Les copines par Micheyl

Les copines par Micheyl

Sarah était arrivée en avance et sirotait tranquillement son thé au jasmin lorsque Julie arriva. Elle embrassa sa copine d’un léger baiser sur les lèvres, provoquant le regard indigné d’une mégère sans âge, choquée par un tel comportement dans ce salon si huppé.

Julie n’en avait cure, s’assit tranquillement, se délestant de plusieurs sacs de maisons de couture prestigieuses.

– C’est pas vrai ! Tu t’es encore acheté de la lingerie. Mais qu’est-ce que tu vas en faire, tu en a déjà une pleine commode …
– Un bustier qui présente mes seins sur un plateau, des bas, deux strings et trois culottes. Je vais tout porter et chercher les hommes qui sauront me les retirer…
– Tu devrais faire attention. Un jour ton mari va se poser des questions.
– Je fais très attention. J’aime profondément Louis, mais il n’a pas d’imagination au lit. Il le reconnaît d’ailleurs. Et je ne le trompe pas, je m’offre juste une fantaisie de temps en temps.

La serveuse s’approcha de leur table et Julie commanda un chocolat chaud pour elle et deux tartelettes aux framboises. Une fois servies, les deux copines papotèrent tranquillement de tout et de rien, heureuses de se retrouver. Leurs yeux brillaient et s’aventuraient avec délices dans les échancrures des corsages tandis qu’à l’abri des regards leurs jambes se touchaient.

– Il faut que je te dise, reprit Julie. Il y a trois jours j’ai rencontré un mec incroyable. Complètement barré, j’en avais jamais connu un comme ça. Je ne vais pas le revoir mais j’ai son numéro. Je l’ai gardé pour toi, il faut absolument que tu l’essaies.
– Présenté comme ça il ne fait pas envie. Raconte quand même…
– Environ 35 ans et déjà bien dégarni, taille moyenne, physique moyen et des lunettes.
– Décidément il a tout pour plaire…
– Je l’ai rencontré alors que j’attendais un taxi sous la pluie. Il prenait sa voiture en stationnement et m’a proposé de me ramener. J’allais refuser par prudence et c’est là qu’il m’a eue.

Julie fit une pause, s’attaqua à sa tartelette laissant Sarah attendre la suite.

– Vous ne devez pas avoir peur de moi, j’aime trop les femmes pour leur faire du mal et de plus si j’en drague une ce n’est pas dans l’idée de lui faire l’amour et de copuler comme une bête, a déclaré cet homme.

Julie était interdite face à cette entrée en matière pour le moins inattendue mais sa curiosité était piquée au vif.

– Alors vous lui faites quoi ? Fétichisme des pieds, photos porno, soumission ou plus tordu encore ? demanda-t-elle mi-figue mi-raisin.
– Rien de tout ça. Je joue avec elle à touche-pipi. Et même beaucoup plus à pipi qu’à touche. Vous devriez essayer c’est grisant. A vous voir je devine que vous êtes une croqueuse d’hommes et que vous avez déjà essayé pas mal de galipettes et d’expériences diverses, mais avez-vous déjà vraiment regardé un homme faire pipi ? L’avez-vous tenu en main ? Avez-vous reçu son champagne chaud sur vous ? Je vous assure que, quand c’est fait avec tendresse et respect, c’est inoubliable…

Sarah ouvrait des yeux tout ronds en écoutant Julie lui décrire cette incroyable entrée en matière.

– Tu veux dire qu’un type que tu n’as jamais vu te propose un rencart pour te pisser dessus ! C’est dingue. Comment tu t’en es débarrassée ?
– Ben… C’est-à-dire…Euh . Enfin je…
– Attends, attends. Je rêve ! Tu ne vas pas me dire que tu l’a suivi ?
– Pas tout de suite. Il n’y avait pas de taxi, je l’ai laissé me raccompagner et pendant tout le trajet il m’a parlé de pipi. Il avait une telle façon de me décrire l’émotion qu’il ressent en urinant sur le corps d’une femme et en regardant une vulve s’ouvrir doucement et laisser fuser un jet de pipi que j’en était toute retournée. Il m’a déposée devant chez moi en me donnant son numéro.
Quand je suis arrivée à l’appartement j’étais toute chamboulée et inondée. Mon mari n’était pas là, je me suis précipitée dans la chambre pour me calmer avec mon gode violet. Celui que tu m’as offert ! En me masturbant j’avais dans la tête des centaines de verges en train de faire pipi. Mais quand je suis revenue sur Terre, je me suis aperçue que ce type avait raison. Je n’avais jamais vraiment regardé un homme uriner. Enfin, pas de près.
– Et ensuite ?
– Je l’ai rappelé et le lendemain nous étions dans mon petit hôtel habituel. Et là, c’était divin, absolument incroyable. Une expérience unique que je te recommande.
– Racontes un peu…
– Au début j’étais un peu gênée, ne sachant pas ce qui allait se passer. Il m’avait demandé de bien boire avant et d’arriver avec l’envie de faire pipi, lui devait faire pareil. Il avait aussi amené un thermos d’une boisson aux herbes très diurétique. Pas mauvaise d’ailleurs. Il m’a prise dans ses bras et m’a embrassée et je me suis alors demandé si je n’avais pas été bernée et s’il n’attendait pas simplement une partie de jambes en l’air. Il a dû comprendre puisqu’il s’est reculé et s’est déshabillé tranquillement.

« Vous voyez, je ne suis pas un athlète ni un Apollon. Juste un homme ordinaire avec un sexe ordinaire ni grand ni petit. En bandant j’arrive à peine à 15 cm et encore. Mais ce n’est pas ça l’important pour nous deux. »

– Effectivement en le regardant, surtout à poil, il n’avait rien d’attirant mais j’ai voulu aller jusqu’au bout. Je ne l’ai pas laissé me toucher et à mon tour je me suis déshabillée. J’étais un peu déçue qu’il ne jette même pas un œil à ma lingerie, il avait retiré ses lunettes, les yeux rivés sur mon sexe. Il s’est mis à genoux pour voir de plus près mais sans me toucher. Puis il s’est relevé et j’étais à nouveau déçue de voir qu’il ne bandait pas. Même pas un petit début d’érection.

Sarah n’en croyait pas ses oreilles et se demandait si sa copine ne la menait pas en bateau.

– Tu veux dire que tu retrouves avec un inconnu sans aucun intérêt, à poil dans un chambre d’hôtel, qu’il ne bande pas et qu’il n’a pas envie de te sauter ? Tu m’avais plutôt habituée à sélectionner des bêtes de concours.
– C’est vrai mais à sa façon celui-là en était une mais je ne le savais pas encore. Il m’a emmenée dans la salle de bain. Celle que tu connais ; je prends toujours le chambre bleue pour sa grande baignoire, on y a déjà joué toutes les deux. Il a fait couler un peu d’eau chaude, m’a fait asseoir sur le fond puis s’est tenu devant moi pour que j’ai vue directe sur son sexe.
– Oui… Tu t’es fait avoir, il voulait juste se faire sucer…
– Pas du tout. Il m’a demandé de bien regarder son sexe et de l’apprivoiser.
– Ben voyons…
– Tu n’y es pas. Je l’ai pris en mains tout doucement, je l’ai décalotté, j’ai caressé ses couilles. Il a pris un peu de vigueur mais sans bander vraiment. Et c’est là que ce type m’a parlé doucement.

« Vous êtes une femme, m’a-t-il dit, avec votre corps de femme. Mais imaginez que vous ayez juste un instant un sexe d’homme. Est-ce que pourriez ressentir ce qui se passe quand vous avez envie de faire pipi ? Je vais vous raconter. Un homme peut se retenir plus longtemps qu’une femme. L’envie monte lentement. Plus vous buvez plus elle devient pressante. Mais elle peut aussi refluer pour revenir encore plus forte. C’est comme un petit orgasme qui se presse dans votre bas ventre sans réussir à exploser. Il faut tenir, en profiter et quand vraiment il faut franchir le pas, vous sortez doucement votre sexe de son emballage de coton. Ou mieux encore si vous êtes tranquille chez vous, ou avec une jolie femme nommée Julie, vous vous mettez nu. Il faut prendre le temps de bien détendre votre sexe, de le caresser, de le préparer, pendant que l’envie devient presque douleur. Vous pouvez laisser son gland tranquille au fond de son capuchon de chair, mais moi je préfère souvent bien le décalotter. Les circoncis évidemment n’ont pas ce choix à faire. Il faut bien tenir son sexe et chacun a sa façon. Moi c’est l’index et le majeur en dessous, le pouce au-dessus. Il faut être ferme et doux à la fois et c’est l’heure de la libération. Surtout bien regarder le bout du gland et son petit orifice. Il faut tenter de ne pas ouvrir la porte en grand tout de suite, mais laisser un petit jet fuser. On ressent alors le pipi venir de loin, de la vessie, et faire gonfler l’urètre. Par les doigts et par la verge on en suit tout le cheminement. C’est presque brûlant, presque douloureux. Puis il faut tout arrêter en serrant ses sphincters. Là c’est du bonheur. Ce n’est pas seulement le sexe de l’homme qui se ferme et qui se cabre, tout le périnée se raidit, même la petite porte frémit ! Il faut alterner les épisodes de pipi et les petits arrêts. Vous pouvez mettre votre verge vers le haut et regarder la courbe de votre champagne intime, ou vous allonger et l’orienter sur votre ventre. Avec une belle grosse envie, le jet peut sans problème atteindre votre bouche. Autre variante, vous pouvez aussi laisser votre verge toute seule. La lâcher et la laisser arroser vos cuisses. C’est particulièrement bon en fin de miction lorsque le jet perd de sa puissance. Les derniers écoulements bien chauds mouillent alors vos testicules, se glissent en dessous, votre verge perd de sa vigueur. Quelques serrements des sphincters suffisent à vider complètement votre vessie. Mais ce n’est pas fini pour autant. Il reste un choix à faire : quel sort réserver aux quelques gouttes restées sur le gland ? Chaque homme qui connaît le plaisir de l’uro a son mode opératoire. Il y a celui qui secoue sa verge, plus ou moins délicatement, pour faire tomber ces dernières petites gouttes et regarder où elles vont atterrir. Il y a celui qui laisse son prépuce les recouvrir et les emprisonner pour prolonger sa sensation d’humidité. Il y a celui qui va tout de suite remettre sa verge dans son slip pour que ces dernières petites gouttes imprègnent le coton qu’il regardera plus tard avec émotion. Il y a aussi celui, circoncis ou pas, qui essuie soigneusement son gland pour laisser son slip bien propre. Sans toujours avouer qu’il ne jette pas son mouchoir… »

La respiration de Julie s’était accélérée et ses yeux s’embuaient pendant qu’elle rapportait la façon dont cet inconnu lui expliquait comment urine un homme. La conversation prenait un tour ahurissant mais Sarah ne pouvait pas ne pas réclamer la suite.

– En me parlant de son pipi ce type avait les larmes aux yeux, reprit Julie. Il m’a alors demandé si j’avais déjà tenu une verge en pleine miction. J’ai dû avouer que non ! Et là tout a basculé, j’en ai encore des frémissement dans ma culotte. Il m’a demandé de lui tenir le sexe. Moi j’ai mis trois doigts en dessous et le pouce au-dessus. Je ne peux calculer combien de sexes d’homme j’ai pris en main mais là j’étais toute intimidée. A sa demande j’ai raffermi ma prise et j’ai fermé les yeux. Et là, incroyable. J’ai littéralement ressenti l’urine qui montait, qui enflait la verge et qui venait toute chaude sur mes seins. Physiquement c’était pour moi du jamais vécu.
– C’est tout ? demanda Sarah les yeux tout ronds
– Non. J’ai rouvert les yeux et il m’a dit que tout son pipi était pour moi et que je pouvais le recevoir où je voulais. J’ai répondu « juste un petit peu » et j’ai pris sa verge à moitié molle en bouche. Et là, l’ivresse, un bon jet de derrière les fagots que mes lèvres ont senti arriver.
– Quoi ? Ce type t’a pissé dans la bouche ? C’est dégueulasse !
– Mais non. Tu me l’as bien fait toi aussi.
– C’est pas pareil. C’est entre nous. Entre femmes.


– Non c’est pas pareil c’est différent et c’est super. Mais je n’ai pris qu’une gorgée. Ensuite je me suis allongée et j’ai guidé ce type. Un p’tit coup sur le ventre. Un autre sur les seins. Sur sa proposition je me suis retournée et j’en ai pris plein sur le petit trou. A nouveau sur les seins, puis sur la vulve. Puis il m’a détrempé le visage et les cheveux. Je n’imaginais pas qu’un homme puisse pisser autant. Incroyable. J’ai reçu le dernier goutte à goutte dans ma bouche grande ouverte. J’étais dans un état indescriptible. J’aurai voulu qu’il me baise violemment, tout de suite. Je l’ai pris en bouche mais il m’a fallu du temps et de la patience pour qu’il bande. Et bien figure toi qu’il a refusé de me baiser ! Il m’a simplement dit qu’il me regarderait si je voulais me masturber.
– Quoi ? C’est un vrai pervers ce type !
– Ce n’était pas le moment de me poser ce genre de question. J’étais dans un état second et je me suis fait hurler avec deux doigts bien enfoncés dans mon ventre. Quand j’ai repris mon souffle il me regardait en souriant. Il m’a fait lever, mettre une jambe sur le rebord de la baignoire. Il a longtemps reniflé mon sexe avec l’odeur de mon orgasme et de son pipi, sans rien dire. Là, sans le prévenir je me suis lâchée à mon tour. Un grand jet de pipi qu’il n’attendait pas. Il en avait plein les yeux et le nez. Ça m’a tellement fait rire que je n’ai pas pu me retenir et c’est devenu les grandes eaux de Versailles. Il était en transe, regardait mon pipi, le buvait en écartant mes lèvres. Il m’a léché longtemps même quand le flot était tari. On s’est lavé ensemble, il m’a demandé de savonner son sexe toujours en érection. Je n’avais plus envie de faire l’amour, mais je lui ai proposé de lui faire une fellation de ma spécialité. Et bien figure toi qu’il a refusé. Il m’a remerciée pour ces merveilleux moments de pipi, s’est rhabillé et il est parti en me disant que la nuit il se masturberait en pensant à moi.
– C’est complètement dingue s’exclama Sarah. Et tu voudrais que j’essaie ce type. T’es malade, vraiment malade.
– Mais non je t’assure. Je suis certaine que comme moi avant tu ne sais pas vraiment comment pisse un mec.
– Et je m’en passe. Je sais ce qu’il fait d’autre avec sa queue !
– Ne sois pas bête ni vulgaire. Mais bon… Puisse que tu n’aimes pas l’uro, tant pis. Je vais changer de programme pour cet après-midi.
– Comment ça ?

Julie plongea son regard dans les yeux de Sarah, lui prit la main pendant que son genou sous la table caressait ses cuisses. Puis elle lui parla doucement.

– J’avais pensé qu’on pourrait aller chez toi et que comme il fait chaud nous aurions pu nous mettre en petite tenue. En toute petite tenue. Il y a au moins quinze jours que je n’ai pas vu ton ticket de métro ni caressé ta rosette comme tu aimes.

Les yeux de Sarah se mouillaient tandis que Julie continuait à lui parler doucement.

– Nous aurions pris une douche ensemble en nous embrassant. Nous aurions aussi fait plein de câlins sur ton lit et puis nous aurions…

Sarah l’interrompit. Elle parla en respirant fort :

– Arrêtes j’en peux plus. On va chez moi tout de suite. Appelle la serveuse pour payer, je vais aux toilettes et c’est parti.

Elle se levait mais Julie la retint par le bras, la forçant à se rasseoir.

– On y va oui mais pas tout de suite. D’abord on boit un autre thé. Ensuite tu ne vas pas faire pipi aux toilettes et moi non plus. Nous ferons ça ensemble grosse coquine et je vais bien voir si après notre petite séance tu prétendras encore ne pas aimer le pipi.

Sarah avait légèrement rougi.

Fin

Ce contenu a été publié dans Histoires, Récits, avec comme mot(s)-clé(s) , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

2 réponses à Les copines par Micheyl

  1. Claire dit :

    Une bien belle histoire comme je les adore !

  2. jérôme dit :

    Cette histoire de douche dorée m’a donné envie de faire pipi sur les seins bien rebondis de ma femme et une autre grosse miction dans son vagin. Mais pour cette dernière; il faut que j’attende le matin…..

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *