La reine Russo 11 – Partouze récréative par Nicolas Solovionni

La reine Russo 11 – Partouze récréative par Nicolas Solovionni

Une demi-heure plus tard…

– Ici le Rosa-Monda, lieutenant Dyane Makaya, demandons autorisation d’atterrir !
– Autorisation accordée, nous balisons l’aire 8. Restez consignés à l’intérieur du vaisseau en attendant nos instructions.

La responsable de l’astroport en référa immédiatement à Yolaina qui se rendit sur place en demandant le concours d’un bataillon armé.

– Tout le monde dehors, à poil ou en sous-vêtements, chaussures légères, sans armes, ni bagage.
– Sont givrées ! Protesta Pilzer.
– Non, elles se méfient tout simplement ! « Chat échaudé craint l’eau froide » !
– Là ce serait plutôt les chattes ! Ajouta Dilos qui n’avait pas toujours l’humour très subtil.

Ils descendirent tous les trois.

– Plus personne à l’intérieur ?
– Personne de vivant sauf le chat du bord, ne lui faites pas de mal, c’est une brave bête, sinon il y a le cadavre d’Harnoncourt, enfin, ce qui en reste.
– Où ça !
– En soute !
– On va voir !

Une amazone munie d’un masque à oxygène pénétra dans le sas et fit exploser une bombe de gaz paralysant.

– Vous êtes malade ! Et le chat ?
– Il va juste roupiller vingt minutes !

La rambinette ressortit au bout d’un moment, et on accompagna les trois aventuriers dans les locaux administratifs où je les attendais en compagnie de Yolaina.

Pendant ce temps, une autre équipe emmenée par Lysis investissait le Serpentaire. On emmena les quatre occupants restants dont Corelli et Sandora.

– Qui pilotait la barge qui a fait évader Harnoncourt ?
– Moi ! Se dénonça aussitôt Corelli dans un geste chevaleresque, mes collègues n’ont pas été mis au courant.
– Et pourquoi cette opération ?
– J’en avais marre de rester là, or seul Harnoncourt pouvait faire décoller le vaisseau.
– Comment avez-vous su qu’Harnoncourt était à Lerja.
– Je l’ignorais, j’y suis allé au flan, j’ai commencé par le premier bagne dont on m’a parlé, c’était un acte désespéré.
– Et s’il n’avait pas été là ?
– C’était un coup de poker, je vous dis !

Corelli avait conscience de la faiblesse de sa défense, si on le cuisinait durement il savait qu’il ne pourrait pas faire autrement que de lâcher le morceau. Mais Lysis n’insista pas, fit relâcher Sandora et ses camarades et fit enfermer Corelli.

Un quart d’heure plus tard une garde vint prévenir Corelli qu’il était libre. Il n’en revint pas, Corelli !

J’étreignis Dyane que je ne pensais pas revoir si tôt et accueillit chaleureusement Dilos

– Et ce monsieur ! Demandais-je
– Ce charmant monsieur s’appelle Pilzer, sans lui tu ne revoyais jamais ton vaisseau, alors tu vas me faire plaisir, afin de le remercier comme il se doit, tu vas l’engager dans l’équipage.
– Moi, je veux bien, mais dans quelle fonction ?
– Tu trouveras bien.
– Bon, si vous nous racontiez l’histoire ? Intervint Yolaina.

Dyane raconta sans édulcorer son petit trip sexuel avec Pilzer, ce qui eut le don de faire rougir l’intéressé comme un kilo de tomate et d’agacer Dilos qui était du genre, je ne suis pas jaloux, mais je le suis quand même.

– Bon, j’espère qu’on va nous foutre la paix, maintenant ! Conclut Yolaina.

Ben non pas vraiment, mais n’anticipons pas…

– On fait la fête ce soir à bord du vaisseau ? Suggéra Dyane.
– Juste l’équipage et monsieur évidemment ! Précisais-je en désignant Pilzer
– D’accord je vais récupérer Nerren et Nadget…
– A moins que… Yolaina on vous invite ?
– Je ne suis pas seule en ce moment…
– Ah, oui Greta ? Emmenez-là !
– Je vous remercie mais, non, nous sommes un peu fatiguées de notre petite sauterie d’hier soir !

Je réalisais plus tard, que ce n’était pas la fatigue qui motivait ce refus, mais la persistance des traves de flagellation qu’elles n’avaient nulle envie d’exposer devant tout le monde..

– Mais dites-moi Capitaine, vous allez délaissez notre reine. Reprit-elle
– Pas du tout ! Mais on bien le droit de faire la fête entre potes ! Et puis ce sera une fête très sage sans sexe !

A ces mots Dyane et Yolaina éclatèrent de rire.

Je crus alors diplomatique d’en informer « sa grâce ».

– Amusez-vous bien mais il faudra me raconter.
– Promis !
– On dit « promis votre grâce » !
– Promis votre grâce

Nous étions donc six : Pilzer, ainsi que Dyane, Dilos, Nerren, Nadget et moi-même.

On a d’abord trinqué et commencé à grignoter quelques bonnes choses qui étaient loin de rivaliser avec les plats exquis de la table de la Reine, mais l’ambiance « bonne franquette » prévalait…

Quand soudain la sonnerie de l’interphone extérieur se fit entendre.

– Je viens de la part de notre Reine qui m’a chargé de vous apporter quelques mets afin d’agrémenter votre petite fête.

On lui a ouvert, c’était Tainath, la jolie soubrette de la Reine. On l’a accompagnée jusqu’au mess, la fille était curieuse n’étant jamais montée dans un vaisseau de sa vie, elle a posé ses deux gros paniers sur la table et nous lui avons offert un verre, ce qui est quand même la moindre des choses.

– La reine m’a précisé que si vous vouliez profiter de mes charmes, je serais à votre disposition. Je ne suis pas farouche et accepte tout du moment qu’on ne me brutalise pas.
– La reine a des penses coquines, pour l’instant nous sommes heureux d’être ensemble, nous buvons, nous mangeons et nous racontons des conneries, mais restez avec nous Tainath, on ne sait jamais ce qui peut arriver.

L’ambiance était bonne, tout le monde rigolait, sauf peut-être Pilzer, un peu largué mais qui ne cessait de lorgner Dyane avec des yeux de crapaud mort d’amour. Nadget, la jolie blackette de l’équipage faisait connaissance avec Tainath et ce deux-là avaient l’air de s’entendre comme larrons en foire.

Au fur et à mesure que les verres se remplissaient et se vidaient l’ambiance devenait débridée, il suffisait maintenant d’un signal, d’un déclic pour que tout cela se termine en joyeuse orgie.

Nadget avait commencé par caresser les doux bras de sa voisine. Celle-ci leva les bras au ciel afin que sa partenaire puisse lui lécher ses aisselles transpirantes. Elle échangèrent les rôles puis leur visage se rapprochèrent, les bouches se rencontrèrent. L’instant d’après, les deux jeunes femmes étaient dépoitraillées et Nadget se régalait des doux tétons de sa camarade de jeu..

Dilos et Pilzer s’approchèrent de Dyane, chacun se demandant s’il n’était pas de trop. Mais Dyane est très partageuse, elle écarte ses bras, le droit vient toucher la braguette de Dilos, le gauche celle de Pilzer. Les bites sortent des braguettes… et en avant pour la double branlette.

Moi je reste à table comme un con avec Nerren. Je lui fais signe de s’approcher, lui baisse son pantalon et embouche sa jolie bite. J’adore sucer des bites, c’est mon petit côté bi ! Je suis d’ordinaire un peu plus discret quant à mes pratiques, mais aujourd’hui j’ai envie de me laisser aller. Et cette bite est vraiment à mon gout, bel aspect, jolie texture, je la fais aller et venir dans ma bouche en jouant des lèvres et de la langue. Une goutte de liquide pré-séminal perle au bout du gland, c’est un peu salé, c’est délicieux. Tout cela me fait bander comme un sapeur.

J’ai maintenant envie qu’il m’encule, je me redresse et me retourne, lui offrant mes fesses. L’homme m’écarte tout ça, vient me butiner le trou du cul de sa langue agile, puis s’amuse à m’introduire un doigt.

Bien sûr ce n’est pas désagréable, mais c’est sa bite que je veux !

Mais justement la voilà, ça entre du premier coup, ça s’enfonce profondément, puis ça bouge ! Quel pied mes amis ! Quand je pense qu’il y en a qui se refuse ce plaisir ! Ils ne savent pas ce qu’ils perdent.

Je ne sais combien de temps il m’a enfilé de la sorte, on perd la notion du temps quand on baise, mais j’adore ça quand c’est bien fait et l’ami Nerren est en excellent enculeur

Les meilleures choses ont une fin, il jouit et ressort de mon cul le laissant béant mais satisfait. La bite de mon partenaire est gluante de sperme et d’un peu d’autre chose.

– C’est la première fois que je vois deux hommes s’enculer ! Nous dit Tainath, toujours dans les bras de Nadget, j’ai trouvé ça très beau. Veux-tu que je te nettoie la bite, toi ?
– Pourquoi pas, tu as déjà fait ça ?
– Non, c’est un fantasme ! J’ai vu notre reine le faire après qu’elle se soit fait enculer par un esclave, mais moi je ne l’ai jamais fait.
– C’est une sacrée coquine, ta reine !
– Oui, et elle est si gentille !
– Allez vas-y !

Accroupie devant l’homme, elle s’acquitta de sa tâche avec une belle efficacité, ressortant de sa bouche une bite propre comme un sou neuf.

– Hum, c’est pas mauvais tout ça ! Commenta-t-elle.
– Tu veux que je te rince la bouche ! Lui proposa Nerren en rigolant.
– Non, j’ai assez bu comme ça !
– Je pensais a un peu de pipi !
– Cochon, toi ! Je n’ai jamais gouté à un pipi d’homme !
– Pipi d’homme, pipi de femme, il n’y a pas de différence !
– Vas-y ! Pisse ! Dit-elle en s’accroupissant devant l’homme, bouche ouverte.

Elle en avala une bonne rasade, le reste coulant sur son corps, ses seins, son ventre et même ses pieds, puis se releva en rigolant. J’aime les filles qui rigole tout le temps.

Elle retourna auprès de Nadget et les deux filles s’échangèrent un long baiser, un baiser au parfum un peu particulier, vous l’aurez compris. Elle tendit ensuite son joli pied mouillé d’urine à sa partenaire qui lui lécha tout ça, allant même jusqu’à simuler une fellation en prenant le gros orteil dans sa bouche

J’aurais bien joui, mais faute de partenaire je me versais un verre de vin que je sirotait lentement pendant que Nerren s’endormait à moitié. Il y avait de quoi mater, tandis que les deux blackettes continuait leurs caresses soft dans un étrange ballet qui ne semblait jamais vouloir prendre fin, Dyane suçait alternativement les bites de Dilos et de Pilzer, avec une gourmandise qui faisait plaisir à voir.

Et soudain, une belle figure de style se mit en place. Dyane fit signe à Pilzer de se coucher sur le dos, elle vint promptement s’empaler la chatte sur sa bite, puis se pencha en avant afin de dégager son anus, permettant ainsi à Dilos de venir la sodomiser. Celui-ci n’hésita pas une seconde d’autant qu’avoir le privilège du petit trou, lui semblait comme un signe d’ascendance sur son rival couché par terre.

Quelques instants pour coordonner tout ça, parce que la chose n’est pas forcément évidente, puis c’est parti, ça pilonne et ça gigotte dans les deux trous. Dyane ne tarde pas à être envahie d’ondes de plaisir, elle halète, elle souffle, elle gémit, elle transpire, elle jouit mais en veut encore, Dilos accélère, lâche son jus et décule. Je me demande si Nadget va se précipiter pour lui nettoyer la bite, mais non, elle est trop occupée, nous y reviendrons.

Dyane finit en duo, c’est elle qui fait tout le travail, montant et descendant sur la tige turgescente de Pilzer. La femme semble jouir en continue, mais il fallut bien que la chose s’arrêtât quand l’homme eut joui.

Je n’avais pas trop fait attention à ce que fabriquait les deux blackettes, elles sont enfin passées à des choses plus hard et se lèche mutuellement le minou en soixante-neuf. Joli spectacle, du lesbos en chocolat caramel. Une envie folle d’aller les caresser me vient, mais je me raisonne, pourquoi aller déranger deux belles coquines qui se donnent du plaisir ?

Il restait du chocolat fondu que Tainath avait apporté. Dyane qui se sentait un petit creux vint s’en servir une grande cuillérée qu’elle engloutit comme une vraie cochonne sans se nettoyer la bouche, puis saisi d’une pulsion subite, elle se resservit et s’étala du chocolat sur les seins et sur le visage, puis s’approche de moi. Je me précipitais sur ses nénés et léchait avec gourmandise ses tétons chocolatés. Elle m’enduit ensuite ma bite de chocolat, puis elle m’offrit son cul. Quelle santé cette fille elle venait de de subir une double pénétration mais n’était pas rassasiée. Je l’enculais donc avec une certaine énergie, la faisant crier de plaisir. Quand ma bite ressorti de son petit cul, elle avait un aspect insolite, mélange de chocolat, de sperme et peut-être d’autre chose plus âcre, mais Dyane s’empressa néanmoins de me nettoyer tout cela comme il convient.

Elle manifesta ensuite son désir d’accomplir une pressante envie de pipi, je ne pu faire autrement que de lui offrir ma bouche afin qu’elle s’y soulage.

Nysis, l’adjointe de Yolaina, l’avait mauvaise. Pourquoi la reine Russo avait-elle couverte l’incroyable négligence de Yolaina. Bien sûr la reine avait fini par lui expliquer les motivations de ces décisions concernant l’évasion d’Harnoncourt, mais elle ne n’admettait pas. Et puis, à la limite faire semblant de se montrer magnanime pour éviter les complications, pourquoi pas, mais ne pas enquêter sur l’affaire lui paraissait incompréhensible.

– Excusez-moi, votre grâce, mais comment ce Corelli a-t-il pu deviner qu’Harnoncourt était au bagne de Lerja ? Et qui leur a dit qu’une telle évasion restait possible ? Quand je l’ai interrogé, il m’a sorti des sornettes, j’avais l’intention de revenir et de lui poser des questions de façon plus musclée, mais j’ai reçu l’ordre de laisser tomber..
– Tu es bien curieuse ! Effectivement il leur fallait une complicité et ce genre de complicité, ça laisse de traces, donc on sait qui c’est ! Mentit crânement la Reine.

Nysis attendit la suite, mais la reine s’était tue.

– Sans doute, quelque chose m’échappe… Osa-t-elle.
– Tu m’énerves ! Tu sauras tout dans quelques temps, pour l’instant j’ai à faire !

Nysis venait de contrarier la reine Russo

« Cette pétasse à raison, j’aurais dû diligenter une enquête pour savoir qu’elle était cette taupe ? On a beau être reine, ce n’est pas pour cela qu’on évite les conneries »

– Tu me trouves quelle est la salope qui a facilité cette évasion. Pas d’interrogatoire, pas d’arrestation avant que je le dise, sois discrète. Demanda-t-elle à Yolaina.

« Bon, ce dit cette dernière, ce doit pas être bien difficile, si quelqu’un a aidé Corelli, c’est que cette personne en exigeait une contrepartie. Or que peut-être cette contrepartie ? Sans doute quitter la planète ? Alors Lizda peut-être ? On va vérifier… »

Ce fut facile, une personne s’était branchée inopinément sur l’ordinateur de l’administration pénitentiaire sans prendre de précaution particulière, évidement puisqu’elle pensait que quand l’enquête serait ouverte, elle serait déjà sur la route des étoiles… On avait donc effectivement vu Lizda trainer par là… Oui mais si c’est elle, elle aurait dû être dans le Serpentaire.

Une simple vérification sur les caméras de surveillance et on voyait effectivement Lizda sortir subrepticement du Serpentaire.

« Et voilà le travail ! Elle s’est sauvée quand elle a senti que ça sentait le roussi ! »

– C’est donc Lizda, cette pétasse est incorrigible.
– Quels sont les ordres, Votre grâce ?
– Aucun ordre, je vais la bannir de la planète, mais pour l’instant on ne lui dit rien, je vais la refiler à Stoffer, il l’emmènera je ne sais pas où ! Elle pourra voir si le ciel est plus bleu là où elle se retrouvera.

Flash-back

Retournons un petit moment sur la planète Vargala. Le lieutenant Jiker était une femme pragmatique. La mystérieuse affaire pour laquelle elle avait touché un joli pot-de-vin sentait de plus en plus mauvais : trop de morts et voilà Herbert d’ordinaire si casanier et habitué à sous-traiter ses affaires louches qui prenait le chemin de l’espace avec une bande de malfrats, dans un véhicule militaire réformé, piloté par un capitaine en retraite !

« Je suis corruptible, mais il y a des limites ! Par contre si je pouvais le doubler en douceur… »

En profiter pour débarrasser définitivement la planète de cette crapule d’Herbert constituait une option. Encore fallait-il savoir où il était passé.

Elle interrogea, l’air de rien, le responsable de l’astroport .

– On dirait qu’Herbert s’est envolé !
– Il doit être sur un drôle de coup pour prendre l’espace ! Il n’est plus habitué, il va avoir mal au cœur.

Elle s’épargna la peine de demander s’il avait précisé sa destination, ce serait forcément n’importe quoi.

– Quelqu’un est parti juste après ?
– Ah, non !
– Et avant ?
– Ajas Stoffer !
– Ah, oui ?

Elle fit semblant de ne pas être intéressée par cette réponse et changea de conversation.

L’information était pourtant fondamentale : Jiker avait désormais l’intime conviction que les deux vaisseaux se rendaient au même endroit.

Mais où ça ?

Une enquête ultra rapide démontra que tous les assassinats à propos desquels elle devait fermer les yeux concernait les membres d’un même équipage. La chose devenait facile, elle appela l’un de ses hommes de confiance :

– Voilà une liste, tu essaies de savoir sur quelle planète ces gars-là ont été traîné et qu’est-ce qu’ils ont vu de spécial.

Evidemment Herbert aurait été présent Vargala, ce genre d’enquête eut été extrêmement dangereuse pour ne pas dire suicidaire, mais puisqu’Herbert était ailleurs…

Mais l’homme de confiance revint bredouille.

– Tous les membres de l’équipage ont été assassinés, sauf une nana qui a disparu de la circulation.
– On va faire autrement, avant de se faire trucider, ces gars-là ont forcément parlé à quelqu’un… Fouille et fais parler les indics, si tu as besoin de soudoyer quelqu’un je t’ouvre un crédit.

C’est ainsi qu’un type rapporta avoir vu Karlson le capitaine du Mytra en grande conversation avec un dénommé Boniface, un traine savate locale toujours à l’affut d’une affaire juteuse.

– Il t’as dit quoi Karlson ?
– Il m’a rien dit !
– Et contre 2000 kochniks, tu me dirais.
– Si t’arrondis.
– C’est déjà arrondi !
– Ils revenaient de Mijarka, il y aurait là-bas, un gros bijou, le « Globo de Khar » !
– T’as fait quoi de l’information ?
– J’ai vendu le tuyau à Herbert, attention je n’ai rien dit si Herbert apprend que je l’ai donné, je ne donne pas cher de ma peau.
– C’est même étrange qu’il ne t’ai pas supprimé avant de partir ?
– Il doit trouver que je suis plus utile vivant que mort !

« C’est beau les illusions ! Bon, maintenant je fais quoi de l’info ? »

Leur courir après était une idée stupide. Le vol était probablement d’ores et déjà effectué, et de plus il était impossible de savoir qui détenait la pierre précieuse, Herbert ou Stoffer ? Et puis même, où trouver un équipage pour faire ce genre de choses sans dévoiler son jeu ?

Annabelle Jiker se fit une raison, piquer une pierre trop difficilement négociable lui semblait décidément un challenge hors de sa portée.

Elle revit en conséquence ses ambitions cupides à la baisse. Empocher la prime offerte par les assureurs lui parut une bonne alternative.

Elle envoya donc un message à la garnison la plus proche.

Jiker était consciente du risque qu’elle prenait, on ne fait pas appel à la garnison pour des prunes, et si le tuyau s’avérait pourri, elle risquait un blâme ou même une infamante dégradation.

Les contraintes astrophysiques des transmissions interstellaires firent que le message mit trois semaines pour parvenir ses destinataires.

Le colonel Vonz montra le message au lieutenant Bernardino.

« Le Globo de Khar » a été repéré sur Mijarka, deux équipes de voleurs potentiels sont sur le coup, l’un d’eux est un dénommé Herbert, individu extrêmement dangereux, dont l’élimination constituerait un soulagement pour beaucoup. Il va de soi qu’en cas de succès je revendique la prime prévue à cet effet »

– On peut toujours aller voir, le vol a probablement déjà eu lieu, mais on pourra éventuellement pister ce Herbert. On va lancer un mandat d’arrêt interstellaire, ça n’engage à rien.

Un vaisseau militaire commandé par le lieutenant Bernardino, composé de douze mercenaires chevronnés, et accompagné d’un négociateur diplômé prit le chemin de Mijarka, il fallait trois semaines pour accomplir le voyage.

A vos calculettes, trois semaines pour acheminer le message, trois semaines pour arriver. Le vaisseau se retrouva donc dans le système de Mijarka six semaines après les événements narrés plus avant.

A suivre

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4 réponses à La reine Russo 11 – Partouze récréative par Nicolas Solovionni

  1. Dominguez dit :

    Une partouze à laquelle j’aurais bien aimé être invité, mais c’est loin et je ne me souviens plus où j’ai garé ma soucoupe volante 😉

  2. Lucky dit :

    Ça au moins c’est de la partouze, de la vraie ! Ceux qui croient qu’une partouze c’est comme dans « Eyes Wide Shut » de Kubrick devraient s’aérer un petit peu !

  3. Darrigade dit :

    Une partouze qui donne le tournis… et le gourdin !

  4. Forestier dit :

    Cette partouze est diabolique !

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