Soubrette de Charme 2 – Ce soir, choucroute par Hélèna Sévigsky et Boris Vasslan

Soubrette de Charme 2 – Ce soir, choucroute par Hélèna Sévigsky et Boris Vasslan

Au cours du chapitre précédent nous avons fait connaissance avec Farida, et avons vécu avec elle sa première journée de soubrette chez Gabrielle et René, ses nouveaux patrons. Si la rencontre charnelle avec René a été extrêmement brève, celle avec Gabrielle a été très sulfureuse. René a invité pour ce soir un ami et souhaiterait afin de le distraire que Farida, serve le repas nu et les fesses marquées. Gabrielle qui primitivement ne devait pas être là (c’est le jour de son yoga) s’oppose dans un premier temps à ce projet, puis se ravise… mais sans en parler à son époux.

– Les hommes sont toujours trop directs, tu vois, Farida, servir à poil, ça veut dire qu’on découvre tout tout de suite, c’est nul ! Non on va faire autrement, je dois avoir une jupe ultra courte à te filer, quand tu te baisseras, on pourra voir tes fesses. Pour la suite on verra bien, tu pourrais par exemple servir le dessert les seins nus.
– C’est comme vous voulez, madame, répondit la petite soubrette.
– Tu ne dis pas à Monsieur que j’ai changé d’avis, et d’ailleurs je n’ai pas changé d’avis. On improvisera complètement, si le mec me branche pas, on ne fera rien du tout, ce sera une soirée choucroute point final et en ce qui me concerne je trouverai un prétexte pour me défiler.

Gabrielle lui explique ensuite que d’accord, elle aime bien le sexe, les hommes, la pluralité, mais que de toutes façons, c’est toujours elle qui choisit, et qu’elle n’acceptera jamais de se voir imposer quelqu’un, d’où sa réaction. Farida comprend bien ce point de vue, mais sa situation à elle est bien différente, elle est bien, obligé de se l’accepter l’inconnu, elle est aussi payée pour ça, et puis il y a toujours le petit côté maso d’accepter de pratiquer avec quelqu’un qu’on ne connaît pas. Reste le risque que les choses dégénèrent, mais la journée d’hier a rassuré sur ce point notre gentille soubrette.

C’est vers 17 heures que Gabrielle décida de donner quelques coups de martinets à sa soubrette.

– Farida, viens donc me voir !
– Oui, madame !
– Tu faisais quoi, là ?
– Je rangeais le linge que je viens de repasser, madame.
– Ah ! Intéressant, on va voir comment tu te débrouilles, avance, je te suis.

La petite bonne se mit donc à avancer, précédant sa patronne.

– Stop ! Ordonna soudainement cette dernière.

Elle demanda alors à la soubrette de retirer sa petite jupe, et comme il lui avait été fortement conseillé de ne pas porter de culotte, elle se retrouvait donc de ce fait, le cul à l’air…

– Maintenant continue à avancer ! Hum… qu’est-ce qu’il est beau ton cul !
– Merci, madame, il est là pour vous servir !
– Tu ne crois pas si bien dire, petite garce, et d’abord je voudrais quand on te demandera de marcher cul nul que tu dandines un petit peu des fesses, allez essaie !
– Comme cela, madame ?
– Oui comme cela ! Je vois que tu es douée. Et puis tu es en train de m’exciter avec ton gros cul de pétasse, tu n’as pas honte ?
– Je fais ce que vous me demandez madame ! Répondit Farida, amusée par le jeu.

Une fois parvenue dans la chambre, Gabrielle demanda à sa soubrette de se mettre à quatre pattes sur le lit !

– Voilà, comme ça ! Relève bien la croupe, écarte un peu les jambes, maintiens bien la position, hum… que c’est beau tout ça… Maintenant je vais te fouetter ! Et que je ne t’entende pas rouspéter ! Si je te fouette c’est que tu l’as sans doute mérité !

– C’est vrai que j’ai dû faire plein de bêtises, Madame, ça me fera du bien d’être punie !
– C’est ça ! Rigole, tu rigoleras moins dans cinq minutes quand tu auras le cul tout rouge ! Tiens regardes ce petit placard, quand je te demanderais d’aller chercher le martinet c’est là qu’il se trouve… On en a trois, je vais prendre celui-ci, je voudrais juste te marquer un tout petit peu pour faire plaisir à mon mari.

Farida jeta un coup d’œil dans cet étrange petit placard peu profond mais assez haut. Outre les martinets, il abritait plusieurs godes, des poids, des pinces, des menottes et d’autres objets insolites dont la destination lui échappait.

– Celui-là, on l’a acheté en sex-shop. Reprit Gabrielle. C’est hors de prix ces machins là, tout ça à cause de son manche, on peut s’en servir comme d’un gode, regarde, il a bien la forme d’un zizi !
– Hi ! Hi !
– Lèche-le au lieu de rigoler !

Farida entreprit donc de lécher le manche phallique du martinet, elle ferma les yeux pour essayer de se motiver, mais décidément ce n’était pas son truc, et puis ça lui rappelait ses séances de cabines spéciales de peep-show, ce qui n’était pas forcément un bon souvenir, il faudrait qu’elle en parle à sa maîtresse, mais… « hors-séance ».

– Ça n’a pas l’air de te passionner beaucoup, cette affaire-là ?
– Ça ne vaut pas une vraie ! Répondit la soubrette, histoire de dire quelque chose !
– Faut parfois se contenter de ce qu’on a… Bon allez rends-moi ça, cambre-toi bien, ça va chauffer !
– Allez-y madame, punissez-moi !

Sans répondre Gabrielle, leva le bras, ajusta le coup et la première fouettée vint cingler les jolies fesses rebondies de la soubrette qui étouffa un « aïe » de douleur. Sans lui laisser le temps de reprendre ses esprits le second coup tomba, un peu plus fort !

– Aïe ! aïe ! aïe !
– Ça fait mal, hein ?
– Oui, mais j’aime ça ! Tapez pas trop fort quand même !
– Je fais ce que je veux ma petite salope !

Le troisième coup zébra lui aussi les fesses de la pauvrette qui du coup prenait une teinte joliment rougeaude, tandis que la peau se boursouflait sur les impacts des coups.

– Aïe, non, ça fait mal !
– Quoi, non ? Tu voudrais que j’arrête.
– Non, continuez, mais pas plus fort !
– Tu vas te taire un peu ?
– Pardon, madame !
– Ce n’est pas toi qui va m’apprendre à fouetter, non ? Rajouta Gabrielle en dégringolant le quatrième coup.
– Aïe ! Pardon Madame, punissez-moi comme vous l’entendez, je ne dirais plus rien !

Effectivement Farida se retint de crier quand les coups suivants tombèrent sur ces fesses déjà martyrisées, en fait ceux qui sont habitués à ces petits jeux savent qu’après les premiers coups la peau qui a considérablement élevé sa température encaisse mieux les coups, les rendant d’autant plus supportables que le soumis à tendance à transcender sa douleur en plaisir.

Par pur sadisme, ou tout simplement pour montrer qu’elle faisait ce qu’elle voulait, le dernier coup, le dixième, fut suivit d’un onzième absolument pas prévu et bien plus cinglant que les précédents.

– Relève-toi, c’est fini !
– Merci Madame, c’était bon !
– Mais tu as pleuré, je t’ai fait si mal que ça, ma bibiche ?
– Ce n’est pas grave, je crois que c’est une réaction purement physique !
– Il y a longtemps que tu n’avais pas pris une bonne fessée comme ça ?
– En fait, ce doit être ma première vraie fessée, sinon c’était dans mes fantasmes, où alors je me donnais des petits coups toute seule, mais ça n’a rien à voir…

Gabrielle était super excitée, elle hésita un moment à demander à sa soubrette de venir lui donner du plaisir, elle y renonça uniquement par sens pratique, Le dîner devait être prêt à l’heure, et il n’était pas question de se lancer dans des galipettes dont on ne pouvait jamais savoir quand elles se termineraient. Malgré tout, une étrange idée lui traversa l’esprit !

– Et le contraire tu as déjà fait ? Demanda-t-elle.
– Le contraire ?
– Oui… Fouetter quelqu’un !
– Non, pas vraiment !
– Et ça te dirait ?
– Pourquoi pas, j’aime bien essayer des trucs !
– Un jour quand on se connaîtra mieux, on inversera les rôles…

Une lueur de malice passa alors dans les yeux des deux femmes. Mais rapidement Gabrielle revint aux choses pratiques.

– Bon, il est temps de te mettre à préparer « la soupe ». Ne met rien sur tes fesses, dans une heure ils auront dérougi, il restera juste les zébrures qui persisteront un peu plus longtemps.

Gabrielle hésitait, la douche d’abord, ou une petite branlette solitaire préalable sur le lit ? Seule la crainte de s’endormir après et donc de ne pas être prête lui fit choisir la douche…

« Ça va me calmer ! »

Elle se déshabilla. Par réflexe elle observa son corps à travers le miroir qui lui renvoyait l’image d’une femme bien conservée, mais c’est vrai que les soins esthétiques et les séances d’U.V. n’y étaient pas pour rien.

« En profiter, en profiter… pendant que je suis encore présentable… Dans dix ans ce sera peut-être fini… »

L’eau coulait sur son corps, elle aimait cette sensation de mouillée, par réflexe (décidément la salle de bain lui en révélait beaucoup…) elle effleura la pointe d’un sein, et cela lui fit pousser un court soupir de plaisir. Elle se ressaisit, et continua à s’asperger le corps. Inexorablement l’envie d’uriner lui vint. Elle adorait alors avant de se lâcher, couper l’eau afin que seule sa pisse lui mouille les cuisses. Elle en recueillit quelques gouttes, quelle porta à sa bouche. Ses mains étant mouillées, elle ne goûta pas grand-chose, mais qu’importe, l’action valait aussi pour sa perversion psychologique.

« Je suis une salope ! Mais qu’est-ce que j’aime ça ! C’est peut-être pour ça que je suis si bien conservé ! »

La main avait repris la direction du sein, impossible de s’en empêcher… l’image de Farida envahit son esprit, l’image de son cul offert tout à l’heure sur le lit, ses fesses rebondies, son petit cul offert, quelle idiote de ne pas l’avoir léché… Elle le faisait maintenant dans son fantasme… alors elle régla la douchette de façon à obtenir le jet le plus fin possible et le dirigea vers sa chatte, en arrosant d’abord les coins et les recoins, pour finir par se concentrer sur son clitoris. Un coup dessus, un coup à côté… et on revient. La respiration se saccade. La chair frémis. Le cœur s’accélère. La bouche devient sèche. Ça vient, Ça va venir. Alors elle coupe l’eau, se colle le dos et les fesses sur le carrelage mural, et ses doigts s’empressent de finir le travail de l’eau. Elle jouit enfin.

Une heure plus tard…

René, son mari avait pris la précaution de ne pas trop s’engager auprès de son invité, lui ayant juste précisé que ce soir-là son épouse était absente et que la soubrette était parfois très délurée… Quand il rentra de son travail, Gabrielle le prévint :

– Ben, oui, les femmes ça changent toujours d’avis, tu ne savais pas, encore ? Donc comme la soubrette m’a l’air d’avoir d’excellentes dispositions je me suis dit qu’on pourrait peut-être faire ton petit scénario, mais en l’arrangeant un peu…

Elle lui expliqua et du coup il voulut juger sur place de l’état des fesses de notre coquine Farida…

– Non, non, tu la laisses travailler… quant à moi, je resterais ou je resterais pas, on verra bien !

René était dubitatif, l’imprévu, il n’était pas contre mais là, pour le coup il lui semblait impossible de deviner comment cette soirée allait se passer… S’il avait su… Mais n’anticipons pas !

Encore une heure plus tard !

Gabrielle s’est simplement vêtue d’une robe bleu clair laissant découvertes ses belles épaules bronzées. On sonne ! La grille s’est ouverte ! Une automobile franchit l’allée conduisant à l’entrée. Et Farida accueille les invités de son patron !

Les invitées ? Comment ça les invitées ? Monsieur n’attendait qu’une seule personne ! Se dit-elle !

Elle identifie le petit gros à moustache comme devant être Guillaume, mais qui est alors cette blonde, en tailleur rose bonbon ?

– Carole ! Ma secrétaire.
– Enchantée…

Les présentations se font dans une ambiance un peu bizarre où chacun se demande un petit peu ce qu’il se passe.

Parce que résumons-nous :

Guillaume ne pensait pas tomber sur l’épouse et prévoyait que la soirée serait entre hommes avec la présence de deux jeunes femmes à la cuisse légère, d’où la présence « surprise » de sa secrétaire. Justement la secrétaire, elle ne comprend plus non plus, son patron lui avait indiqué que la soirée serait peut-être un peu chaude, mais elle pensait trouver deux personnes, alors qu’il y en a trois. Gabrielle qui avant de se décider à rester ou pas attendait de voir comment était l’invité en a désormais deux devant-elle. René ne sait pas comment sa femme va réagir et parait goûter que fort modérément la présence de cette secrétaire surprise qui lui semble plus une source de complications qu’autre chose. Quant à Farida, elle se demande s’il aura assez de choucroute pour tout le monde…

Guillaume entraîne René un petit peu à part !

– Je ne comprends plus. Je croyais avoir compris que votre épouse ne serait présente ? Me voilà bien embêté surtout que j’ai cru bien faire en emmenant ma secrétaire.
– Mon épouse ne va peut-être pas rester, en fait, elle attend un coup de fil, mais ne vous inquiétez pas, elle est très libérée, je n’en parle pas trop parce que vous savez comment sont les gens… mais nous avons pratiqué et il nous arrive encore de pratiquer l’échangisme… Ne vous inquiétez pas… Mais ne prenez aucune initiative.

Ces paroles rassurent un peu Guillaume, mais René restait toujours aussi anxieux. Carole restait planté au milieu de la pièce, Gabrielle lui fait signe de s’asseoir.

En bonne maîtresse de maison, celle-ci prévient ensuite ses hôtes qu’elle va s’occuper d’eux tout de suite mais qu’auparavant elle a un petit « détail domestique » à régler avec son mari. Lequel mari est invité à passer en cuisine :

– C’est qui cette pétasse ? Attaque d’emblée Gabrielle
– Mais, je n’en sais rien, je ne savais même pas qu’il avait une secrétaire ! Répond René.
– Bien ! Tu tiens à garder de bonnes relations avec ce mec ou quoi ?
– Pourquoi tu demandes ça ?
– Parce que si tu ne me réponds pas « oui » je les vire tous les deux !
– Calme-toi Gabrielle ! Ecoute, on n’a qu’à faire comme tu le prévoyais, on va dire que tu as un contretemps et que tu es obligé de partir, ils ne demanderont pas de détails.
– C’est ça, vous allez partouzer tous les quatre, deux vieux cochons avec deux jeunes femmes. Quant à la « vieille » elle gêne… elle n’a qu’à aller faire un tour.
– Gabrielle, tu sais très bien que je ne suis pas comme ça !
– Alors, on fait quoi ?
– Et bien, reste là, ce sera une soirée choucroute et point final.
– La meilleure solution ce serait de les virer…
– Non, Gabrielle… Coupa René
– Bon, OK on va faire avec ! Ils ont l’air tout surpris de me voir ici, alors surpris pour surpris, ils vont se farcir ma présence jusqu’au bout et s’ils ne sont pas content, ils iront bouffer une choucroute ailleurs.
– Gabrielle, calme-toi
– Je suis très calme.

Calme, non elle ne l’est pas ! Son couple est très libre, et elle a tendance à croire son mari quand celui-ci explique qu’il n’était pas au courant de la venue de cette secrétaire… N’empêche que la position qui a failli être la sienne, celle de la gêneuse écartée, l’irrite profondément.

Elle a une envie irrésistible de « foutre le bordel », et puisque son mari veut apparemment ménager Guillaume, c’est la Carole qui va s’en prendre plein les gencives…

Alors se livre un dernier aparté avant que les hôtes et les invités puissent enfin se réunir, celui de Gabrielle et de Farida, la soubrette.

– Tu vas t’arranger pour que ces deux cornichons voient bien ton cul pendant que tu serviras l’apéro. Attention n’en fait pas trop non plus… Si la pétasse nous fait une crise, c’est pas grave, et surtout tu ne réponds à aucune provocation.
– Bien madame !
– Je compte sur toi ! Si tout se passe bien, tu auras peut-être une surprise.

Tout le monde est assis sur le luxueux canapé en L. Les deux femmes se sont installées sur une aile, les hommes sur l’autre. Farida attend le meilleur moment pour intervenir et pour l’instant s’occupe à modifier l’agencement des bouteilles et des verres, mais sans encore se pencher.

– Vous ne m’aviez pas dit que vous aviez une secrétaire, une charmante secrétaire de surcroît ! Se croit obligé d’ânonner René histoire de meubler le silence.

Guillaume se demande si c’est du lard ou du cochon ? Pourquoi René le met-il dans l’embarras ? Il a beau chercher… justifier la présence de Carole ici aux yeux de Gabrielle lui paraît tout simplement impossible, il s’en sort par une pirouette.

– Je suis d’un naturel assez discret, vous savez, Carole est plus qu’une secrétaire, c’est une confidente, une complice. Après le divorce avec ma femme, heureusement qu’elle était là, elle m’a aidé à ne pas sombrer dans la mélancolie.

La Carole à ce compliment pique un fard qui a le don de bien amuser Gabrielle, laquelle voudrait bien lancer une vacherie, mais n’en trouve pas d’assez subtile pour l’instant, alors elle fait un petit signe de connivence à Farida, un signe à peine perceptible, mais la soubrette comprend le message !

– Madame désire boire quelque chose ? Demande cette dernière à l’attention de Carole.
– Ah ! J’ai un peu soif, un coca avec du gin, vous avez ça ?
– Mais bien sûr ! Et pour Monsieur…
– Un doigt de Porto.

Farida se retient de rire, venant de se remémorer une pauvre plaisanterie entendue quelque part : « Pour bien commencer une soirée, deux doigts de Porto, deux doigts de porno ! »

Les commandes sont prises et tandis que la conversation prend un tour banalement info routière et météorologique, Farida se positionne à l’angle du canapé, de façon à ce que les deux invités puissent la voir, se saisit de la bouteille de gin et se penche en avant, exhibant ainsi son joli postérieur sur lequel quelques belles zébrures lui servent de décoration ! Elle ne peut à ce moment-là voire la tête de Carole qui devient toute blanche, et qui essaie d’échanger des regards avec les autres afin de savoir dans quel traquenard elle est tombée. Quant à Guillaume, il est persuadé qu’il se doit de dire quelque chose mais il en est à chercher ses mots.

– Le service, est absolument, absolument, remarquable, je dois dire !

Du coup, il attrape son verre, le lève…

– Et bien à votre santé, et merci à notre hôte de nous réserver d’aussi belles surprises.

Tout le monde lève son verre, Carole implore le regard de Guillaume, il aurait été à côté, elle lui aura susurré quelque chose à l’oreille, oui, mais voilà, il n’est pas à côté !

Comme René et Gabrielle se taisent, Guillaume monopolise la parole, se disant qu’il se passera forcément quelque chose, une situation comme celle-ci n’ayant pas vocation à rester bloquée. Alors il s’adresse directement à Farida

– Mais dites-moi, si je comprends bien, vous n’avez pas été très sage ?
– Nous adorons punir les gens qui ne sont pas sages ! Intervient Gabrielle !
– Ah ! Répond Guillaume qui ne voit pas venir le trait
– Parce que vous, vous ne punissez pas votre secrétaire, quand elle n’est pas sage ?
– Ah, ben non, mais remarquez, chacun son truc ! Rétorque bêtement Guillaume tandis que Carole est prise d’un très bref rire nerveux.
– Parce que… poursuit Gabrielle, admettons qu’aujourd’hui votre secrétaire ait fait une bêtise, et que vous n’osiez pas la punir, et bien…
– Et bien ? Demande Guillaume se demandant bien pourquoi Gabrielle a laissé la fin de sa phrase en suspens.
– Et bien, nous pourrions nous en charger ! Non, non ne protestez pas, mais rassurez-vous nos punitions ne sont pas si terribles que ça, touchez donc le cul de notre soubrette, vous verrez qu’il est toujours aussi doux, trace de martinet ou pas !

Farida s’est à ces mots reculée de façon à être à portée de main de l’invité. Il n’en peut plus, Guillaume. Il est conscient d’avoir mis le nez dans un guêpier, mais il ne sait pas trop ce qu’il doit faire, ce qu’il doit dire et pour l’instant c’est d’instinct qu’il flatte la croupe de notre soubrette. Et c’est sans doute aussi d’instinct qu’il se met à bander comme un sapeur. C’est le moment qu’attendait Gabrielle.

– Cher Monsieur, je crains que vous mettiez votre secrétaire dans une situation un peu délicate !
– Pardon ?

Carole est mal à l’aise… mais vraiment mal à l’aise de chez mal à l’aise.

– Maintenant que vous avez peloté les fesses de Farida, la comparaison devient inévitable ! Reprend Gabrielle.
– Je ne compare pas, j’ai des goûts très éclectiques, et chaque type de femme à son propre charme ! Réponds Guillaume tout fier de ses propos et ne se rendant pas compte de l’arme qu’il offre à son interlocutrice.
– On compare toujours, même sans le vouloir, Et donc la peau de Carole aurait été plus douce, vous nous l’auriez dit ! Annonce Gabrielle en s’efforçant de le faire sur le ton de la plaisanterie.

Carole se retient, avec d’autres personnes elle serait sans doute partie en claquant la porte, mais là elle est avec son patron, se le mettre à dos serait pour elle une perte considérable. Mais se demande-t-elle, pourquoi reste-il, lui chez ses conards ? Elle essaie à nouveau de croiser son regard, mais Guillaume ne trouve rien d’autre à faire que de lorgner à nouveau sur le cul de Farida.

René cherche le moyen d’éviter la catastrophe tout en souhaitant ne pas affronter son épouse devant les deux autres. Il a alors une idée.

– Le mieux serait de faire un test en temps réel ! Intervient-il alors.
– Un test de quoi ? Demande Carole inquiète
– Il faudrait bien évidemment que vous soyez d’accord, mais pour comparer deux sujets, ne faut-il pas les avoir sous la main simultanément ? Précise-t-il.
– Sous la main ! J’aime bien l’expression ! Relève Guillaume qui pour l’instant doit être le seul parfaitement à son aise
– Non, mais je rêve, ou quoi, vous voulez que je vous montre mon cul ? Rouspète Carole.
– Oh ! Juste un petit peu ! Afin qu’on puisse le caresser ! Reprend René.
– Oui, ben désolé ! D’ailleurs je me sens un peu fatiguée…

Guillaume est tout sauf un imbécile, il vient de découvrir qu’en « lançant » Carole, il pourra sans doute aller plus loin avec Farida, il coupe alors sa secrétaire :

– Fais-le Carole, on s’amuse…
– Quoiiiiii ?
– Et puis ça me fera plaisir !
– Bon, c’est bien parce que tu me le demandes, mais faut pas que ça dure cent sept ans, hein ?
– Carole, on s’amuse, on ne fait que s’amuser.

Carole se lève et retire sa jupe.

– Voilà je vais baisser mon collant ! Comme ça ? Ça ira, j’espère !
– Non, tu le retires et tu retires la culotte aussi ! Répond Guillaume.
– Pas trop envie.
– S’il te plait !
– Ah, la la ! Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire…

Carole vient alors de réaliser que son patron souhaite qu’elle soit coopérative. Cela était prévu, ce qui ne l’était pas c’est la présence de cette bonne femme qui commençait à l’agacer sévère et ce qui ne l’était pas non plus c’était ces traces de coups sur les fesses de la servante. Elle décida alors que la meilleure politique à adopter serait de participer un maximum, de façon à pouvoir d’autant mieux refuser ce qui ne lui plairait pas. Quant à son cher patron, elle aurait une petite explication avec lui, le moment venu… Ça y est, Carole à le cul et la chatte à l’air, en haut elle a gardé sa veste de tailleur, cela lui donne un aspect complément insolite

– Bon alors maintenant vous allez me peloter le cul, c’est ça j’ai tout compris ! Lance-t-elle, complètement partie dans le jeu à présent.

Elle recule jusqu’à la place de René qui s’empresse de caresser son joli fessier, et même d’y déposer un chaste baiser. Carole a perdu, sa peau est moins douce que celle de Farida mais il ne le dira pas !

– C’est pas mal du tout ! Félicitation Guillaume ! Ressers-nous à boire Farida, tout cela nous a donné soif !

Et pendant que Farida remplit à nouveau les verres, Gabrielle lui murmure de continuer d’allumer Guillaume. Elle ne s’en prive pas et va se coller carrément sur ses genoux, puis entreprend de lui dénouer sa cravate.

– Alors ? Parvient-il malgré tout à demander.
– On va dire match nul ! Répond René. C’est un peu dommage, j’aime bien les matchs où il y a un résultat !
– On peut peut-être faire un autre test ? Propose alors Guillaume excité comme ce n’est pas permis.
– Auriez-vous une idée ?
– On pourrait leur demander de se mettre complètement à poil !
– C’est pas idiot mais comme elles sont très différentes on risque de ne pas les départager… non il faudrait quelque chose de plus hard…

C’est à ce moment-là que Farida souffle quelque chose dans l’oreille de Guillaume.

– Ah oui, bonne idée, si on faisait un concours de pipes, une minute chacune chronométré. Propose-t-il.

Et comme Carole allait protester, sans doute pour la forme, c’est Gabrielle qui intervint sur le ton de la plaisanterie :

– Et vous croyez que c’est correct de proposer un concours de fellation quand on est invité chez les gens ?
– Mais si ma proposition vous choque, je la retire immédiatement, chère madame ! Répondit Guillaume sur le même ton.
– N’en faites rien, mais je m’occuperais du chronomètre, alors proposa Gabrielle.

L’animosité de Gabrielle envers son invitée surprise s’est à présent un peu délayé, elle se dit que cette fille n’a pas l’air bien méchante. Quelque part elle aurait aimé qu’on la sollicite, elle aussi pour ce nouveau challenge où elle aurait facilement gagné vu son expérience, mais il faut croire que Guillaume n’osait pas. Sinon son intervention lui permettait de reprendre les rênes de la soirée. Elle savait aussi qu’elles ne seraient pas faciles à conserver.

– Bien, ces demoiselles vont se mettre à l’aise, et après on va commencer par ceux qu’elles connaissent déjà, Farida avec René et Carole avec Guillaume, puis au bout d’une minute, on permute.
– Mais qu’est-ce qui vous fait dire que Carole m’a déjà fait ça ? S’exclame Guillaume, hilare.
– Mon petit doigt !
– Voici un petit doigt qui m’a l’air fort intéressant, peut-être aurez-vous l’occasion de me le faire mieux connaître tout à l’heure ?
– Guillaume, vous êtes un petit cochon !
– Mais j’assume !

Les deux filles se mirent donc entièrement nue et l’assistance put découvrir la poitrine fort bien fournie quoiqu’un peu lourde de Carole, une bien belle fille décidément. Chacune rejoignit alors les verges connues.

Une minute de fellation ça passe trop vite, Gabrielle leur donna un peu plus de temps mais finit par sonner le changement de terrain, Mais les dés étaient pipés, Guillaume était tellement excité par la situation qu’il était carrément au bord de l’éjaculation, Farida était donc obligée de se contenter de petits jeux de langues assez espacés, alors que de l’autre côté Carole engloutissait la pine de René de toute la profondeur de ses joues.

Gabrielle dû prendre une décision : Laisser les fellations se continuer jusqu’à la jouissance de ces messieurs, passer à table et finir la soirée en improvisant, pourquoi pas ? Mais elle commençait à se lasser de son rôle d’observatrice et piaffait d’impatience de ne pas être, elle aussi de la fête. Aussi arrêta-t-elle le jeu !

– Je pense que Carole a gagné ! Proclama fort diplomatiquement la maîtresse de maison.
– C’est pas grave, je ferais mieux la prochaine fois ! Dit simplement Farida !
– J’ai gagné alors ? Demanda Carole attendant une confirmation.
– Vous partagez l’avis de votre épouse ? Interrogea Guillaume !
– Difficile à dire, mais félicitations, votre sexe est magnifique après ces petits amusements ! Répondit René
– Vous trouvez ?
– C’est très curieux, je ne suis pourtant pas attiré par les hommes, mais le spectacle d’une jolie bite m’a toujours fasciné !
– La votre n’est pas mal non plus ! Rétorqua Guillaume
– Si j’osais, je vous demanderais bien l’autorisation de la toucher quelques secondes, en fait je ne sais pas ce qui m’arrive, mais j’en meure d’envie !
– Mais je vous en prie, mon cher mais, touchez, touchez ! Vous savez il m’arrive parfois de m’amuser aussi avec des hommes, ça ne va pas bien loin, mais ce n’est pas désagréable et puis ça change ! Nous nous étions avoués que nous étions polymorphes, sans aller jusqu’aux détails…

Du coup René branle la bite de Guillaume !

– Me permettez-vous de la sucer !
– Vous avez toutes les permissions, à une seule condition…
– Dites ?
– Que je puisse encore profiter tout à l’heure de votre soubrette !
– Je ne pense pas que cela fasse de problème, mais il faudra néanmoins lui demander. En attendant, je vais me régaler de cette jolie bite !

Carole n’en revient pas ! Encore une chose qui n’était pas prévue !

– Ah ben ça alors ? Se met-elle à répéter, plus par stupéfaction que par désapprobation.
– Mais vous n’avez rien vu, Carole, dans cinq minutes nous allons invertir les rôles, c’est moi qui vais le sucer ! Et puis parti comme on est, je vais peut-être même me faire enculer ! Intervient Guillaume incapable de maîtriser son excitation.
– Mais c’est du délire ! Proclame la blonde essayant de prendre à témoin Gabrielle.
– Tu ne savais pas qu’il faisait ce genre de chose, ton patron ? Lui demande Gabrielle, mais toute agressivité a à présent disparue.
– C’est à dire il m’avait dit qu’il avait les idées larges, mais bon, du discours à la réalité, ce n’est pas pareil !
– Il y a longtemps que tu es « intime » avec lui !
– Non, quelques semaines.
– Raconte-moi !
– Raconte-moi quoi ?
– Raconte- moi toi !
– Bof, c’est pas très intéressant !

Gabrielle regarde Carole dans les yeux, elle lui caresse les cuisses, juste les cuisses, remontant sa main à quelques centimètres de l’entre jambe mais sans s’y aventurer.
– Raconte-moi ! Tu as même le droit d’inventer !
– Je ne sais pas inventer !
– Tu veux reboire un coup avant… Tiens, où est Farida ? Farida !
– Oui, madame !
– Ben tu avais disparu ?
– Non, madame, je mettais dans ces plis le pantalon de Monsieur Guillaume, sinon il va être tout chiffonné.
– Sers nous à boire, juste une petite goutte, on est pas là pour se soûler. Et puis reste là, Carole va nous raconter sa petite histoire…
– Bon, vous l’aurez voulu, et tant pis si ça vous choque !
– Allez raconte !

La petite histoire de Carole

Il était donc une fois, une jolie jeune fille qui après des études ratées, et voulant à sa majorité voler de ses propres ailes, rechercha un emploi, son C.V. ne l’aida pas beaucoup, son physique, si ! Et en attendant peut-être mieux elle se retrouva caissière (on doit dire hôtesse de caisse) dans un supermarché. Non seulement elle était bien jolie, mais elle était souriante et super cool, elle devint donc rapidement la coqueluche de nombreux mâles venues faire leurs courses du week-end. A ce point qu’avec certains d’entre-eux s’établirent de véritables relations de complicité.

Et puis un jour, il y eu un incident. Une mégère n’admettant pas que tout le monde ait le droit de se tromper se mit à insulter fort méchamment notre belle Carole qui avait confondu une batavia avec une scarole. A tel point que la pauvrette en eut les larmes aux yeux. Le client suivant habitué à cette caisse pris alors la défense de la caissière, envoya vertement promener la furie, en tentant de lui expliquer qu’une erreur était une erreur mais que cela ne justifiait absolument pas que l’on traita les gens comme des chiens, il en prit du coup pour son grade mais resta digne sous l’insulte. Carole le remercia, il s’en suivit un petit échange au cours duquel ce brave homme exprima son regret de ne pas pouvoir « payer un coup » à cette pauvre caissière afin de la réconforter. Ben, oui, on ne sort pas au bistrot d’en face pendant le travail, qu’allez-vous imaginer ? Mais sentant que le courant de sympathie persistait, il tenta sa chance :

– Si vous aviez 5 minutes, à la fin de votre journée, ça me ferait plaisir de prendre un pot avec vous, en tout bien tout honneur, évidemment.

Carole accepta. Cette rencontre lui apporterait un peu de gaîté, elle en avait bien besoin, car elle avait du mal à supporter les humeurs de quelques vielles peaux agressives. Et puis il n’y avait pas que ça ! Carole avait des gros soucis d’argent, elle s’était certes bâti un budget avant de se lancer toute seule dans sa vie, mais elle s’était plantée, avait minimisé les charges du studio, l’assurance de sa voiture et le prix de tous les impondérables. Résultat son compte en banque était rouge comme une tomate, et elle était obligée de restreindre ses dépenses sur à peu près tout. Voilà qui n’était pas une vie ! Et puis quelle solution, demander une autorisation de découvert à sa banque ou taper les copines (et puis quelles copines d’ailleurs ? Quand on a besoin d’argent elles disparaissent de façon incroyable) était reculer pour mieux sauter, restait donc à chercher d’hypothétiques autres sources de revenus…

Et c’est peut-être le moment de s’intéresser à ce que pense cette jeune fille, des garçons, de la sexualité et de toutes ces petites choses… Eh bien, figurez-vous que Carole aime le sexe (vous vous en seriez douté, hein ?) Elle adore quand elle en a l’occasion se caresser le corps, insister sur les zones qui lui donne du plaisir, se masturber jusqu’à la jouissance. Elle se dit curieuse de ces choses mais ne l’est pas tant que cela, mais si l’occasion lui est donnée d’essayer une nouveauté, alors pourquoi pas ?

C’est ainsi que si les godes quels que soient leurs orifices de destination ne l’ont pas passionné plus que ça, les pinces à linges sur les tétons les soirs de grande excitation, après tout pourquoi pas… Et les garçons ? A bien sûr le plaisir de toucher un sexe, de le lécher, de le sucer, de le sentir au fond d’elle, bien sûr, bien sûr, voilà qui est en principe bien plus jouissif que les séances solitaires, mais ce que n’arrivait pas à faire Carole, c’est cette espèce d’équation qui voudrait que lorsqu’on a bien joui avec quelqu’un il faudrait soit prendre un abonnement, soit faire au moins un bout de vie commune ensemble. Non Carole était bien trop soucieuse de sa liberté pour cela ! Elle ne liait donc pas le sexe aux sentiments de façon automatique et ne comprenait pas les gens qui le faisaient.

Pourtant on aurait tort d’en conclure que Carole était une fille facile. Pas trop farouche, certes, mais c’est elle qui choisissait, et elle avait une sainte horreur qu’on lui impose quoique ce soit, qu’il s’agisse de pratique ou de personne.

Revenons donc à cette rencontre dans le « bistrot d’en face ». Où après quelques badineries, l’inconnu se lançait timidement dans la phase deux de la drague, celle qui consiste à prolonger le tête-à-tête.

– Ecoutez, j’aimerais beaucoup prolonger cette conversation, je suis libre ce soir, accepteriez-vous que je vous emmène dans un petit restaurant…

Alors Carole qui avait une petite idée derrière la tête se lança, c’était l’occasion ou jamais… seule la première fois serait pénible se disait-elle.

– Et après le restaurant ce sera le dernier verre, et après le dernier verre ce sera quoi ?
– Vous me jugez mal !
– Non, c’est normal, c’est la nature, mais pourquoi tout ce cérémonial ?
– Cela fait partie du charme, non ? J’aurais simplement plaisir à être en votre compagnie. Alors ce restaurant ?
– Ecoutez, je vais sans doute vous décevoir terriblement, mais tant pis. Essayons d’être simples tous les deux, je vous plais, vous avez envie de faire l’amour avec moi, et moi, moi…

Quelques sanglots empêchèrent Carole de conclure.

– Que voulez-vous dire, parlez, cela vous fera du bien ! Intervint l’inconnu, se méprenant complètement.
– Et moi, j’ai besoin d’argent !

Ah ! La tronche du mec, le moment où tout se joue !

– Ah ! Bon ! Ecoutez je suis désolé… je ne paye pas pour ce genre de chose…

Il se rend compte quand même de la façon abrupte avec lequel il lui balance ça, mais c’est trop tard, Carole cette fois-ci sanglote pour de bon. Le mec est gêné quand même.

– Ne vous mettez pas dans des états pareils, allez venez, on va pas rester là, venez dans ma bagnole on va discuter…

Carole le suit, il fait ce qu’il peut pour la consoler, mais ne sait pas trop sur quel registre jouer. Les arguments moralistes « c’est un engrenage… le proxénétisme, la drogue, le vice… ne fonctionne pas » car ce sont les seuls auxquels elle répond de façon convaincue.

– C’est juste un échange de prestations, je ne vois pas où est le mal.

Le problème c’est que pour la consoler, l’homme s’est considérablement rapproché de Carole qui est maintenant pratiquement dans ses bras et que même si ces caresses sont très chastes elles n’en excitent pas moins notre bonhomme, qui se prend au jeu, devient hardi, oublie ses bonnes résolutions et se met à présent à peloter carrément la donzelle, qui malgré son état lacrymal n’en perd pas pour autant les pédales, et se laisse faire juste ce qu’il faut.

– Bon, on se calme ! Laisse-toi faire je vais prendre les choses en main.

Résigné, notre homme se laissa faire, elle avait prévu des préservatifs pour le jour où… mais n’en plaça un qu’à la fin de fellation qui se fit sur un membre bien propre sur lui. C’était la première fois qu’elle suçait une queue sans en être elle-même excité, mais elle s’efforça de le faire le mieux du monde. Ce n’est pas parce qu’on fait la pute, se disait-elle, qu’il faut saboter le travail !

L’homme soulagé mais embarrassé, chercha un billet qu’il tendit à la blondinette qui bien sûr ne le refusa pas, il se crut obligé de dire quelques mots.

– Tu es gentille, mais tu ne devrais pas continuer dans cette voie, c’est dangereux…

Il ne croyait pas si bien dire… Carole affina son petit manège, s’arrangea pour être à la fois plus discrète et plus explicite et proposait non plus une fellation mais un petit câlin avec finition buccale, cela faisait beaucoup plus branché et surtout très professionnel. La prestation se déroulait près d’un carrefour routier peu fréquenté, dans une contre allée discrète et bordée d’arbres. Elle avait ses clients réguliers, les soucis financiers disparaissaient, on lui faisait même des propositions plus sérieuses qu’elle refusait, l’un d’entre eux lui proposant même un poste de secrétaire… Secrétaire, pensez-vous donc ? Et les choses continuèrent quelques temps jusqu’au jour où une personne très courageuse la dénonça. Elle perdit son emploi de caissière sur-le-champ et décida de téléphoner à ce brave monsieur qui lui avait proposé un emploi. Voilà vous avez tout compris…

Il s’agissait d’un vrai poste, il ne lui était demandé aucune relation extra professionnelle. Guillaume l’entretenait en échange de ses galipettes, et un courant de complicité et de sympathie était passé entre les deux. Ils s’aimaient bien à leur façon…

Une fois ils avaient été tous les deux dans une boite échangiste de la rive gauche, cela n’avait pas été le grand enthousiasme, ce soir il s’agissait donc de sa deuxième « sortie sexuelle »

Retour chez Gabrielle et René

Gabrielle était surprise, agréablement surprise. Comme quoi il ne faut pas toujours se fier à la première impression. La pétasse blonde en tailleur rose était donc en fait une femme libre, intelligente, et sa décontraction par rapport au sexe n’empêchait pas son indépendance de principe.

Sur l’autre aile du canapé les deux hommes après s’être alternativement sucé la verge, étaient à présent emmêlés dans un soixante-neuf infernal, et tellement excités qu’ils n’avaient pas pris le soin de se déshabiller complètement

– Alors choquée ? Demanda Carole, ne sachant interpréter le silence pourtant tout sourire de Gabrielle.
– Non pas du tout, en fait j’ai envie de t’embrasser, mais je me réfléchissais à la façon de te le demander !

Carole n’a pas compris (où fait celle qui n’a pas compris) que ce gros bisou est en fait une invitation, alors bêtement elle lui tend sa joue ! Gabrielle y pose furtivement ses lèvres, puis de l’index lui caresse la joue tandis que simultanément pose son autre main s’égare négligemment sur son genou.

– Tu veux ? Demande simplement Gabrielle.
– Je ne sais pas. Dans ma tête je me dis que je n’ai rien contre les femmes, mais je n’ai eu qu’une seule occasion, c’était à la boite ou m’a emmené Guillaume, une nana qui voulait me peloter, je n’ai pas voulu, ça ne me disait rien.
– Je ne veux pas te forcer !
– J’apprécie ! Alors je veux bien que tu essayes, mais si je te dis d’arrêter, tu n’insistes pas, OK !
– Tu as le droit de me trouver trop vielle, on doit avoir vingt ans de différence.
– Ça on s’en fout, avec Guillaume ça ne me dérange pas.
– Tu veux me déshabiller ? Proposa alors Gabrielle.

La maîtresse de maison entraîna alors Carole de l’autre côté de la table basse. Les deux hommes avaient stoppé leur soixante-neuf. On ignorait s’ils avaient pris leurs pieds, ils étaient à présent assis et se masturbaient mutuellement en s’échangeant des propos que les deux femmes n’entendaient pas !

– Farida, donne donc un coup de main aux hommes, sinon ils vont rester entre eux toute la soirée.
– Bien madame !

La soubrette se plaça alors à genoux devant les deux hommes et se saisit d’une queue dans chaque main qu’elle commença à masturber avec application.

Pendant ce temps Carole avait dézippé la fermeture éclair de la robe de son hôtesse qui apparaissait à présent simplement vêtue d’un ensemble culotte soutien-gorge en dentelle noire.

– Je t’enlève tout ?
– Ben, oui !

Elle dégrafa don le soutien-gorge, découvrit sa poitrine de taille moyenne mais de bonne tenue, dont les tétons s’érigeaient malicieusement au centre d’une aréole très brune.

– Caresse moi un petit peu !

Carole, se positionna derrière Gabrielle et lui passa les mains sur le dos, puis sur les flancs mais n’osait s’enhardir davantage.

– Ça va ma peau ? demande Gabrielle.
– Elle est douce !

Ses mains viennent à présent sur le ventre, elle hésite à faire plus hard, attendant en fait que ce soit son hôtesse qui lui demande. Mais nos deux branleurs sur le canapé sont attentifs au spectacle.

– Mes félicitations Gabrielle, je ne regretterai pas de vous avoir connu ! Lança Guillaume.

« Et tu n’as encore rien vu, connard ! » Pensa-t-elle. Mais elle craignait surtout qu’il intervienne d’une façon ou d’une autre dans le petit numéro qu’elle effectuait avec Carole. Il risquait tout simplement de tout faire rater. Que faire ? S’isoler était une faute de goût ! Alors improviser… une fois de plus.

– Retire-lui sa culotte ! Intervint de nouveau Guillaume.

Alors, Gabrielle, quittant sa position vint faire face au perturbateur !

– Ecoute ! Je te propose un marché ! Commença-t-elle réalisant que c’était là la première fois de la soirée qu’elle le tutoyait. Tu n’interviens pas pendant que je suis avec Carole… Et en échange, si tu as envie de me prendre tu pourras le faire, et le faire comme tu voudras, mais après, d’accord ?
– Mais je…
– Bon je considère que c’est d’accord, alors !

Et sans attendre davantage de réponse, elle partit se repositionner là d’où elle venait.

– Bon, nous en étions où ?
– Je te déshabillais !
– Oui, mais tu me caressais aussi !
– Tu veux que je continue !
– Oui j’aime bien tes mains !

Carole recommença le même parcours, le dos, les hanches, le ventre… Les seins !

– C’est la première fois !
– Tripote-moi les bouts.
– Comme ça ?
– Presque comme ça… entre le pouce et l’index
– Comme ça ? Répéta-t-elle.
– Un peu plus fort, tu apprends vite tu sais, allez viens devant moi

Carole hésita un instant, sachant bien ce que ce changement de position impliquait, mais après tout, elles s’étaient mises d’accord, si tout cela la gonflait de trop, on arrêterait.

– Je peux te caresser les seins, à mon tour ?
– Allez vas-y, mais ne les serre pas trop fort, je suis sensible
– Ça va !
– Oui, t’as les mains douces.
– Je peux les embrasser !
– Juste un peu, alors !

Gabrielle ne voulait pas brusquer la blonde en pleine initiation, elle embrassa les deux globes, l’un sur l’arrondi du sein, l’autre à cheval sur l’aréole.

– A toi ?
– Comme ça ?
– Plus près du téton !
– Tu vas vouloir que je les lèche ?
– J’aimerais bien, oui…

Alors Carole lécha les gros tétons de Gabrielle, se prenant au jeu, faisant rouler le petit organe sous sa langue, s’enhardissant à le mordiller légèrement !

– Hum, tu sais que tu as une bonne langue ?
– On me la déjà dit, mais jusqu’ici c’était des messieurs.
– Ils ont eu beaucoup de chance !
– En fait, je crois que c’est ça mon truc, j’aime donner du plaisir !
– Et tu aimerais m’en donner encore plus ?
– Ecoute, je crois que je n’ai rien contre, mais j’ai un peu la tête qui tourne, si on faisait une petite pause.
– D’accord, on va peut-être passer à table ? Je vais dire à Farida de … Mais regarde un peu ce qu’ils fabriquent ces trois-là !

Et, oui, Guillaume était en train de réaliser son fantasme, arcbouté sur le canapé, il recevait à présent les assauts sodomites de René tandis qu’il faisait minette à la soubrette en plein voyage extatique.

– On va attendre qu’ils finissent ! Constata Gabrielle.
– Alors d’accord ! Je t’enlève ta culotte !

Elle le fit, et demanda à son hôtesse de se coucher sur la moquette, cette dernière étonnée ne refusa point l’invitation et se positionna, ouvrant les cuisses et attendant.

– Je fais ce que je peux, si ça va pas tu me dis, je ne serais pas vexée !
– Fais comme tu le sens, et je te guiderais après ! Répondit Gabrielle.

Alors Carole se laissa aller, découvrant la chatte de sa partenaire, elle fut d’abord surprise de constater à quel point celle-ci ne ressemblait pas à la sienne, plus grande, les lèvres un peu plus développées et de couleur plus sombre, elle écarta les premières chairs, dévoilant la vulve, déjà le clitoris attendait impatient et raide, elle décida qu’elle s’en occuperait après ou alors quand son amante l’exigerais, pour l’instant sa langue s’habituait au goût de l’endroit, et elle se surprenait à apprécier, elle caressait de sa langue tout ce qu’elle pouvait en de grandes lapées avec le plat de la langue. Gabrielle avait du mal à rester en place son corps se soulevait et redescendait bizarrement. Carole changea alors ses caresses et c’est avec le bout de la langue qu’elle attaqua le clitoris. Tétanisé, sa maîtresse du moment ânonnait de vagues et violents « oui, oui » des « vas-y, vas-y » et des c’est bon, c’est trop bon », avant d’exploser sans retenue.

– Ça va ? S’enquit Carole !
– Tu apprends vite ? Et tu as trouvé ça comment ?
– Sucré !

« Décidément se dit Gabrielle, cette fille est surprenante ! »

– Tu voudrais que je te fasse pareil ?
– Pourquoi pas ?

Gabrielle suça à son tour la blonde, la jouissance fut assez longue à venir, mais fut si intense qu’enfin les deux femmes s’embrassèrent sur la bouche.

– Ma première femme, je m’en rappellerais toute ma vie !
– Tant mieux, j’aime rentrer dans les souvenirs des gens, répondit Gabrielle.
– C’était les circonstances, rien ne dit que je recommencerais avec une autre…
– Quand je pense que tout à l’heure je voulais te virer !
– Je sais !
– Tout le monde peut se tromper !
– Viens encore m’embrasser.

Pantelantes, elles restèrent plusieurs minutes dans les bras l’une de l’autre. Les jouissances consécutives du trio canapé les firent se lever de leur torpeur, mais tout doucement, sans se presser.

– Ils sont passés où ? Demanda Carole !
– Volatilisé ! En fait, ils doivent être dans la salle de bain, viens on va se rafraîchir aussi, on en a besoin.

Dans la salle de bain, un spectacle insolite les attendait, elles avaient, certes loupé le début de la séance, mais Carole faisait encore une découverte. Farida à genoux sur le carrelage, la bouche gourmande et les yeux égrillards levait le visage sur les deux hommes qui d’un puissant jet soulageait leur vessie sur elle. Et ce qui frappa surtout notre blonde c’est que tout cela se passait dans une absolue décontraction dans laquelle toute idée dégradante était manifestement exclue.

– J’aurais décidément tout vu ce soir !

Epilogue

Après que tout le monde se soit douché, bichonné, arrangé, il était temps pour Farida de servir. La choucroute était à présent réchauffée, elle l’apporta sur la table, elle avait comme lui avait demandé sa patronne remit sa jupe et son tablier mais avait laissé tout le haut « topless » ! La soirée n’était pas près de se terminer. C’est en revenant à l’office qu’elle s’aperçut qu’il manquait plusieurs saucisses. Ces cochons en avaient donc subtilisé pour s’en introduire les orifices. Elle n’aimait pas cela Farida, qu’on joue avec la bouffe. Ce n’était pas dramatique, il suffisait d’en faire bouillir d’autres, à condition qu’ils y en aient en stock. Et puis cela retarderait encore le service… elle décida donc d’en informer sa patronne…

… C’est alors qu’elle entendit un bruit de mastication. Dans un coin de la cuisine, Tougris, le chat de la maison était en train de se lécher les babines en dégustant ce qui restait des quelques saucisses qu’il avait chapardées !

– Madame, je suis désolée, mais pour la choucroute, il va falloir attendre un petit peu plus, c’est à cause de votre petit minou…
– Hein ?

Fin de l’épisode, et bientôt d’autres aventures de Farida, la soubrette

Boris Vasslan – avril 2003. Légèrement révisé en mars 2014

Ce contenu a été publié dans Histoires, Récits, avec comme mot(s)-clé(s) , , , , , , , , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

2 réponses à Soubrette de Charme 2 – Ce soir, choucroute par Hélèna Sévigsky et Boris Vasslan

  1. omicron dit :

    Un bon récit d’ambiance, choucroute et saucisses au menu

  2. claire dit :

    Un enchantement même si l’on sent comme une certaine reserve

Répondre à claire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *