Clotilde
12 – Chacun son tour
par Fafalecureuil
Une fois ma tâche achevée, Gaëlle demanda à ses amis de nous laisser et de rester disponibles… Elle me demanda de me relever et m’ordonna de la suivre…
Un peu plus loin, elle lia mes poignets à deux arbres, me maintenant les bras écartés et la poitrine offerte. Ensuite, elle me fit boire de l’eau décrétant que je devais avoir soif… Puis elle plaça une entrave entre mes chevilles pour m’empêcher de serrer les jambes.
– Tu as joui sans notre autorisation, tu mérites une punition
– Bien…
– Je te laisse le choix, le martinet ou les orties ? Attention, tu ne pourras pas changer d’avis…
– …
– Alors ?
Que faire ? Je ne savais pas non plus où elle déciderait de frapper…
– Mon amie va choisir pour toi, Clotilde, Lara ? Qu’en pensez-vous ?
– Les orties me semblent bien indiquées dans son cas…
Elle mit deux longs gants de latex noir et un peu plus loin cueillit quelques brins d’ortie… Je me débattais vivement lorsqu’elle approcha les feuilles de l’intérieur de mes cuisses, elle appuya un peu et aussitôt la brûlure et le picotement me fit gémir. Le fait d’être à leur merci m’excitait, je savais qu’elles m’emmèneraient là où je n’oserais pas aller seule et en sécurité.
– Mets-lui un bâillon, je ne veux pas l’entendre geindre.
Gaëlle plaça un bâillon boule dans ma bouche, étouffant mes gémissements.
– Nous continuons, tu es prête ? Fais oui de la tête.
– MMmmmmm
Les orties frôlèrent mes fesses, ne piquant qu’un peu ma peau, puis elles passèrent sur mes cuisses et mon ventre, doucement, je me cambrais, offrant mon corps à Lara. Les pinces me faisaient souffrir et tiraillaient mes chairs.
– C’est bien tu fais des progrès, je vais te donner ce que tu cherches…
Un petit coup bref sur mes fesses raviva mes sens, puis mon ventre, puis plus haut, ma poitrine qu’elle effleura.
– Gaëlle, ôte-lui ses pinces, je ne veux pas la blesser.
– Bien
La douleur me tétanisa, mes seins allaient exploser, la langue de Gaëlle calma mes sens, puis ce fut au tour de mes lèvres gonflées et rougies de subir le feu et la douleur, Lara, avec douceur lécha doucement mon sexe en feu, je gémis à nouveau alors que sa langue me pénétrait…
– Quelle salope, tu mouilles ? Je vais te punir, tu le sais ?
– Mmmmmouii
Les orties caressèrent la peau délicate de mes seins, l’aréole sombre, elle appuya et une première brûlure et la chaleur envahit mon sein gauche. Une pression plus marquée sur mon téton tendu et je gémis, les larmes me montaient aux yeux. Néanmoins je me cambrais tant que possible pour m’offrir. Mon sein droit subit le même traitement puis elle glissa doucement les feuilles urticantes jusqu’à mon intimité. Je jouis presque instantanément la douleur était cuisante, le coup avait été appliqué avec force et précision sur mes grandes lèvres et mon clitoris écartés par les doigts de Lara.
– Mmmmmmmmmmmmm ouiiiiiiiiii…
Je sentais mon sexe se liquéfier, ma jouissance fut extrême, un liquide chaud coulait de mon sexe, puis le long de mes cuisses, je ne tenais plus, ivre de plaisir et m’affalais dans mes liens. Lara et Gaëlle me détachèrent et me soutinrent jusqu’à l’abri de jardin, elles m’allongèrent sur un transat et Gaëlle me chercha un petit remontant, ma tête tournait encore. Après quelques instants de repos, je me redressais, descendit du transat et m’agenouillais devant mes maîtresses.
– Merci, vous m’avez donné beaucoup de plaisir, j’espère que vous êtes contentes de votre soumise…
Lara me regarda, un peu surprise par mon initiative.
– Oui, nous sommes assez contentes de tes progrès, et toi ?
– Je sais que je devrais être plus obéissante et que je ne mérite pas votre gentillesse.
– C’est vrai que nous te donnons beaucoup de plaisir et que de ton côté tu ne fais pas d’effort pour le nôtre.
– Dites-moi ce que je dois faire, je me soumettrais à tous vos désirs…
– Tous ?
– Oui, je veux vous appartenir, j’obéirais…
– Tu accepteras d’être notre soumise,
– Oui, Maîtresses,
– Tu accepteras la souffrance ? L’humiliation ?
– Oui…
– Alors ouvre grand la bouche
– Aaaaaah
– Tu sais ce que je vais faire ?
– Oui, Maîtresse
– Dis-le, demande-moi de le faire.
– Maîtresse, s’il vous plaît…
– Oui Clotilde,
– …
– Eh bien ?
– S’il vous plaît …
– Et bien voilà ! Ce n’était pas si compliqué… A genoux, ici, sur le carrelage. Bien, ouvre bien la bouche,
Son sexe se plaça à quelques centimètres de mon visage, le jet brûlant inonda ma bouche grande ouverte, dégoulinant le long de mon cou, sur mes seins, mon ventre, ma chatte. C’était délicieux et humiliant, je me sentais souillée et ça m’excitait au plus haut point, je caressais mon corps luisant, malaxant mes seins et mon sexe avides.
– Merci Maîtresse…
Gaëlle vint lécher le sexe de Lara qui plaqua son visage contre elle, empoignant ses longs cheveux. Après quelques instants, elle la relâcha. Gaëlle se releva, son regard enfiévré croisa le mien et je sus aussitôt qu’elle cherchait mon accord pour aller plus loin, je hochais la tête pour lui donner mon accord discrètement. Gaëlle se tourna vers Lara, lui fit un signe de la main et cette dernière se rapprocha et vint embrasser Gaëlle à pleine bouche, suçant sa langue.
– Viens avec moi, ma belle, nous allons passer un bon moment…
– Oui, tu as une superbe esclave, hier déjà, je me doutais qu’elle était hors pair.
– Je vais te montrer comme elle est docile
Elle me demanda de m’allonger et s’accroupit au-dessus de ma poitrine.
– Regarde comme elle aime ça, Lara… Clotilde, allonge-toi sur le sol, jambes écartées et ouvre la bouche.
Ses haut talons se placèrent de chaque côté de mes épaules et elle se baissa. Elle inonda mon visage, mes cheveux, puis se déplaça et dirigea son jet sur mon sexe. Son gout était plus fort, plus musqué et elle n’en finissait plus pour mon plus grand plaisir…
Quand elle finit, elle plaqua son sexe sur mon visage pour que je la nettoie, ma langue s’aventura dans son sexe et bientôt vers son petit trou à l’odeur un peu âcre.
– Mmmmm, continue, ma belle, encore … Tu aimes me lécher, hein, petite chienne ?
Gaëlle se releva, me toisa du regard,
– Allez, montre-nous comme tu aimes ça, roule-toi dedans ! Caresse-toi en même temps. Oui c’est bien lèche, doigte-toi, branle-toi.
Trempée, au milieu d’une belle flaque, j’obéis, frottant ma poitrine, mon ventre, mon visage dans la flaque que je léchais goulument, l’humiliation était totale et … délicieuse. Deux de mes doigts malmenaient mon anus, Lara me mit à quatre pattes et sans me prévenir enfonça son talon aiguille dans mon cul. Je criais, tentant de me défaire, mais son talon s’enfonça en moi. La douleur était supportable et le plaisir montait en moi, lorsque je sentis la pointe d’une chaussure écraser mon sexe, je gémis de douleur.
– Retourne-toi et offre ta chatte, cambre-toi pour t’offrir à ta maîtresse !
-…
J’obéis et écartais les jambes au maximum
– Dis-moi que tu veux que je continue,
– HHhhhhh
– Allez, petite chienne, supplie-moi de continuer !
– Pitié Maîtresse….
– Allez !
– Nnnnnnnn….. continuez,
– Continuer quoi ?
– Dé-défoncez-moi, Maîtresse
L’avant de la chaussure força ma chatte en feu, la douleur et le plaisir annihilaient toute résistance, je poussais des cris de bête. Gaëlle plaqua son sexe sur mon visage pour étouffer mes cris, Lara n’avait rien à faire, je m’empalais moi-même, ivre de jouissance. Je fus terrassée par un orgasme incroyable mon corps tendu comme un arc par le plaisir.
Je repris mes esprits dans ma baignoire, alors que Gaëlle me massait doucement, amoureusement. Ensuite, après m’avoir séchée, elle m’emmena au lit ou elle m’enlaça avant de s’endormir avec moi.
Ronan nous retrouva blotties l’une contre l’autre, il me caressa doucement le visage et je m’éveillais. Il me sourit, j’ôtais le drap révélant mon corps, nu, et celui de Gaëlle, serré contre le mien. Je lui fis signe de ne pas faire de bruit. Doucement je me serrais contre Gaëlle et caressais son corps, elle soupira, ma main passa sur ses fesses, sur ses reins. Elle bougea, toujours les yeux fermés, écartant ses cuisses. Doucement ma main gagna son sexe charnu. Elle gémit un peu alors que mes doigts glissaient, enduits de salive sur ses lèvres. Doucement j’enfonçais un doigt en elle. Ronan me regardait faire, sans un mot il se déshabilla, son sexe était dressé. J’enduis mes doigts de salive et commençais à caresser du bout des doigts ce beau sexe tendu. D’une main je caressais Gaëlle et de l’autre Ronan. Gaëlle se réveilla, je l’embrassais, elle se blottit contre moi.
– Nous avons de la visite ma chérie…
– Mmmmm ?
– Regarde ce superbe petit-déjeuner !
Je décalottais le gland turgescent et jouais avec, le pinçant légèrement, puis descendit vers les bourses que Ronan avait rasées. Il gémit de plaisir sous mes carrasses. Gaëlle était maintenant réveillée :
– Ouahhhhhhhhh, on peut goûter ?
– Je ne sais pas, tu penses que mon chéri est prêt à partager ?
– Pourquoi pas ?
Je lançais les hostilités en prenant la main de Gaëlle et en la posant sur le sexe de Ronan. Elle le masturba doucement alors que je caressais ses bourses tendues. Peu après nos bouches et nos langues se rejoignirent sur le sexe de Ronan. Il n’en pouvait presque plus et il nous demandé de nous allonger l’une sur l’autre pour qu’il s’occupe de nous. Nos sexes se touchaient et bientôt la langue et les doigts de Ronan s’activèrent. En même temps nous nous caressions, nous nous embrassions, écartant les jambes au maximum pour nous offrir aux caresses de notre amant.
Il nous doigtait habilement et après un moment, je n’en pouvais plus et lui demandais de me prendre. Côte à côte avec Gaëlle à quatre pattes sur le lit, offertes. Lorsque Ronan entra en moi, la jouissance montait déjà, il le sentit et quitta mon sexe pour s’enfoncer dans celui de Gaëlle qui gémit de plaisir. Il alterna entre nos deux sexes faisant monter notre excitation. C’est Gaëlle qui à ma surprise jouit la première, s’écroulant sur le lit en ahanant. Ensuite Ronan s’occupa de moi, il me pilonna longuement ralentissant de temps à autres pour ne pas me laisser joui trop vite. Son corps s’écrasait contre le mien violemment, de ses mains il empoigna mes seins et les serra, pinçant mes tétons durement. Je jouis longuement alors que Ronan éjaculais en moi, je sentais les saccades brûlantes dans mon ventre. Je m’écroulais sur le lit dans les bras de Gaëlle et Ronan se joignit à nous. Enlacés, nous restâmes à rêvasser de longs moments. Après un moment Ronan se leva et alla vers la cuisine, je l’entendais préparer le petit-déjeuner alors que Gaëlle pressait ma tête contre ses seins voluptueux. J’embrassais sa poitrine doucement, léchant du bout de la langue la peau au parfum salé. Ronan nous arracha à nos câlins et nous emmena petit-déjeuner.
– Alors les filles, quel programme pour aujourd’hui ?
– On pourrait passer la journée ensemble ?
– Pas mal comme idée Clo…
– En fait je vous emmènerai volontiers au vert,
– Oh Ronan, si tu avais prévu de partir avec Clo, je vous laisse en amoureux.
– Tttt ttt, j’avais initialement prévu de partir avec Clotilde mais il y a de la place pour trois…
– Et où partons-nous ?
– J’ai une petite maison de vacances dans le sud, je suis sûr que ça vous plaira…
– Ok, on part quand ?
– Dès que le petit-déj est fini….
Et une heure plus tard, rassasiées, lavées, pomponnées et habillées (pour une fois…) nous préparions nos valises. Je mis dans mon sac mon attirail de soumise et des vêtements alors que Gaëlle faisait la même chose de son côté. Ronan klaxonna dans la cour, il m’aida à descendre mes sacs et les cala dans le coffre de son Range-Rover, quelques instants plus tard il m’enlaçait et glissait un petit paquet dans ma main. Je l’ouvrais fiévreusement découvrant une bague superbe ornée d’une pierre verte.
– Superbe ! Oh merci mon amour !
– Très bien assorti à tes yeux ma belle…
– Pourquoi tous ces cadeaux ?
– Oh parce que ça me plaît tout simplement… Tiens voilà ton amie
Une fois les bagages dans le coffre, nous démarrâmes et la voiture fila vers l’autoroute, Gaëlle à l’arrière ne cessait de demander où nous allions mais Ronan restait évasif, je décidais de le faire parler et ma main se colla contre sa braguette. Après un court instant son sexe était déjà dehors et du bout des doigts, je titillais son gland.
– Je ne parlerai pas, tu peux faire ce que tu veux
– Je suis sure que tu vas craquer
– Les paris sont ouverts
– Qu’en penses-tu Gaëlle ?
– Moi, je dis qu’il tiendra le coup.
– Ok on parie quoi ?
– Si tu gagnes tu pourras faire de moi ce que tu veux pendant tout le week-end.
– Et si je perds ?
– Ce sera l’inverse…
– C’est déjà l’inverse sans que tu aies quoi que ce soit à faire…
– C’est vrai, mais à ta place, j’en profiterai…
– Ok, tenu…
Je me baissais et aussitôt embouchais le sexe de Ronan pour lui prodiguer une superbe fellation que j’arrêtais au moment crucial, évidemment.
– Alors mon chéri ?
– Je tiens le coup et toi ?
– Je sais que tu vas craquer
Je lui fis un regard implorant et il devina mes intentions. Avant qu’il dise quoi que ce soit, je le repris en bouche et après quelques minutes il « céda »…
– Ok, ok, nous allons dans l’arrière-pays de xxxxx, et plus précisément à xxxxxx dans ma maison de vacances. Clotilde, ne me laisse pas…
– Bien sûr mon chéri…
Je me remis à le sucer et il éjacula longuement dans ma bouche. J’avalais avec délice la semence de mon amant avant de me tourner vers Gaëlle.
– Eh bien ?
– Tu as gagné, je ne me défilerai pas
– Alors commençons tout de suite, Ronan, tu veux bien t’arrêter pour que je passe à l’arrière ?
– Bien sûr…
Après une courte pause, je passais à l’arrière et la voiture repartit. Gaëlle me regardait fiévreusement et je l’embrassais à pleine bouche.
– Déshabille-toi
– Bien…
– Tu es belle Gaëlle
– Merci
– Caresse tes seins pour moi
Ses mains palpaient ses seins et j’avançais la bouche pour sucer ses tétons dardés, ma main gagna les boutons de ma robe qui sautèrent rapidement et nous nous retrouvâmes nues toutes les deux. Ensuite, je forçais mon amante à lécher mon sexe alors que je cherchais un gode-ceinture dans mon sac.
– Tu veux que je te le mette Clotilde ?
– Non, c’est toi qui va le mettre
– Oh…
– Et interdiction de jouir bien sûr…
Elle passa la ceinture autour de sa taille et passa les lanières entre ses cuisses. Je me calais sur le dos, jambes écartées et lui demandais de me lécher encore. Elle y mit beaucoup de cœur, enfonçant sa langue dans mon sexe, aspirant mon clitoris. Enfin elle me pénétra vigoureusement. Je l’encourageais, prenant ses seins à pleines mains, je les serrais l’un contre l’autre, pinçant ses tétons.
– Plus fort Gaëlle, je viens, oui, c’est booooooon
– Oui, viens….
– Mmmmmmmmmmmmmmm
Et je jouis violemment inondant la banquette de mon jus que Gaëlle nettoyait déjà avec sa langue.
Un bouchon nous fit ralentir et nous nous rhabillâmes, à regret. Après quelques minutes, Ronan s’arrêta et comme nous étions sur une aire d’autoroute, nous en profitâmes pour faire une pause, prendre un café, manger un morceau… Dans les toilettes où Gaëlle me suivit, je l’entraînais dans la même cabine que moi lui faisant signe de ne rien dire. Sans un mot je retirai ma robe et retirai celle de Gaëlle et la poussait pour qu’elle s’asseye sur la cuvette. Je me baissais et posais ma main sur le sexe de Gaëlle, après avoir hésité elle se lâcha sur ma main alors que je la branlais. Puis, je m’assis sur ses genoux, mon sexe contre son ventre et pris son visage dans mes mains forçant sa bouche avec ma langue. Elle se serra contre moi et j’inondais son bas-ventre en l’embrassant. Ensuite je la nettoyais avec ma langue, longuement, puis avec une lingette. Nous nous rhabillâmes. Ronan nous retrouva dehors.
– Je suis sûr que vous avez fait des bêtises, toutes les deux !
– Bien sûr mon chéri, on y va ?
– En voiture !
Il démarra et une fois arrivé sur la voie d’accélération il pila comme un fou.
– Pas possible, c’est incroyable
– Que se passe t-il
– Tu as une sœur jumelle Clotilde ?
– Non pourquoi
– Tu vas comprendre…
Il passa la marche arrière et recula à la hauteur d’une jeune fille rousse qui faisait du stop, lorsqu’il baissa la vitre je restais bouche bée. C’était ma sœur jumelle, même yeux verts, même chevelure rousse flamboyante, même peau pâle, même carrure. La jeune fille ne m’avait pas encore remarquée.
– Où allez-vous mademoiselle ?
– Vers xxxxx,
– Nous allons vers xxxxx également, si vous voulez.
Elle regarda dans la voiture, certainement pour voir si elle allait entrer seule… Elle me vit et resta pétrifiée. Je sortis de la voiture et mis son gros sac à dos dans le coffre. Puis je demandais à Gaëlle de s’asseoir à l’avant et je pris place à côté d’elle.
Ronan redémarra alors que nous nous observions sans mot. La surprise passée, je me présentais,
– Je m’appelle Clotilde et voici Gaëlle et Ronan,
– Euh, moi c’est Angélique…
Après quelques instants elle se détendit un peu
– Je viens de Suisse, et je comptais passer des vacances dans le Sud, je me suis pris la tête avec mes amis et j’ai décidé de continuer en stop…
– C’est assez incroyable que vous me ressembliez autant
– Oui c’est assez drôle parce que j’ai déjà rencontré un sosie à la fac l’année dernière, et on avait sympathisé, mais la ressemblance n’était pas aussi impressionnante…
– Vous êtes une enfin, je veux dire, vraie rousse ?
– Bien sûr, vraie de vraie !
– Moi aussi.
Nous parlâmes encore longtemps, la voiture avait quitté l’autoroute depuis longtemps, Gaëlle avait repris le volant, fière comme tout, elle qui aimait les grosses voitures.
– J’ai faim, les filles, je vous invite au resto ! Je connais une petite auberge du tonnerre dans le coin
– Super !
– D’ailleurs nous y voilà !
Une superbe auberge, genre relais et château, Angélique se figea,
– Je ne peux…
– J’invite tout le monde, aucune objection tolérée !
– Mais je..
Je posais ma main sur le bras d’Angélique, elle frissonna, je laissais ma main, sa peau était douce.
– Laissez, ça lui fait plaisir,
– Mais je ne suis pas euh, présentable…
– Pas grave, je vous prêterai une robe, ne vous inquiétez pas…
– Je ne veux pas vous gêner
La voiture s’arrêta, je fouillais dans mon sac et tendis à Angélique une robe rouge un peu habillée.
– Habillez-vous dans la voiture, voici aussi des escarpins
-… merci….
Je la laissais, regrettant de ne pas la voir nue, Gaëlle s’approcha de moi,
– Quel canon, ça me fait fantasmer tout ça
– Eh doucement ma jolie,
– Ne me dis pas que tu n’aimerais pas
– C’est pas ça, je veux dire, ne bousculons pas les choses
Elle ressortit de la voiture, un peu gênée, plutôt sexy et visiblement pas habituée aux talons. Nous entrâmes au restaurant. Un jeune homme nous avertit qu’il était complet et Ronan lui glissa un petit mot à l’oreille.
– Euh, je …. Bien Monsieur, tout de suite…
Le chef arriva des cuisines, et lorsqu’il vit Ronan l’accueillit à bras ouverts
– Ronan, ça fait une paye !
– Salut Robert ! Comment tu vas ?
– Ca roule et même mieux que ça !
– Tu peux nous faire manger un bout à l’arrière ?
– T’as pas changé, bien sûr, suivez-moi, Mesdames !
Nous passâmes à travers les cuisines, un peu surprises, sous les coups d’œil des cuisiniers. A l’arrière une petite terrasse tout simple entourée de plantes grimpantes, une longue table de bois. Ronan alla chercher les couverts et mit la table. Le chef arriva et déboucha une bouteille de blanc, il servit tout le monde et nous trinquâmes alors que Ronan nous présenta
– Robert, j’ai l’honneur de te présenter ma chérie Clotilde !
– Mademoiselle, je suis absolument ravi, Ronan m’a déjà beaucoup parlé de vous
– Enchanté voici mon amie Gaëlle et mon amie Angélique,
– Ce n’est pas votre sœur ? Excusez-moi, vous vous ressemblez beaucoup,
– Pas de souci !
– En attendant, on va vous faire un petit menu sympathique !
En parlant de petit menu, il nous régala, nous faisant goûter ses spécialités. Après 3 heures des plus agréables, nous embrassâmes toutes le chef et nous dirigeâmes vers la voiture. Je m’écroulais de sommeil, un peu ivre, Gaëlle n’ayant pas bu, prit le volant, Ronan s’installa à côté d’elle et moi et Angélique nous ne tardâmes pas à nous endormir côte à côte. Je sentis sa tête glisser contre mon épaule et soupirais d’aise, la retrouvant dans mes rêves. Nous nous embrassions et Angélique me déshabillait en même temps, ses mains gagnaient mon sexe, puis sa langue, ses doigts me pénétraient…. Je me réveillais, la tête d’Angélique était sur mes genoux, sa main sur ma cuisse. Pas étonnant que je fasse des rêves comme ça, avec son visage à quelques centimètres de ma toison. Je mouillais comme une dingue et écartais doucement les jambes. Angélique soupira mais sa tête se tourna et se blottit contre mon bas-ventre. Son souffle régulier réchauffait le haut de mon sexe et je mouillais de plus en plus. Un cahot nous réveilla. Le moteur s’arrêta, la lumière s’alluma, Elle se redressa aussitôt, rouge de confusion.
– Oh pardon, je ne, je suis désolée…
– Ne t’inquiète pas, ce n’est rien
J’étais sûre qu’elle ne dormait pas aussi profondément qu’elle voulait le faire croire. Par contre nous n’étions pas au bout de nos surprises, le pied à terre de Ronan était un vrai château, médiéval, avec des tours, des remparts…
Ronan et Gaëlle sortirent les bagages et il nous guida vers nos chambres.
À suivre…
La première partie est réellement fabuleuse, de la domination comme je l’aime. Après ça redescend d’un niveau, dommage.