La reine Russo 5 – Les tueurs de Vargala par Nicolas Solovionni

La reine Russo 5 – Les tueurs de Vargala par Nicolas Solovionni

Boniface

Revenons un peu en arrière, sur Vargala.

Boniface, ce n’est d’ailleurs pas son vrai nom, mais personne ne le connaît, est un traîne-savates comme il y en a dans tous les coins mal famés de la galaxie, il survit de flibustes diverses et de petits trafics. L’espace ne l’intéresse plus d’autant qu’aucun capitaine n’irait enrôler un personnage aussi douteux.

Il reste souvent des heures à « La spirale », établissement moitié bistrot, moitié bordel, moitié restau médiocre, ce qui, le lecteur l’aura remarqué, nous fait trois moitiés.

Ce jour-là, Boniface y remarque un bonhomme arborant sa veste de capitaine de vaisseau, pratique désuète en ces lieux.

« Peut-être un coup à faire ? »

Il s’approche.

– Bonjour, vous êtes bien Muller ? Bluffe-t-il
– Non Karlson ! Capitaine Karlson !
– Ah ! J’ai confondu ! Je ne vous ai jamais vu ici !
– Non, je n’étais jamais venu, on s’est posé au plus près, l’équipage a été décimé par une bande de folles.
– Une bande de folles ? Ah, racontez-moi, parfois ça fait du bien de parler ! Je vous paie à boire ?
– Un conard de notre équipage s’est fait draguer par une bonne femme qui voulait s’enfuir de sa planète. Elle voulait payer son voyage avec quoi ? Je vous le donne en mille ?
– Dites voir !
– Le « Globo de Khar » !
– Rien que ça ! Répondit Boniface qui n’avait jamais entendu parler de l’objet.
– Et alors ?
– Alors, les nanas nous ont encerclé, on leur a rendu la pierre et refilé le voleur.
– C’est ça qui a décimé l’équipage ?
– Non ! On a failli avoir une mutinerie, pour ne pas perdre la face, le capitaine…
– Ce n’était pas vous, le capitaine ?
– Attendez, le capitaine a pris la tête d’une expédition punitive, ça a été un massacre, le capitaine a été tué. Ceux qui comme moi n’avait pas participé ont été gazé et fait prisonniers quelques semaines.
– Eh, bien ! Et vous comptez faire quoi ?
– J’en sais rien ! J’avais proposé une solution intelligente au capitaine, il ne m’a pas écouté et a préféré affronter ces furies sous la pression…
– C’était quoi, la solution intelligente ?
– Revenir avec un commando de mercenaires et embarquer le diamant. Mais maintenant c’est foutu, le vaisseau est avarié et ce qui reste de l’équipage ne vaut plus grand chose.

Boniface réfléchit, puis se livra à ce qu’il savait faire de mieux, le bluff :

– Admettons que je vous trouve un armateur qui vous fournirait un vaisseau et des hommes ?
– Vous en connaissez un ?
– Peut-être, peut-être ! Vous m’avez dit que c’était quelle planète ?
– Mijarka
– Et le nom du diamant ?
– Le « Globo de Khar »,
– Je vais voir ce que je peux faire ! On se retrouve demain, ici même heure ! Surtout n’en parlez à personne, il ne faudrait pas qu’on se fasse doubler !
– Motus et bouche cousue ! Mais vous m’aviez promis à boire…
– Mais bien sûr, Gundula apporte une bière à mon ami !

La pulpeuse Gundula s’approcha en mettant pratiquement ses nichons sous le nez de Karlson.

– Je peux te donner autre chose, beau brun, un moment avec moi, ça te tente ?
– Vous êtes une femme ou une transsexuelle ?
– Mais non, je suis une vraie femme.
– Vous ne savez pas où je peux trouver des transsexuelles ?

Gundula s’éloigna en haussant les épaules, mais Boniface s’empressa de lui fournir une adresse…

C’est ainsi, qu’un peu plus tard, Karlson montait avec Riquita, la belle transsexuelle et malgré ses promesses de  » Motus et bouche cousue » y alla de ses confidences sur l’oreiller. Mais ça Boniface ne le sut jamais.

Boniface s’empressa de se renseigner, effectivement le « Globo de Khar », était une pierre d’une valeur inestimable.

Ils étaient combien à connaître l’endroit où se trouvait la pierre ? Ce qui restait de l’équipage, ça ne faisait pas grand monde, mais trop de monde quand même.

Le lendemain Boniface rencontrait Herbert, l’un des gros caïds locaux. Celui-ci écouta son interlocuteur avec intérêt.

– Si le mec ne fabule pas, ça peut être intéressant, voilà ce que tu vas faire…

Boniface est de nouveau en présence de Karlson :

– J’ai trouvé un armateur et une équipe de quinze mercenaires…
– Quinze c’est peut-être un peu juste l
– Ah ?
– Cinq de plus, ce serait déjà mieux !
– A mon avis, c’est négociable, mais ça fait des parts en plus à distribuer !
– On ne sera pas obligé de leur dire la valeur de ce qu’on va chercher !
– T’es un malin, toi !
– Hé !
– Y’a juste un problème, faudrait pas qu’on se fasse doubler par l’un des membres de ton équipage qui se mettrait à bavarder !
– Bien sûr ! Répondit Karlson, ignorant où son interlocuteur voulait en venir.
– Alors on va faire simple ! L’armateur va embaucher tout ce petit monde sur un de ses vaisseaux réguliers. Pendant qu’ils seront dans l’espace, ils ne bavarderont pas !
– Génial !
– Pour ça il me faut la liste de ces gens-là avec leur trombine et tout le reste.
– O.K. Je télécharge ça de l’astroport et je te le transfère.

Une fois en possession de la liste Herbert s’en alla rencontrer le lieutenant Jiker

– On va avoir un petit nettoyage à faire, on aimerait compter sur ta discrétion, voilà la liste !
– C’est qui ces gens ?
– Des gens qui en savent de trop sur une chose que je ne peux pas dire !
– C’est d’un clair !
– Tu veux combien ?
– Tu ne crois pas que tu exagères un peu !
– Il n’y aura pas de vendetta, ces gens sont inconnus ici !
– Quand même, t’y va fort !
– Combien tu veux ?

Anabelle Jiker annonça un chiffre !

– Ça me parait correct

Le lieutenant Jiker n’était pas vraiment fière de ce qu’elle venait de faire, mais venait d’empocher un joli paquet de fric.

« Ce mec est trop dangereux, il faudra qu’un jour je trouve le moyen de le supprimer de la circulation ! » se dit-elle avant de penser à autre chose.

Herbert avait maintenant le champ libre.

Il avait toujours eu du flair et sentait bien ce coup. Du flair et le goût du risque, il avait déjà investi beaucoup dans cette affaire en soudoyant le lieutenant Jiker, et il en investirait d’autres… Evidement il n’entrait nullement dans ses intentons de partager quoi que ce soit avec Boniface, mais cet aspect des choses n’avait rien d’urgent.

Herbert n’aimait pas se salir les mains, le sale boulot; il le faisait faire par d’autres. Pour cette opération, ce serait Davenport, un individu cruel et sadique mais respectant les ordres comme un bon petit soldat.

Le massacre pouvait commencer, les deux hommes choisirent d’attendre à l’hôtel le plus près de l’astroport, le plus près dans les bas prix.

Ils attendirent Wong dans le petit salon, le soûlèrent de paroles en lui faisant croire qu’il serait embauché lui et ses camarades sur un cargo de lignes à condition qu’il raconte ce qui était arrivé au reste de l’équipage.

Wong confirma donc une partie des dires de Karlson, une partie seulement, car il ne savait pas tout, mais néanmoins suffisamment pour qu’Herbert se sente conforté sur la faisabilité du projet.

Bien sûr on lui demanda où étalent ses collègues, trois d’entre eux pensionnaient ici, pour les deux autres, il ne savait pas.

Les tueurs à qui Davenport avait sous-traité le travail entrèrent en action le soir même, éliminant Wong et trois de ses compagnons. Ce fut ensuite le tour de Karlson.

– Il en reste deux, un mec et une femme, écumez les hôtels, ils ne doivent pas être bien loin.

Limay leur échappa deux jours avant de se faire coincer, mais ils ne trouvèrent pas Greta.

Fin du flashback

Comme je m’y étais engagé, Greta avait trompé les contrôles de l’astroport avec un simple badge de bagagiste et se reposait dans une cabine de mon vaisseau

Bon, c’est pas tout ça, mais je fais comment pour identifier les conards qui ont éliminé Karlson et ses compagnons ?

Un petit tour au cosmodrome, parce qu’on ne sait jamais.

Prenant prétexte de me rendre à mon vaisseau, je cheminais sur le tarmac et relevais les immatriculations des spationefs posés là.

Il n’y en avait pas tant que ça, hormis deux vaisseaux, tous étaient des cargos indépendants, j’en connaissais certains appartenant à des collègues, pour les autres quelques petites vérifications s’imposaient.

Deux astronefs m’intriguaient, l’un était un vaisseau de ligne qui apparemment n’avait rien à faire ici, l’autre était un bâtiment de petite taille, trop petit pour faire cargo, peut-être un navire militaire recyclé.

Je montais à bord de mon vaisseau et me connectais à l’ordinateur de la capitainerie afin de vérifier ce que je voulais savoir.

Les cargos appartenaient tous à des capitaines ou à des armateurs répertoriés, ils faisant régulièrement escale ici, pour certains la planète constituait même leur port d’attache. L’un deux était le Mytra, le vaisseau de Karlson, le nom de l’armateur domicilié sur une autre planète ne me disait rien du tout, il faudrait un certain temps pour que celui-ci soit mis au courant de ce qu’il était advenu de ses équipages. Le vaisseau avait été placé sous séquestre provisoire et vu de l’extérieur me paraissait plutôt joli.

Les informations concernant le vaisseau de ligne ne montraient rien de suspect. Quant au spationef léger, je notais le nom et l’adresse de son propriétaire un certain Kaloum.

L’endroit était une espèce de drugstore où l’on pouvait acheter tout et n’importe quoi. Je n’y avais jamais foutu les pieds.

Il avait une vieille bonne femme derrière le comptoir assez revêche, je l’abordais au flan :

– Vous n’auriez pas des réacteurs dorsaux ?
– Non, on a pas ça ici, il faut aller chez Innaritu, près du cosmodrome.
– J’étais venu il y a longtemps ici, il y avait un gars qui s’appelait Kaloum, je crois !
– Il n’est plus là !
– J’aurais bien aimé le revoir !
– Vous voulez autre chose ?
– Vois ne sauriez pas où je peux le trouver ?
– C’est un drugstore ici, pas une agence de renseignements.
– Vous êtes très aimable, vous,?
– Je sais, c’est mon image de marque.

J’ai pensé un moment l’amadouer avec quelque argent, mais flairant une piste et voulant éviter de me faire remarquer, j’ai préféré faire profil bas.

Je contactais Dyane, lui faisait part de mes investigations et lui demandais d’aller draguer à la capitainerie pour essayer d’avoir des renseignements complémentaires.

– Il va encore falloir que je lui fasse une pipe ?
– Ben oui !
– J’irais à la même heure que l’autre fois, je me suis tapé un ticket avec un petit gros !
– Génial.

Le « petit gros » parait enchanté, ravi de voir arriver Dyane, laquelle s’est fendue de son plus beau sourire.

– Content de vous revoir ! Lui dit Rudy !
– Mais moi de même ! Répondit Dyane avec un sourire canaille.
– Le renseignement que je vous ai refilé l’autre jour, ça vous a servi ?
– Sauf que le mec en question s’est fait trucider, mais comme je n’aime pas les affaires louches, j’ai pas cherché à comprendre. Mais bon, je viens pour tout autre chose, j’ai envie de me mettre à mon compte.
– Ça ne marche plus avec Stoffer ?
– Si, il est charmant, mais j’aimerais être ma propre patronne. Y’a pas un vaisseau à vendre en ce moment ?
– Non !
– Le vaisseau de ligne, là-bas c’est un vrai vaisseau de ligne ?
– Ben, oui !
– Et qu’est-ce qu’il fait ici ?
– Un truc à touristes, ils viennent s’encanailler en restant un jour ou deux sur une planète de malfrats !
– Ah ! Et le machin là-bas, c’est quoi ? Dit-elle en pointant son doigt vers la vitre.
– On ne sait pas trop, ce n’est pas un cargo, il n’y a pas de cale, il bouge de temps en temps.
– Vous croyez que je pourrais l’acheter ?
– Un vaisseau sans cale ? Pourquoi faire ?
– C’est rapport au prix, ce ne doit pas être très cher !
– J’en sais rien !
– Il faudrait que je contacte le propriétaire !
– Je suis désolé, seuls les capitaines et les armateurs ont accès à ces informations !

Rudy savait pertinemment ce qu’il faisait, ses yeux exprimait la concupiscence. Dyane n’avait plus qu’à entrer dans son jeu.

– Même contre une pipe ?
– Je peux faire un effort !
– Sauf que le nom du propriétaire ne me suffira pas, je veux tout savoir ! On joue cartes sur table !
– J’aurais pas d’ennuis ?
– Mais non ! On fait ça où ?
– Ici, je vais fermer le bureau, mais comme normalement je n’ai pas le droit de communiquer ce genre d’information, je vais être un peu plus exigeant
– Et en quoi consiste ces exigences.
– Ben tu te mets à poil et je te baise !
– Ben voyons…
– C’est à prendre ou à lécher !
– A lécher ?
– Hi ! Hi !
– Non on se donne un quart d’heure ?
– Vingt minutes !
– Non mais c’est tout, oui ? On va dire un bon quart d’heure.

Et sans autres formalités, Dyane se dévêtit mais sans se presser au contraire de Rudy qui se déshabilla à la vitesse d’un cheval au galop.

Sa bite était déjà droite comme un étendard, il avança ses mains afin de peloter les seins de la belle mature !

– Oh que c’est beau, que c’est doux, que c’est excitant.

Dyane se laissa caresser sans broncher, elle ne dit rien non plus quand la bouche de l’homme entra en action afin de lui lécher les tétons.

« Bon, dans un quart d’heure ce sera fini ! Patience ma fille, patience ! »

– Oh, qu’est-ce que tu bandes bien ! Elle est trop belle ta bite

« Extrait du manuel de la parfaite escort girl : toujours complimenter les mecs sur leur bite, ça les rend heureux ! »

– Hé ! Ma foi je ne me plains pas !

Elle tripota le membre quelques instants puis l’imbiba de salive avec sa petite langue agile, avant de sucer le gland, elle se rappela alors que la dernière fois, il avait apprécié qu’on lui doigte le trou du cul.

Alors elle doigta !

Dans d’autres circonstances, elle aurait demandé à l’homme s’il était bisexuel, mais elle ne voulait pas l’embarrasser, elle se contenta de doigter, un second doigt rejoignit le premier, puis un troisième, L’homme en hennissait de plaisir.

« Pendant que je m’occupe de lui, il ne me fout pas ses sales pattes partout ! »

Mais doigter de la sorte peut être fatigant et même donner des crampes, alors il fallut bien que Dyane retire ses doigts.

– Hum c’était bon ! Tu me suces un peu avant le final ?
– Mais certainement, milord !

Sa bite était grosse, ce qui n’était pas pratique pour la pipe, Dyane n’ayant pas une bouche d’avaleuse de sabre, alors elle fit comme la fois d’avant, balayage du gland avec le bout de la langue, léchage de la hampe, gobage des testicules.

Le temps passe vite quand on fait du sexe, Dyane n’avait pas regardé l’heure mais subodorait que le temps qu’ils s’était donné arrivait à son terme.

– Bon, maintenant tu peux me prendre ! Dit-elle en se mettant en levrette sur le fauteuil visiteurs.
– Je t’encule ?
– Non, mais tu crois que c’est la fête, laisse mon cul tranquille !
– Même avec un petit billet ?
– Me prendrais-tu pour une pute ?
– Je n’ai rien contre les putes ! Baiser pour avoir un renseignement ou baiser pour de l’argent quelle différence ?
– Alors d’accord, je suis une pute, mais tu vois la pute aujourd’hui, elle n’a pas envie de se faire enculer ! O.K. ?
– Une autre fois, alors ?
– Bon, tu me la fous dans ma chatte ta grosse queue ?
– On arrive, on arrive.

Rudy la pilonna quelques minutes, Dyane ne mouillait même pas et ne se donna pas la peine de simuler une quelconque jouissance. L’homme finit sa petite affaire en quelques minutes, jouit avec un grognement de gorille, et s’essuya la zigounette avec un mouchoir jetable.

– Ça fait du bien par où ça passe ! Commenta-t-il de façon fort originale, vous en conviendrez.,
– Alors tu me racontes quoi ? Demanda Dyane en se rhabillant.
– Eh bien voilà : le propriétaire est un fantôme, personne ne sait où il est passé et s’il existe encore. Le vaisseau ne vogue pas souvent, mais quand il le fait, ce n’est pas toujours le même capitaine et à mon avis ce sont probablement des prête-noms.
– C’est tout ?
– Tu vas faire quoi avec ces renseignements ?
– Ah, ah, et t’as vraiment rien d’autre à me dire ?
– Si, le vaisseau part dans quatre jours, un type agissant au nom du proprio a demandé un check-up !
– T’as le nom du capitaine ?
– Harnoncourt !
– Ben voilà !

« Qu’est-ce qui faut pas faire pour avoir un petit renseignement ! »

Je connaissais Harnoncourt de réputation, mais ne l’avais jamais fréquenté, un excellent capitaine à ce qu’on disait, mais froid, peu communicatif et imbu de sa personne. Je n’étais donc guère avancé d’autant qu’il ignorait probablement l’objectif final de la mission. En revanche, il en connaissait forcement la destination. Mais comment le faire parler ?

Je me procure sa photo en 3D et il me vient l’idée d’aller traîner dans les bars qu’il était susceptible de fréquenter. Après en avoir visité quelques-uns, j’entre au Majestic qui malgré son nom n’a rien de majestueux. Pas d’Harnoncourt dans l’établissement, mais je tombe en arrêt devant un bonhomme dont le visage me parle !

Bien sûr qu’il me parle, ce mec est l’un des deux tueurs de Karlson que j’ai vu sur la vidéo, il a plutôt le profil d’un exécuteur de basses besognes que celui d’un décideur. Je prends le risque de l’aborder :

– Capitaine Stoffer ! Me présentais-je.
– Davenport ! Que me vaut cet honneur ?
– J’ai besoin d’un gars comme vous pour une mission un peu dangereuse.
– Ah ! Ici ?
– Non, faudrait embarquer…
– Ça aurait été avec plaisir, mais je ne suis pas libre, j’ai un engagement.
– Tant pis, on n’en parle plus ! Je vous paie un verre ?

Après deux verres, le type semblait ravi d’avoir un nouvel interlocuteur, mais il n’était pas complètement idiot et paraissait faire attention à ce qu’il disait. J’attendais le moment propice pour demander l’air de rien :

– T’embarques sur quel vaisseau ?
– Le Serpentaire !

Je lui offrais un dernier verre et le laissait planté-là en lui affirmant que je regrettais beaucoup que nous n’ayons pu faire affaire.

J’allais ailleurs et consultait ma liste des vaisseaux en instance.

Bingo !

Le Serpentaire est le nom du spationef militaire recyclé.

Donc le puzzle s’assemble : un commando dirigé par je ne sais qui, va décoller en direction de Mijarka, il y aura à son bord le tueur de Karlson. Ils vont donc tenter par la force de s’emparer du précieux caillou.

La solution est donc toute simple, il me faut arriver avant eux, prévenir cette Reine Russo et ensuite on improvisera.

Une petite journée pour rassembler l’équipage et nous voilà partis. J’ai raconté à ma technicienne de bord que notre nouvelle mission serait sans doute dangereuse, du coup elle s’est défilée. Je pu donc attribuer le poste à Greta.

Comme le veut une certaine tradition, après que le vaisseau soit passé dans l’hyperespace, je trinquais dans ma cabine avec mes deux adjoints. Le sexe fait partie du quotidien des cosmonautes, mais j’estimais que ce n’était pas à moi de prendre d’initiatives en ce domaine.

Après deux verres, Dyane se mit à raconter avec force détails sa partie de jambes en l’air avec Rudy, le fonctionnaire de l’aéroport.

– C’est pas possible d’avoir une bite aussi grosse, pas facile de sucer un machin pareil, mais quand je lui ai dit qu’elle était belle, il était content comme tout.
– Et après il t’a baisé ? Demande Nerren ?
– Ben oui, je suis passé à la casserole !
– T’as joui ?
– T’es pas un peu malade, non ?
– T’es en manque, alors ?
– Pourquoi ? Tu veux me proposer tes services ?
– Un service trois pièces, oui !
– Et avec le mien, ça fera un service six pièces ! Intervenais-je bêtement.
– Oh ! Vous m’avez l’air bien excité, les garçons !
– On n’est pas excité, on a envie de te caresser !
– Et si je ne veux pas ?
– On s’arrangera entre hommes, qu’est que tu en penses, Ajas ?
– Pourquoi pas ? Répondis-je, mais c’est dommage, moi j’aurais bien vu un truc à trois.
– Bon, je m’en voudrais de vous contrarier, déshabillez-moi, les garçons !

Je sens que Nerren est un peu déçu, il est bisexuel mais à une nette préférence pour les messieurs. Moi je ne le suis qu’un tout petit peu, mais je l’ai déjà dit !

Donc nous déshabillons la belle Dyane de conserve qui se laisse faire avec le sourire.

– Vous ne croyez pas que vous allez rester habillés ! Nous lance-t-elle !

Et quelques instants après nous étions tous les trois, nus comme des grenouilles.

Evidemment (pourquoi « évidemment », d’abord ?) je me précipite sur ses seins que je connais par cœur mais dont je ne sais me lasser. Nerren nous tourne autour et finit par se positionner derrière moi et me pelote les fesses. Quel cochon celui-ci !

Et tandis que ma langue a remplacé ma main sur les nichons de ma navigatrice, Nerren ne trouve rien de mieux à faire que m’introduire deux de ses doigts dans mon troufignon. Bien sûr je me laisse faire, ne détestant pas ce genre de chose.

Dyane se libère de mon étreinte

– Sucez-vous les garçons, j’adore voir ça !

Elle s’assoit, branle un peu la belle bite de Nerren et me la tend. Voilà qui n’est pas un problème, je la prends dans ma main, la caresse puis la porte en bouche. J’adore sucer des bites, c’est doux, suave, exquis et si pervers. Je me régale, je bave, je vais partout, le gland, la hampe, et même un petit peu les couilles. Je fais travailler ma langue et mes lèvres, je suis aux anges et je bande comme cochon !

– T’aime ça sucer des bites, hein pédé ! Me lance-t-elle.
– Et pas qu’un peu !

Dyane s’en va se coucher sur le bord de la couchette, les jambes dans le vide, bien écartées. La vue sur sa minouche est d’autant puis troublante, qu’elle y porte la main et commence à se palucher

On ne laisse pas une dame dans cet état quand on est avec elle, n’est-ce pas ? Je me précipite donc, je m’accroupis et fait entrer mes doigts dans cette divine cavité, ce n’est que très légèrement humide, mais au fur et à mesure que je la doigte, la mouille se met à couler d’abondance, tandis que la miss pousse des petits cris de plaisir.

Nerren revient derrière moi et me lèche le fion, il faut bien varier les plaisirs ! Je sens soudain que quelque chose veut entrer ! Ma parole, cet énergumène semble vouloir m’enculer ! Il aurait pu demander quand même, qui c’est le capitaine sur ce vaisseau ?

J’ai l’air de rouspéter, mais j’adore ça, d’autant que le mec n’a rien d’une brute. Il nous fait ça en douceur… et profondeur

Et tandis que Nerren me bourre, je continue à me régaler du jus de chatte de Dyane qui commence à gigoter et haleter de façon caractéristique

Je lui porte l’estocade en ciblant son clitoris. Elle braille, elle mouille, elle n’en peut plus, mais elle récupère vite.

– Baisez-moi, les garçons !

Moi je veux bien, mais on fait comment ? Ben on improvise et Nerren sort sa bite de mon cul pour la donner à sucer à la navigatrice qui s’en régale sans en vérifier l’état. Et alors que je m’apprête donc à la pénétrer, la voilà qui relève ses jambes, m’indiquant par-là sans me le dire qu’elle préfèrerait que j’entre par la porte de derrière. Pas de problème, entre enculés on ne peut que se comprendre.

Je sodomise Dyane en cadence, tandis que sa bouche se remplit du sperme de Nerren. Joli tableau ! J’accélère la faisant miauler de plaisir et je finis par jouir dans son cul. Je lui donne ma bite à nettoyer, il y a du sperme qui dégouline et un peu petit peu de merde, mais elle adore ça, la cochonne !

A suivre

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3 réponses à La reine Russo 5 – Les tueurs de Vargala par Nicolas Solovionni

  1. Jean-Loup dit :

    Si seulement, ce monde existait vraiment…

  2. Baruchel dit :

    Le père Nicolas a le chic pour nous décrire de ces scènes de sexe qui le font bien

  3. Forestier dit :

    Deux jolis passages. On ne s’ennuie pas sur Vargala; on se fait enculer pour avoir des tuyaux et on s’enfile en trio à bord de la fusée

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