Chanette 22- Soirées Bunga-bunga
1 – Mystérieux visiteurs par Chanette
1 Mystérieux visiteurs
Jeudi 8 Janvier
Il va être 14 heures, un coup de fil de mon client de 15 heures m’informe qu’il a un empêchement. Ce sont des choses qui arrivent et au moins a-t-il la correction de me prévenir. A 14 heures pile, on sonne. Je ne connais pas ce mec, mais il est ponctuel, c’est une qualité que j’apprécie. J’ouvre la porte.
– Nous avons rendez-vous ! M’annonce un grand black avec un accent très prononcé.
– Vous faites erreur…
– Je suis Théo, vous m’aviez noté pour 14 heures.
– Ah ! Alors rentrez ! C’est étrange au téléphone vous n’aviez pas d’accent…
– Je n’ai pas d’accent ! Me répond-il avec une mauvaise foi évidente et un ton agressif.
Oh ! Que ça m’énerve !
– Ecoutez, on ne se connaît pas, mais si vous commencez sur ce ton-là, autant en rester là ! Je ne vous retiens pas. Au revoir, monsieur !
– Autant me dire que vous êtes raciste, ce sera moins hypocrite.
– A quoi bon discuter : je vais vous dire que je ne suis pas raciste et vous n’aurez pas envie de me croire ! Par contre les gens qui ramènent tous les problèmes au racisme, je crois bien qu’ils en ont un… de problème !
Le mec hésite
– La sortie, c’est bien par-là ! Insistais-je.
– Ecoutez, j’ai été maladroit, je vous présente mes excuses.
J’ai été serveuse dans un restau dans ma jeunesse, on en apprend beaucoup en observant les clients et il me revint en mémoire cette anecdote : Un jour un couple qui venait juste de s’installer s’engueule avec une serveuse pour une futilité, cette dernière au lieu de s’aplatir leur a alors vertement conseillé d’aller voir ailleurs. M’étonnant au près d’elle de cette attitude, elle me répondit : »quand ça commence comme ça, il y aura forcément des suites, alors moi, je vire même s’ils s’excusent, et comme ça on est plus emmerdé ».
– Vous dégagez sinon j’appelle la sécurité ! Ordonnais-je fermement.
La « sécurité » n’existe pas mais en parler fait toujours son petit effet, le type s’en va en grognant des choses que je ne cherche même pas à comprendre.
Je n’ai rien avant 16 heures, je m’installe gentiment dans mon fauteuil préféré avec un bon polar.
Et vers 14 h 15 voilà que ça sonne de nouveau. J’y vais, mais cette fois je regarde par l’œilleton. Scrogneugneu, un autre black ! Ce n’est pas possible, le Théo a fait venir un cousin.
– Occupé ! Que je crie à travers la porte.
L’autre s’en fout et continue de sonner comme un damné. Je crains qu’il fasse un scandale dans l’immeuble. Ici les gens (pas tous) me tolèrent à condition que mes activités restent discrètes. Donc, changement de tactique : je m’empare d’une mini bombe de lacrymo afin de parer à toutes éventualité et j’ouvre.
– Bonjour Madame, je suis Isidore Soumayé, je peux entrer ?
Difficile de faire autrement !
– Je suppose que vous venez de la part de votre petit camarade que je viens d’éconduire ?
– Ce n’est pas tout à fait ça, disons que nous avons un employeur commun.
– ?
– La personne qui m’a précédé a probablement été très malhabile, vous n’aurez plus affaire à elle.
– Bon, écoutez, je ne comprends rien à ce qui se passe, un mec téléphone pour prendre rendez-vous, un autre viens à sa place, je le vire et maintenant en voilà un troisième. C’est quoi ce cirque ?
– Mais c’est très simple : Notre secrétariat a appelé pour prendre rendez-vous, mon collègue a été désigné pour la mission.
– La mission, quelle mission ?
– Celle de vous rencontrer, et comme l’attitude de mon collègue a posé problème et que je l’accompagnais, on m’a demandé de le remplacer au pied levé.
– Moi je crois que vous vous trompez d’adresse, vous croyez être chez qui au juste ?
– Ben chez vous !
Je vais m’énerver !
– Et vous venez faire quoi chez moi ?
– D’abord profiter de vos services…
– Vous savez ce que je propose comme services ?
– Hi, hi !
– Non répondez-moi, je ne rigole pas.
Du coup le mec semble moins sûr de lui.
– Euh, on m’avait dit que vous proposiez des… Comment dire… Des moments de détente intime ?
– Hum, on peut éventuellement appeler ça comme ça ! Mais c’est quoi cette histoire de secrétariat, je n’ai jamais vu ça !
– C’est le secrétariat de l’ambassade !
– De l’ambassade ?
– L’ambassade du Bunga
– Ah ! Je crois comprendre, pour récompenser votre collègue de je ne sais pas trop quoi l’ambassade lui a offert une heure chez moi, et comme je l’ai viré, vous venez à sa place, c’est ça ? J’ai bon ?
– En gros…
– Vous savez au moins que je ne fais que de la domination.
– C’est quoi ça ?
– Un jeu, je suis une maîtresse très sévère et les clients sont mes esclaves. Alors je les punis, je les attache, je les fouette, je les sodomise, je leur fait plein de petites misères, ça vous intéresse ? C’est ça que vous voulez ?
– Non, non, moi je fais l’amour de façon normale.
– Je ne pense pas faire des choses anormales, mais si vous souhaitez de la baise classique, ce n’est pas la bonne adresse. Moi je ne baise pas et je ne suce pas non plus !
Ce qui n’est pas rigoureusement exact, mais je me garde bien de le dire.
– J’ai quelques arguments… Reprend Isidore.
– Bon, on va en rester là !
– J’en ai une grosse !
– Qu’est-ce que vous voulez que ça me fasse ?
– Et cet argument, il est… supérieur ? Demande-t-il en ouvrant son attaché-case de façon théâtrale.
Dingue ! Il y a combien là-dedans ? Que des coupures de 50 € rassemblées en liasses. 100 000 € ? Peut-être plus.
– Vous les avez fabriqués cette nuit ?
– Ils sont authentiques ! Tient-il à me préciser. Je présume que vous savez reconnaître les faux billets. Vous pouvez vérifier.
– Non, merci, je vous crois sur parole, mais vous allez me refermer cette mallette et me débarrasser le plancher.
– Vous ne voulez pas de cet argent ?
C’est à cet instant que mon téléphone sonna.
– Alexis ? Euh, Ah, oui Alexis ! Comment vas-tu… Oui bien sûr, tu peux venir à 15 heures si tu veux. Plus tôt ? Ah, oui si tu veux, je suis libre jusqu’à 16 heures, tu es loin ? Ah d’accord, et bien viens pour 14 h 30. Bisous à tout de suite !
Isidore est toujours là
– Je croyais vous avoir dit de partir !
– Ne me faites pas croire que vous refusez une telle somme ?
– Si c’est juste pour baiser, je peux faire un effort, mais ce n’est pas que ça, n’est-ce pas ?
– Juste un petit service !
– Dites un peu pour voir ?
– Guillaume Moussa est le leader de l’opposition au Bunga, il va se présenter à l’élection présidentielle, nous souhaiterions seulement le compromettre un petit peu lors de son passage à Paris. Vous voyez ce n’est pas bien méchant.
– Je connais ce genre de chanson. J’accepte et après c’est l’engrenage, soit on m’éliminera parce que je serais un témoin gênant soit on construira une machination qui me retombera sur la gueule. Alors pour la dernière fois, vous allez me foutre le camp, sinon j’appelle la sécurité, à moins que vous ayez envie de prendre un coup de poing américain dans la tronche.
– Réfléchissez, je repasserai demain.
– A votre place je n’y penserais même pas.
Ouf ! Mais qu’est-ce que c’est que ces andouilles ? Bon je n’ai pas besoin de me préparer, je suis prête. Alexis ne devrait plus tarder.
Effectivement
J’ouvre à Alexis ! Ce n’est pas spécialement un habitué, j’ai dû le voir une fois ou deux. Il me tend la joue pour m’embrasser, je me laisse faire, la séance n’est pas commencée.
Alexis est plutôt bel homme, grand, mince, sportif, le cheveu court et dégarni, souriant, belle allure et belle prestance.
Quelques échanges de banalités, et voilà qu’il devient grave.
– J’ai vu un black assez bizarre qui sortait de l’immeuble, il est venu chez toi ?
Je n’ai pas habitude de raconter à mes clients qui sont mes autres clients, et je m’apprête à faire une réponse évasive mais je me dis qu’après tout ce gars-là (le black) n’a jamais été mon client.
– Oui, un emmerdeur ! Je l’ai viré.
– Tu ne fais pas les blacks ?
– Je « fais » tout le monde, je ne suis pas raciste, les seuls que je ne fais pas ce sont les cons et les emmerdeurs.
Non, mais, il ne va pas se mettre à m’énerver non plus celui-ci ?
– Je ne voudrais pas t’affoler mais un autre l’attendait en bas et j’ai surpris leur conversation…
Et il me raconte tout ça.
Le récit d’Alexis
Je suis au pied de l’immeuble de Chanette quelques minutes avant l’heure dite pour monter à son studio. En attendant je lis le journal tout en jetant un coup d’œil distrait sur l’environnement. Et c’est ainsi que j’aperçois un homme black, bien habillé sortir de l’immeuble, il est accueilli par un « collègue » qui lui demande peu discrètement :
– T’en fais une tronche, ça n’a pas marché ?
– Non ! Elle a les jetons !
– T’a pas eu les bons arguments !
– J’ai été obligé de partir, elle allait appeler son mac.
– Elle est raciste, je te dis ! T’as rien dis de compromettant, j’espère ?.
– J’ai bien été obligé de lui dire ce qu’on attendait d’elle, mais je suis resté dans le vague.
– Embêtant quand même ! Tu ne lui as pas dit qui on était ?
– Je lui ai juste dis qu’on travaillait pour l’ambassade.
– Mais t’es con ou quoi ? Ah, j’ai bien fait de t’emmener, si j’avais su !
– C’est si grave que ça ?
– Quand le coup sera fait, il y a combien de chances pour qu’elle aille à la police et dire « Ben moi quelques jours avant, il y a deux mecs qui m’ont proposé un truc… » Hein, il y a combien de chances ?
– Pas beaucoup ! 10% peut-être !
– Ben 10 % c’est trop. Bon il nous faut une autre adresse maintenant.
Et ils s’engouffrent dans une voiture immatriculée en corps diplomatique dont j’ai relevé le numéro.
– Ben voilà autre chose ! Tu crois vraiment que je risque quelque chose.
– J’en sais rien, mais je peux me renseigner !
– Te renseigner ? Comment tu vas faire pour me renseigner.
– Je suis fonctionnaire de police, disons à un certain niveau, donc je peux me renseigner.
– Tu m’avais jamais dit ça !
– On n’avait jamais eu l’occasion d’en parler… Tu sais je crois qu’il ne faut pas perdre de temps, Je connais un type qui est susceptible d’intervenir dans ce genre d’affaire, je vais le contacter de suite. Je te tiendrais au courant, je peux repasser demain ?
– Oui, je vais te dire… 11 heures ça fait trop tôt ?
– 10 h 30, je préférerais. Bon on se fait une petite séance ?
– Bien sûr !
Alexis n’est pas vraiment maso et il est à peine soumis. Son truc c’est les odeurs corporelles, les pieds, le cul… un jour il a voulu me lécher les aisselles, ça n’a pas duré longtemps, je suis trop chatouilleuse.
– Tu ne bandes pas, aujourd’hui ? C’est à cause de cette histoire ?
– Mais non ! Vous allez bien m’exciter… Comme d’habitude !
– On commence par quoi ?
– Vos pieds, maîtresse !
Je m’installe dans le fauteuil après avoir retiré mes bottes. Il se met à genoux à mes pieds (c’est le cas de le dire). Je lui tends le droit.
Et c’est parti !
– Pas de chatouilles, hein ?
Il ne répond pas, il a mon gros orteil dans la bouche, il le suce comme il le ferait d’une petite bite. Je le lui ai fait remarquer une fois, mais il a ignoré mon allusion. Sa bisexualité est sans doute latente comme chez beaucoup d’hommes mais bien refoulée.
Il me suce ensuite l’ensemble des doigts de pieds et comme je commence à avoir des crampes, je lui tends l’autre jambe. Ça le fait bien bander, l’animal, il a d’ailleurs un bien belle bite, je l’avais déjà remarqué. Je n’ai pas par principe de relations sexuelles avec mes clients, mais toutes règles possède ses exceptions, et puis il n’est pas interdit de s’amuser, je me dis alors que peut-être…
Bon c’est que j’ai les pieds tout baveux désormais. Il serait peut-être temps de passer à d’autres distractions.
– Stop ! Mets-toi à plat ventre !
Pendant qu’il obtempère, j’enlève ma petite culotte, je la lui fous sous le nez. Il est aux anges le bonhomme !
Je m’assois sur son visage, pas trop fortement quand même, le but de l’opération n’étant pas de l’écrabouiller. Mon trou du cul juste au-dessus de son nez…
Je pousse très légèrement afin de mieux dégager l’odeur. L’autre s’en fout plein les narines. L’opération comporte un petit risque, il m’est arrivé pendant ce genre de chose de lancer une flatulence. L’expérience a un côté intéressant car un soumis reste toujours un soumis, il ne protestera pas vraiment mais me fera savoir de façon indirecte si l’incident lui a déplu ou non.
– T’as le droit de lécher un peu !
Il n’attendait que ça et me lèche la rondelle avec avidité, du coup ce que je voulais éviter arriva, je lui pète en pleine poire, il n’en a cure et continue, mais moi j’ai des crampes, je me redresse.
– L’odeur de votre cul est divin !
– Divine !
– Bien sûr, où avais-je la tête ?
– Sous mon cul !
Du coup on rigole, qui a dit que les dominations étaient toujours morgues ?
– Tu bandes comme un cochon !
– C’est grâce à vous !
Putain sa bite, elle me nargue ! J’en ai envie ! Je suis sur le point de craquer.
– Tu veux jouir comment !
– Comme d’habitude ! Je vais me branler ! Euh, sur vos seins ?
Je me dépoitraille, ça ne m’engage à rien. J’ai failli prendre sa bite dans la bouche mais au dernier moment j’ai réalisé que si je faisais ça une fois avec lui, il me le demanderait systématiquement. Je l’ai donc laissé se masturber et éjaculer sur ma poitrine.
Du coup cela m’a permis de me réfugier dans la salle de bain pour mes passer une lingette non seulement sur les seins, mais entre mes cuisses où je me suis toute mouillée. Il est rarissime que ce genre de chose m’arrive au travail…
Quand il se rhabille, Alexis à l’air préoccupé, il me répond à peine, mais tient quand même à me confirmer qu’il va faire tout ce qui est en son pouvoir pour étouffer l’espèce d’arnaque à laquelle j’ai failli être mêlé, sans que cela ne me pose le moindre préjudice. Il est bien brave cet Alexis, un peu bizarre, mais bien brave !
Vendredi 9 Janvier
J’attends Alexis avec une certaine impatience, cette salade m’a beaucoup plus perturbé que je ne l’aurais cru et m’a fait passer une assez mauvaise nuit.
Encore une histoire de fous ? Probablement !
– Je ne fais que passer, mais rassurez-vous, tout est arrangé. Le Quai d’Orsay a demandé l’expulsion des deux diplomates.
– Ah, bon comme ça ?
– Ils étaient plus ou moins repérés, et catalogués indésirables, en fait ce sont des tueurs.
– Carrément !
– Oui, vous avez eu une sacrée chance !
– Je ne risquais pas grand-chose puisque je n’ai pas accepté leur combine.
– Ne croyez pas ça ! C’est le genre de bonhommes à éliminer les témoins, Comme en plus ils bénéficient d’une immunité de fait, ces types-là sont une véritable calamité.
– Ils l’auraient fait, vous êtes sûr ?
– Sûr non ! Mais disons qu’on a écarté un risque énorme !
– Et bien, je vous voudrais une reconnaissance éternelle.
– Vous savez, je n’ai pas fait grand-chose, j’ai juste donné un coup de fil.
– Oui mais vous ne l’auriez pas donné…
– Je n’ose y penser !
– Si je peux à mon tour vous rendre service, n’hésitez surtout pas.
– Je note ! Répondit-il avec un grand sourire.
Il s’en va. A 11 heures, j’ai fait un client, après je suis sortie manger un morceau.
L’histoire d’Alexis continue de me turlupiner. Après coup, j’ai quand même bien l’impression qu’il me mène en bateau. Il a peut-être entendu les deux prétendus diplomates parler de moi, mais le reste me parait peu crédible, il l’a probablement inventé pour se donner le beau rôle. Mais que faire, je n’allais quand même pas lui demander sa carte de flic à Alexis ! Tiens au fait, l’Isidore Machin qui devait me recontacter par téléphone ce matin ne l’a pas fait. Je ne comprends de moins en moins cette histoire !
Et d’abord c’est où le Bunga ? Le consulte mon smartphone, qui ne connaît aucun pays de ce nom, mais me raconte des choses sur de mystérieuses soirées bunga-bunga en Italie qui n’ont pas l’air tristes. J’ai peut-être mal orthographié le nom ou alors je n’ai pas bien compris.
J’attends Nœud-pap à 14 h 30. Nœud-pap (voir les épisodes précédents) fait partie des clients que j’aime bien. C’est un petit bonhomme d’une cinquantaine d’année toujours bien mis, correct, respectueux et intéressant. Il est le patron d’une boite qui vend et installe des salles de bains, Et d’ailleurs il m’a installé la mienne.
– Comment va mon petit suceur de bites ? Lui dis-je en l’accueillant.
– Ça va, ça va !
– Dis donc, toi qui est calé en géographie, le Bunga, ça te dit quelque chose ?
– Le Bunga ? Ma foi, non !
– Ce serait en Afrique !
– Non, il n’y a aucun pays de ce nom.
– Bizarre !
Il ne me demande pas pourquoi je lui pose cette question, il est d’une discrétion rare, Nœud-pap ! N’empêche que cette affaire de Bunga est de plus en plus étrange.
– J’ai un client à 16 heures, il ne sera peut-être pas contre faire des trucs avec toi, tu attends ou tu repasses.
– Je vais repasser, je sonnerai vers 16 h 15, tu me diras si c’est possible, sinon, je passerais mardi.
Et me revoilà toute seule.
Bon, ça me travaille, ça me travaille, cette histoire d’Alexis et de son pays Bunga qui n’existe même pas. Mais comment démêler ça ? Je dois avoir le numéro de téléphone d’Alexis sur mon portable, mais je ne vais pas l’appeler, ce n’est pas mon genre. Sauf s’il m’en donne explicitement l’autorisation je respecte l’intimité du client. Il me faudra donc attendre que ce cornichon m’appelle si je veux espérer en savoir plus… S’il m’appelle…
A 16 heures je reçois Thomas, ce doit être la troisième ou quatrième fois qu’il vient. Grand amateur de gode anal, je lui ai proposé d’essayer une vraie bite. Il n’a dit ni oui ni non, mais aujourd’hui je vais peut-être pouvoir essayer de lui faire franchir le pas, si toutefois Nœud-pap se décide à arriver. Qu’est-ce qu’il fabrique celui-ci, il devrait être là !
Je le laisse se déshabiller ; quand je réapparais j’ai les seins à l’air et la taille ornée d’un joli gode ceinture bien réaliste.
– A genoux, salope !
– Oui, maîtresse !
– Suce-moi la bite !
Il se jette dessus comme la pauvreté sur le monde, l’engloutissant comme un sauvage.
– Non pas comme ça, je t’ai montré l’autrefois comment il fallait sucer ! Tu n’as pas de mémoire ?
Et tout en lui parlant je lui tords les tétons, du coup le voilà qui bande comme un sapeur.
– Je voulais te punir, mais apparemment ça te ferait plutôt l’effet inverse. Tourne-toi, je vais te rougir le cul.
Au premier coup de cravache, il sursaute comme un cabri, je n’en ai cure et lui en assène neuf autres. Il encaisse, mais il a « dégusté ».
– Maintenant, tu suces correctement, petite salope !
La punition a porté ses fruits et il s’applique
On sonne. Je fais entrer Nœud-pap.
– Je suis un peu en retard, j’ai voulu vous prévenir, mais votre portable ne répond pas.
– Tu sais bien que je ne réponds jamais quand je suis en séance.
Thomas fait une drôle de tête et tente de cacher sa nudité.
– Enlève tes mains de là, on ne va pas te la voler ta bite !
Nœud-pap va pour se déshabiller, je l’en dissuade.
– Non, pose juste ton chapeau et ton manteau.
Je tords les tétons de Thomas, sachant que cela va redonner de la vigueur à sa bite.
Il est rigolo Nœud-pap il lorgne sur la bite de Thomas avec concupiscence.
– Comment tu la trouves ?
– Elle est belle !
– T’aimerais bien la sucer, hein ?
– Oui, maîtresse !
– Vas-y, suce là !
Il se baisse pour le faire, Thomas recule instinctivement.
– Toi tu restes tranquille, il va te sucer, il ne va pas te mordre.
Nœud-pap a pris la bite dans sa bouche, je lui ai appris à sucer correctement et il bien retenu la leçon, ne se contentant pas de faire aller et venir le sexe dans sa bouche, mais sollicitant simultanément les lèvres et la langue, celle-ci s’attardant longuement sur la base du gland et sur le méat.
– Stop ! Ça suffit pour le moment ! Déshabille-toi ?
– Oui, maîtresse !
– Alors ? Il t’a bien sucé demandais-je à Thomas.
– Oui, oui, murmure-t-il en baissant les yeux.
– Et ben dis donc ce n’est pas le grand enthousiasme. S’il ne t’a pas bien sucé, je vais être obligé de le punir.
– Ce n’est pas ça, maîtresse, je suis un peu… un peu…
– Un peu quoi ?
– Je veux dire c’est nouveau, faut que je réalise…
– Eh ben, tu n’es pas au bout de tes surprises.
Nœud-pap est à présent complètement nu, mais il bande plutôt mou, je lui martyrise un peu les tétons pour remédier à la chose, mais je réalise que Thomas se met à débander.
C’est que je n’ai pas quatre mains, moi ! Je fais donc mettre mes deux bonhommes face à face et je leur demande de s’occuper respectivement de leurs pointes de seins. Ça ne gêne pas outre mesure Nœud-pap à qui j’ai déjà demandé ce genre de fantaisie, mais il faut voir la tronche de Thomas qui a l’air de se demander où il est tombé.
– Serrez-vous plus fort, mais sans les ongles !
A présent me deux soumis rebandent correctement. C’est le moment décisif ! Je fais mettre Thomas à genoux. Il attend l’ordre, fébrile, il n’a d’ailleurs pas à attendre longtemps :
– Suce ! Suce-lui sa bonne bite !
Un très court instant d’hésitation, il doit se demander comment il peut encore temporiser. Mais c’est trop tard, à moins d’une grosse crise subite qui le ferait s’enfuir en courant et en laissant tout tomber, mais je n’y crois pas.
Sa langue s’approche, fait sa timide, les lèvres se resserrent, et ça y est, il suce sa première bite (à moins qu’il m’ait menti !)
– Tu t’appliques, tu fais comme je t’ai montré avec le gode.
Il le fait, il est complètement dans son fantasme, son propre sexe est bandé comme un arc. J’ai alors l’idée de faire se coucher par terre et légèrement de côté mes deux soumis afin qu’ils accomplissent un soixante-neuf. Je les laisse ainsi environ cinq minutes.
– Stop ! Tout le monde debout. Alors ça t’a plu ? Demandais-je à Thomas.
– Oui, maîtresse !
– Dis-moi ça mieux
– J’ai bien aimé sucer cette bite maîtresse.
– Tu recommenceras ?
– Oui, maîtresse ! Répond-il sans l’ombre d’une hésitation.
– Bon tournez-vous tous les deux, je vais un peu m’occuper de vos fesses, ce n’est pas une boite gay ici, c’est un donjon.
Je prends une cravache et je leur fouette le cul alternativement pendant quelques minutes, leurs fesses virent rapidement au rouge rosé.
– Bon, allez, demi-tour, on passe à autre chose, remettez-vous en face l’un de l’autre et pincez-vous les tétons comme tout à l’heure !
J’attends donc que ces deux sympathiques soumis soient de nouveau bandés au maximum, je n’ai d’ailleurs pas à attendre bien longtemps.
– Et maintenant, tu sais ce qui va t’arriver ! Narguais-je Thomas.
– Euh, la prochaine fois, maîtresse !
Il n’a pas vu venir la gifle.
– Tu en veux une autre ?
– Non maîtresse !
– Qui c’est qui commande ici ?
– C’est vous, maîtresse !
– Alors dis-moi ce qui va t’arriver ! Et ce ne sera pas la prochaine fois, ça va être maintenant !
J’adore ces moments-là ! Je ne l’oblige à rien, il n’est pas prisonnier, et peut partir quand il veut. Je ne le domine que par jeu, il peut le faire cesser… mais je sais qu’il n’osera pas !
– On va peut-être juste essayer ? Murmure-t-il.
– On va essayer quoi ?
– De me la mettre.
– Te la mettre où ça ?
– Dans mon cul, maîtresse !
– Et il va te mettre quoi dans son cul ?
– Son sexe !
– Eh, oh, on n’est pas chez le sexologue, ici, alors tu vas me redire tout ça avec les mots que je veux entendre.
– Il va m’enculer, maîtresse ! Dit-il en baissant la tête.
– Ah, ben quand même !
Je tends une capote et un carré de gel à Nœud-pap :
– Allez, tu lui tartine le cul et tu l’encules, cette salope !
– Oui Maitresse !
J’ai confiance en Nœud-pap, ça va bien se passer, ce type est charmant et très correct. Et puis il y a autre chose, il sait que si tout se déroule correctement, on invertira les rôles… Et pour lui ce sera la fête.
Ça a un peu de mal à entrer, le sexe de Nœud-pap n’a rien de monstrueux mais le cul de Thomas est vraiment étroit, n’ayant connu que quelques rares godemichets.
Je passe derrière Nœud-pap et lui serre fortement les tétons de façon à ce que sa queue reste bien raide.
– Toi, ouvre-toi bien, ça va rentrer !
– Humpf ! Aaah ! Humpf
C’est donc rentré, et Nœud-pap se livre à des allers et retour bien saccadés.
– C’est bon, on arrête ! Proteste Thomas.
– Continue de l’enculer, ne t’occupe pas de ce qu’il raconte !
– Non, non…
Mais les protestations s’estompent et finissent par disparaître, Thomas fait désormais entendre un tout autre son :
– Han, han, c’est bon !
– C’est bon de se faire enculer ?
– Oui maitresse ! Aaaah ! Ayawawaaah !
Qu’est-ce qu’il raconte ?
Nœud-pap ralentit, me fait un signe de la main. J’ai compris que s’il continue, il va jouir. Je pourrais bien sûr passer outre et lui dire de continuer, après tout, c’est moi, la maîtresse, non ? Mais j’aime bien faire plaisir à Nœud-pap, je sais qu’il souhaite autre chose. Je lui fais donc signe de s’arrêter.
Thomas reprend ses esprits, manifestement, il est satisfait de cette expérience. Encore un à ajouter à la longue liste de ceux qui se sont fait dépuceler le trou du cul dans mon studio !
– Alors ça t’a plus ? Demandais-je à Thomas.
– Oui, ça fait mal au début, mais après c’est bien.
– Tu recommenceras !
– Oui, à l’occasion.
– Maintenant on inverse les rôles !
C’est effectivement ce que Nœud-pap attendait, Thomas n’a pas trop l’air emballé par cette perspective, mais je m’empare de sa bite et la masturbe vigoureusement pour la faire rebander. Ça le fait mais ça pourrait le faire mieux, alors je fais quelque chose d’assez rare dans mes pratiques professionnelles, je lui fous sa bite dans ma bouche. Effet quasi immédiat, le voilà qui bande comme un âne, une capote, il est prêt à l’emploi.
Thomas qui doit quand même se demander dans quel traquenard il est tombé cet après-midi ne tarde pas à sodomiser Nœud-pap. Je me glisse en dessous de ce dernier et le suce pendant qu’il reçoit les assauts de son partenaire. (Comme ça il n’y aura pas de jaloux)
Quand je sens qu’il va jouir, je stoppe ma fellation et je reçois tout sur mes seins, tandis que Thomas toujours dans le cul de Nœud-pap se met à prendre son pied en râlant bizarrement.
– Et bien voilà ! Messieurs, c’était chouette, non ?
Ils approuvent, Nœud-pap avec un certain enthousiasme, Thomas, lui est un peu plus confus.
– Vous pourriez peut-être vous embrassez après tout ça, ça se fait entre gentleman.
Thomas me regarde bizarrement, mais les deux hommes s’embrassent chastement et rapidement, les lèvres dans le vide.
– Non pas comme ça, sur la bouche voyons !
Ils hésitent mais se prêtent au jeu ! C’est quand même très rapide.
– Tu piques ! proteste Thomas.
Tout le monde se marre.
A suivre
Maîtresse Chanette je veux être votre esclave
Accordez-moi le droit de lécher votre divin postérieur !
Les scènes de donjon sont très excitantes. Pour moi sucer un autre soumis n’est jamais une humiliation, j’aime tellement la bite !
Ah ! Me retrouver dans le donjon de Chanette avec un autre soumis à qui je sucerais la bite ! Je bande rien que d’y penser
Bisexualité et domination, j’adore surtout quand ça se passe chez Chanette
Enfin, revoici Chanette, les fondements de l’aventure sont déjà prêts et histoire de démarrer en beauté on a droit à deux jolis séance de donjon, j’ai apprécié la première mais j’ai adoré la seconde, excitante à souhait. Voilà un texte qui titille mes fantasmes et que les titillent bien.
j’apprécierais bien le traitement de Chanette sur thomas