Découvertes 3 – Quelques courses… par Fafalecureuil

Nous approchions de notre destination, Anne habitait une petite ville de la banlieue lyonnaise. Elle avait trouvé un logement dans un petit ensemble d’appartements assez coquet. Je garais la voiture dans un petit parking souterrain. Anne m’embrassa tendrement et sortit de la voiture pour prendre nos bagages. Je fis de même et une fois les portes fermées, nous nous dirigeâmes vers l’ascenseur. Seul le bruit de nos talons sur le ciment troublait le silence. Je me disais que ce parking pouvait être le lieu idéal pour nos jeux amoureux. Une fois dans l’ascenseur, nous avons remarqué au même moment l’odeur de sperme émanant de nos poitrines. Anne rougit, je pense qu’elle espérait avant tout que personne n’arrête l’ascenseur avant son étage. Mais notre ascension se déroula sans heurts et Anne me fit entrer dans son appartement.

– Voilà, tu es chez toi !
– Ouah, quel appart ! Il est gigantesque !
– Un peu plus de 120 mètres carrés, mais tu n’as pas tout vu.
– Je te suis.

L’appartement disposait d’une vaste terrasse fermée, les poutres apparentes en bois clair lui donnaient un cachet certain. Le parquet, les moquettes épaisses, une déco sobre, je devais reconnaître qu’Anne avait fait preuve de goût. Elle m’emmena dans la chambre où je déposais mes affaires sur un grand lit carré. Anne me proposa de me faire couler un bain et je la suivis dans la salle de bains. Elle m’enleva mes vêtements et je l’arrêtai au moment où elle voulait les glisser dans la machine à laver.

– Attends, s’il te plaît
– Oui ?
– Ne les lave pas encore, j’aime cette odeur, elle m’excite.
– Si tu veux, ma chérie…

Anne me sourit et je la déshabillais à mon tour. Lui faisant faire demi-tour je la plaçais devant la glace et entrepris de la caresser langoureusement en jouant avec les chaînes qui l’entravaient. Anne soupirait d’aise et je la débarrassais enfin de son harnachement me promettant de l’essayer rapidement. J’ôtais délicatement le scotch noir qui recouvrait ses tétons qui pouvaient désormais darder autant qu’ils voulaient. Nous étions nues et nous nous voyions dans le miroir en train de nous enlacer, de nous embrasser. Le spectacle était émoustillant à souhait. Anne sauta dans la grande baignoire pleine de mousse alors que je me dirigeais vers les toilettes où je m’assis. Anne me regardait uriner et je me remémorai son attrait pour ce type de jeux. Je saisis un bout de papier toilettes pour m’essuyer quand Anne m’arrêta rougissante.

– S’il te plaît, laisse-moi te nettoyer
– Ma parole tu aimes ça ?
– Ça m’excite.
– Tu ne trouves pas que c’est humiliant ?
– Si, un peu, mais c’est ça qui me plaît… Et avec toi c’est différent…

Je me dirigeais vers elle, posais un pied sur le rebord de la baignoire et présentait mon entrejambes à mon amante perverse. Anne se redressa et me jeta un regard avant de me lécher doucement. Puis, elle aspira mon sexe comme si sa vie en dépendait, je plaquais sa tête contre ma chatte, sa langue me fouillait. Je sentais ses dents sur mes lèvres, je me cambrais pour m’offrir à elle. Anne s’arrêta brusquement

– Fabi, ouvre le tiroir sous le lavabo, il y a ce qu’il nous faut dedans.
– Petite coquine, qu’est ce que c’est ?
– Tu verras…

Et je sortis du tiroir un très long godemiché de latex avec un gland à chaque bout. Il était assez fin et bien dessiné, le gland était bien saillant, les nervures… Pour faire enrager Anne, je restais à distance de la baignoire et me mis à le lécher amoureusement. Je passais ma langue sur le bout du gland, frottais cette bite de latex contre mon visage, ma gorge, mes seins. Puis je le mis en bouche pour une fellation en ut majeur. Anne faisant mine de sortir du bain, je la rejoignis m’installant à genoux dans la baignoire, en face d’elle. Je lui présentais l’autre bout du gode et elle entama elle aussi une démonstration de son savoir-faire. Nos seins se touchaient au rythme de nos fellations. Je retirai le gode et le présentais verticalement avant de me remettre à le lécher. Ainsi, Anne et moi pouvions nous embrasser en partageant cette belle queue. Anne parfois enfonçait sa langue dans ma bouche et je suçais sa langue comme s’il s’agissait d’une petite bite.

Je sentais sa main sur ma chatte, notre position ne facilitait pas ce type de caresses et je m’allongeais dans l’eau chaude pour pouvoir écarter les jambes et laisser le champ libre à mon amante. Anne me massa doucement le sexe, glissant un doigt puis deux en moi. Puis elle présenta le gode et l’enfonça doucement. Il était assez fin et compte tenu de la situation il rentra comme dans du beurre. Anne me masturba un moment me laissant savourer ces instants, puis, elle s’allongea sur moi et enfonça le gode dans sa chatte. Cette sensation était irréelle, Anne m’embrassait, me pilonnait, je sentais ses seins contre les miens, ses cheveux mouillés, sa bouche, ses mains. C’en était trop pour moi et je jouis en me retenant pour ne pas crier. Anne n’avait pas joui et après un instant de repos, je lui demandais de se mettre à quatre pattes.

Son cul était un véritable appel pour moi et je me jetai sur elle pour la couvrir de baisers, de caresses et de coups de langue toujours plus précis. Je glissais un doigt dans son sexe puis j’enfonçais le gode d’un coup lui arrachant un petit cri de surprise. Ensuite, je me mis dans la même position, nos fesses se touchaient et passant ma main entre mes jambes, j’enfonçais le gode en moi. Si cette position permettait une pénétration optimale, je regrettais de ne pas voir mon amante qui semblait cependant apprécier ce traitement. Je retirais le gode et me redressais en promettant à Anne de m’occuper exclusivement d’elle. Pour toute réponse, elle se cambra davantage. Passant ma langue le long de son sillon, je m’attardais sur son petit trou. Je le massais du bout du doigt en faisant des cercles concentriques, je versais un peu de gel douche sur son anneau palpitant et y glissais un doigt aisément. Anne se trémoussait sous mes caresses. Elle se retourna.

– S’il te plaît, gode-moi !
– Tu veux ?
– Oui, gode-moi, Fabienne !
– Je veux bien, mais je ne sais pas quel trou choisir…
– Mets-le dans mon cul, vas-y à fond !
– Tu es sûre ?
– Oui, encule-moi, je t’en supplie, fais-moi jouir.

Et je présentais le gland devant son anus. Je l’avais suffisamment fait languir et je lui donnais satisfaction en enfonçant doucement le gode. Anne était impatiente et s’empala elle-même sur la bite de latex. Je la pilonnais vigoureusement et Anne ahanait sous mes coups en m’encourageant. Soudain une idée épatante me passa par la tête, je ralentis la cadence et m’assurais que le gode était suffisamment souple avant de l’enfoncer dans la chatte de mon amante et de reprendre mes mouvements. Le gode étant trop fin pour sa chatte, je décidais d’y ajouter un peu de piment en pinçant son clitoris entre mes ongles. Anne adorait, je m’arrêtais.

– Défonce-moi, encore…
– Tu aimes ça ?
– Oui, vas-y à fond !
– Tu es vraiment une cochonne Anne !
– Oui, je suis ta cochonne, oh, continue, tu me fais jouir si fort !
– Tu seras sage ?
– Très sage, je ferai tout ce que tu voudras, je te le promets.
– Tout ?
– Oui, tout, je te le promets, je suis à toi !

Pour toute réponse, je me remis à la goder de plus belle, pinçant son clitoris de plus en plus fort. Après quelques instants Anne se cabra, terrassée par un orgasme. Je la pris dans mes bras et caressais doucement ses cheveux. Anne était radieuse, j’ôtais le gode et je la lavais tendrement. J’aimais cette alternance de moments de tendresse et de lubricité, elle prouvait que nous étions ensemble plus que pour le sexe. Anne sortit de la salle de bains et pendant que je finissais de m’installer et de ranger quelques vêtements, elle nous prépara un petit repas. Nous discutâmes tard dans la nuit, de notre rencontre, de nos aventures, de nos expériences passées. Vers 2 heures du matin, Anne s’endormit dans mes bras. Je déposais un baiser sur ses cheveux et pensais à la journée qui s’annonçait.

Le réveil nous tira du sommeil vers 7 heures. Anne m’embrassa, me sourit et se leva en me disant que je pouvais rester couchée. Elle devait être au travail à 10 heures et il lui fallait une bonne heure pour s’y rendre. Je lui proposais de lui préparer un petit-déjeuner pendant qu’elle passait à la salle de bains. Une fois la table dressée, je décidais de lui préparer aussi ses vêtements. Elle entra au moment où je lui choisissais un tailleur. Voyant les dessous sur le lit, elle ôta son peignoir et me sourit.

– J’espère que tu ne m’as pas choisi des vêtements trop sexy quand même…
– Tu verras bien, ma chérie. Mais il est vrai que je suis restée trop sage à mon goût…

Je lui avais choisi un ensemble de dessous couleur crème, mettant sa poitrine en valeur. Un chemisier de soie blanche et un tailleur couleur sable. J’avais trouvé des chaussures assorties et les lui présentais. Elle s’habilla et je profitais de chaque instant pour admirer son corps, sa peau si blanche. Une fois habillée, nous prîmes un rapide petit-déjeuner, moi nue les cheveux en bataille, elle en tailleur et chignon. Elle me donna son numéro professionnel en cas d’urgence et me montra son bureau où je pouvais trouver un ordinateur. Anne préparait quelques dossiers et je lui demandais si elle avait un stylo. Elle me tendit un beau stylo bille laqué. En la regardant, je mis le stylo devant mon sexe et l’enfonçais doucement mais complètement en moi. Le ressortant, je lui tendis son stylo luisant, Anne le porta à son nez et le glissa dans son sac avant de m’embrasser. Elle alla dans la salle de bains pour se maquiller légèrement et je la suivis. Elle était tellement belle ainsi, un peu inaccessible en quelque sorte, je n’avais pas envie qu’elle parte et je le lui dis.

– J’aimerai vraiment rester, mais tu sais que ce n’est pas possible…
– Oui, mais je vais m’ennuyer !
– Mais, non tu peux en profiter pour te reposer, pour visiter Lyon…
– Je pourrai faire des bêtises aussi… fis-je avec un sourire en coin.
– Oh !
– Oui, je pourrais te préparer quelques surprises agréables pour le soir et le week-end…
– Je te fais confiance pour ça ! Fabienne, il faut que je me sauve, embrasse-moi !

Nous nous embrassâmes amoureusement et Anne partit après m’avoir donné un double des clés. J’étais seule dans son appartement et je décidais de visiter un peu. L’appartement était vaste mais peu de pièces semblaient occupées. Je passais une de ses robes et m’installais devant son ordinateur. Je consultais mes mails, et en profitais pour me renseigner sur ma prochaine mission qui devait me conduire aux Pays-Bas, à ma grande surprise, car je ne parlais pas le néerlandais. Je téléphonais pour demander des explications et un collègue me répondit que c’était pour de nouveaux produits et que personne n’ayant accepté d’y aller, ils m’avaient désignée volontaire. Je lui demandais de me passer Alain, un collègue sympa avec qui je m’entendais bien. Une fois reliée, il tenta de m’expliquer pour quelles raisons personne n’avait voulu y aller et il sembla un peu gêné de me répondre.

– Ben, c’est un peu spécial, jusqu’à présent, on a pas du tout fait ce type de produits mais un de nos clients veut ouvrir une filiale et souhaite qu’on importe tout ça pour lui.
– Oui, mais de quoi s’agit-il ? De cannabis ? Proposais-je en rigolant.
– Oh, non, en fait il s’agit de… euh…
– Alain, accouche ! Vous m’avez pas fait un coup vache quand même ?
– Non, enfin si, un peu…
– Alain, s’il te plaît, dis-moi de quoi il s’agit.
– De dessous sexy.
– Dedessousexy ?
– Oui, des dessous sexy, un peu hot quoi …
– Oh, ce n’est que ça ?
– Ben, euh… on est pas habitués ici à ce genre de marchandises.
– Je ne te savais pas aussi timide Alain.
– Non, mais, en fait c’est assez sexy comme produits et moi, tu sais je ne me voyais pas en train de choisir tout ça, je n’y connais pas grand chose en body, collants et tout ça.
– Et personne ne voulait s’en occuper ? Même pas Annick ?
– Non, elle était déjà sur un autre contrat pour un hyper. Tu sais, je pense que si tu ne veux pas t’en occuper, il y a peut-être un moyen de …
– Non, ça ne me dérange pas, ça peut même être amusant. Tu ne crois pas ?
– Ben, euh, pourquoi pas ?
– Bon, pour résumer, j’accepte, mais envoie-moi les coordonnées des fournisseurs pour que je puisse me renseigner.
– Ok, pas de problème, je n’ai pas grand chose de précis pour l’instant, mais le client nous a fourni une liste, je te l’envoie par mail.
– Merci Alain t’es un chou !
– Pas de quoi, tu sais, je suis désolé qu’on t’ai filé ce dossier en douce, j’étais pas trop d’accord.
– Je sais, mais ne t’en fais pas, ça fait partie du boulot !
– Bon, ben, je suis soulagé que tu prennes la chose aussi bien, on te revoit quand ? Après ton voyage ou avant ?
– Oh, je ne sais pas trop, c’est urgent comme dossier ?
– Le client veut avoir la marchandise pour Noël.
– Il a des moyens ou il est radin ?
– Oh, je pense qu’il a les moyens, donc tu ne seras pas obligée de tirer trop sur la corde.
– Bon, alors je ferai un tour bientôt pour voir tout ça et je passerai chez vous tu seras en vacances à quel moment ?
– Seulement en septembre, l’avantage d’être célibataire et sans enfants !
– Tu l’as dit, on se revoit bientôt !
– Ok, à bientôt !

Génial, absolument génial. Cette mission tombait à pic et en attendant je surfais pour trouver des sites de vente en ligne afin de voir le type de produits existants. Je tombais sur des sites où on pouvait trouver tout ce qu’il fallait, des dessous sexy, des ensembles en cuir, en latex, des godemichés, des accessoires. Je commençais à être émoustillée par tout ça et ma main ne tarda pas à rejoindre ma petite chatte humide. Je gagnais la salle de bains où je retrouvais le gode, je me branlais doucement, en pensant à tous ces ustensiles, et à l’usage que je pourrais en faire avec mon amante. J’imaginais Anne en tailleur portant un slip en latex ouvert sur son sexe, des pinces, des chaînes… Le démon sous son déguisement d’ange. J’avais rudement envie d’essayer quelques-uns de ces jouets. Je passais sous la douche, toujours munie de mon sexe factice. Je me caressais sous l’eau chaude, un doigt sur mon œillet savonné. Je glissais ensuite le gode dans mon anus, il rentra facilement et je me donnais du plaisir jusqu’à l’orgasme. Un peu remise, j’envoyais un mail à Anne lui précisant que j’allais faire quelques courses pour la soirée. Je passais une robe, la culotte fendue que Marjorie m’avait offerte, mes sandales à talon et je quittais l’appartement pour Lyon.

Après une série d’embouteillages je garais la voiture près du centre-ville. Ce n’était pas un magasin de lingerie que je cherchais mais carrément un sex-shop. Evidemment je n’en trouvais aucun et déambulant dans les rues ensoleillées, j’espérais compter sur un peu de chance en empruntant des ruelles plus étroites. Après une bonne demi-heure, mon courage fut récompensé. Je devais être dans la bonne rue, des bars (à hôtesses ?) et plusieurs magasins érotiques. Leurs vitrines étaient sommaires et présentaient des articles somme toutes assez classiques, caraco, porte-jarretelles, strings. Je poussais la porte de celui qui m’avait l’air le plus clean. Une blonde me salua depuis un comptoir. Le magasin était désert. J’étais tout de même un peu hésitante et elle le perçut.
– Je peux vous aider Madame ?
– Euh, je ne sais pas…
– Vous cherchez quelque chose de spécial ? Dessous, godes, vidéos ?
– En fait, oui, je cherche de quoi pimenter un peu ma vie.
– Je peux vous proposer pas mal de choses, quelles sont vos préférences ?
– Mes préférences ?
– Oui, vos matières préférées, vos goûts sexuels…
– Ah, euh en fait j’aime un peu tout, je ne sais pas trop par où commencer.
– Par les dessous peut-être ?
– Oui, bonne idée.
– Vous aimez la soie, le cuir, le nylon ?
– En fait j’aime les dessous qui sont ouverts au niveau de, des seins et du sexe.
– Ah, je devine que vous en avez déjà porté, je me trompe ?
– Non. En fait je voudrais quelque chose dans ce genre, mais dans des tons plus clairs. Et je soulevais ma robe découvrant ma culotte fendue laissant voir mes grandes lèvres.
– C’est un très beau modèle, vous avez fait un bon choix.

Elle me proposa d’autres modèles identiques, en blanc et crème. Les prix étaient loin d’être exorbitants et je pris les deux. Ensuite je lui demandais si elle avait des soutiens-gorge coordonnés. Elle me présenta un modèle qui allait parfaitement mais qui masquait un peu trop les seins à mon goût. Elle me tendit un soutien-gorge laissant voir les tétons, je lui demandais où se trouvaient les cabines et en souriant elle me désigna deux cabines. Ma question était incongrue, moi qui lui avais dévoilé mon sexe, je me cachais pour mettre un soutien-gorge. Je quittais ma robe et enfilais le soutien-gorge qui faisait saillir mes tétons, je ressortis de la cabine pour avoir l’avis de la vendeuse qui avait à la main un porte-jarretelles et des bas. Je les saisis et les enfilais devant elle. La vendeuse me regardait attentivement et j’étais sûre qu’elle avait envie que j’essaie encore bien d’autres accessoires.

– Vous êtes très désirable, comme ça, si vous prenez le porte-jarretelles, je vous offre les bas, bien sûr.
– Ok, je prends le tout. Que me proposez-vous encore ?
– Peut-être quelque chose d’identique mais dans d’autres matières ?
– Je vous fais confiance.
– Vous aimez les jeux érotiques ?
– De quel genre ?
– Domination, soumission …
– Oui, j’aime assez.
– Alors j’ai un ensemble en cuir qui devrait vous plaire. Et elle me tendit un body fait de lanières de cuir reliées entre elles par des anneaux métalliques. Il ne cachait évidemment rien de mes seins ou de mon sexe.
– Je peux essayer ?
– Oui, allez-y !

Je quittais mes dessous et entièrement nue j’enfilais le body. C’était un peu compliqué et la vendeuse, attentionnée, m’aida. Le contact de sa main sur ma peau m’électrisa. Elle boucla le collier de cuir sur mon cou et ajusta le body sur mon corps. La sonnette retentit, des voix résonnèrent, elle n’était pas seule dans le magasin comme je le croyais, une voix d’homme le confirmait. Sans y prendre garde, la vendeuse ajusta la large lanière fendue sur toute la longueur qui passait entre mes jambes. Elle ne pouvait plus ignorer que j’étais trempée et me glissa un sourire de connivence. Le body m’allait à merveille et je l’informais que je le prenais également. Devant une si bonne cliente elle ne s’arrêta pas en chemin.

– Du vinyle peut-être ?
– Je ne sais pas trop, c’est comment ?
– Spécial, essayez cette robe.

Elle me tendait une robe de vinyle rouge, je la pris, ôtais avec son aide précieuse mon body et me glissais dans la robe moulante ouverte sur mes seins et couvrant à peine mes fesses. J’avais chaud subitement, je me sentais un peu à l’étroit, la vendeuse s’en aperçut.

– Dans quelques instants, elle va se détendre un peu, vous verrez.
– Ok, j’attends…
– Je vous montre notre collection de jouets ?
– Oh, bonne idée.
– Que souhaitez-vous ? Godes, vibromasseurs, plugs…
– Montrez-moi tout ça.

Elle me montra un arsenal impressionnant de sexe de latex de toutes tailles, de tous diamètres. Elle me proposa de les toucher pour me rendre compte de la texture des différents modèles. Je glissais mes doigts sur ces belles bites factices. J’avais du mal à arrêter mon choix et finalement je pris un ensemble de 4 godemichés de taille croissante, des boules de geisha en métal et des billes plus adaptées à un usage anal. Elle me demanda si j’avais des rapports lesbiens et un peu surprise, je lui répondais par l’affirmative. Elle me tendit une ceinture de cuir permettant d’utiliser les godes que je venais d’acquérir.

– Petit cadeau de la maison !
– Merci beaucoup, je crois que ce sera très utile.
– Vous désirez autre chose ?
– Peut-être un vibromasseur…
– Celui-ci est vraiment efficace, la vitesse est variable et la texture est vraiment réussie.
– Ok, je vous fais confiance.

Je ne regardais plus les prix, j’étais enivrée à l’idée d’essayer tout ça et j’aurai bien aimé que la vendeuse me propose une petite pause. Au lieu de ça elle me désigna un autre rayon.

– Nous avons ici, des pinces, et tout un ensemble de bijoux intimes
– Oh, je …
– Vous voulez essayer ?
– Je, je connais…
– Laissez-moi vous faire essayer ça !
– Allez-y…

Et elle plaça avec une extrême douceur deux petites pinces sur mes tétons dressés, puis, elle les relia à l’aide d’une chaînette à deux pinces qu’elle plaça ensuite sur mes grandes lèvres.

– Vous pouvez bien sûr les mettre également sur votre clitoris…
– Oui… c’est très joli !
– C’est assez discret pour peu que vos vêtements soient un peu épais.
– Je vais en prendre deux s’il vous plaît.
– D’accord. Autre chose ?
– Oui, des bracelets et des menottes, tant que j’y suis…
– Bien, suivez-moi.

Je la suivais dans ma robe laissant pointer mes seins et ne cachant rien de mon cul. Mais le magasin était à nouveau vide. Elle me proposa plusieurs modèles et je pris un ensemble de plusieurs bracelets et colliers en cuir et en métal ainsi qu’une paire de menottes. La vendeuse m’offrit des chaînes destinées à être utilisées avec l’ensemble. Je crois que j’aurais aimé qu’elle m’attache et qu’elle me baise, ici en plein magasin mais je n’osais pas lui proposer.

Enfin, après m’être habillée à regret, je passais à la caisse. Elle me fit une ristourne vu la quantité de mes achats et m’offrit un petit vibromasseur de poche ainsi qu’un petit paquet qu’elle me recommanda d’ouvrir une fois chez moi. Je la remerciais vivement et sortis.

Affamée, je passais dans un petit bistro et commandais un croque-monsieur. Le garçon m’apporta rapidement une assiette bien garnie avec un sourire. Je lui rendais son sourire, mangeais rapidement et quittais le bistro après avoir payé.

Je déposais mes achats dans la voiture avant de me balader dans le centre commercial jouxtant le parking. J’entrais dans un magasin de chaussures décidée à profiter des soldes. Les vendeuses ne semblaient pas spécialement attentives et j’essayais à mon aise les différents modèles de chaussures à talons. J’arrêtai mon choix sur une paire d’escarpins blancs, une paire de bottes en similicuir noir montant presque jusqu’au genoux, une paire d’escarpins noirs munis d’un lacet se refermant sur la cheville et enfin des mules à talon haut en bois. Je payais rapidement et partis faire quelques courses.

Au fil des rayonnages, j’imaginais Anne recouverte de crème fouettée, pénétrée par un gros concombre… Mon portable sonna, c’était Anne, sa réunion venait de se terminer et elle me demandait si ma journée se passait bien.

– Pour l’instant j’en suis contente mais que je suis impatiente de te retrouver.
– Où es-tu ? Ca résonne …
– Je fais quelques courses, il te faut quelque chose ?
– Oh, fais comme tu veux, vois peut-être s’il y a des choses à manger, le frigo est presque vide mais ne te casse pas la tête.
– C’est déjà dans le caddie, autre chose ?
– Tu es dans un grand magasin ?
– Oui, pourquoi ?
– Il me faudrait des CD roms vierges. Tu peux en trouver ?
– Oui, bien sûr.
– Et dis-moi, tu crois qu’il y a un moyen de lire les cassettes que nous avons rapportées ?
– Je ne sais pas.
– Sinon, vois peut-être s’ils ont des caméras,
– Bonne idée, ils ont peut-être des promos…
– De toutes façons je te rembourserai.
– Pas de problème ma chérie, je m’occupe de tout ça et de plus encore.
– Je me réjouis de te retrouver, à tout à l’heure !
– A tout à l’heure, je t’embrasse ;
– Oh, attends, merci pour le stylo… il ne me quitte pas…
– Pas de quoi ma chérie.

En plus des produits nécessaires, je passais au rayon bricolage où je prenais quelques cadenas et un rouleau de scotch souple noir. Enfin au rayon hifi-télé je jetai un œil sur les caméras. Un vendeur aimable me renseigna pendant un bon moment et je pris une caméra numérique avec le nécessaire pour filmer mes « vacances ».

Je passais enfin à la caisse, mon banquier devait se poser des questions, mais franchement c’était le cadet de mes soucis. Une fois dans la voiture, je ne pus résister à l’envie d’essayer le petit vibro et le glissais dans ma chatte trempée. Un petit fil et un bouton permettaient de l’arrêter discrètement. Je le mis en route et presque immédiatement je jouis. J’étais tellement excitée que je n’avais tenu que quelques instants. Un peu calmée, je mis le contact et rentrais à la maison.

Au retour, même combat : la circulation, les embouteillages, la chaleur. Nous étions bloqués depuis 5 bonnes minutes, les automobilistes commençaient à sortir de leurs véhicules pour essayer d’en comprendre la raison. Malgré les fenêtres ouvertes, il n’y avait pas d’air, les gens étaient de plus en plus énervés. Moi, j’avais une bien meilleure idée, j’actionnais le vibro qui occupait toujours ma chatte. Je poussais un peu le volume de la radio pour me donner une contenance. S’ils savaient, tous ces agités, que dans la voiture d’à côté, il y a une femme qui se branle comme une folle, ils penseraient à autre chose qu’à leurs 10 minutes de retard. Je remontais complètement ma robe pour sentir le contact du velours du siège sur mes fesses, et aussi, parce que je voyais le petit fil disparaître dans ma chatte et que ça m’excitait. J’essayais de me maîtriser un peu, et presque à regret, je réussis à contenir mon orgasme. J’arrêtais le vibro, le bouchon ne se dissipait pas, je me mis alors à penser à mon programme de la soirée. Anne allait être servie si je lui proposais la moitié de ce que je prévoyais. Je décidais également de lui faire porter d’autres dessous à son travail et ce, dès demain. Me remémorant notre passage entre les mains de Françoise, je me disais que la boutique que je venais de quitter ne tarderait pas à faire à nouveau des affaires avec moi et je projetai d’y emmener Anne.

Les voitures redémarraient doucement et je remis le contact. La maison était encore loin et je me réjouissais de quitter mes vêtements moites pour me glisser sous la douche. Je mis encore presque une heure avant d’arriver au parking souterrain. Comme à notre arrivée hier, il était totalement désert. Un abruti c’était garé sur l’emplacement d’Anne, j’en profitais pour me garer près de l’ascenseur et je déchargeais la voiture. Je montais au dernier, bloquais l’ascenseur et commençais à sortit les paquets. Je glissais la clé dans la porte, et, à ma grande surprise, elle était ouverte. J’étais pourtant sûre de l’avoir fermée à clé, je poussais la porte et tombais sur Jean.

– Jean ?
– Hello Fabienne ! Tu vas bien ?
– Euh, oui…
– Tu es surprise de me voir ici ?
– Oui, un peu
– Anne, m’a demandé de passer de temps à autres pour vider sa boîte aux lettres et donner de l’eau aux plantes. Mais je ne savais pas qu’elle rentrerait cette semaine.
– Ah, oui, ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vus !
– Oui, un bail, tu veux un coup de main ?
– Oui, merci, il y a encore plein de sacs dans l’ascenseur.
– J’y vais !
– Attends, euh, prends ceux-ci, ils sont plus lourds. Je me charge de ceux qui sont dans l’ascenseur.
– Ok,

Ouf, j’avais eu chaud, je n’avais pas trop envie que Jean voie tous mes achats. Je pris soin de cacher subrepticement les sacs dans la penderie dès mon entrée dans l’appart. Jean rangeait les victuailles dans le frigo. C’est vrai qu’il était craquant, il n’était pas spécialement beau, mais il était bien bâti quand même et il ne manquait pas d’humour. Je comprenais Anne d’avoir tenté sa chance.

– Anne est au boulot ?
– Pardon ? J’étais dans mes pensées…
– Je te demandais si Anne était à son bureau.
– Oui, elle avait une super réunion aujourd’hui, et nous avons écourté nos vacances.
– Dommage, elle se réjouissait beaucoup de te retrouver et de profiter du grand air.
– Oh, on en a bien profité quand même, et puis comme ça je pourrai visiter Lyon.
– Bonne idée, c’est une chouette ville.
– J’y ai fait un petit tour, c’est vrai que c’est sympa.
– Tu sais à quelle heure Anne sera de retour ?
– Non, pas trop.
– Et sinon, comment va Anne ?

Son ton était subitement sérieux et démontrait qu’il s’inquiétait pour elle. C’est bizarre, je voyais un autre Jean, plus soucieux, plus sérieux que je n’avais jamais rencontré. Ce gars était vraiment un peu mystérieux. Assis en face de moi, d’autres mecs auraient passé leur temps à lorgner dans mon décolleté ou vers mes jambes, lui, non, il me regardait dans les yeux. C’en était presque troublant.

– Je crois qu’elle va mieux.
– Nous nous sommes quittés dans de bonnes conditions, mais je continue de m’inquiéter un peu tu sais, Anne est assez fragile.
– Je suis d’accord avec toi… Je pensais que s’il savait ce que fait son ex avec moi, il serait quand même surpris. Jean se détendait à nouveau, son sourire se redessinait.
– Et même si nous ne sommes plus ensemble je garde un peu un œil sur elle, sur son courrier, sur ses plantes, sur ses fréquentations. Je vérifie qu’elle ne sorte pas avec un footballeur…
– T’es bête !
– Sans rire, je suis content qu’elle soit allée te trouver, même si nous avons beaucoup discuté, ça ne vaut pas le point de vue d’une amie. Et Anne t’a toujours beaucoup appréciée, même si ne vous voyiez pas souvent.
– Euh, oui…
– Je suis rassuré de savoir qu’elle passe le cap et qu’elle va vers de nouvelles aventures. Je sais, tout ça fait un peu « papa poule » mais je suis un peu comme ça.
– Oui, je n’en suis pas étonnée.
– Pourquoi ?
– J’ai toujours su que tu étais un chouette type.
– Je vais peut-être être nominé pour l’Oscar du Gars Sympa ? Terrible !
– Sans plaisanter, elle te vénérait vraiment et je crois qu’elle continue à te vénérer, mais plus pour les mêmes raisons.
– Je vais rougir, si tu continues.
– Alors, changeons de sujet, et toi, tu deviens quoi ?
– Oh, moi je suis un peu en vacances en ce moment. Je continue à bosser dans l’Internet. Je fais un peu de tout, un coup à gauche, un coup à droite.
– Un coup à gauche, un coup à droite ! Je ne te connaissais pas comme ça Jean !
– Non, de ce côté… Anne t’a dit que j’étais avec quelqu’un ?
– Oui, mais elle était assez évasive.
– Elle connaît un peu Gaëlle. Nous nous sommes rencontrés peu de temps avant ma séparation avec Anne. Gaëlle fait des photos en free lance et elle a bossé pour les photos de quelques sites pour lesquels je bosse.
– Ah, je vois…
– Non, je ne pense pas que tu puisses voir, Fabienne. C’est en partie à cause de Gaëlle si nous nous sommes séparés.
– Excuse-moi, ça ne me regarde pas.
– Ce n’est pas grave, ce n’est pas un secret. C’est un peu grâce à Anne si nous sommes ensemble. C’est Anne qui m’a dit qui m’a dit un jour que Gaëlle était faite pour moi, contrairement à elle.
– Oh !
– Je crois qu’Anne est une romantique lucide, même si elle m’a aimé, même si nous avons vécu de bons moments elle n’a jamais ignoré que ça ne pourrait pas durer. C’est grâce à Anne que nous nous sommes quittés à temps, avant que ça fasse mal.
– Je suis un peu scotchée.
– On le serait à moins. Et toi dis-moi, toujours pas de prince charmant ?
– Non, c’est plutôt calme de ce côté. (Quoique, depuis une semaine, le vent tourne)
– Bon, écoute, parlons peu mais parlons bien, je vous invite à boire un pot un de ces soirs. Vois avec Anne si ça la branche, je ne veux pas lui imposer ça. On avisera ensuite, je vais chercher mon portable pour noter ton numéro.

Jean se leva et s’étira, j’aurai bien aimé qu’il reste encore un peu. J’aimais sa compagnie. Je l’entendais farfouiller dans sa veste. Je me levais et allais vers lui, il avait le téléphone collé à l’oreille. Il raccrocha rapidement.

– Jean ?
– Oui,
– Je peux te demander quelque chose ?
– Oui, bien sûr, je t’écoute.
– Tu peux me montrer le fonctionnement de la caméra que je viens d’acheter ?
– Oh, attends juste une seconde je passe un coup de fil à Gaëlle pour voir à quelle heure je la cherche à l’aéroport. Elle a raté un avion.
– Je te laisse, je vais me changer.

Je passais à la salle de bains, le long gode était bien en évidence sur la machine à laver le linge où je l’avais laissé ce matin. Si Jean était passé dans la salle de bains, il ne pouvait pas ne pas l’avoir vu. Je quittais ma robe, ôtais mes dessous et mon petit vibro qui ne m’avait pas quittée. Je passais rapidement sous la douche et nouais une serviette autour de ma poitrine. Je sortis de la salle de bains, Jean était encore au téléphone. J’enfilai une robe rapidement et retournai dans le salon pour déballer la caméra en attendant Jean. Il arriva au bout de 5 minutes et faisait la moue.

– Quelque chose qui ne va pas ?
– Gaëlle a perdu un de ses meilleurs clients, elle ne va pas fort.
– Oh, merde, je sais ce que c’est. Elle sait pourquoi ?
– Il a trouvé moins cher, comme d’habitude. C’est vrai que ses tarifs sont assez élitistes mais elle fait du bon boulot !
– Je connais le problème… Si tu veux y aller, vas-y !
– J’ai encore une heure devant moi, elle est à Roissy et va prendre le vol suivant.
– Comme tu veux.

Jean était distrait, ça se voyait, il me montra néanmoins le maniement de la caméra, me conseillant sur les façons de filmer. Il me montra aussi comment la brancher sur l’ordinateur d’Anne. Moi qui espérais le draguer un peu, il restait complètement insensible à ma petite robe légèrement transparente. Au moment de partir, il déposa un baiser sur ma joue me promettant de nous revoir avec Anne et Gaëlle.

Et moi, je me retrouvais à attendre le retour de mon amante. Je fis encore une fois le tour de l’appartement pour me donner des idées pour la soirée. J’aurais bien aimé attacher Anne aux poutres du plafond mais j’aurais du les percer. Dommage, il fallait que je trouve autre chose. Une trappe dans le plafond du couloir permettait d’accéder à un grenier, je l’ouvris et montait un petit escalier pliant. Il faisait une chaleur étouffante sous le toit. Il y avait peu de lumière, et je mis un peu de temps à m’habituer à la pénombre. La dalle de ciment chauffait mes pieds nus. En voyant la charpente du toit j’étais comblée. De grosses poutres verticales soutenaient d’autres poutres formant des Y ou des T. C’était le lieu idéal pour nos jeux. Je retournai en bas, et remontais une partie du matériel sous le toit. Des prises de courant me permettaient de brancher une lampe que j’avais rapatriée d’une chambre inoccupée. Je quittai ma robe et m’amusais à prendre des positions contre les poutres. Les bras en croix, je me frottai contre le bois chaud, imaginant mon amante liée, écartelée et soumise à mon plaisir. Après un bon moment, je décidais de me préparer un peu. Retrouvant l’appartement, je choisis de mettre la robe en vinyle. Je chaussais mes mules à talon en bois laqué qui allaient très bien avec. Les pinces à seins ne me tentaient pas, aussi je cherchais le rouleau de scotch noir, les seins d’Anne ainsi parés m’avaient beaucoup plus et je fis de même sur mes tétons, espérant que le scotch tiendrait. J’avais envie de sentir quelque chose en moi, je pris le chapelet anal et installée sur le canapé, les jambes écartées, je les glissais dans mon petit trou après l’avoir bien enduit de salive.

Anne arriva vers 20 heures, j’étais dans la cuisine en train de boire un verre lorsqu’elle me vit. Je retrouvais le contraste de ce matin, elle, en tailleur crème et chignon, moi en robe de vinyle, les seins et les cheveux à l’air. Elle s’approcha de moi et m’embrassa sans un mot. Elle suça ma langue, descendit sur mes seins, me caressant les fesses. Puis, elle fit mine de retirer son tailleur. Je l’arrêtai.

– Non, pas tout de suite, nous allons d’abord manger.
– Oh, ne me fais pas languir.
– Si tu es sage, tu auras une surprise, alors à table !
– Ok, je serais sage comme une image.

J’avais préparé un petit repas agrémenté d’une bonne bouteille de bourgogne. Je racontais ma rencontre avec Jean. Anne en était ravie et me confirma son souhait de nous retrouver tous ensemble. Je sentais toujours les petites billes de métal dans mon cul et je commençais moi aussi à être impatiente. Elle me parla de sa journée et je lui demandais si elle avait pensé à moi.

– J’ai pensé à toi toute la journée, j’ai souvent respiré ton odeur sur le stylo.
– Tu t’es caressée ?
– Oui, après notre coup de fil, je suis allée aux toilettes pour me masturber.
– Avec quoi ?
– Avec mes doigts, c’était la première fois que je faisais ça au travail, même si j’en avais déjà eu envie.
– Attends-moi ici.

Je sortis de la cuisine, et plaçait la caméra dans un angle de la salle de bains. Je vérifiais le cadrage et lançais l’enregistrement après avoir appelé Anne. Elle arriva et sans lui donner le temps de dire ouf, je la pris dans mes bras et l’embrassais langoureusement.

– Lèche-moi les seins ! Et je me plaçais de biais pour qu’on voie bien Anne, de profil, lécher ma poitrine. Mes tétons pointaient malgré le scotch.
– Oui, c’est bon.
– Maintenant à genoux. Je posais mon pied sur le rebord de la baignoire et Anne entreprit de lécher ma chaussure et mon pied avant de remonter vers mon sexe trempé.

J’appuyais sa tête contre mon sexe. Anne venait de remarquer la ficelle sortant de mon anus et tira légèrement dessus. Je me retournais et lui présentais mes fesses, elle passa sa langue dans mon sillon trempé de sueur et rejoignit mon clito pour le suçoter. J’écartais mes fesses et Anne embrassa mon sexe, roulant un patin mémorable à ma chatte. Puis, elle posa ses lèvres sur mon petit trou et à l’aide de ses dents fit sortir une à une les petites boules métalliques. A chaque boule, je sentais mon corps entier vibrer, Anne me doigtait la chatte en même temps, je n’en pouvais plus, un orgasme me secoua et je dus m’asseoir. Anne toujours à genoux posa sa tête sur mes cuisses. Nous quittâmes la salle de bains pour le salon. Une fois dans le salon, je bandais les yeux de mon amante et l’installais au milieu de la pièce. Je cherchais la caméra, pris un gode de taille moyenne, la ceinture et mis le tout en place. Je m’approchais d’Anne et l’embrassais. J’aimais la voir en tailleur, en train de se frotter à mon corps. Je lui ôtais sa robe et sa culotte puis je défit sa veste de tailleur, son chemisier mais sans lui enlever et fit jaillir ses seins de son soutien-gorge. Je l’embrassais, palpant ses seins, triturant ses tétons, fouillant sa chatte face à la caméra. Anne se tortillait sous mes caresses elle avait senti le gode ceinture que je portais et tentait vainement de le glisser entre ses jambes. Je la fis mettre à genoux. Une fois en place, Anne n’attendit même pas que je lui demande pour le mettre en bouche, elle me suçait avec application. Je la guidais vers la table et l’allongeais dessus, lui écartant les jambes. J’embrassais ses pieds et jouais avec le talon de ses chaussures sur mes seins. Puis j’étalais sa mouille avec ma langue, prenant bien soin de lubrifier ses deux trous. Enfin, je la pénétrais d’un seul mouvement, doux mais continu. Anne n’avait plus de retenue, elle me demandait de la défoncer, de l’enculer, elle était ma chienne. Je redoublai mes coups et la sentant venir j’arrêtai tout, je sortis le gode de son sexe béant.

Anne me supplia de la remplir, je décidais de la contenter. J’ôtais sa chaussure et avec le talon, j’agaçais son clitoris gonflé. Anne ahanait, se dandinait, avançant son bassin vers moi. Je présentais la chaussure à l’orée de sa fente et lui ordonnais de s’empaler. Anne ne se fit pas prier et pendant que je maintenais fermement le soulier, elle s’empala dessus. Son sexe était d’une élasticité incroyable, j’étais sûre qu’elle se godait souvent avec des objets bien plus gros que ça pour avoir autant de facilité. Anne se pinçait les tétons, les tordant entre ses doigts, quant à moi, je me préparai à la sodomiser. Je poussais doucement le gode contre son anus déjà dilaté par le plaisir et entamais des mouvements de va-et-vient de plus en plus forts. Anne cria son plaisir sans retenue et jouit à plusieurs reprises. Je me retirais et accroupie au-dessus de son visage je lui présentai le gode à nettoyer. Cette vision était incroyable, cette femme, en tailleur, les seins à l’air, les jambes écartées, le talon d’une chaussure dépassant de son sexe béant, en train de sucer un gode proposé par une femme en robe de vinyle. Je ne m’en remettais pas d’aimer cette image et m’abandonnais aux caresses d’Anne qui avait trouvé l’ouverture permettant d’accéder à ma chatte. J’ôtais le gode pour qu’elle puisse me lécher et me doigter, ce qu’elle fit avec beaucoup d’application. Elle me fit jouir dans sa bouche, et je m’écroulais dans ses bras.

Après une bonne douche où je la débarrassais enfin de ses vêtements nous nous endormîmes, épuisées, blotties l’une contre l’autre. Le lendemain matin, dès le réveil, je sautais du lit pour lui préparer ses nouveaux vêtements de travail et quelques autres surprises.

à suivre

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