La reine Russo 8 – Il était deux belles coquines par Nicolas Solovionni

La reine Russo 8 – Il était deux belles coquines par Nicolas Solovionni

Le capitaine Harnoncourt, personnage d’ordinaire assez calme piqua une crise à l’énoncé du verdict, hurlant, protestant et gesticulant à ce point qu’on dû l’exfiltrer manu militari de la salle et l’enfermer. Il ne se calma pas pour autant, on l’aspergera d’eau froide et dès le lendemain une barge volante le transporta à Lerja, l’un des bagnes agricoles de la concession.

Sur place on lui attribua une couchette et une tenue de travail.

– Voilà, prenez le temps de lire le règlement intérieur et après au boulot, en ce moment, il s’agit de couper des klovkers et de les conditionner, la contremaîtresse vous expliquera.

Le règlement intérieur ne racontait pas grand-chose mais précisait les sanctions en cas de vol, bagarre, indiscipline ou fainéantise : des coups de fouet en nombre variable, les éventuels criminels étaient destinés à être mangés. Du moins c’est ce qui était indiqué.

On conduisit Harnoncourt sur le lieu de travail, il fallait donc cueillir des espèces de rhubarbes géantes en les cassant à la main. Normal, elles n’allaient pas les doter de serpettes, une arme potentielle.

La tâche était rude mais les bagnards avaient droit à des pauses avec distribution d’eau.

Harnoncourt dénombra une quarantaine d’esclaves dont seulement six hommes. Il n’aperçut qu’une seule gardienne, mais armée jusqu’aux gencives.

A l’heure méridienne, les prisonniers prirent place autour de trois grandes tables en bois. Harnoncourt s’attendait à un brouet insipide, mais fut surpris de découvrir de la nourriture correcte, pas géniale, loin de là mais correcte.

Il remarqua que l’un des hommes, trahi par son accent ne semblait pas originaire de la planète. Le soir dans l’immense dortoir, il l’aborda :

– Harnoncourt, capitaine de vaisseau, condamné à un an suite à un gros malentendu.
– Gazo, simple matelot, condamné à perpet’.
– Ciel ! T’as fait quoi ?
– Je me suis fait manipuler par une nana et j’ai essayé de leur voler leur pierre précieuse de merde !
– Il parait qu’elle est en toc !
– Pff, c’est le bruit qu’elles font courir pour ne pas qu’on leur pique !

Bref les deux hommes échangèrent leur histoire en se donnant le beau rôle, évidemment, Harnoncourt ne trouva pas son interlocuteur très sympathique, mais au moins ne ruminerait-il pas tout seul dans son coin.

– C’est comment ici ?
– Si on ne fait pas de connerie, on est plutôt bien traité ! Forcément, elles ont besoin de main d’œuvre, elles ne vont pas nous abîmer.
– Il y a beaucoup de femmes !
– Oui, la plupart ce sont des petites peines, deux mois, trois mois.
– Ça ne pose pas de problèmes ?
– Pas du tout, les relations sexuelles sont tolérées et comme je suis plutôt beau gosse…
– Humm, et pour s’évader ?
– N’y pense même pas, là c’est la mer avec des récifs et des grosses vagues, et il n’y a aucune embarcation. De l’autre côté c’est la forêt, elle est infectée de crabes géants carnivores.
– Des crabes géants ! Et ils ne viennent pas jusqu’ici ?
– Non, ce sont des créatures de l’ombre, ils ne supportent pas le soleil.

Les deux hommes se turent quelques intrants chacun à ses réflexions avant que Gazo demande :

– Ton vaisseau, elles en ont fait quoi ?
– Elles m’ont dit qu’elles allaient le détruire, mais c’est du bluff, ça coute des sous un vaisseau !
– Donc il est encore sur le tarmac ?
– Pas sûr ! Mon équipage n’a pas été condamné, le vaisseau est sans doute reparti avec mon second ! Ils ne vont pas m’attendre une année !
– Hum !
– Par contre, il y avait un autre vaisseau sur le tarmac, un cargo.
– Donc si on veut se barrer, il faudrait le faire vite !
– On ne pourrait pas attaquer l’une des barges qui atterrit ici ? Suggérera Harnoncourt
– Impossible, tout passe par le grand hangar là-bas qui fait double sas, on ne voit jamais les barges ! Alors les prendre d’assaut à deux c’est même pas la peine d’y penser.
– A deux, peut-être mais si on constituait un commando avec d’autres prisonnières ?
– Ben non, il ne reste que des petites peines et des nanas qui seront bientôt libérées, personne ne prendra ce genre de risque. Et puis même, admettons qu’on réussisse, elles vont aller où, les nanas ?
– On les embarque !
– Alors qu’on est même pas sûr de trouver un vaisseau ? Allons, allons ! Persifla Gazo
– Et si on foutait le feu ?
– Avec quoi ? T’as un briquet, des allumettes ?
– On pourrait trouver du feu dans les cuisines !
– Y’a pas de cuisine les plats arrivent dans les barges et sont réchauffés au micro-onde !
– Alors on est vraiment dans la merde ! Conclut Harnoncourt.
– Tu l’as dit !
– Y’a rien pour se saouler la gueule ?
– Ben non, on n’a pas ça non plus !

Yolaina pénétra dans le petit local dans lequel les cinq membres non condamnés de l’équipage du Serpentaire faisaient salle commune :

– Bonjour tout le monde ! C’est pour vous annoncer que vous êtes maintenant autorisés à regagner votre vaisseau. Lequel d’entre vous occupait les fonctions de second du capitaine ?
– Moi ! Répondit Corelli, un grand brun moustachu.
– C’est vous le chef, maintenant !
– Pfff
– Vous comptez repartir quand ?
– Justement, on est embêté ! Répondit Corelli, on m’a pris comme second pour ce voyage, mais ce vaisseau est particulier, je ne maîtrise pas toutes les commandes, je me sens incapable de le piloter seul.
– Allons bon ! Et vous comptez faire quoi ?
– Peut-être demander de l’assistance à l’autre vaisseau, ils pourraient éventuellement nous dépanner d’un pilote, sinon nous embarquer comme passagers !
– Comme ça, gratuitement ?
– La solidarité entre équipages, ça existe !
– Sauf que vous risquez d’attendre un certain temps, Ajas Stoffer, leur capitaine est en flirt de longue durée avec notre reine !
– On attendra !
– Vous aurez assez de vivres ?
– Ça devrait aller, sinon vous aurez bien quelques petits boulots à nous proposer.
– Peut-être, peut-être…

Ils se regardèrent tous, dubitatifs, après le départ de Yolaina.

– Ça va on n’a pas le couteau sous la gorge ! Tenta de relativiser Corelli, demain j’irais voir Stoffer, le capitaine du Rosa Monda.

De mon côté, j’avais mis au courant Dyane et Nerren, mes adjoints de la situation :

– Je suis en ce moment au mieux avec la reine, mais elle n’a pas de budget pour nous récompenser…

Je dû subir les protestations véhémentes de mes deux collaborateurs avant de pouvoir continuer.

– Puisque c’est ça on pique la pierre et on se casse !

J’expliquai alors ce que m’avait confié la reine

– C’est du bluff ! Protesta Dyane
– On a un analyseur de métal dans le vaisseau, non ? On verra bien si c’est du toc ! Argumenta Nerren
– Oui mais pour le passer à l’analyseur il faut le piquer !
– Pas forcement ! Répondis-je.

Je venais d’avoir une super idée, l’expliquais à mes collaborateurs, puis en parlais à la reine :

– J’ai une solution pour faire cesser définitivement les convoitises autour du « Globo de Khar »…

Le lendemain, mon équipage au grand complet, ainsi que ce qui restait de celui de « Serpentaire » fut convié à une petite conférence, présidée par Yolaina.

Celle-ci se livra en préambule à un rapide exposé où elle répéta devant l’assistance ce que m’avait confié la reine Russo sur l’histoire conjointe de la concession et de la pierre fétiche.

– Et maintenant nous allons nous livrer à une petite démonstration, Capitaine Stoffer, avez-vous apporté votre appareil ?
– Il est là !
– Je vais demander à deux personnes de l’assistance de me prêter un bijou pendant quelques secondes :

Corelli tendit sa chaîne en or, la voix synthétique de l’analyseur rendit son verdict :

– 75 % or, 15 % argent, 10 % cuivre
– Un autre bijou, s’il vous plaît, de l’argent ce serait bien !

Un type de mon équipage tendit sa gourmette :

– 90 % argent, 10 % cuivre.
– Et maintenant au tour du « Globo de Khar »,
– 95 % oxyde de zirconium
– Et voilà, j’espère que cette petite démonstration toute simple fera taire les rumeurs, le vrai bijou n’est pas chez nous, nous ne savons pas où il est et on s’en fout complètement. Des questions ? Pas de questions, alors messieurs-dames, Capitaine je vous souhaite une bonne journée.

Yolaina partie, Dyane s’approcha de moi :

– Ça ne prouve rien, ils ont pu planquer l’original ailleurs !

Quelle tête de mule !

– Et quand bien même, tu le récupérerais comment ?

Pas de réponse. Puis Corelli s’approcha de moi et me fit part de ses soucis.

– Je n’ai personne à vous prêter, vous prendre comme passagers, je ne peux pas vous refuser ça, mais je n’ai pas l’intention de partir de suite.
– Dans combien de temps ?
– Aucune idée, je me trouve très bien ici.
– Et nous prêter votre vaisseau ?
– Ne rêvez pas, Corelli !
– Et si je vous demandais d’intercéder auprès de la reine pour gracier notre Capitaine.
– J’aurais quoi en échange ?
– Ma reconnaissance éternelle !
– C’est trop gentil ! Mais je vais essayer quand même ! Répondis-je fort hypocritement.

En effet, je n’avais absolument aucunement l’intention d’accéder à cette démarche, je vivais en ce moment un véritable amour fou avec la splendide reine Russo et ne souhaitais pas l’importuner en abordant un sujet susceptible de la froisser.

Le lendemain, j’annonçais à Corelli que la reine se montrait intraitable.

– Mais qu’est-ce qu’on va faire ? Se lamenta l’homme.
– Attendre !
– Un an ?
– Harnoncourt sera peut-être libéré avant pour bonne conduite.

J’ai énoncé ça ne sachant même pas s’il existe ici des remises de peine, et puis pour être très franc, le sort d’Harnoncourt m’indiffère complètement. Pour son équipage, ça m’embête un peu, mais bon, je pourrais toujours les prendre en passagers quand la reine et moi seront lassés l’un de l’autre.

Tous les jours Yolaina rejoignait Greta dans la coquette chambre qu’on lui avait attribuée, pendant une heure, elles faisaient l’amour et la capitaine des gardes débranchait son récepteur ne souhaitant pas être dérangée. De toute façon, pensait-elle, désormais rien de fâcheux ne pouvait arriver sur la planète.

Après s’être fougueusement embrassées les deux femmes se retrouvaient rapidement à poil. Grata pouvait asine en guise de préalable se régaler des jolis tétons gonflées de plaisir de sa jolie partenaire brune, laquelle n’était jamais en reste pour lui rendre la pareille.

– Regarde ce que j’ai apporté ! s’écria Yolaina en sortant de sa sacoche un magnifique gode ceinture.
– Hum, ce n’est pas le même que l’autre fois ? Demande Greta.
– Ben non ! Celui-là je m’harnache avec et je peux t’enculer comme un homme. Tu ne connaissais pas ?
– Si, j’ai déjà enculé quelques bonhommes avec, mais on ne s’en est jamais servi sur moi !
– Lèche-le un peu, je veux voir comment tu fais avec les bites !

Greta se preta malicieusement à ce petit jeu, faisant jouer sa petite langue agile sur le gland en latex avant de se livrer à quelques aller-et retour en bouche.

– Impressionnant ! Commenta Yolaina. Maintenant mets-toi en levrette, ma cocotte, je vais te défoncer le cul !
– Je préférerais que ça passe en douceur !
– Mais bien sûr que ça va se passer en douceur, est-ce que tu crois vraiment que j’ai envie de brutaliser ?
– On ne sait jamais, l’amour vache, ça existe !
– Et tu apprécierais ?
– Question de circonstances, si c’est un jeu, pourquoi pas ?
– Tu me donnes des idées, alors tu te mets en position où tu attends que l’océan s’évapore ?
– On y va, on y va !

Greta se mit donc en levrette, le popotin relevé et offert aux désirs concupiscent de sa jolie complice.

– Quel cul ! Quand même !
– Faudra t’en remettre !
– Ben justement je ne m’en remets pas ! Répondit Yolaina en gratifiant sa partenaire d’un gros bisou sur la fesse droite, tout en pelotant énergiquement l’autre.
– Vas-y continue, j’adore qu’on me pelote les fesses !
– Je te flanquerais bien vingt coups de badines pour rougir un peu tout ça !
– Dix, ça devrait suffire !
– Allons-y pour quinze.
– D’accord, punis-moi, insulte-moi…

« Puisque c’est un jeu… »

Le premier coup lui cingla fortement la fesse gauche laissant une strie rougeâtre.

– Aïe !
– Tiens, traînée, tiens morue !
– Aïe, ouille, ouille !
– Tu veux que j’arrête ?
– Non, continue.
– Tiens, salope, suceuse de bite, morue !
– Morue, tu l’as déjà dit ! Aïe
– Et alors ? Impertinente en plus !
– Aïe
– Tiens, radasse, pétasse, chiennasse.
– Aïe !
– On en est à combien ?
– 14 je crois
– Tricheuse, moi j’ai compté douze.

Et Yolaina frappa les trois derniers coups dans la foulée. Puis un autre !

– Oh, on avait dit quinze !
– Celui-là c’est pour t’apprendre à mentir ! Répondit-elle en reposant la badine.

Greta s’en alla dans la salle de bain examiner son fessier !

– Eh bien dis-donc tu n’y es pas allé avec la main de la mer Morte ! Comment je vais faire pour m’assoir ?
– Tu n’as pas besoin de t’assoir pour me lécher la chatte !
– Je ne lèche pas la chatte de méchantes ! Se moque-t-elle.
– Lèche-moi le cul, alors !
– Surement pas !
– Ce n’était pas une suggestion, c’était un ordre !

Alors Greta qui était très joueuse accepta, passa derrière sa camarade qui lui offrit son joli cul.

C’est avec la langue que Yolaine entreprit le joli fessier. Elle en écarte les globes, vient humer le trou du cul avant de le lécher consciencieusement, se régalant de sa texture subtile et de son léger fumet.

« Et maintenant » se demanda la belle lécheuse, « je l’encule avec le gode ou je la doigte un peu ? »

Ce sera les doigts, parce que ça fait durer le plaisir et puis parce que c’est vivant, le gode quand il sera dans le cul, il ne sentira rien, les doigts, si !

– Oh, oui, ramone-moi le trou du cul ! L’encourage Greta. Mets-en une deuxième !
– Il y en a déjà deux !
– Alors mets en un troisième !
– D’accord, mais je te préviens, si mes doigts ressortent avec du caca, je te les fais lécher.
– Ce n’est pas un problème !
– T’es vraiment une salope !
– Oui, mais tu as l’air de bien t’en accommoder de ta salope !
– Bien sûr, t’es trop craquante.

Et dans un grand élan de tendresse, Yolaina se précipite sur le visage de sa partenaire, trouve ses lèvres et lui octroie un baiser aussi fougueux qu’humide.

– Tu ne fais pas lécher tes doigts ?
– Tu veux vraiment faire ça ?
– Oui c’est marrant, j’aime bien !
– Il n’y a pas grand-chose !
– Justement, c’est très bien comme ça !

Et après avoir pourléché les doigts de son amante, Greta se remit en position afin de recevoir le gode-ceinture dans son troufignon.

– Ecarte moi tes fesses de pute que je t’encule !

Et c’est parti, ça va, ça vient, Yolaina se déchaîne, s’activant en cadence comme si elle était sur une machine dans une salle de sport. Greta, elle, voit son excitation monter de façon inexorable, elle halète, elle pousse de petits cris et elle mouille d’abondance.

Et bientôt son plaisir monta crescendo jusqu’à ce quelle jouisse dans un cri fulgurant.

– Salope, tu m’as fait, joui du cul !
– Hé, hé ! Tu veux peut-être sucer le gode ?
– Tu crois que je vais me dégonfler ?
– Non, les petites salopes, ça ose tout !

Et sans hésiter un seul instant, Greta embouche le gode-ceinture et le nettoya de ce qui le polluait.

– Ça va, tu te régales ?
– Quand je suis excitée comme ça, je peux faire beaucoup de choses !
– Bon, à toi de me faire jouir, viens me lécher la moule, je ne tiens plus en place.

Evidement Greta s’acquitta de cette tâche avec gourmandise, passion et amour.

– Hum, elle est trop bonne ta chatte !
– Et ma bouche ?

A ce signal les deux femmes se roulèrent un patin d’enfer avec une telle fougue que le bas e de leur visage en devint baveux

– Elle est bonne ma salive ? Demanda Yolaina. .
– Délicieuse !
– Ouvre ta bouche je vais t’en donner encore !
– Vas-y crache-moi dans la bouche !

Yolaina le fit plusieurs fois, complètement subjuguée par l’étrange beauté de sa partenaire.

– Fais-moi boire ta pisse ! L’implora Greta.
– J’allais te le proposer.

Le jet coula dans son gosier li tapissant le palais tel un grand cru.

– On fait une belle paire de salopes, non ? Commenta Yolaina.
– Qu’importe ce qu’on est, l’essentiel est que l’on s’aime !
– Humm ! Tu me fais craquer !

Lizda, reléguée aux cuisines royales rongeait son frein, les deux vaisseaux immobilisés sur le tarmac semblaient la narguer.

Souvenirs, souvenirs… Au sortir de l’adolescence, la belle Lizda tomba amoureuse d’un beau capitaine qui faisait escale sur la planète, l’attirance étant réciproque, il l’embarqua sur son vaisseau et ils furent heureux quelques mois avant qu’ils ne commencent à se chamailler et qu’il lui foute des baffes. Abandonnée sur une planète minable elle survécut de petits boulots y compris en monnayant ses charmes. Elle rencontra des tas de gens, puis prise d’une crise de nostalgie, elle souhaita retourner sur Mijarka, sans que l’histoire nous précise comment elle fit.

Bien lui en prit puisqu’elle devint quelques temps la favorite de la Reine. Mais l’idylle ne dura pas, malgré le fait qu’on lui conserva d’importantes prérogatives au sein du palais, Folle de rage et de jalousie, elle jura de quitter de nouveau la planète et cela définitivement.

Plus facile à dire qu’à faire, les cargos qui atterrissent périodiquement sur la planète étaient toujours les mêmes avec leurs équipages de soudards patibulaires. Elle voulait bien se prostituer pour payer son voyage mais pas avec n’importe qui. Le vaisseau d’O’Neal qui se posait pour la première fois sur la planète parut lui offrir une opportunité, voulant mettre tous les atouts de son côté, elle entreprit de se faire draguer par Gazo, un bellâtre, membre de l’équipage en lui faisant miroiter la possibilité de subtiliser le « Globo de Khar ». Nous avons vu plus avant comment cette tentative se transforma en fiasco, La reine qui n’était pas méchante, aurait pu la faire condamner au bagne, elle s’était simplement retrouvée en cuisine et depuis elle rongeait son frein, mais ça, nous l’avons déjà écrit.

Alors, lequel des deux équipages aurait l’honneur de sa visite intéressée ?

En cuisine, les ragots vont bon train, et connaissant la situation embarrassée de l’équipage du « Serpentaire », c’est donc sur mon vaisseau qu’elle jeta son dévolu.

Dyane peu d’humeur ces temps-ci l’envoya vertement promener !

En désespoir de cause, elle se rabattit sur le « Serpentaire ».

Prétextant une indisposition imaginaire, elle prit une journée de congé et s’en alla surveiller les rarissimes allées et venues sur le tarmac de l’astroport.

Au bout d’une heure d’attente, elle aperçut Corelli, le second du capitaine, qui se rendait à la buvette, elle lui emboîta le pas.

L’endroit était d’ordinaire peu fréquentée sauf quand un vaisseau atterrissait, ou quand il allait repartir, à ces occasions les équipages venaient y boire, s’amuser et profiter des charmes de quelques filles volontaires pour louer leurs appâts.

Mais aujourd’hui, il n’y avait pas grand monde sinon quelques filles affectées aux travaux de maintenance de l’astroport.

Corelli s’approcha du bar, une jolie blonde lui demanda ce qu’il désirait

« Merde, elle ne va pas me le piquer, ce beau moustachu ! » De dit Lizda qui sans perdre de temps, s’approcha du bar et interpella l’homme.

– Tu me payes un verre, beau moustachu ?

L’homme n’était pas stupide et savait pertinemment ce que signifiait une telle proposition. Il n’était pas spécialement venu pour ce genre de choses, voulant simplement se changer les idées, mais ne dit-on pas que le sexe est un excellent antidépresseur ? Tant qu’à faire il aurait préféré la pulpeuse serveuse du bar, mais peut-être ne montait-elle pas avec les clients.

Il accepta donc la proposition et ils s’attablèrent.

– Tu cherches un client ? Demanda l’homme
– Non je cherche un vaisseau !
– Pardon ?
A suivre

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3 réponses à La reine Russo 8 – Il était deux belles coquines par Nicolas Solovionni

  1. Mathilda Stenberg dit :

    C’était l’un de mes fantasmes d’adolescente, je m’imaginais d’être la Reine d’un pays imaginaire, j’avais plein de suivantes plus belles les unes que les autres, souvent je les punissais puis les consolais en leur léchant la chatte. Ça me faisait mouiller grave, et même encore parfois, aujourd’hui je me rejoue le film !

  2. Silverian dit :

    Encore un texte lu par hasard c(j’adore lire des histoire très orientée lesbos , et j’aodre aussi voir deux filles en vrai se donner du plaisir, moi je regarde tout nu et je me branle

  3. Claire dit :

    Comment ne pas tomber amoureux de ces deux belles coquines

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