Chanette 27 – L’affaire Manet-Carrier – 3 – Caméra cachée ?

Chanette 27 – L’affaire Manet-Carrier – 3 – Caméra cachée ?

Fiona revenue bredouille, à 50 euros près, de son entrevue avec Louise Manet-Carrier, en fait le compte-rendu à Hubert, un compte-rendu fort bref, car il n’y a pas grand-chose à raconter.

– Autrement dit : ton plan était foireux ! Commente-t-il
– On pourrait prendre des photos de la Louise qui entre et qui sort rue des Saulniers.
– Et après ?
– On les négocie auprès du ministre…
– Mais t’es complètement malade, ce n’est pas comme ça que ça se passe. Ces gens-là sont dangereux, tu m’as bien dit qu’ils étaient prêts à éliminer Chanette… Rouspète Hubert.
– Qui c’est Chanette ?
– La pute, c’est son nom de guerre.
– Et comment tu l’as appris ?
– Je voulais essayer d’en savoir davantage alors je me suis payé un petit délire !
– Ben bravo ! C’était bien au moins ?
– Un peu cher mais bien.
– Hum ! T’as pas honte ?
– Non puisque c’était pour le business.
– Alors on fait quoi ?
– On ne fait rien, on ne gagnera pas d’argent avec ton truc. A moins d’imaginer un chantage, mais justement, je ne veux pas de chantage.
– Et ma vengeance ? Reprend Fiona.
– Mais tu peux lui faire autant de crasses que tu veux à ton ministre sans entrer dans des histoires de cul. Je sais pas, moi tu lui fous le bordel dans ses dossiers, tu mélanges ses rendez-vous, tu lui fous du somnifère dans son café juste avant le conseil des ministres.
– Quelle imagination ?
– J’ai pas raison ?
– Si peut-être ! Dis-moi elle t’a fait quoi la Jeannette ?
– Chanette, pas Jeannette!
– Elle t’as fait quoi ?
– Elle m’a fouetté le cul !
– T’es maso maintenant ?
– Oh ! Si peu !
– Tu me l’a jamais dit !
– Ça ne fait que deux mois qu’on est ensemble…
– Et si je te fouettais, moi ?
– Pourquoi pas ?
– On se fout à poil ?

Mais Fiona pousse un cri horrifié quand elle constate l’état des fesses de son compagnon.

– Attends, t’as regardé ton cul, elle te l’a compétemment destroyer cette salope, Je ne vais quand même pas te l’abimer davantage !
– Elle m’a dit que c’était l’affaire de deux ou trois jours !
– Peut-être mais dans ce cas je ne te fouetterais que dans deux trois jours ! Et c’est tout ce qu’elle t’a fait ? Elle t’a sucé la bite ?
– Non, elle ne suce pas !
– Une pute qui ne suce pas ? Qu’est-ce que tu nous racontes ?
– Je me suis branlé et je lui ai arrosé les seins !
– Et c’est tout ce que vous avez fait ?
– Non, elle a voulu me foutre un gode dans le cul !
– Tu n’as pas voulu ?
– Disons qu’elle m’a convaincu d’essayer.
– Et alors ?
– Ben comment dire…
– T’as aimé ou pas ?
– En fait j’ai trouvé ça assez agréable, spécial mais agréable.
– Attends !

Et voilà Fiona qui monte sur un tabouret afin d’atteindre la planche supérieure de son dressing.

– Tu fais quoi ?
– Je joue à chat perché ! Ce doit être dans cette boite. Non ! Alors celle-là, il y a une éternité que je m’en suis pas servi !
– Tu cherches quoi ?
– Mon gode !
– T’as un gode ?
– Ah ! Le voilà ! Dit-elle en exhibant l’objet et en descendant de son perchoir.
– T’avais ça, toi ?
– Non il est arrivé tout seul ! Se gausse-t-elle.
– Et tu t’en sers ?
– Je m’en suis servi un moment quand je n’avais pas de mec ! Ah ! Evidement les piles sont mortes. Faut deux piles AA, regarde dans le tiroir du buffet il doit y en avoir.

Hubert regarde l’objet avec curiosité.

– Celui de la fille il n’était pas comme ça, il ressemblait à une vraie bite.
– On s’en fout de la ressemblance, du moment que ça vibre ! Allez écarte-moi ton cul que je t’encule !
– Ah non pas toi aussi !
– Plait-il ?
– Pourquoi employer ce mot-là, je ne suis pas pédé !
– C’est quoi ces pudeurs de jeunes filles, quand tu m’encules, je ne suis pas pédé non plus !
– Non mais toi tu es une femme !
– Sans blague ! Enculer ça veut dire « pénétrer dans l’anus » i Si tu veux plus littéraire on emploie « sodomiser » mais qu’est-ce que ça change ! Allez donne-moi ton cul !
– J’ai honte !
– Non, mais c’est pas un peu fini, non ?
– Bon je te laisse faire !
– Je n’ai pas de gel ni de vaseline, je vais te lubrifier avec ma petite langue.

Fiona entreprit alors de faire feuille de rose à son compagnon, lequel apprécia fortement ce traitement.

– Hum ! Ta langue !
– Ben oui, j’adore préparer un petit cul, bon ça me paraît bien lubrifié, je vais commencer par mettre un doigt.
– Où est-ce que tu après tout ça ?
– Chez les carmélites ! Tu le sens bien mon doigt ?
– Oh oui, oh oui !
– Allez maintenant je t’encule !

Et joignant le geste à la patole, la belle Fiona enfonça le vibro dans le fondement d’Hubert.

– Whaaa !
– C’est bon ?
– Oui c’est bon !
– T’aimes ça te faire enculer ?
– Fiona !
– Assume, tu n’as aucune raison d’avoir honte, puisque c’est bon !

Fiona lima ainsi son compagnon pendant plusieurs longues minutes pendant lesquelles il n’arrêtait pas de miauler de plaisir.

Mais comme les meilleurs choses ont une fin, elle finit par retirer l’objet, puis se déshabillant à la barbare en deux temps, trois mouvements, elle se positionna en levrette sur le lit.

– A ton tour de m’enculer, maintenant !
– Avec le gode ?
– Mais non, avec ta bite, idiot !

Hubert s’encapote à toute vitesse et pénètre la belle tel un sauvage, la faisant hurler de plaisir, à peine cinq minutes plus tard il jouissait tout ton saoul en soufflant comme un bœuf.

– J’ai une idée ! Dit soudain Herbert en remettant son caleçon.
– Normal, le sexe c’est bon pour les neurones !
– On va noircir le tableau, faire croire à cette Chanette qu’elle court de grands dangers, et on va lui offrir notre protection.
– On n’est pas des proxo, elle doit déjà avoir un mac, et les macs c’est pas des rigolos…Objecte Fiona
– Son mac il ne pourra pas savoir les intentions du ministre, nous on va lui expliquer qu’on est très bien placé pour ça.
– Oui, évidemment !
– Tu crois qu’elle va nous payer cher pour ça ? Demande Hubert.
– Tu verras bien, c’est toi qui va négocier.
– Mais je vais lui présenter ça comment ?
– Tu lui dira une partie de la vérité, que je suis la secrétaire du ministre, que j’ai entendu des trucs, tu broderas, tu sauras faire.
– O.K. je vais essayer
– De mon côté je vais contacter la Louise, elle devait me rappeler, elle ne l’a pas fait, je vais essayer de lui soutirer un peu plus de fric.

Fiona est quand même un peu déçue de ce plan que lui propose Hubert et qui ne lui permettra pas de se venger de l’affront du ministre… Mais bon…

Mercredi 28 avril

– Allo Madame Louise ?
– J’ai reconnu votre voix, mais je ne m’appelle pas Madame Louise, mais madame Manet-Carrier, si ça ne vous dérange pas trop !
– Oui, on devait se rappeler…
– Je sais, mais je n’en ai pas ressenti le besoin.
– C’est peut-être embêtant…
– Bon, vous me téléphonez pourquoi ?
– J’ai pensé que les informations que je vous ai communiquées méritaient une rétribution un peu plus avantageuse.
– C’est tout ?
– Je peux aussi vous fournir une description de l’homme de main de votre mari. Peut-être même une photo si vous attendez un jour ou deux…
– Et pourquoi faire ?
– Et bien voilà, vous montrerez la photo à la dame qui… la dame qui…
– La dame qui quoi ?
– La dame que vous fréquentez, elle le reconnaitra et ça vous permettra de constater que je ne mens pas.
– Je vous rappellerai si j’ai besoin, aurevoir, madame !

Fiona raccrocha très en colère.

– Elle me donnera pas un rond de plus, cette pétasse !

Le ministre déprime, il perd appétit, sommeil et libido, et devient irascible.

– Ergan !
– Oui, monsieur le ministre.
– Téléphone au détective privé et demande lui si c’est possible de détecter une caméra cachée chez quelqu’un.

Le fin renard répondit que la chose était possible, mais qu’il fallait pour se faire s’introduire chez la personne suspectée en pleine nuit, et que donc il n’était pas très chaud pour faire ce genre de chose.

– C’est possible, mais il veut pas le faire ! Rendit compte Ergan.
– Fallait négocier ! Avec du fric les gens acceptent tout. T’es nul à chier !
– Euh, oui, monsieur le ministre.
– Tu m’en trouves un autre, tu lui dis que c’est une grosse affaire, tu mets 15.000 euros dans la bassine, éventuellement on montera à 20.000. Je veux un rendez-vous avec lui à la terrasse d’un café, j’aurais Spirou à la main, c’est lui qui me contactera.
– Dans la bassine ?
– C’est une image, imbécile ! Tu lui dis que s’il prend l’affaire c’est 15 000 euros. C’est plus clair comme ça ?
– Oui, monsieur le ministre.
– S’il veut pas bouger son cul tu lui files 100 balles pour l’inciter à se déplacer
– Oui, monsieur le ministre.
– Tu ne cites aucun nom, tu restes évasif, en cas de question embarrassante tu lui dis qu’il aura toutes les réponses lors de l’entretien que j’aurai avec lui
– Bien, monsieur le ministre. A quelle heure le rendez-vous ?
– Je m’en fous, je saurais me libérer.

Didier Remiremont, détective de son état (voir les épisodes 20, 24 et 26) se demandait ce que pouvait être une affaire si royalement rétribuée, il soupçonnait quelque chose d’un peu louche, mais cela ne l’engageait à rien d’aller aux renseignements.

A 11 heures, il parcourut des yeux la terrasse des « Deux Magots », à la recherche d’un lecteur du journal de « Spirou ».

Il le trouva. Son œil aiguisé détecta immédiatement la perruque et la fausse moustache du bonhomme ainsi que les lunettes « sécurité sociale ». Il remarqua aussi que le costume et les chaussures ne sortaient pas de la Halle aux Affaires.

« Un mec plein de pognon qui ne veut pas être reconnu. Bon, voyons ce qu’il me veut. »

– Didier Remiremont, détective privé, se présenta-t-il.
– Je conserve mon anonymat, pour vous je serais simplement Monsieur Jacques !
– Et de quel service voudriez-vous bénéficier de ma part, Monsieur Jacques
– Première question : Est-ce qu’on peut détecter la présence d’une caméra cachée chez quelqu’un ?
– Affirmatif !
– Vous savez faire ?
– Je l’ai déjà fait mais dans des conditions assez particulières…
– Oui ben vous me raconterez ça une autre fois, vous prenez l’affaire ou pas ?
– Mais enfin, je n’en sais pas assez ! Il faut m’en dire davantage.
– En deux mots, il s’agit d’une pute que je soupçonne d’avoir enregistré nos ébats
– O.K. les ébats en question ont eu lieu à quel endroit ?
– Ben chez elle !
– Vous voulez dire dans son appartement ?
– Mais je n’en sais rien ! D’ailleurs je ne comprends pas bien la question.
– Il est assez rare que ces dames reçoivent chez elles, elles ont souvent un studio dédié ou donnent rendez-vous au client à l’hôtel…
– Ben je n’en sais rien, j’ai pas eu vraiment le temps…
– C’est embêtant, mais vu le prix que vous me proposez, je peux me débrouiller. A tout hasard, est-ce que vous pourriez vous arranger pour l’éloigner de son domicile afin que…
– Ecoutez mon vieux, comme vous venez de le dire vous-même, je vous paye généreusement, alors débrouillez-vous.
– Vous me donnez une semaine ?
– Tant que ça ?
– Faut que j’accède chez elle de nuit pendant son absence, donc il faut que…
– Oui bon, c’est votre boulot…
– Je suppose qu’il n’y aura pas de contrat en bonnet d’uniforme…
– On dit en bon et due forme ! Répliqua le ministre d’un ton péremptoire.
– Sans blague ? Se gaussa Remiremont, mais ça ne répond pas à la question, comment puis-je être assuré que je serais rétribué.
– Voilà mille balles, c’est un acompte.
– Ce n’est pas assez, je prends le risque de ne jamais être payé intégralement…
– Vous n’avez pas confiance ?
– Je ne vous connais pas, monsieur !
– Bon je vous apporte 7.000 balles dans une heure, vous m’attendez…

Quand le ministre retrouva le détective avec une grosse enveloppe, ce dernier préleva deux billets afin de vérifier leur authenticité.

– Ça colle !
– Alors notez l’adresse, c’est rue 55 des Saulniers, troisième étage gauche, il est indiqué MC sur la porte
– Je vous tiens au courant !
– Evidemment s’il vous prenait l’idée de saboter le travail, sachez que j’ai beaucoup de relations et…
– Non ! Arrêtez ce genre de discours sinon je vous rends votre pognon.
– Je veux un rapport détaillé avec photos et tout ça !
– Si je ne trouve pas de caméra, je prends une photo de quoi ?
– Bon, faites votre boulot, monsieur ! Conclut le ministre en se levant.
– C’est gentil de me laisser payer l’addition…

Mais le ministre s’était déjà éloigné…

Remiremont réfléchit, l’affaire pouvait être facile ou difficile. Son mystérieux client ne lui demandait pas où se cachaient les caméras, mais voulait savoir s’il y en avait. En fait il y avait deux cas de figure : Si le caméra cachée était connecté en réseau à un appareil local, son téléphone portable le détecterait, il n’avait même pas besoin de pénétrer chez la pute, il pouvait faire ça sur le pallier, derrière la porte.

En cas de résultat négatif, l’affaire se corserait, une caméra peut très bien n’être connectée à rien du tout et enregistrer ses informations sur une mini carte mémoire intégrée. Dans ce cas, il faut agir dans l’obscurité et balayer l’environnement avec la fonction photo du téléphone portable qui est capable de détecter le rayonnement infrarouge du rétro éclairage.

Ce qui implique de pouvoir agir sur les lieux en pleine nuit ! Donc là encore deux possibilités, ou bien il s’agit d’un studio de passe dans laquelle la personne n’habite pas, dans ce cas, une petite effraction classique et complètement illégale fera l’affaire. Dans l’autre cas, il faut trouver un moyen pour faire sortir la personne, le coup de la place gratuite au premier rang dans un grand théâtre parisien, peut être une solution parmi d’autres, mais ça complique le travail.

La première chose que peut faire Remiremont, c’est de reconnaitre les lieux, Un taxi l’emmène jusqu’en bas de chez moi. Et là… stupéfaction !

Il connait l’immeuble… et pour cause ! Il a pas mal fréquenté mon studio depuis l’affaire de la clé (voir Chanette 20 – La clé) depuis ses visites se sont espacées, mais je le vois toujours.

Il peut entrer dans l’immeuble puisqu’il a noté le code digital dans le carnet d’adresse.de son téléphone.

Il m’aime bien, Remiremont, mais il est comme tout le monde, il est vénal et n’a aucune envie de faire foirer le contrat opaque qu’il a passé avec cette personne dont il ignore tout..

Alors il grimpe jusqu’au troisième étage, sort son téléphone portable et obtient la liste de tous les appareils connectés. Il ne trouve aucune caméra. Alors avec un second téléphone portable il prend une photo de l’écran du premier. Et il s’en va.

Il m’avouera plus tard avoir été satisfait du test, un résultat positif aurait pu lui poser des problèmes de conscience.

Seulement ce n’était pas terminé, il lui fallait maintenant accomplir le second test autrement plus compliqué à mettre en place.

« Première solution, je l’éloigne de chez elle, ça peut être facile, il me suffit par exemple de demander à Karine, ma nouvelle collaboratrice de l’inviter au restaurant, (voir Chanette 24 – Tribulations helvétiques). Je peux arranger ça très bien et pendant ce temps-là, je joue les monte en l’air. Deuxième solution, je joue franc-jeu avec Chanette, ça me permettra d’en savoir plus et dans le cas où le joyeux inconnu lui chercherais des noises, je peux éventuellement l’aider. »

Il a hésité, Remiremont, ce n’est pas le genre à prendre des décisions à la légère, monsieur pèse le pour et le contre, prend des notes sur un cahier, liste les avantages et les inconvénients, les risques aussi.

Et finalement il a pris rendez-vous avec moi pour une petite séance coquine.

– Je te propose vendredi à 16 heures, il y aura Nœud-pap (voir mes aventures antérieures)
– Ah, oui c’est tentant !

Les deux hommes se connaissent depuis l’épisode de « la clé ». Et il m’est arrivé plusieurs fois de les dominer simultanément

Didier ne m’a pas dit à ce moment-là qu’il avait des choses à me raconter, en homme méfiant il s’est dit que je pouvais être sur écoute.

Vendredi 30 avril

Il est à l’heure.

– Ton client n’est pas arrivé ?
– Il vient de me dire qu’il serait un peu en retard, les embouteillages.
– Parfait !
– Mais tu en fait une tête !

Et là, comme ça, tout d’un coup, Didier Remiremont, le redoutable détective privé qui pense à tout et qui n’oublie rien se trouve désemparé, car cette fois il n’a pas pensé à tout.

En fait il ne peut pas me parler ! Il se dit que si vraiment il y a une caméra et qu’on nous voie papoter tous les deux, son enquête va être entachée d’une belle irrégularité au cas où se cacherait quelque chose derrière tout ça, genre réquisition judicaire…

« Alors qu’il était si simple de l’attendre à la fin de sa journée, nous aurions été au bistrot… »

Mais Remiremont a le cerveau qui fonctionne à 200 à l’heure…

– Je voulais vous avertir qu’il y a un gros problème avec les compteurs électriques du quartier, il est où votre disjoncteur ?

Il a pété un boulon et puis qu’est-ce qui lui prend de me vouvoyer ?

– Dans l’entrée… Répondis-je ne souhaitant pas le contrarier.
– Je vais juste faire une expérience pour voir s’il y a un problème ou pas !

Et voilà qu’il coupe le courant ! Et avant que je n’aie pu dire quoi que ce soit il se précipite dans le donjon dans lequel il n’y a aucune fenêtre ! Je le suis, persuadée qu’il a pété les plombs, je le rejoins. Il ferme la porte, il fait tout noir, je commence à avoir la trouille, et voilà qu’il prend son téléphone portable et se mets à lui faire faire le tour de la pièce. Je vous dis qu’il a pété un câble.

J’entends qu’on frappe !

On frappe ! La sonnette serait donc en panne ? Evidemment qu’elle ne fonctionne pas puisque le courant a été coupé.

– C’est mon client !
– Tout va bien, l’expérience est terminée ! Tu peux rétablir le courant.

Ah ! On se retutoie ?

– Tu m’expliqueras ce que t’as foutu ?
– Mais bien sûr, ma biche, ou plutôt je devrais dire « bien sûr maîtresse ».
– C’est ça, mets-toi à poil, esclave et fais-moi mon petit cadeau !
– Bien sûr ma maîtresse adorée !

J’adore quand on m’appelle ainsi !.

A suivre

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4 réponses à Chanette 27 – L’affaire Manet-Carrier – 3 – Caméra cachée ?

  1. Peggy dit :

    Faite comme ça les filles, godez le cul de vos manats, ils vous en remercieront

  2. Robinson dit :

    C’est vrai que c’est super agréable de sentir un bon gode aller et venir dans le cul

  3. Melanie dit :

    Elle a raison la dame, ! Un bon amant ça s’encule avec un bon gode ! Et d’ailleurs ils adorent ça !

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