L’Odyssée de Zarouny (Vargala 3) – 6 – Le réveil d’Enzo par Nicolas Solovionni

L’Odyssée de Zarouny (Vargala 3) – 6 – Le réveil d’Enzo par Nicolas Solovionni

Avec quelques heures de recul, Morgan trouva que la suggestion de Zarouny n’était pas si idiote que ça ! Il se rapprocha d’Eymone la jolie métisse avec laquelle il avait déjà couché.

– Tu sais, la petite Zarouny, j’ai réussi à la déniaiser. Commença-t-il.
– Evidemment, quand on est beau gosse !
– Par contre elle ne sait pas sucer !
– Elle t’a mordu ? Plaisanta-t-elle.
– Elle a failli !
– Mon pauvre petit chéri !
– Mais attend, elle est consciente d’avoir merdé et tu sais ce qu’elle m’a dit ?
– Non je ne sais pas ce qu’elle t’a dit.
– Elle m’a suggéré que quelqu’un pourrait lui apprendre.
– Autrement dit, tu voudrais que je lui apprenne à sucer des bites ?
– Ben…
– Tu te rends compte de ce que tu me demandes ?
– Je crois que tu ferais un excellent professeur !
– Prof de pipes ! Bon allez ça va m’amuser, on fait ça quand ?

C’est ainsi qu’une heure plus tard, Morgan et Eymone débarquaient dans la cabine de Zarouny.

– J’ai retenu ta suggestion de tout à l’heure, cette jeune femme est d’accord pour t’apprendre à faire des pipes.
– Ah, oui, merci, j’aimerais bien apprendre à le faire bien ! Répondit Zarouny avec une candeur touchante. On fait ça quand ?
– Quand tu te sentiras prêt ! Répond Eymone en s’adressant à Morgan.
– Alors, allons-y ! Répondit l’homme en dégrafant son pantalon qui tomba sur ses chevilles.

Son caleçon suivit le même chemin, il exhibait une bite demi-molle qui ne demandait qu’à grossir. Voyant ça, Zarouny se déshabilla avec un naturel désarmant.

– Faut que je me mette à poil aussi ? demande Eymone.
– Oui, pour le fun ! Répondit Morgan

Eymone demanda ensuite à Zarouny de s’agenouiller à sa gauche, les deux femmes ayant ainsi la bite de Morgan à portée de bouche.

– Il n’y a pas une façon de sucer, il y en a plein, faut faire ça au feeling, par contre il y a des trucs à savoir. En ce moment notre ami bande un peu mou, pour arranger ça, on peut de suite la prendre en bouche, ou la branler un petit peu, mais rien de vaut les petits coups de langue sur le gland comme ceci.

Après avoir vu la jolie métisse opérer, Zarouny vint l’imiter.

– Regarde un peu, c’est magique, maintenant il bande comme un âne, le Morgan ! Alors regarde, là ce sont les endroits sensibles, le méat, c’est le canal du pipi, la couronne, le machin boursouflé en bas du gland, tout cela doit être titillé avec la langue, avec le bout de la langue…

Après chaque propos elle illustrait par la pratique, puis proposait à Zarouny de faire de même.

– La verge, c’est la colonne, ben sûr tu peux la lécher, mais le truc c’est de la faire coulisser dans ta bouche de façon à ce que la peau vienne frotter la base du gland, je te montre avec les mains, voilà comme ça, maintenant tu essaies de faire la même chose avec ta bouche. Et le super truc c’est d’agiter ta langue sur le bout en même temps. Ça va, elle te suce bien ?
– Elle a des dispositions.
– On te suce à fond ?
– Je ne sais pas, continuez, c’est trop bon,

Les deux femmes reprirent leur « travail », le plaisir de Morgan montait inexorablement, il ne lutta pas, se laisser aller.

– Je viens !

Eymone fit signe à Zarouny de se reculer, la bite de Morgan gicla quatre longs jets de sperme qui atterrirent sur la poitrine de la novasienne.

La métisse s’en serait voulu de laisser ce sperme et vint le lécher, Zarouny ne protesta pas bien au contraire même quand Eymone entreprit de lui butiner le téton.

– Si tu me léchais la chatte ? Lui proposa cette dernière.
– Avec plaisir.
– Je te lèche aussi ?

Elle était partante et bientôt les deux jeunes femmes entamèrent un joli soixante-neuf pendant que Morgan s’essuyait la zigounette.

Morgan revint près de Murenko et tenta d’infléchir sa détermination de ne pas mettre le cap sur Novassa.

– Retourner sur cette planète de dingues ! Jamais de la vie ! De plus ça y est : j’ai signé le contrat avec mon client, l’affaire est pliée. Je veux bien la garder à bord ta Zarouny, mais il faudrait qu’elle se rende utile.

Dépité, il rendit compte à la jeune femme.

– Alors je vais descendre, je vais aller voir l’autre capitaine, il acceptera peut-être de m’emmener !

« Encore une volonté de la sainte ! »

– On va donc se quitter ! Lui dit Morgan, dépité.
– Viens avec moi !
– Où ça, sur ta planète de dingues.
– Et pourquoi pas ? Beaucoup de choses vont changer là-bas !

Elle ânonnait ça avec un sérieux stupéfiant, à ce point que Morgan en conclut que cette pauvre fille était atteinte d’une sérieuse schizophrénie.

« Mais ça se soigne, non ? »

Le soir même le capitaine Paavo Aaven, le patron du Kiribati acceptait l’offre de Zarouny.

Morgan ne s’y attendait pas, il pensait plutôt que la jeune femme resterait coincée sur Simac3, auquel cas, il envisageait sérieusement de rester à ses côtés après avoir démissionné de son poste de lieutenant de vaisseau auprès de Yassaka Murenko. Du coup, il ne savait plus que faire.

Zarouny était encore dans sa cabine à bord du Stratus.

– Vous partez quand ? Demanda Morgan.
– On est en train de m’aménager une cabine sur le Kiribati.
– On se dit au-revoir maintenant ?
– Au revoir !
– C’est plutôt froid comme adieu !
– Venez donc avec moi !
– Au revoir !

Dépité, il se rendit au rade de l’astrodrome et choisit parmi une carte de cocktails les plus farfelus les uns que les autres un machin qui quand on le remuait faisait apparaître de petites étoiles.

Un type s’approcha de lui !

– Vous êtes officier sur le Stratus ?
– Parce que ? Répondit Morgan en ne faisant rien pour paraître aimable.
– Paavo Aaven, capitaine du Kiribati, je ne vois dérange pas ?
– Si, mais c’est pas grave.
– J’ai pris une passagère que vous avez refusé d’emmener sur Novassa.
– Je sais.
– Elle est un peu bizarre non ?
– Oui, peut-être ! Répondit Morgan que cette conversation emmerdait.
– Je me demande si je n’ai pas fait une connerie…

Et Aaven lui raconta ses mésaventures, une riche aventurière et son gigolo embarqués comme passagers sur Mabilla jusqu’ici, théoriquement juste pour quelques jours avant de joindre la Terre. Et là les ennuis commencent : les deux personnes disparaissent, impossible de trouver du fret, il a alors l’idée de ramener de la chair de crabe. La chasse se termine en drame : cinq morts et une barge perdue (voir l’épisode précédent). Il a ensuite l’idée saugrenue de déclarer les décès à l’administration portuaire qui ne trouva rien de mieux que de l’incarcérer pour chasse non autorisée. On le libère ensuite en échange de l’obligation d’emmener hors de la planète une douzaine de prostituées échappées d’un bordel et de débarrasser le plancher le plus rapidement possible (et tout cela sans fret, bien évidemment.)

– Ben c’est un vrai roman votre truc !
– Alors vous pensez bien, cette passagère, c’est du pain béni ! Euh c’est indiscret de vous demander pourquoi vous l’avez lâché ?
– On va ailleurs ! On a réussi à s’affréter.
– Quel bol !

Et soudain Morgan se dit qu’il avait peut-être une carte à jouer : s’il pouvait faire renoncer Aaven à se rendre sur Novassa…

– Novassa, on connaît, on y est allé, on a eu que des emmerdes.
– Vraiment ?

Et c’est au tour de Morgan de raconter : Les autorités locales prenant prétexte d’un contrôle technique négatif (mais bidon) du vaisseau qui leur interdisent de prendre du fret, mais exigent que l’on prenne trois passagères pour Simac3. Et en cas de refus, elles menacent carrément de faire exploser le vaisseau, ceci en violation de toutes les règles de la marine marchande interstellaire…

– L’une des passagères était cette Zarouny, elle est venue pour consulter une espèce d’oracle local… Elles étaient chiantes, mais chiantes
– Et les deux autres ?
– On a fait une escale sur Vargala, elles y sont restées… Enfin tout ça pour vous dire que Novassa, on a vraiment pas envie d’y retourner. En plus vous aurez du mal à trouver du fret pour repartir
– Je m’y retrouve, elle m’a payé une fois et demi le prix du voyage, elle a brulé sa carte de crédit, il n’y a plus rien dessus. Pour le retour, je n’aurais pas besoin de grand-chose… Je me contenterai de bricoles. La situation ne sera pas pire qu’ici !
– J’admire votre optimisme.
– Je suis peut-être optimiste, mais vous, vous voyez tout en noir, la vérité est sans doute entre les deux.
– Mwais
– J’ai perdu cinq hommes ici…
– Vous me l’avez déjà dit…
– N’empêche que mon équipage est déstructuré, vous avez quoi comme fonction sur le Stratus ?
– Lieutenant de vaisseau !
– Donc vous connaissez la navigation ?
– Oui !
– Je vous embauche !
– Pardon ?
– Avec une majoration salariale évidemment.

Morgan ne réfléchit pas bien longtemps, l’opportunité de pouvoir rester aux côtés de Zarouny l’emportant sur les inconvénients. Et puis s’il pouvait profiter de ce voyage pour la faire revenir sur son désir de rejoindre sa planète !

Murenko pris la décision de Morgan avec une certaine philosophie.

– Tu fais une connerie, tu n’as aucun avenir avec cette nana !
– On verra bien !
– Sur sa planète, les hommes sont parqués dans des quartiers réservés et ils deviennent à moitié timbrés, les femmes les considèrent comme des sous-merde.
– Elle ne me considère pas comme ça !
– Bon, de toute façon, je ne te ferais pas changer d’avis, l’amour fou est une sorte de fanatisme. Dans trois ans tu en seras revenu !
– On verra bien, on se dit au-revoir ?
– On se reverra forcément un jour, probablement sur Vargala, et peut-être qu’on retravaillera ensemble. Pour le moment je ne suis pas pénalisé, j’ai deux charmantes navigatrices potentielles. Elles sont autrement plus sexy que ta Zarouny. Allez salut Morgan, prends soin de toi.

« Qu’est-ce que j’en ai à cirer de ses nanas super sexy ! » Maugréa-t-il.

Sauf qu’en sortant de la coursive, une phénoménale surprise l’attendait :

« Ce n’est pas possible ! Quelle ressemblance ! »

La jeune femme tomba elle aussi en arrêt !

– Morgan ?
– Rachel ?
– Ben oui !
– Je rêve ! L’espace est vraiment petit !
– Mais qu’est-ce que tu fais là ? Toi ?
– C’est une longue histoire ! Je te paie un pot au bistrot du port ?
– Ton capitaine nous a conseillé de ne pas nous montrer, on revient de loin tu sais ?

Morgan se mit à bafouiller, il lui revint en mémoire cette folle soirée, la dernière passée sur Terre où la fête s’était terminée en une incroyable partouze dont Rachel et une de ses copines avaient tenues la vedette, et il n’avait en ce qui le concerne pas laissé sa part aux chiens.

– A quoi tu penses ? Reprit-elle.
– A rien !
– Ça m’étonnerait, mais on aura le temps de se raconter tout ça pendant le voyage.
– Ben non justement, je quitte le vaisseau.
– Dommage ! Mais qui sait, on se croisera peut-être une autre fois ?
– Peut-être !
– Au fait, tu as des nouvelles de Leiris ?
– Ça ne va pas trop mal pour lui, il est capitaine de vaisseau, maintenant.
– Eh bien ! Il a fait comment ?
– C’est toute une histoire, mais celle-ci, Murenko pourra te la raconter, on se fait la bise.

En fait de bise, Rachel lui roula un vrai patin ce qui provoqua chez le jeune homme une érection fulgurante. Elle lui toucha la bite par-dessus sa braguette.

– Tu t’en vas maintenant ?

Morgan se trouvait soudain dans un état d’excitation extrême, à ce point qu’il fut presque sur le point d’abandonner sa résolution d’embarquer sur le Kiribati. Mais il trouva la force de se raisonner : Rachel était une gentille fille mais n’était pas du genre à se lier. Il gratifia Rachel d’un sourire et s’éloigna, le sexe douloureux.

A bord du Vienna

Sorenian était bien conscient qu’il devait donner le change en ce qui concerne son attitude avec Héka. Cela lui coûtait un peu, en parfait don juan, ce qui l’intéressait c’est la conquête et le charme de la première étreinte, après ça ne l’amusait plus, enfin beaucoup moins.

Mais pour l’instant ce n’était pas son souci principal, il s’était montré jovial et sympathique lors des présentations, bref le courant passait bien.

– On met le cap sur Novassa ! Lui précisa Leiris.
– Connaît, pas, je vais regarder !

Sorenian tripota le logiciel de navigation, revercha les coordonnées de Novassa, mais au lieu de les entrer sur la « feuille de route », y incorpora à la place celles du système de Mabilla qu’il avait pris le soin d’apprendre par cœur.

– On saute dans trois heures ! Précisa-t-il.
– C’est pas un peu court ?
– Non c’est bon ! Trois heures 27 exactement.
– O.K. Tu passes en automatique ?
– Je viens de le faire, mais les corrections se font mal !
– Comment ça ! Je ne vois rien ! S’étonna Leiris en se penchant sur l’écran.
– C’est rétabli ! Je vais rester derrière au cas où il y aurait un problème.
– Comme tu veux !

Pendant plus de trois heures Abel Sorenian resta rivé sur son fauteuil angoissé à l’idée que Leiris pourrait avoir de consulter l’ordinateur de navigation. Il s’interdit même d’aller pisser.

Enfin la voix synthétique de l’ordinateur de bord retentit

« Passage en hyperespace dans 5 minutes, veuillez adopter les positions de sécurité. »

Abel se sangla sur son fauteuil, et attendit, son calvaire prendra fin dans quelques instants. Un choc, le vaisseau vibre quelques secondes, puis tout redevient normal.

« Passage effectué, nous voyageons actuellement dans l’hyperespace »

Abel ôta sa sangle, éteignit l’écran désormais inutile et se précipita vers les toilettes où il put enfin faire un gros pipi, puis il rejoignit sa cabine.

Comme il le pressentait Héka ne tarda pas à le rejoindre. Il lui faudrait donc devoir jouer la comédie de l’amoureux passionné, alors qu’il aurait voulu bénéficier d’une bonne sieste déstressante.

– Viens ma biche ! Lui lança-t-il en l’accueillant, les bras prêts à l’étreindre.

Mais Héka ne venait pas pour la bagatelle, pas du tout…

– Faut qu’on cause, tous les deux, qu’on cause sérieusement.
– Qu’on cause de quoi ?
– De tes talents de comédiens, ils ne sont pas terribles, je suis entré dans ton jeu parce que ça m’arrangeait, mais j’ai vite compris que ce qui t’intéressait, c’était d’infiltrer le vaisseau…
– Mais qu’est-ce que tu racontes ? Bredouilla-t-il.
– Jouons cartes sur table ! Tu me dis ce tu fabriques sur ce vaisseau, éventuellement, si c’est dans mes cordes je pourrais t’aider. En échange j’aurais un service à te demander.

Le plan d’Héka était simpliste, en gros, il consistait à demander à Abel de neutraliser momentanément Leiris une fois le vaisseau posé, de dénicher les logiciels secrets, de les copier ou de les subtiliser, puis de disparaître, de regagner Vargala par ses propres moyens et d’attendre qu’elle le contacte à son retour.

Ce qui lui manquait, c’était une monnaie d’échange. La menace de le dénoncer serait inopérante tant qu’elle ne saurait pas qu’elles étaient ses intentions. D’où sa proposition d’aide.

– T’es en plein délire ! Se contenta de répondre Abel.
– Alors pourquoi tu rougis comme un gamin pris en faute ?
– Je ne rougis pas ! T’es en train de me faire du cinéma. Faut arrêter la parano !
– Bon, tu sais pas, je vais te laisser réfléchir un petit peu, je reviens dans une heure !
– Mais…

Mais Héka avait déjà gagné la coursive.

Abel était anéanti ! Déjà la mission était dangereuse, avec deux phases compliquées, il s’était tiré de la première, le détournement, après près de quatre heures d’angoisse, restait l’atterrissage et ses conséquences… Et voilà qu’il était déjà repéré ! Et tout cela parce qu’il n’avait pas été assez bon comédien !

En fait, surtout parce c’est Héka qui lui avait joué la comédie, mais cela, il ne pouvait le deviner.

« Que faire maintenant ? » se demandait-il ? « Comment gérer ça ? »

Bien sûr la première stratégie consisterait à mentir avec mauvaise foi. Restait à savoir combien de temps il pourrait tenir ainsi ? Pour le moment il estimait ne pas risquer grand-chose, Héka ne pouvait le dénoncer sans preuve et la seule preuve était dans la mémoire de l’ordinateur de navigation.

Une heure plus tard, Héka revint à la charge.

– Alors ? Demanda-t-elle, sans dissimuler son agressivité.
– Alors quoi ?
– T’as eu le temps de réfléchir !
– De réfléchir à quoi ? Tu es parti dans des délires qui ne riment à rien ! Qu’est-ce que tu veux que je te dise ?
– Je ne sais pas, moi, que tu m’aimes, par exemple ?
– Mais bien sûr que je t’aime !
– Mais encore ?

Abel resta interdit.

– Mon pauvre vieux, reprit-elle, tu as eu une heure pour essayer de construire un petit scénario qui aurait essayé de rendre la situation vraisemblable ! T’es même pas capable de ça !
– Mais…
– Si tu étais vraiment amoureux de moi, tu m’aurais pris dans des bras, tu m’aurais supplié de te croire. Tu n’as jamais été amoureux de moi ! C’est un métier, comédien, ça ne s’improvise pas.
– Ecoute…
– Laisse-moi finir. Tu n’as pas été foutu non plus de t’apercevoir que moi aussi, je jouais la comédie !
– Mais…
– Et pourquoi je jouais la comédie ? Parce que ça m’intéressait de t’aider à infiltrer le vaisseau, parce que j’avais besoin de toi !

Elle reprit son souffle, pointa un doigt menaçant vers Abel et l’invectiva :

– Alors maintenant mon petit bonhomme, on va jouer cartes sur table : Tu m’expliques ce que tu es venu foutre ici, et ensuite on verra ce qu’on peut faire ensemble.

Abel cru trouver le moyen de s’en sortir :

– Ecoute si tu as besoin de moi pour quelque chose, je peux te rendre service sans contrepartie !
– Ce n’est pas une contrepartie qui m’intéresse, c’est une garantie.

Abel eut en ce moment une immense lueur d’inintelligence dans le regard.

« Comment est-ce que je peux lui faire comprendre ça ? » Se lamenta Héka.

En effet, si Héka lui dévoilait ses plans sans que lui en fasse autant, elle prenait le risque qu’il la dénonce sans qu’elle puisse en faire de même ! Elle ne pouvait prendre ce risque.

– Bon, je te laisse, quand t’auras quelque chose à me dire, tu me feras signe…

Héka se résolut à abandonner ses plans. Après tout, elle n’était pas si pressée que ça ! Il lui faudrait néanmoins redoubler de vigilance envers cet Abel Sorenian dont elle était la seule à bord du vaisseau à savoir qu’il préparait quelque chose de louche.

Abel tenta d’analyser la situation. Dans l’état actuel des choses Héka ne pouvait rien contre lui. Le danger n’apparaîtrait qu’au moment de la sortie de l’hyperespace ! Et encore ! Personne ne s’apercevrait de suite que la planète de destination n’était pas la bonne, il faudrait attendre pour cela que la tour de contrôle de Mabilla les repère, mais à ce moment le vaisseau de la garde lancerait les premières sommations précédant l’arraisonnement du vaisseau.

Le danger était que quelqu’un ait l’idée de farfouiller dans l’ordinateur de navigation. Mais pourquoi ferait-on une chose pareille ?

Et soudain, une horrible angoisse l’envahit : et si Enzo guérissait… Que faire, mais que faire ? Mais pourquoi guérirait-il ? Oui, mais s’il guérissait ? Et d’ailleurs personne ne lui avait précisé la durée pendant laquelle le produit continuait à agir. Ce renseignement ne lui paraissait pas utile puisqu’il n’imaginait pas que le Vienna embarquerait Enzo malgré son état.

Enzo, lui restait cloîtré dans sa cabine, Tégula-Lili, la jolie brune qui faisant office de médecin de bord veillait tous les jours sur lui. Elle avait dû utiliser la menace pour qu’il consente à se doucher mais n’avait pu obtenir qu’il se rase. Elle avait tenté d’analyser le mal qui le frappait, mais ne trouva rien.

« Rien dans le sang, rien dans le cerveau ! C’est complètement incroyable, peut-être une saloperie qui prend l’apparence d’autre chose afin de se rendre indétectable ? Mais pourquoi donc une hormone sécréterait-elle un truc pareil ? »

15 jours terrestres plus tard

Enzo se réveilla dans le matin artificiel du vaisseau, tout heureux d’avoir passé une bonne nuit. Il se leva, pissa et eu soudain un choc en découvrant le reflet que lui renvoyait le miroir de son « coin toilettes ». Une barbe de quinze jours encadrait son visage sans qu’il en comprenne l’explication.

Sans prendre la peine de s’habiller il courut jusqu’au mess des officiers.

– C’est quoi cette barbe ? S’écria-t-il.

Moment de stupeur, mais les raisons ne sont pas les mêmes pour tout le monde.

– Ça va mieux ? Tente le Capitaine Leiris Misdas.
– Qu’est-ce que vous avez tous à me regarder comme ça ? Répond-il. Et qu’est-ce que tu as, toi, Héka, tu ne m’as jamais vu ?

Le fait qu’il vient d’appeler Héka par son nom ajoute à la stupéfaction générale.

– Assis toi, on va causer calmement, lui conseille Tégula-Lili.
– J’ai perdu la mémoire, je ne me rappelle plus de rien ! Se désole Enzo en s’asseyant.
– On va voir, est-ce que peux nommer toutes les personnes qui sont autour de la table ?
– Tégula-Lili…
– Moi, ça ne compte pas, ça fait 15 jours que je te soigne…
– Leiris, Héka, Kéni, et lui je ne me souviens pas dit-il en désignant Abel.
– C’est bon signe, et le nom du vaisseau ?
– Le Vienna !
– Alors écoute bien, tu as effectivement perdu la mémoire, mais tu es en train de la retrouver, quand on t’a embarqué, tu étais complètement à l’Ouest, tu ne connaissais plus personne… C’est probablement dû à un effet secondaire du produit que tu prenais pour te féminiser…
– Je ne pourrais plus en prendre, alors ?
– Je crains que non, il te faudra employer d’autres méthodes…
– Mais ma barbe…
– Ta barbe ! Voilà 15 jours que tu refuses de te raser.
– Et bien je vais rectifier ça, tout de suite !

Jours suivants

Tégula-Lili après avoir fait passer toute une batterie de tests à Enzio conclut que celui-ci avait pleinement retrouvé sa mémoire et ne souffrait apparemment d’aucune séquelle. A contrario, le souvenir de ces quinze jours où il avait été sous l’emprise du produit avait tendance à s’estomper comme le ferait un rêve.

– Il va pouvoir réintégrer son poste ? Demanda Leiris.
– C’est peut-être un peu embêtant, s’il faisait une rechute brutale, on serait mal. Laissons-le en observation ! Il a un remplaçant, autant l’utiliser, s’il faut payer quelqu’un à rien foutre, autant que ce soit Enzo que l’autre guignol !
– Tu n’as pas l’air de le porter dans ton cœur, le nouveau navigateur.
– Il est bizarre, je n’aime pas sa mentalité, il prend les femmes pour des kleenex, l’autre nuit on s’est amusé un peu ensemble, c’était pas trop mal, mais le lendemain, on aurait dit qu’il voulait m’éviter.
– Tu vas lui dire à Enzo qu’on ne le réintègre pas de suite.
– J’ai déjà préparé le terrain, il ne fera pas d’objection.

Leiris Misdas regagna sa cabine, ses pensées s’égarèrent. Il se souvint des moments très chauds qu’il avait passé avec Enzo quand il se transformait en femme. A cette évocation, il se mit à bander. Maintenant que ce dernier était en voie de guérison, il n’aurait aucun scrupule à lui faire des avances, A cette fin il prit une douche, se rasa de près et s’aspergea d’eau de toilette, puis il se dirigea vers la cabine de son ami.

Oups !

Le spectacle était charmant mais néanmoins inattendu. Tégula-Lili complètement dépoitraillée était en train de pratiquer une fellation dans les règles de l’art sur la bite d’Enzo dont le pantalon lui descendait sur les chevilles !

Les deux amants ne l’avaient pas entendu entrer, aussi hésitât-il à s’imposer. Il allait rebrousser chemin quand Enzo le découvrant lui fit signe de s’approcher.

– C’est une nouvelle thérapeutique ? Ironisa-t-il.
– Bien sûr et c’est très efficace, répondit Tégula-Lili sans se démonter le moins du monde… Euh tu nous laisses, tu nous regardes où on se fait un petit truc à trois ?
– Humm, il m’a l’air en forme ! Commenta Leiris en s’approchant de la bite de son ami.
– En superforme ! Confirma Lili.

Et sans autre fioritures, Leiris se mit à sucer la bite de son ami.

– T’aime ça, sucer les bites des mecs, hein ? Commenta Tégula-Lili.
– Hummpff, hummpff, répondit Leiris, la bouche pleine.
– Tu es décidément un gros cochon !

Et comme cette fois-ci il ne répondait pas la petite brune se mit à lécher la bite de conserve avec son capitaine.

La femme s’amusait à rapprocher sa langue de celle de Leiris, ce dernier ne résista pas à cet appel et se mit à embrasser goulûment sa bouche pulpeuse.

– Si on se déshabillait ? Suggéra Tégula-Lili.

Dès qu’ils furent nus, Enzo se précipita vers la bite de Leiris laquelle bandait joliment. Leiris n’avait évidemment rien contre une bonne pipe, mais ce qu’il préférait c’était sucer. La solution consistait à se mettre en soixante-neuf afin que le suceur soit aussi sucé. Mais l’inconvénient était que cette position mettait quasiment Tégula-Lili hors-jeu, ce qui n’était pas trop son genre.

– Hé les garçons, si on jouait à un jeu ? Intervint-elle.
– Tu veux faire un scrabble ? S’amusa Leiris.
– Non vous allez être mes esclaves et moi je serais une maîtresse très sévère.
– Oh, oui, oh, oui ! S’enthousiasma Enzo qui du coup abandonna sa pipe pour venir s’agenouiller aux pieds de Tégula-Lili.
– J’aime quand les hommes sont comme cela, à mes genoux ! Et toi Leiris, tu ne veux pas jouer ?
– Si, bien sûr ! Répondit-il en s’agenouillant aux côtés de son camarade.
– On dit « Si, bien sûr maîtresse » quand on est un bon esclave !
– Si, bien sûr maîtresse !
– Mieux que ça ! Cria-t-elle en osant une gifle.

Elle regretta aussitôt son geste, se demandant si elle n’avait pas été trop loin, après tout Leiris était son capitaine. Mais ce dernier resta dans le jeu.

– Et toi, Enzo, ça t’amuses ? Tu en veux une aussi ?
– Comme vous voudrez, maîtresse.
– Ouvre ta bouche, ne la referme pas, je vais te cracher dedans et tu vas avaler !

Un peu surpris quand même de constater que Tégula-Lili allait aussi loin, il se prêta néanmoins volontiers au jeu

– C’est bien, tout à l’heure je te ferais boire ma pisse !
– Avec plaisir maîtresse !
– Et toi ? Demanda-t-elle à Leiris.
– Moi, mais avec plaisir aussi, bien sûr !
– Humm, je vous prépare une petite surprise, mais on verra ça tout à l’heure. Enzo relève, toi, retourne-toi et penche-toi légèrement en avant, je veux que Leiris te lèche la rondelle.

Pour Leiris, lécher le cul de son camarade était davantage une gourmandise qu’une corvée. De sa langue il tentait d’entrouvrir ce bel œillet aux acres senteurs.

– Enfonce lui un doigt dans son cul, maintenant, mieux que ça, enfonce à fond et remue-le, voilà comme ça, regarde comme ça le fait tortiller cette pédale, continue, je vais te faire pareil.

Et pendant que Leiris continuait à doigter le cul de son camarade, Tégula-Lili lui enfonçait on index dans le troufignon

– Retie ton doigt et lèche-le.

Par prudence il ferma les yeux, mais par jeu, il suça son doigt.

– Tu m’as sali mon doigt ! Dit-elle en montrant son index ! Oh, je ne t’ai pas demandé de fermer les yeux, regarde mon doigt, il est comment ?

En réalité son doigt n’était que très peu pollué, mais Leiris entra dans le jeu de la jolie brune.

– Il est un peu merdeux !
– Ce n’est pas bien, ça d’avoir le cul merdeux, nettoie mon doigt.

Leiris s’étonna lui-même de la facilité avec laquelle il accomplit cette tâche, mais ne dit-on pas que l’excitation constitue un excellent remède contre les tabous ?

– Maintenant Enzo va t’enculer devant moi !
– Avec plaisir !

Le souci c’est qu’Enzo commençait à débander. Qu’à cela ne tienne, Tégula-Lili lui attrapa les pointes de ses tétons et se mit à les pincer durement, l’effet fut quasi immédiat mettant sa bite au garde à vous.

– Allez, encule-le maintenant !

Alors Enzo se mit à pilonner en cadence le cul de son capitaine et ami, lequel gémissait de plaisir sous l’assaut.

– Qu’est-ce que ça m’excite de voir deux hommes en train de s’enculer. T’aime ça Leiris te farcir une bonne bite dans le cul ?
– J’adore !
– Ne lui jouis pas dans le cul, moi aussi je veux ta bite.
– Maintenant ?
– Quand tu veux !

Elle fit alors coucher Leiris sur le dos, lui tripatouilla un peu les tétons pour affermir sa bandaison puis lui grimpa dessus, se pencha un avant de façon à offrir son trou du cul à Enzo. Dès qu’il fut entré le ballet infernal commença, les deux bites se touchaient à travers les fines parois de chair et pilonnaient la belle brune en cadence.

Tégula-Lili braillait sans discontinuer. Entre deux gémissements elle parvint néanmoins à faire comprendre à Enzo qu’elle dégusterait volontiers son sperme. Leiris excité comme un fou donnait de grands coups de reins, incapable de contrôler la montée de sa jouissance, il prit son pied et éjacula dans la chatte de la belle.

Du coup, Enzo sur le point de jouir se retira, prêt à offrir son sperme à la jolie brune. Mais il fut stoppé dans son élan par le spectacle insolite qu’elle offrait maintenant, cette double pénétration lui ayant provoqué une envie pressante d’uriner, elle était en train d’arroser de sa pisse le ventre et la bite de Leiris.

Il trouva alors le moyen de placer sa langue sur la trajectoire du jet afin de se régaler de ce divin nectar.

Tégula-lLili porta ensuite en bouche la bite d’Enzo sans s’occuper de son état un peu limite.

– Leiris, viens la sucer avec moi !
– Ah ! Non, moi je suis H.S.
– Viens je te dis, pour me faire plaisir !

Ils sucèrent donc à deux la belle bite d’Enzo, se la partageant, se la refilant jusqu’à ce qu’il éjacule arrosant leur visage de longues trainées blanchâtres.

A suivre

 

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2 réponses à L’Odyssée de Zarouny (Vargala 3) – 6 – Le réveil d’Enzo par Nicolas Solovionni

  1. Boldof dit :

    Qu’en pense Thomas Pasquet ?

  2. Forestier dit :

    Toujours aussi passionnant, et il s’en passe des choses sur ces vaisseaux spatiaux, on y apprend à sucer correctement dans, l’un et dans l’autre ces messieurs s’enculent devant madame. On se régale.

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