, qui lui fait des crises de jalousie à tout bout de champ avec forces raclées à l’appui. Je déteste ce bonhomme.

Et moi ? Bin moi, j’ai les cheveux blonds souvent nattés, et il paraît que j’ai des jolies formes.

J’ai perdu mon pucelage assez vite. J’ignorais d’où sortait ce type qui m’avait abordé alors que je faisais des courses en ville, il était beau comme un dieu et quand il m’a proposé d’aller nous caresser dans une grange, mon cœur a chaviré et je me suis laissé faire. Il était doux et très attentionné, j’avais connu quelques émois charnels en me caressant de ma main, mais là c’était bien mieux. On s’est donné rendez-vous pour la semaine suivante, je l’attends encore ! Un mec de passage… je craignais qu’il m’ait mise enceinte… mais non ! Ouf !

J’ai donc l’âge de me marier, comme on dit et j’ai déjà eu pas mal de propositions, mais d’une part je me méfie, ma mère m’ayant mise en garde :

– Au début ils sont doux comme du miel et après, ils se lassent et te maltraitent… alors prend ton temps rien ne presse.

De plus mon père ne m’encourageait pas non plus, le travail ne manquait pas à la ferme et si je la quittais, il serait obligé d’embaucher un aide. Avec quel argent ?

Une pauvre ferme, oui, mais n’empêche que le terrain était convoité par King Rovell, le gros éleveur du coin. Il paraît qu’on gênait. Rovell nous a d’abord fait des propositions d’achat que mon père a refusé de façon nette et définitive, puis sont venus les menaces. Nous nous sommes plains au shérif qui nous a dit de ne pas nous inquiéter. Alors nous ne nous sommes pas inquiétés.

Et puis un jour… ou plutôt une nuit…

Des drôles de bruits, on ne s’alarme pas trop, puisque l’orage qui vient d’éclater illumine la nuit de ses éclairs de lumière… Puis un coup de feu… qui vient de la porcherie ! Quelqu’un s’en prendrait après notre cochon ?

Mon père sort, nouveau coup de feu, il s’écroule, un cavalier surgi de la nuit s’enfuit au galop.

Ma mère et moi se précipitons, le paternel est mort sur le coup. On ne l’aimait pas ni l’une ni l’autre mais on pleure à chaudes larmes malgré tout.

On a rentré le corps et on a attendu l’aube comme deux andouilles sans prononcer le moindre mot.

Au petit matin, nous sommes allées en ville à pied pour rendre visite au shérif.

– C’est forcément King Rovell, nous avions reçu des menaces, vous nous aviez dit de ne pas nous inquiétez…
– Vous n’avez aucune preuve, donc je ne peux rien faire. Répond l’homme de loi d’un ton péremptoire
– Vous n’allez pas enquêter ?
– Vous croyez que je suis de taille à m’affronter à Rovell ? Ce que je vous conseille c’est de quitter la ville, ce qui est sûr c’est que l’on vous en veut.
– Mais cette terre m’appartient.
– Vendez là au notaire, il s’en débrouillera… Je vais vous faire héberger pour la nuit à l’hôtel en face, demain nous enterrerons ce pauvre homme, et je vais m’arranger pour faire venir le notaire…

Bref, on a vendu le terrain ainsi que les meubles, la vaisselle, le linge de maison, les outils… tout quoi… contre une poignée de dollars que nous avons partagée, ma mère et moi, et nous avons pris place dans la première diligence en partance avec nos maigres bagages

Celle-ci partait pour Norton-City.

– On va faire quoi ? Demandais-je quand la diligence fit halte.
– On va se séparer, tu as plusieurs possibilités, ou bien tu te trouves un mec gentil et tu te marries avec, mais souviens-toi de mes conseils, le mariage est une loterie et il y a davantage de perdants que de gagnants.
– Et l’autre solution ?
– Te trouver un travail ! Mais le tour va être vite fait, trouver une place de serveuse dans un saloon, c’est facile, au bout d’un moment on te demandera d’être gentille avec les clients, si tu refuses on ne te garderas pas longtemps, si tu acceptes, ce sera à toi de gérer la situation, de rester maitresse du jeu, tu pourras te faire une belle cagnotte au bout d’un petit moment.
– Autrement dire, tu me suggères de faire la pute ?
– Je ne te suggère rien du tout, j’expose la situation, à toi de voir ce tu vas faire. Au fait tu es toujours pucelle ?
– Non, Maman. Mais toi tu vas faire quoi ?
– La pute, mais pas ici, je vais aller dans une autre ville. Le prochain arrêt de la diligence c’est Colsontown, je vais aller voir si on veut de moi.
– On se sépare alors ?
– Oui ! Si le hasard veut que nous nous rencontrions, on ne se connait pas, évidemment.
– Comment ça, « on ne se connait pas » ?
– Je veux dire en public ! Mais rassure-toi si nous nous rencontrons en privé, je te serrerais très fort dans mes bras. Adieu ma fille, prends bien soin de toi !
– Adieu Maman !

Et c’est ainsi que je suis devenue serveuse montante au Green Saloon de-City.

J’y suis restée environ un an et y fait mes classes, j’ai tout vu, tout connu, quelques moments pénibles, mais dans l’ensemble cela s’est plutôt bien passé et mon escarcelle s’est considérablement remplie.

Tout allait donc bien jusqu’au jour où tout s’écroula… Et le présent récit peut maintenant commencer :

Nouveau saloon

Le voyage en diligence entre Norton-City et Colsontown s’est déroulé sans incident notable. Personne ne m’a adressé la parole. Il faut dire que le shérif de Norton-City et ses acolytes m’avaient propulsé sans ménagement dans la diligence sans je ne puisse emporter toutes mes affaires ni me changer. C’est qu’on ne gifle pas impunément le patriarche de la ville !

L’affaire était pourtant banale, le vieux McGregor m’avait présenté un client sorti de nulle part et il voulait le gâter en lui offrant mes services. Je n’étais pas contre puisque c’est mon métier, le souci c’est que l’individu n’avait pas dû se laver la bite depuis la fin de la guerre de Sécession et que je lui avais conseillé d’aller se faire une petite rincette. L’homme l’avait mal pris, s’était plaint à McGregor qui m’avait giflé, je lui avais rendu sa gifle par réflexe. Ne se contenant plus McGregor avait demandé aux hommes du shérif de m’expulser de la ville. La diligence partait dans une heure, entre temps on m’enferma dans un cagibi. La maquerelle du lieu qui ne m’avait pourtant pas spécialement à la bonne eut le temps de me glisser un petit mot, c’était une lettre de recommandation pour sa collègue du « Pretty Saloon » de Colsontown.

Le voyage avait duré deux heures sans incidents notables, (je me répète) trois autres passagers occupaient la diligence, un couple entre deux âges dont la femme me regardait d’un air bizarre mais sans animosité et l’homme avec une concupiscence mal dissimulée. Le quatrième passager, un jeune bellâtre, chapeau neuf et lavallière, ne savait quelle attitude adopter, d’un côté subjugué par mon charme (bin quoi ?), de l’autre soucieux de ne pas passer pour un débauché aux yeux du couple, il se contenta de se présenter.

– William Buchanan, je vais rejoindre mon ranch.

Un autre embraya :

– Randolph Jackson, je suis pasteur, et voici mon épouse Farah, nous rentrons à Colsontown, nous étions invités à un mariage.

Je répondais d’une esquisse de sourire mais m’abstins de me présenter puis fit semblant de dormir.

Arrivée à destination, une dame vint accueillir le pasteur et sa femme, elle ne put s’empêcher de me lancer une pique.

– Qui êtes-vous ? Je ne pense pas que vous soyez la bienvenue, ici ?
– Mais ce n’est pas avec vous que j’ai rendez-vous chère madame, si vous pouviez vous poussez que je puisse descendre.
– Pfff ! Quelle tenue pour voyager !
– Je ne vous dois aucune explication !
– Catin !
– Et alors ça vous défrise ?
– Ne me touchez pas !
– Je ne vous touche pas, je vous pousse.

Et pendant que la dame renouvelait ses invectives, Je me dirigea calmement vers le saloon en roulant du popotin par pure provocation.

Pas mal de monde en ce début de soirée, des soiffards, des joueurs de poker, un pianiste qui joue faux, une entraineuse rigolant avec un client bien propre su lui…

Je m’approche du bar, Davy Donaldson, le régisseur de l’établissement paraît intrigué, mais pas tant que ça ! Bizarre !

– Tu sors d’où toi ?
– De Norton-City, j’ai un petit mot de recommandation.

Le type lit le mot et appelle la patronne !

– Dorothy, viens voir !
– C’est bon ! Dit-elle après avoir lu le mot à son tour, on va peut-être la garder, mais avant viens avec moi, ma grande, que je puisse voir à qui j’ai affaire.
– Je peux venir aussi ? Demande Davy.
– Bin non ! Faut bien que quelqu’un s’occupe du bar et de la caisse !
– Il y a Kate…
– Kate, elle est en train d’emballer, laisse-la bosser.

Je suis la dame, Dorothy doit avoir la cinquantaine, elle a dû être très belle au temps de sa jeunesse, elle est aujourd’hui un peu enveloppée mais peut toujours plaire. Assez grande, cheveux châtain foncé clairs, yeux noirs, bouche pulpeuse, visage « intéressant ».

– Bon, tu vas te mettre à poil ! Me dit-elle en me conduisant dans une petite remise qui doit servir de bureau.

Bin oui, faut bien tester la marchandise ! J’obtempère, la maquerelle me dévore des yeux, j’effectue une pirouette afin qu’elle puisse contempler mon verso.

Elle ne fait pas que contempler, d’ailleurs puisqu’elle me fout carrément la main au cul. Je me laisse faire puis me retourne.

– Joli cul ! Ça t’arrive d’aller avec les femmes ? Demande-t-elle.
– Oui !
– Et éventuellement, tu ferais un gros câlin avec moi ?
– Oui !

Autant mettre le maximum d’atouts de mon côté !

– A la bonne heure, bon si tu veux travailler ici, c’est une bonne maison, à chaque passe tu te fais payer d’avance à la caisse, tu nous laisses 2 $, le reste tu le gardes. Sinon la politique de la maison est simple, on ne veut pas d’histoire, les clients d’ici on les connait, certains sont doux, d’autres sont bourrins. Pour les spécialités, tu prends un supplément, si tu t’attardes de trop, t’as le droit mais ça double notre part. Tu laisses toujours la porte légèrement entrouverte quand tu montes avec des clients de passage, il y aura toujours quelqu’un dans le couloir. Des questions ?
– Non ça va !
– Tu vas aussi tomber sur des causeurs, ceux-là laisse les causer, ne te mêle pas des histoires de la ville :En gros, tu dois juste savoir qu’Howard Buchanan dirige la ville en sous-mains, il contrôle tout, le maire, le shérif, le juge… Nous ça ne nous plait pas, mais tant qu’on nous laisse tranquille, on la ferme. Sinon il y a le pasteur et sa bande de dames patronnesses qui s’agitent comme des morpions, faudra pas faire attention.
– O.K.
– Ah, oui, Davy, mon homme est le régisseur officiel du saloon, même si c’est moi qui fait chauffer la marmite, de temps en temps il voudra te sauter, il faudra l’accepter, il n’en abusera pas.
– Bien !
– Maintenant on va monter, non, ne te rhabilles pas, passe cette chemise de nuit, je vais te montrer ta chambre, faudra l’arranger un peu, la fille qui l’occupait était une véritable souillon !

Une fois en chambre, et sans autres préliminaires, Dorothy se déshabille entièrement.

C’est vraiment une belle femme, sa poitrine un peu lourde est magnifique.

– Alors ? Pas mal pour mon âge ! Me nargue-t-elle.

J’approuve d’un sourire et d’un hochement de tête, je n’ai d’ailleurs pas à me forcer, cette bonne femme parvient à me troubler.

Faut dire que si le fait d’exercer le plus vieux métier du monde ne m’a jamais posé trop de problème, il a cependant modifié ma libido. Sauf exceptions, je n’ai jamais fantasmé sur mes partenaires de chambre. Mais quand après ma journée de travail je me retrouvais avec les copines, j’ai très souvent apprécié leur tendresse, tendresse qui eut tôt fait de se transformer en délicieuses caresses.

Et Dorothy s’affale sur le plumard et écarte les jambes.

– Viens me rejoindre, ma belle, viens me caresser.

Je n’ai rien contre et viens à ses côtés, mes mains sont irrésistiblement attirées par ses seins que je caresse avec volupté avant que ma bouche vienne en léchouiller les tétons déjà durci par l’excitation.

Elle cherche ma bouche, je ne me dérobe pas et nous nous échangeons un long baiser bien baveux

A son tour elle me pelote, elle a les mains très douces, ça me fait un bien fou !

– Maintenant tu vas me lécher l’abricot !

Pas de problème, je prends la bonne position et me voilà tête contre chatte. C’est tout trempé par-là, un vrai marécage, J’écarte ses lèvres et commence des mouvements de langue, me régalant de ses sucs.

Son clitoris est érigé comme une bite de farfadet, j’approche ma langue,

– Continue, continue ! Me dit la maquerelle qui en même temps se pince le bout de mes seins avec une certaine violence.

Je n’ai pas eu le loisir de continuer longtemps, l’explosion de sa jouissance a été fulgurante.

Elle m’enlace, elle m’embrasse… Ça me plairait bien qu’elle s’occupe à maintenant de moi, vu que je suis excitée comme une puce !

J’attends une initiative. Ça n’a pas l’air de venir, Madame sourit aux anges, la chatte et les cuisses dégoulinantes de mouille.

Puis la voilà qui se retourne. Son verso est nettement moins spectaculaire que le devant, non pas qu »il soit moche, non il est quelconque.

– Pelote moi les fesses !

Je pelote, je caresse, je malaxe…

– Ecarte-les, je voudrais que tu m’embrasses le trou du cul !

Allons-y ! J’écarte, il est plutôt mignon son petit troufignon brun et plissé, il est même attendrissant. Mais plus je m’approche, plus l’odeur me pénètre mes petites narines.

Faut-il rappeler que l’hygiène corporelle au Far West n’était pas terrible !

J’ai un mouvement de recul involontaire, je ne sais d’ailleurs pas pourquoi puisque des culs j’en ai léché pas mal, je me reprends et fait feuille de rose à la dame. Ça l’a fait frétiller.

A tous les coups, elle va me demander de lui foutre un doigt ! Non ? Si ! Je mouille mon index, je l’enfonce et la pilonne, ça la fait miauler comme une chatte en chaleur, j’accélère, elle jouit pour la seconde fois ! Quelle santé !

Elle souffle quelques secondes, se relève et se rhabille Je reste comme une conne avec mon excitation non calmée.

Tant pis, je serais bonne pour me faire une petite branlette en solo ! En attendant je remets l’infame chemise de nuit que m’a prêté Dorothy.

– Je suis un peu fatiguée avec ce qui m’est arrivé à Norton-City, est-ce que je peux ne commencer que demain ?
– Bien sûr ma bibiche.
– Il me faudra du linge de rechange, on ne m’a rien laissé emporter.
– Je vais dire à Kate qu’elle te prête des trucs,,. vous avez à peu près la même taille; il faudra que tu fasses un saut au drugstore pour commander ce dont tu as besoin, tu leur diras de mettre ça sur mon compte, évidemment tu devras me rembourser…

A suivre

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10 réponses à Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 1 – Serveuse montante

  1. Thor Hugo dit :

    Ne critiquez pas les serveuses montantes
    Regardez-les toutes pimpantes
    Bouger leur gentil popotin
    Pas gênée d’être putain

  2. Normand dit :

    Le charme discret des westerns érotiques

  3. Pierrot Dactyl dit :

    C’est quoi une serveuse montante ?

    • Eddy dit :

      Je ne résiste pas au plaisir de vous offrir un copier coller de la définition surréaliste du wikitionnaire :
      « Composé de serveuse et de montante, car elle monte dans les étages pour se prostituer. »

  4. Mitsou dit :

    Des putes, des putes, ou mais très loin d’ici !

  5. biquet dit :

    – A l’ouest rien de nouveau ?
    – Si, il y a Lilly qu vient d’arriver !
    – Chic alors !

  6. Lucky dit :

    Dans le western au cinéma les putes sont rares, surtout avant les années 1970 (la belle exception est Claire Trevor dans la chevauché fantastiques de John Ford) ensuite il y a eu Peckinpah avec un nommé Cable Hogues en 1970, Sierra Torride de Don Siegel la même année. Et bien sûr « Impitoyable », le chef d’œuvre de Clint Eastwood en 1992. Dans le genre déjanté on a aussi L’arrière-train sifflera trois fois de Jean-Marie Pallardy en 1978

  7. Forestier dit :

    Ciel, nous voici au Far West… avec un début de scénario propre à se faire retourner John Wayne dans sa tombe !

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