Je suis une serveuse 1 – L’entrée en matière par Trinity

Je suis une serveuse
1 – L’entrée en matière
par Trinity

Prologue

Bonjour, ceci est une histoire qui commence normalement, un récit traditionnel, mais ne vous y trompez pas, c’est une histoire comme vous les aimez, le tout est d’être patient. J’espère que cela vous plaira, faites le moi savoir si c’est le cas, et peut être aurais vous des suggestions à me soumettre pour la suite de ce récit. Mais avant tout cela, je commence mon histoire. Bonne lecture à toutes et à tous.

Chapitre 1 – L’entrée en matière.

Je m’appelle Eric. Cela faisait maintenant un peu plus de trois mois que j’avais terminé mon service militaire. Je vivais à Lille avec mon père, enfin disons plutôt qu’il me tolérait tout juste, c’était même très tendu depuis pas mal de temps déjà.

Je cherchais du travail mais rien ne fonctionnait pour le moment. Avec des études en comptabilité, pas étonnant, je me demande encore pourquoi je suis parti dans cette voie qui me semble aujourd’hui sans issue.

Je retournais très souvent le soir dans un bar, le DUO que je fréquentais avec mes collègues d’armée. Tout d’abord, j’y aimais l’ambiance générale, musique douce et lumière tamisée, très sélect, avec des soirées à thèmes excellentes, mais aussi grâce à la patronne, une femme plus que séduisante.

Elle se nomme Annie, elle a aujourd’hui 40 ans (mes amis et moi lui donnions plutôt 35 ans), c’est une belle brune, cheveux mi-longs, des yeux en amandes de couleur verte, s’habillant de façon à se faire remarquer, attention je ne dis pas qu’elle est vêtue comme une « pute », mais elle sait mettre en valeur tout ce qui a de féminin chez elle.

J’avais bien tenté à plusieurs reprises de lui faire la cour, même s’il faut bien l’avouer, elle m’impressionnait et elle le savait. D’ailleurs, elle en jouait, et pas qu’avec moi. Elle m’avait mouché devant mes amis, je rougissais et elle en riait.

Un soir, j’étais assis face à Annie, l’ambiance était parfaite, mais mon moral était au plus bas. La patronne me demandait :

– Alors Eric, cela n’a pas l’air d’aller ? Qu’est ce qui t’arrive ?
– Oh, rien ne va : toujours pas de travail, malgré mes recherches. J’en ai marre, pas d’expérience professionnelle, personne ne veut me donner ma chance. Et puis, avec mon père cela ne va pas fort, je dirais même que la guerre est déclarée entre nous.
– Aïe ! Tu cherches dans quelle branche ?
– Eh bien, j’ai fais des études en compta, mais maintenant je n’aspire qu’à trouver du boulot, gagner un peu d’argent pour pouvoir partir de chez mon père, être indépendant, et qui sait, ensuite une belle fille voudra peut être de moi …
– Je te vois venir Eric, petit malin.
– Non Annie, franchement, je ne parle pas de toi, quoique si tu es intéressé …
– Ecoutes, je peux peut être faire quelque chose pour toi.
– C’est vrai, ce serais génial.
– Attends, tu ne sais même pas ce que je vais te proposer.
– Oui c’est vrai, mais je te fais confiance, et puis je n’ai rien d’autre, donc …
– Il est 23h00, je te laisse regarder les serveuses et les serveurs jusqu’à la fin de service, à 01h00 et ensuite nous en parlerons, alors ouvre bien les yeux, à tout à l’heure.
– D’accord Annie, et merci.

Elle repartait s’occuper des ses clientes et clients, elle paraissait connaître toutes et tous. Je buvais mon coca, et commençait à regarder les serveuses et les serveurs du bar. Je les connaissais presque tous. Il y avait trois filles et trois gars, qui formaient trois couples de serveurs. Je n’avais jamais remarqué cela avant ce soir. Chaque couple gérait des emplacements bien précis. Ils étaient très détendus, souriant à tout va. Les filles portaient une tenue de PomPom Girl, les gars un costume de footballeur américain. Seule Annie portait ce soir une robe de soirée portée près du corps, de couleur noire en soie, avec une manche libre, et des escarpins de la même couleur vernis, à talons hauts. Houa, elle était magnifique, comme d’habitude !

Inutile de dire que les hommes se retournaient tous sur son passage ; quelques femmes aussi, était-ce par jalousie ou juste pour le plaisir des yeux ?

Dans tous les cas, moi je me rinçais l’œil et profitais de ce qui m’étais offert de voir en ce moment : Annie et toutes les femmes de la salle.

L’éclairage parfait permettait d’admirer les corps de ces femmes désirables. J’adorais ce spectacle. Lors de mes visites précédentes avec mes collègues militaires, je ne m’étais jamais aperçu comme elles étaient toutes sexy.

Après m’être arrêté longuement sur les courbes magnifiques des filles, j’ai regardé la façon dont les employés faisaient leur job. Toutes et tous travaillaient dans la bonne humeur, vite, et surtout avec une aisance qui m’impressionnait. Moi qui étais si timide, je n’arriverais jamais à faire cela.

Vers la fin du service, les clients étaient clairsemés, et Annie venait me voir à nouveau.

– Alors, comment trouves-tu mes employés ?
– Honnêtement, ils m’impressionnent, ils ont l’air tellement à l’aise, souriants…
– Oh, cela s’apprend cela, et puis il y a des gens pour qui c’est naturel.
– Eh bien, ce n’est pas mon cas, je suis plutôt timide.
– J’ai cru remarquer oui, mais cela ne me déranges pas du tout, je crois que tu pourrais fournir du très bon travail, avec quelques efforts.
– Si je comprends bien, tu me proposes du boulot ici ?
– Ecoutes, j’ai besoin d’un autre couple de serveurs, alors pourquoi ne pas essayer ?
– Je suis partant mais je ne sais pas si je serais capable de faire la même chose.
– Ne t’inquiètes, je suis sûre que tu te sous-estimes, je suis très exigeante au travail mais personne ne se plaint ici. Il te suffit juste de me dire si tu es ok ?
– Eh bien Annie, je suis d’accord, mais je commencerai quand ?
– Tu commences demain, et à partir de maintenant tu m’appelles madame car je deviens ta patronne, OK ?
– Très bien madame.
– Je veux te voir ici demain à 16h00, soit trois heures avant l’ouverture du bar.
– D’accord.
– D’accord qui ?
– D’accord madame.
– Je préfère, c’est une des premières choses à apprendre ici : le respect de la patronne. Allez, je te libère Eric, bonne nuit et à demain.

Je rentrais chez mon père, le cœur heureux d’avoir enfin trouvé quelque chose. Je n’ai même pas demandé combien j’allais gagner par mois, les horaires, la durée du contrat, bref je ne savais rien. Mais qu’importe, j’avais du travail, il allait falloir vraiment m’accrocher, donner le meilleur de moi-même, et peut-être que bientôt ma vie allait changer enfin, j’aurais bientôt de quoi partir vivre ma propre vie, être indépendant, le rêve.

Je m’endormais d’un sommeil sans rêve. Le lendemain matin, après un petit déjeuner léger, je partais en ville, parcourais le grand boulevard, et arrivait au centre commercial. J’y restais jusqu’à l’heure du premier soir de travail, essayant de me vider l’esprit, et tachant de me motiver pour offrir le meilleur service possible.

Mon adresse électronique : trinitytrav@gmail.com pour des avis ou des suggestions.

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