Enquête sur une orgie meurtrière 4 – Baignade enflammée par Sade_1

Enquête sur une orgie meurtrière
Partie 4 : Baignade enflammée
par Sade_1

Les deux enquêtrices discutaient de leur affaire, quand trois petits coups furent donnés à la porte. La belle secrétaire qu’elles avaient déjà eue l’occasion de rencontrer à deux reprises entra dans la pièce. Un plateau sur les mains, elle offrit une assiette de spaghettis aux deux femmes.

– Bon appétit, fit elle avant de se retirer.
– Attends, l’interpella Morgane, comment tu t’appelles déjà ?
– Clara, fit la jeune femme en sortant
– Pourquoi tu voulais savoir son nom ? demanda Anaïs.
– Elle est secrétaire, elle doit savoir des choses. Je pense que je vais lui rendre visite, ce soir pendant ton dîner avec la belle Lisa.
– C’est pas bête. T’as de la chance parce qu’elle rudement belle.
– Et lesbienne en plus.

Les deux filles commencèrent leur repas, avant que ça ne refroidisse.

– Qu’es que tu proposes pour cet après midi ? Demanda Morgane à sa coéquipière, tout en avalant une bouchée de pâtes.

– Un tour à la piscine. Lisa m’a montrée où elle était.
– On n’a pas de maillot, fit remarquer Morgane
– Il y en a une paire dans le placard, je suppose que ça nous est destiné pour une soirée arrosée, mais si on s’en sert personne dira rien.

Après le repas, les deux femmes se rendirent donc à la piscine. Celle-ci, chauffée était immense. Elle mesurait 25 mètres sur 50 et était à un parfait niveau de température. Partout autour, des serviettes étaient posées à même le sol, sans aucun rangement. Plus encore que la salle de massage, le lieu ressemblait à une aire de baise. Quand les deux inspectrices étaient rentrées dans la salle, elles étaient restées bouches bées. Des couples allongés sur les serviettes s’embrassaient, leurs mains se baladant sous les vêtements. Dans le bassin, c’était aussi agité. Contre chaque muret de la piscine des couples s’embrassaient, se caressaient et plus. Morgane et Anaïs avancèrent néanmoins dans l’eau chaude, se laissant glisser. Arrivées au centre du bassin, elles firent un rapide tour d’horizon. Juste en face, d’elles un homme et une femme entraient et sortaient de l’eau, leurs lèvres collées. La main de la femme tâtait les pectoraux, ses doigts glissant dans l’épaisse fourrure de poil de l’homme. A leur gauche, c’étaient encore un couple, ensemble, qui cette fois, s’embrassaient et semblaient se branler en même temps.

A leur droite, une belle femme noire suçait un grand barbu, qui affalait contre la paroi du bassin semblait prendre son pied. AnaÏs regarda la femme descendre sous l’eau qui suçait son amant. Elle la voyait passer un long coup de langue autour de tout son sexe en érection, puis elle prenait le gland en bouche et pompait. De temps à autre, elle remontait prendre une inspiration, puis redescendait s’humilier en public. Le mouvement de sa tête s’accélérait en même temps qu’Anaïs voyait l’homme se contractait de plus en plus. D’un coup il agrippa la tête de la fille par les cheveux et la tient collée contre son sexe. Il jouissait. Dessous la femme se débattait en train d’étouffer. L’homme la relâcha et remonta son maillot sur son sexe dressé. Il sortit de l’eau laissant la fille seule, la bouche plein de son foutre chaud.

– T’as vu ça, elle lui procure un plaisir fou et lui se barre sans rien lui donner, même pas un petit orgasme. C’est vraiment dégradant ces relations hétéros.
– Oh, tous les hommes ne sont pas comme ça, répliqua Morgane, et puis regarde.

Anaïs suivit la noire des yeux, celle-ci s’approchait d’un autre homme, lui prenant la bite à pleines mains, lui murmurant des mots doux à l’oreille. Soudain, elle replongea sous l’eau et prit le sexe de l’homme dans sa bouche.

– C’est qu’une pute, ne t’en fais pas pour elle.

Une voix s’éleva derrière elles, les faisant sursauter :

– Mais non, pas une pute, une belle nymphomane, moi j’attends mon tour, mais si vous voulez la remplacer y a pas de problème, fit un beau blond, en attrapant les fesses d’Anaïs.

Celle-ci envoya directement son genou, dans les testicules de l’homme, l’obligeant à la relâcher. Ce coup fut suivi directement par une violente claque qui fit tomber l’homme au milieu de l’eau.

– Pauvre pervers, fit elle, en s’éloignant.

Les deux femmes commencèrent enfin à nager. Au bout d’une dizaine de longueur, Morgane s’arrêta le temps de respirer un coup. Au dessus d’elle, assis sur un muret, un tout jeune homme la regardait.

– Vous avez un style, quand vous nagez, commença t’il. C’est admirable.

Elle leva les yeux vers le jeune homme.

– En plus, vous avez un corps superbe qui ondule dans un mouvement d’une exquise douceur. Je vous regarde depuis quelques temps, c’est vraiment un très joli spectacle. Vous savez, je suis amateur de belle femme et je me suis demandé si je ne vous ai pas déjà vu dans un de ses magazines de mannequins féminins.

Morgane lui sourit, elle avait de la chance, celui qui l’a dragué n’était pas un gros lourd, comme celui sur lequel Anaïs était tombée. Elle ne fut donc pas aussi méchante avec lui.

– Désolé, je suis lesbienne, tu trouveras quelqu’un d’autre, t’inquiètes pas.

Le jeune homme la regarda d’un air hautain, en l’entendant se déclarer lesbienne. Il se leva et partit en secouant la tête comme exaspéré. Derrière elle, Morgane sentit l’eau se déplaçait. Quelqu’un se rapprochait d’elle, pensant que c’était Anaïs, elle continua à regarder le blond qui avait accosté sa compagne tout à l’heure. Celui-ci semblait en extase, mais d’ici elle ne distinguait rien. Soudain, elle vit une forme se redressait devant l’homme : la nymphomane. Au même moment, elle sentit un bras s’enroulait autour de sa taille.

– Anaïs ? demanda t’elle.

Un baiser dans le creux de sa nuque, fut la seule réponse à laquelle elle eut droit. Une main glissait contre ses fesses lui écartant les jambes, pendant que d’autres baisers lui parcouraient tout le dos. Excitée par les caresses, elle se laissa faire, baissant les yeux. Elle remarqua alors, la main qui la caressait. Elle avait de longs ongles et elle n’était pas blanche. Morgane se retourna d’un coup. En face, d’elle se tenait une asiatique aux longs cheveux noirs qui flottaient dans l’eau. Elle avait de petits yeux bruns souriants et regardait la belle inspectrice tendrement.

– Qu’es que vous faites ? s’indigna Morgane. Ca ne va pas de me toucher comme ça.
– Désolé, fit la chinoise en se reculant, mais j’ai entendu que vous étiez lesbienne, alors vu l’établissement dans lequel on se trouve, j’ai pensé que vous veniez pour la même chose que tout le monde.
– Et bien non, et même si je venais pour ça, je me fais pas baiser par n’importe qui.

Morgane s’écarta de la femme et nagea vers le bord. Elle sortit de l’eau, se frictionna rapidement avec une serviette qu’elle avait dénichée et sortit de la salle. Derrière elle, Anaïs courait pour la rejoindre.

– Qu’es-ce qu’il y a ? demanda cette dernière, une fois qu’elle l’eut rejointe.
– C’est n’importe quoi cet endroit, les gens se croit tout permis. Tu es toute seule, alors tout le monde vient te tripoter. C’est n’importe quoi !!
– Ben, t’as pas dit qu’on allait devoir passer par le sexe pour clore la mission ? fit la belle blonde d’un ton malicieux.
– Si, mais…
– Il n’y a pas de mais, on est des enquêtrices, on doit se sacrifier, de temps en temps, la coupa t’elle.
– Qu’est qui t’arrives ? Tout à l’heure, tu as à moitié assommé un homme parce qu’il t’avait mis la main au cul, et maintenant tu me gueules dessus, parce que c’est moi qui ai envoyé chier la nana.
– C’est pas pareil, toi c’était une fille. Moi, je suis homo, je ne vais pas changer de sexualité pour une enquête. Tu es illogique, parfois.
– Là, c’était pas pour l’enquête.
– Et alors, ce matin quand la masseuse t’a tripoté les seins, tu n’as rien dit ? Et bien voilà, on travaille toute la semaine ici, détends toi. Prend un peu de plaisir. Ca ne sera pas toutes les enquêtes comme ça, crois moi.
– Tu as, sans doute, raison, consentit Morgane.

Les deux filles retournèrent dans leur loge, après une longue ballade dans le secteur qui leur était autorisé. Ils y découvrirent la salle de gym, le restaurant, la salle où elles allaient jouer le soir, une petite salle de ciné qui programmaient et louaient des films pornographiques, une salle informatique et un jacuzzi.

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