La vendeuse par Fabien
Avertissement.
Ceci est une fiction.
N’oubliez pas de vous protéger pour pouvoir vous amuser plus longtemps.
La vendeuse.
Les réseaux sociaux. Pas la peine de vous expliquer je suppose.
Bref, je suis sur deux de ces réseaux. I et T. J’ai très peu d’abonnés et cela ne me gêne absolument pas. J’ai pas vraiment de thèmes. Je poste des trucs sans intérêt.
Il y a quelques temps de cela, je fus accroché par la photo d’un jeune mec habillé en nana. Un crossdresser. J’allais voir sur son profil et je vis des choses qui me rendirent très attentif. Il ne postait pas sa tête. Qu’importe. Parmi ses posts il y en avait certains qui étaient des invitations très directes. Le fameux I want to see dick or cock in my DM.
Traduction, je veux voir des bites dans mon DM. Je faisais vite un selfie de mon sexe en érection et le lui postais. C’est ainsi que notre relation débuta.
On l’appellera Loïc. J’ai la quarantaine bien avancée et j’essaie de me maintenir en forme. Je suis bisexuel. D’après son profil, Loïc était, au regard de la loi, majeur sexuellement. Mais pas encore majeur pour le reste.
Via le DM nous étions régulièrement en contact. Lui ne voulait pas se montrer entièrement, mais moi cela ne me posait pas de problèmes. Je l’ai dragué le temps nécessaire pour l’amener à ce qu’il me fasse entièrement confiance. J’ai joué le jeu avec grand plaisir. Il me demanda de mettre des sous-vêtements féminins, ce que je fis avec plaisir car j’aime ça. Bas, culotte…
Je n’avais aucune foutue idée où il pouvait habiter. France, Belgique, Canada. Je voulais vraiment le rencontrer. Ce que je voulais c’était aller dans des magasins et choisir des fringues pour lui et avec lui.
Je lui en fis part. Sa réponse me plût. J’adorerais, me disait-il. Et je suis certain que cela arrivera. Le tout accompagné d’emojis. Des cœurs. Je relâchais la pression. Je ne voulais pas le harceler et puis avait-il vraiment l’âge qu’il disait avoir. ?
Je me contentais de mettre j’aime à ses posts. Il publia une photo de sa collection de sex-toys. Où un jeune comme lui pouvait trouver ces choses ? Je lui fis part que j’aimerais beaucoup qu’il m’en prête un. Ce qui l’amusa et il me répondit que ce serait avec plaisir.
Le temps passa.
Un samedi après-midi où je ne travaillais pas, chose qui n’arrivait qu’une fois par mois, je me baladais dans un parc ombragé de la ville. J’étais assis sur un banc face à une fontaine d’eau. J’écoutais Quadrophenia des Who sur mon IPod. Je regardais les gens se promener, seuls ou en famille ou avec leur chien.
Une jeune nana vint s’asseoir à mes côtés. Blonde, mince, mignonne. Elle jouait avec son smartphone comme tous les jeunes de sa génération.
J’en étais à la chanson Drowned. Tout à coup je m’aperçus que la fille me montrait quelque chose sur son smartphone. Je jetais un coup d’œil et qu’elle ne fut pas ma surprise en découvrant le compte I de Loïc. Je regardais la fille. Elle éclata de rire.
– Mince si tu voyais ta tête me fit-elle. Trop drôle. Ben oui, c’est moi.
– Loïc ? Mais, mais comment…
– J’habite ici tu sais. Et je sais que toi aussi. Tu vas me demander comment je sais ça.
– Exact, comment sais-tu cela.
– Simple sur ton profil, il y a quelques photos de la ville. Et j’étais certain de t’avoir déjà croisé.
J’étais abasourdi.
– J’ai réussi finalement à retrouver où je t’avais déjà vu. Tu travailles bien chez…?
– Oui, répondis-je. Et ?
– Honnêtement, Lady Gaga passerait à côté de toi que tu ne la verrais même pas.
Je suis allé à ton travail et je t’ai observé. Assez pour savoir que je voulais faire ta connaissance. Discrètement je t’ai suivi chez toi et aujourd’hui je suis passé à l’attaque.
J’en revenais pas. Quel culot ! Je la regardais attentivement, je devrais dire, je le regardais. Ravissant. Pas trop de maquillage et très bien fait. Il portait des chaussures basses, un tailleur gris anthracite, des bas du même ton et une perruque. Il me fit fondre. Nous allâmes boire un verre en terrasse. Nous étions en juin et le temps était magnifique. J’étais troublé par ses traits fins. J’aimais son rire. Il n’avait pas une voix très masculine. Nous avons parlé des choses qui nous ont rapprochées. Travestissement, crossdressing.
Il était quatorze heures quarante-cinq et je lui proposais d’aller faire un peu de shopping. Elle accepta avec plaisir.
Nous nous sommes amusés comme des gosses. Il essayait toutes sortes de fringues et je prenais des photos. Dans tous les magasins où nous sommes allés, les vendeuses ont été adorables. Pour toutes j’étais le père qui faisait les magasins avec sa fille. Au final nous n’achetâmes qu’un article. Un mini short doré et pailleté qui lui moulait à merveille son petit cul. Puis ce fut le tour des boutiques de lingerie. Nous fûmes un peu déçus. Soudain je me rappelais avoir entendu parler d’une nouvelle boutique indépendante. Il était dix-huit heures quarante lorsque nous entrâmes dans la boutique.
Petit rappel, je suis bisexuel.
J’eu le souffle coupé par la beauté de la vendeuse qui nous accueillit. Il n’y a que trois mots que je puisse trouver pour la décrire.
Dita Von Teese.
– Bonsoir, en quoi puis-je vous aider dit-elle d’une voix profonde.
J’ai dû rester silencieux un moment, c’est Loïc qui me tira de ma torpeur en me secouant le bras.
– Pardon, je…
– Comment puis-je vous être agréable ?
Laissez-moi vous contempler toute la nuit et les suivantes avais-je envie de lui répondre.
– Voilà, nous cherchons quelques petits articles de lingerie pour cette charmante jeune-fille, arrivais-je à dire.
– J’ai surtout des modèles pour des femmes qui veulent être séduisantes.
Je regardais Loïc et je répondis :
– Je crois que ce sera parfait.
– Elle se tourna vers Loïc et lui demanda sa taille de sous-vêtements.
Quelques peu intimidé, Loïc lui répondis :
– Du 38, du M pour les bas
– Et pour les soutiens-gorge ?
Loïc ôta la veste de son tailleur. Il avait un joli top en dentelle blanc cassé.
– Oui, je vois fit la vendeuse. Venez avec moi, je vais vous montrer quelques modèles qui pourraient vous intéresser.
Elle nous guida dans un coin reculé. Un vaste salon d’essayage.
– Attendez-moi deux minutes et je suis à vous.
Une fois seuls, Loïc me lança :
– Elle te plaît n’est-ce pas ?
– Oui, elle est très belle. Es-tu jaloux ?
– Non. Je comprends que tu sois sous le charme de cette femme. Il n’y a rien à dire elle est très belle. Si je devais être jaloux, ça serait juste que j’aimerais arriver à lui ressembler. Du moins de m’en approcher le plus.
J’allais répondre quelque chose, mais miss Von Teese revenait dans le salon d’essayage.
– Voilà dit-elle, nous serons plus tranquilles.
– Si vous permettez, jeune fille, quel est votre prénom ?
– Julie répondis Loïc.
Julie ? Tiens je ne savais pas ça. Ce n’était pas signalé sur son profil.
– Julie, pour vous aider au mieux, cela m’aiderait beaucoup si vous ôtiez votre tailleur et vos chaussures.
Loïc me lança un regard interrogateur.
– Allez ma chérie, je suis absolument certain que cette charmante personne connaît admirablement son métier. Tu veux peut-être que je vous laisse entre dames ?
– Non, c’est bon tu peux rester.
Il enleva en premier ses chaussures. Se tourna, enleva son haut et fit glisser la jupe de son tailleur. Oh le petit coquin, il était en string. Il portait des bas autofixants.
– Bien fit la vendeuse. Allez, tournez-vous que je vois ça d’un peu plus près.
Il se tourna lentement. Il n’avait pas de poitrine. Son torse était imberbe. Et il avait visiblement quelque chose qui faisait gonfler son string.
– Vous êtes très mignon jeune homme, vraiment. Qu’en pensez-vous ?
– Je suis tout à fait d’accord avec vous. Il est magnifique.
Et sans en dire plus, elle présenta et fit essayer divers modèles à Julie/Loïc. Chaque fois elle me demandait mon avis et ensuite c’était au tour de Loïc. La plus part des modèles lui allait à merveille. Il eut du mal à en choisir un, mais finit par trouver. C’était notre préféré à nous trois.
– Très bien jeune homme, maintenant au tour de ce monsieur.
Moi ?
– Allez allez, je suis certaine que vous aussi vous adoré parfois vous transformer en créatures séduisante, ai-je tort ?
– Non vous avez tout à fait raison, il adore ça et vous savez quoi ? Il est super bandant.
C’était Loïc qui venait de se glissé dans la conversation.
– Toi…tu ne perds rien pour attendre, lançais-je à Loïc. Oui je l’avoue parfois…
– Très bien fit Dita. Allez, on se déshabille.
…
– Ne soyez pas timide, allez
Je me déshabillais à mon tour. Lorsque je fis glisser mon pantalon, j’eu beaucoup de mal à cacher mon érection.
– Oui, il a une très jolie, enfin vous voyez. C’était encore Loïc. J’aurais voulu l’étrangler. Chose qu’elle n’avait pas faites avec Loïc, elle s’approcha de moi et me fit tourner sur moi-même pour m’observer de plus près.
– Bien, c’est bien. Je crois que je vais pouvoir vous trouver quelque chose. Elle était près de moi, me frôlait. Mon érection était à son maximum. Elle alla chercher un mètre ruban, s’agenouilla à mes pieds pour prendre les mesures de ma taille. Mon sexe emprisonné dans un caleçon moulant était à la hausse de son beau visage. Elle se releva comme si de rien n’était et passa aux mensurations de ma poitrine.
Puis elle me présenta un magnifique ensemble.
– Allez, passez cet ensemble.
J’hésitais un instant.
– Ne soyez pas timide, il n’y a pas de honte pour un homme de se travestir.
– En fait, j’ai peur d’abîmer ces belles pièces de lingerie.
– Mais non, allez-y.
Avec mille précautions j’enfilais l’ensemble. Elle me prêta ses hauts talons. Je n’avais pas vraiment fait attention à ses pieds. Ses chaussures m’allèrent à merveille. Je vis Loïc qui semblait subjugué par le spectacle que je donnais.
– tu es sublime mec. Super bandant.
– Un peu de maquillage, une perruque et le tour est joué.
Elle me prit la main et me guida vers un immense miroir.
Je restais un long moment à me contempler dans le miroir. Oui, une perruque et du maquillage et ce serait parfait. Je regardais tour à tour Loïc et la vendeuse. J’étais ému.
– Ne dites rien, vous êtes parfaite. Je veux dire parfait.
Loïc secoua la tête pour approuver l’avis de la vendeuse.
– Je crois…je crois que je vais me laisser tenter. Il faudra que je trouve une perruque et que j’apprenne l’art du maquillage discret et réussi.
– Je pense que je devrais pouvoir vous aider me dit la vendeuse.
Loïc et moi, enfilâmes les vêtements dans lesquels nous étions arrivés. Je n’avais pas jeté un coup d’œil aux prix mais j’étais sûr que j’allai en avoir pour une note salée. Au départ j’avais fait ça pour Loïc, mais j’étais tombé sous le charme de notre sublime vendeuse.
– Avez-vous cinq minutes à m’accorder, nous demanda-t-elle. Je regardais Loïc.
– Oui, fis-je. Je n’avais plus aucunes notions du temps.
Elle nous invita à nous assoir. Et à notre grande surprise elle se lança dans un striptease très sensuel. Merde c’était vraiment Dita Von Teese ! Je ne manquais pas une miette de son striptease. Quand elle se retrouva en string et soutien-gorge, j’étais à deux doigts d’exploser. Mon visage devait être écarlate. Je me sentais comme le loup de Tex Avery.
– Tu as vu me lança Loïc
Si j’avais vu, bien sûr j’avais tout vu, je voyais tout. Elle nous tourna le dos et détachant son soutien-gorge qu’elle fit glisser à terre. Elle couvrit sa poitrine avec son bras et se retourna. Elle me sourit et écarta son bras.
Elle n’avait pas de seins. Puis elle m’invita à venir près d’elle et me fit me mettre à genoux. Et je vis. Elle prit mes deux mains, les posa sur ses hanches. Alors doucement je fis glisser son string. Je libérais ainsi un très beau sexe d’homme.
Elle approcha ma tête de son sexe et je me mis à le sucer.
Elle/il répandit sa jouissance sur mon visage.
Il me guida vers des toilettes pour le nettoyer. Il se rhabilla. J’étais dans un état second. Je planais littéralement. Elle se pencha vers moi et me glissa à l’oreille quelques mots.
Loïc décida de renoncer à son ensemble qui pourtant lui allait à merveille. Je réglais le mien par chèque en sachant très bien pourquoi. J’avais très envie d’enlacer notre vendeuse. Mais je n’en fis rien. Nous l’avons chaleureusement remercié et nous quittâmes sa boutique. Elle nous ouvrit la porte. Lorsqu’elle nous avait laissé seuls un instants c’était pour fermer la porte. Il était vingt heures trente. Nous avions passé presque deux heures dans cette boutique.
– Qu’est-ce qu’elle t’a dit à l’oreille tout à l’heure me demanda Loïc.
– Qu’il fallait profiter de chaque instant de la vie et qu’il ne fallait pas avoir honte de ce que l’on est.
En fait il m’avait juste dit qu’il voulait absolument me revoir. Et si j’avais payé par chèque c’était pour qu’il connaisse mon adresse.
Nous avions passé un super après-midi, Loïc et moi. Je lui fis parvenir les photos de ses différents essayages. Il posta sur son compte I, son petit cul moulé dans le mini short doré. Il vit ses suiveurs augmenter en flèche.
Le samedi soir suivant, on sonna à la porte de mon appartement. C’était Dita. C’est comme ça que je l’appelle désormais.
Fin
Fabien.
Sympa, mais ça manque un peu de sexe à mon goût
Je ne me prétend pas écrivain, je raconte juste quelques petites histoires imaginées. Anne, Envibi, je suis heureux que cela vous est plût. Je n’avais pas pensé à une suite, mais finalement je commence à avoir quelques idées. Promis, avec Dita et Julie/Loïc.
Mais juste un peu de patience, j’écris la deuxième partie d’une « trilogie » qui a pour titre, les après-midi de Jeannot. Histoire hétéro, bi et gay.
A bientôt avec Antoine et Chloé…et Jeannot.
hummmm, vite j’en frémis d’avance !!!
hummm, j’en suis tout excité(e), vite la suite, autant avec Dita qu’avec Julie !!!
mmmm superbe avanture je suis jalouse j aurais bien voulut etre a ta place mmmmm je suis toute humide