La villa des roses 2 – Premier jour par Ysan01

La villa des roses
2 – Premier jour
par Ysan

Le jour tant attendu est enfin arrivé, aujourd’hui j’allais débuter à «la villa des roses ». Cette fois je n’avais pas besoin de faire de gros efforts de toilettes, contrairement au jour où je m’étais présentée. Je savais que mon uniforme m’attendait là bas. Pour cette belle matinée de printemps, un jean et un tee-shirt suffisait.

La préparation de mon sac de voyage a été plus longue, je ne voulais rien oublier. Escarpins, portes jarretelles et guêpière obligatoirement noirs pour respecter le règlement de la maison, plusieurs paires de bas à couture, mon imposante trousse à toilette, sans oublier un grand tube de gel lubrifiant dont j’aurais certainement grand besoin et bien sur ma poire à lavements.

En début d’après-midi je suis partie, au volant de ma petite voiture, heureuse mais un peu angoissée. Madame Marthe m’attendait sur le perron et s’est empressée de m’accompagner au deuxième étage, le domaine des pensionnaires. Mes «tenues de travail» étaient prêtes et parfaitement adaptées à ma taille : tunique courte drapée sur une épaule pour l’après-midi, robe longue transparente pour le soir.

Quand les autres pensionnaires sont arrivées, j’étais déjà en uniforme : escarpins, bas et porte-jarretelles noirs et ma tunique verte, la couleur qui m’avait été imposée. Nous étions douze, toutes des transsexuelles, la spécialité de la maison. Les présentations ont été brèves, mais au premier regard j’ai vite vu celles qui deviendraient mes amies et les autres qui déjà me jalousaient.

A quinze heures précises Monsieur Paul est arrivé et nous étions toutes prêtes pour l’inspection qui se passait dans le réfectoire. J’ai suivie le mouvement. D’abord Madame Marthe a contrôlé nos tenues et puis nous sommes toutes montées sur la longue table, alignées, en levrettes. Une position que d’autres pouvaient trouver humiliante, mais qui moi m’excitait. En bon maquignon, Monsieur Paul voulait vérifier l’état de son troupeau. Arrivé à ma voisine de gauche il s’est mis en colère :

– Nicole tu n’es pas propre, suce mon doigt ! Va prendre un lavement et ce soir avant le repas, devant tout le monde, Mustapha t’administrera vingt coups de cravache.

Mon tour arrivait, j’étais angoissée quand il a posé ses mains sur ma croupe :

– Ah ! Voilà un petit cul tout neuf. Il est encore bien étroit mais nos clients vont se charger de l’ouvrir.

Sans aucun ménagement il m’a enfoncé deux doigts dans le fondement :

– C’est bien Florence, tu es très propre, je te souhaite bonne chance pour tes débuts.

Notre journée de travail allait commencer. Ce bataillon de jolies filles troussées court dans leurs tuniques multicolores et descendant le grand escalier offrait un spectacle charmant aux clients qui arrivaient. Plusieurs étaient déjà accoudés au bar. Madame Marthe s’est dirigée vers un solitaire, assis au fond du salon sur un canapé, il buvait un café. J’ai eu vite compris qu’elle lui parlait de moi. D’un signe elle m’a demandé de les rejoindre. Monsieur Jean était un habitué de la maison. Il aura le privilège de m’essayer à moi de faire mes preuves.

L’homme était grand, élégant et racé, je me suis assise sur le canapé. Il m’a serrée contre lui dans un baiser fougueux tout en caressant mes seins et mon entrecuisse. Il voulait tout savoir, mon prénom bien sur mais aussi mes gouts, mes habitudes, mes occupations. Quand je lui ai parlé peinture il semblait très intéressé.

Ces mondanités n’ont pas duré, il lui tardait de faire l’amour. Lentement, ondulant de la croupe, j’ai monté le grand escalier devant lui. Arrivés dans la chambre il s’est rapidement déshabillé pendant que je retirais ma tunique. Nu il était très beau, musculature fine et racée, sexe majestueux. J’ai voulu prendre une initiative :

– Monsieur je suis là pour vous servir, voulez vous que je vous suce ? Il parait que je le fais très bien.
– Mais ma petite Florence tu n’as pas à m’appeler Monsieur, maintenant je suis ton amant tu dois me tutoyer. Non, tu ne vas pas me sucer, j’ai trop envie de te prendre et c’est toi qui vas choisir la position puisque tu débutes.
– Tu es trop gentil ! J’aimerais que tu me prennes par devant, je voudrais te voir quand tu vas jouir.

Sans plus attendre, je me suis allongée sur le dos, jambes en l’air pour lui offrir mon nid d’amour. Délicatement il a glissé un coussin sous mes fesses tout en caressant ma petite queue. Quand il a pointé son sexe turgescent sur ma rondelle j’étais en transe. Moment douloureux mais exquis où le mâle force son passage. Il avait peur de me faire souffrir et progressait lentement. J’étais venue à la villa des roses pour subir domination, violence et humiliations et voilà que mon premier client était encore plus gentil que mes amants habituels. Il me fallait le libérer :

– Vas-y mon chéri, défonce-moi ! Mords-moi les seins ! Fais-moi mal ! C’est bon de souffrir, tu me fais jouir !

Il s’est enfin lancé dans une chevauchée fantastique alternant de puissants coups de butoirs et une pénétration plus lente pendant laquelle il mordait goulûment mes tétons. Quand il a déchargé, j’ai eu un orgasme de femme. Il est parti en me laissant un pourboire généreux et promettant de venir me voir souvent.

Quand je suis descendue après une brève toilette, il était encore dans le hall, payant ma prestation à Madame Marthe et au passage j’ai entendu tout le bien qu’il disait de moi.

Au salon je me suis assise sur un tabouret du bar en prenant soin de bien exhiber mes jambes fines gainées de noir et les jarretelles. Les clients étaient nombreux et les deux soubrettes de service s’afféraient. L’une est venue me dire qu’un client assis au fond de la salle me demandait. J’ai traversée la pièce lentement, d’une démarche langoureuse. L’homme était un véritable colosse de plus de cent vingt kilos, tenue de motard, pantalon et blouson de cuir noir, visage de gladiateur, une barbe de plusieurs jours. Il m’a accueillie froidement :

– Tourne-toi, je veux voir ton cul !

Je me suis empressée de lui présenter ma croupe. Ses mains rugueuses pelotaient mes fesses, palpaient mon entre-jambes. Sans aucun ménagement il m’a enfoncé deux doigts dans l’anus. J’aimais cette situation humiliante où le mâle, tel un maquignon, essaye la pouliche qu’il va acheter. Il s’est levé pour poursuivre son examen sur mes seins. Collé contre moi il m’a roulé une pelle, bouche ouverte il m’a fallu supporter sa langue rugueuse et son haleine fétide.

– Bon tu m’intéresse, on va monter, mais je te préviens ma bite est énorme, tu vas la sentir passer !
– Oh monsieur j’ai le sphincter très souple et je prends les sexes jusqu’au diamètre de six.
– Bon, ça devrait aller mais tu verras bien, je t’ai prévenue, tant pis pour toi si je te déchire.

Arrivés dans la chambre, il s’est assis sur le bord du lit pour se déshabiller. Rapidement j’ai retirée ma tunique pour prendre la pose. Mains derrière la nuque, reins cambrés, en bas et porte jarretelles, juchée sur mes talons aiguilles, il m’observait en silence. J’ai voulu lui parler pour détendre l’atmosphère :

– Je suis à toi, mon chéri, fais moi tout !

Sa réponse a été inattendue. J’ai reçu une paire de gifles qui a fait basculer ma tête de droite à gauche :

– Petite pute ! Qui t’as permis de me tutoyer ?
– Excusez-moi, monsieur, je voulais être gentille.
– Tu n’es qu’un vide couilles, à genoux salope et pompes moi !

Je me suis exécutée sans un mot. Les mâchoires meurtries par la paire de gifles, j’avais du mal à avaler ce sexe énorme. Les mains sur ma nuque il accélérait mes mouvements de vas et vient. Son gland venait buter au fond de ma gorge, j’en avais des nausées. Je sentais la montée du sperme quand il m’a tirée par les cheveux :

– Allez, ça suffit ! Mets-toi en levrette maintenant, je veux te farcir l’oignon.

Une nouvelle fois j’ai pris la position sans un mot. Cette fois, j’étais entièrement soumise à un rustre violent, mon fantasme que j’étais venue satisfaire à la villa des roses. Quand ses mains puissantes ont saisi mes hanches je savais que j’allais jouir dans la douleur. Il m’a embrochée jusqu’à la garde dans un puissant coup de reins. J’ai hurlé, mélange de douleur et de plaisir. Il me pilonnait sans ménagement. Sa bite énorme enflait encore, ma rondelle était en feu. J’allais jouir quand brusquement il a déculé en me faisant souffrir. Juste le temps de m’accroupir et j’ai pris son sperme en bouche, un jus acre et gluant difficile à avaler.

– Tu es une bonne petite salope, je reviendrais te voir et maintenant tu peux me tutoyer, le jeu est fini.
– Merci mon chéri.

Il est parti en me laissant un pourboire généreux. Epuisée et meurtrie par cet épisode violent, je me suis un peu attardée à l’étage des filles. Madame Marthe m’avait conseillé d’acheter un carnet et d’y noter toutes mes activités à la villa des roses une sorte d’aide mémoire ou mieux de livre d’heures comme les grandes dames du moyen âge. J’ai profité de ce bref moment de répit pour ouvrir mon carnet intime maintenant que j’avais « fait » mes deux premiers clients !

Revenue au salon, la journée s’est poursuivie au même rythme. En deux heures, six fois j’ai monté le grand escalier en ondulant de la croupe, six fois j’ai été sodomisée, des jeunes, des vieux, des gros, des maigres, des vicieux, des gentils, bref « la routine ! » comme disent les pensionnaires. En fin d’après-midi j’ai quand même vécu un épisode qui mérite d’être raconté.

Assise sur un tabouret du bar, exhibant mes cuisses et mes jarretelles, j’attendais le prochain client. Une soubrette est venue me parler : Madame Marthe me demandait de la rejoindre chambre 3. La vieille devait être en chaleur, elle me convoquait pour lui brouter le minet comme elle l’avait fait le jour de ma présentation. L’idée de mettre ma tête entre les grosses cuisses de cette femme me donnait la nausée.

Je suis entrée dans la chambre en bougonnant. Elle était en grande conversation avec un homme assez jeune mais de petite taille, chauve et malingre :

– Florence je te présente Monsieur François. Il est un habitué de notre maison mais il a fait des choses peu convenables et mérite une sévère punition. Il va t’avouer ce qu’il a fait.
– Oh ! Madame Marthe je n’oserai jamais tout dire à Mademoiselle Florence.
– Il vous faut tout raconter sinon je double la punition qui est déjà de vingt coups de cravache.
– C’est difficile à dire, mais chez moi, tout seul je me suis caressé les seins, mis un vibromasseur et je me suis masturbé.
– Bon vous avez avoué c’est bien. Allez vous mettre en tenue et Mademoiselle Florence va s’occuper de vous. J’ai dit vingt coups de cravache.

Il est parti tout penaud vers la salle de bains et Madame Marthe m’a donné ses instructions :

– Tu as vu, c’est un maso, il vient ici pour souffrir, ne le ménage pas. Voici des pinces à seins, la cravache et un gode ceinture.

– Mais Madame Marthe ce gode est énorme, même moi je ne pourrais pas le prendre.

– Ne t’inquiète pas ma chérie, il a l’habitude. Il te suffit de faire doucement pour le lui rentrer. Quand il va revenir ce sera Françoise, une petite pute dont tu vas bien t’occuper. Lors de notre premier entretien tu nous as raconté avoir servie d’assistante à un sexologue, tu as l’habitude des vicieux. Je te laisse.

Effectivement il y a fort longtemps, je m’étais occupée, chez un ami médecin, des fantasmes de ses clients les plus pervers. Je raconte ces épisodes dans « une vie de soumis ». Madame Marthe partie, j’ai enlevé ma tunique et fixé l’énorme gode sur mon bas ventre. Quand Monsieur François est sorti de la salle de bain il était méconnaissable : talons aiguilles, bas résille, nuisette rose, perruque blonde. Je l’ai trouvé très mignon et le lui est dit :

– Françoise tu es une petite pute très jolie, je vais prendre beaucoup de plaisir avec toi.
– Merci Mademoiselle Florence
– Françoise, je te demande un peu plus de respect, tu dois m’appeler maitresse. N’oublie pas que tu es ici pour subir une punition ! Approches toi de moi.

J’ai commencé par lui poser les pinces à sein, il semblait ravi. Docilement il a ensuit pris la position en levrette pour subir les vingt coups de cravache. J’ai planté l’énorme gode dans son charmant petit rougi. Il a tout avalé jusqu’à la garde en poussant des gémissements de plaisir. Je lui ramonais le cul sans aucun ménagement :

– Françoise tu supportes bien ta punition, je t’accorde une récompense, tu peux te branler pendant que je t’encule.
– Oh merci maitresse

Quand il a eu joui j’ai lentement retiré le gode. Mon client semblait apaisé et heureux, il avait eu ce qu’il était venu chercher. Je suis partie, le laissant se rhabiller.

De retour au salon, il n’y avait plus aucun client. Madame Marthe nous a demandé de monter au réfectoire pour le repas du soir. Nous étions toutes assises autour de la longue table en bavardant gaiement quand Mustapha est entré la cravache en main. Nicole a compris que l’heure de la sentence était arrivée. Sans protester elle s’est levée et, pliée en deux, les mains en appui sur la chaise, elle a présenté sa croupe au bourreau. Les coups ont commencé à pleuvoir dans un silence glacial.

Moi, j’aurais voulue être à la place de Nicole. La situation réveillait en moi de vieux fantasmes. Les fesses rougies par la cravache et ensuite le feu intérieur d’une sodomie puissante, toute mon éducation amoureuse dont vous pouvez vous souvenir si vous avez lu « une vie de soumis »

La punition subie Nicole humiliée et meurtrie s’est assise en pleurnichant. Sa voisine lui a glissé un coussin sous les fesses.

Le repas terminé nous avons toutes revêtues la tenue de soirée, guêpière et robe longue transparente. Je me trouvais très élégante. Au salon la clientèle était bien différente de celle de l’après-midi. C’étaient tous des habitués. Ils bavardaient et buvaient un verre par petit groupes.

Un homme d’une cinquantaine d’années, grand, élégant et souriant a quitté son groupe d’amis pour venir me rejoindre au bar :

– Bonsoir mademoiselle, à ce que m’a dit Madame Marthe vous êtes Florence, la nouvelle recrue de la maison.
– C’est exact monsieur et je suis là pour vous servir.
– Appelez-moi Didier, ce sera plus simple. Vous êtes très belle Florence, je vous propose de monter boire une bouteille de Champagne en chambre. Nous ferons connaissance.

Une nouvelle fois j’ai monté le grand escalier en ondulant de la croupe, suivie par ce bel homme. Arrivés dans la chambre il m’a enlacée dans un baiser fougueux. Nous nous sommes déshabillés mutuellement en échangeant nos caresses. Quand la soubrette est venue apporter le Champagne, Didier était déjà nu et en forte érection. Il la connaissait :

– Oh Brigitte ! C’est toi aujourd’hui qui est de service. Reste avec nous, on va bien s’amuser tous les trois.
– Monsieur Didier ce n’est pas possible, j’ai mon travail et puis regardez, maintenant Madame Marthe nous met une ceinture de chasteté dont elle garde la clef.

En partant elle m’a murmuré à l’oreille :

– Tu vas te régaler veinarde c’est un homme adorable

Il s’est assis dans un fauteuil et moi en guêpière, bas noirs et talons aiguilles je lui ai servi une flute de Champagne. Ses yeux brillaient de désir. J’ai pris l’initiative de m’asseoir à cheval sur ses cuisses. Délicatement j’ai introduit son sexe turgescent dans mon petit trou. C’est moi qui étais maitre du jeu, par de lents mouvements de haut en bas j’accentuais son plaisir. Il se laissait faire tout en caressant mes seins et mordillant mes tétons. Quand je sentais la sève monter et enfler sa verge je stoppais un moment mes mouvements et buvait quelques gorgées de Champagne dans sa bouche. Nous avons pu ainsi tenir plus d’une demi-heure pour finir ensemble dans une jouissance violente. Apaisé et repu mais toujours aussi courtois, il m’a félicitée :

– Florence vous êtes une experte en amour, vous m’avez procuré des sensations délicieuse, nous nous reverrons souvent.

Et lui aussi est parti en me laissant un pourboire généreux. J’allais redescendre au salon quand Madame Marthe m’a interpellée sur le palier :

– Ne descends pas Florence, on te demande au salon chinois. Il y a un groupe de cinq habitués, ils viennent souvent, louent le salon et se débrouillent entre eux, mais ce soir ils veulent t’essayer.

Quand je suis entrée, trois d’entre eux, assis dans les fauteuils buvaient du Champagne, les deux autres allongés sur un canapé s’enculaient gentiment. A ma vue tous ont poussé un cri de joie et sont venus m’entourer. C’étaient cinq beaux garçons, jeunes et sympathiques. Ils m’embrassaient, me caressaient. Sans avoir le temps d’enlever ma robe je me suis retrouvée à quatre pattes une bite dans la bouche, une dans le cul et les trois autres qui attendaient leur tour.

Il m’a fallu du temps pour apaiser ces cinq solides gaillards. Après nous avons mangé du caviar et bu de la vodka en devisant gaiement. Mais quand ils ont eu retrouvé leur énergie c’est moi à nouveau qui suis passée à la casserole. A minuit j’étais épuisée, heureusement eux aussi et ils sont partis en promettent de me revoir.

Je suis montée à l’étage des pensionnaires, une grande toilette était indispensable après cette orgie. Madame Marthe m’attendait :

– Florence tes débuts chez nous sont une réussite, Monsieur Paul est très content de toi, mais tu dois être fatiguée, combien de fois as-tu été prise ?
– Exactement je ne sais pas, je n’ai pas eu le temps de remplir mon carnet, mais je pense avoir été sodomisée plus de vingt fois. Il me faut compter.
– Bon c’est suffisant pour aujourd’hui. Rentres chez toi, reposes toi bien et sois ici demain après-midi à trois heures

(à suivre)

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