À TU… à… Toi…. par Verdon

À TU… à… Toi…. par Verdon

À TU… àToi….

Je vouvoie une Dame allongée sur mes vers
Mais lorsque celle-ci couche, c’est un autre univers.


Une fois dans mon lit, je la tutoie toujours.
Le tu dessous les draps ça finit en amour
Et tant qu’à tutoyer, je tutoie de partout
Le nez et les tétins, la chatte et le p’tit trou.
J’ai le tu si bouillant tout au bord de mes lèvres
Qu’il provoque en ces lieux une poussée de fièvre
Et il n’en faut pas plus avec de si bons tu
Pour que Douce en mes bras se trouve confondue.


Quand nos bouches se touchent, nos langues à tu à toi
Se croisent et s’éclaboussent et font monter l’émoi.
Mais quand mon tu descends sur les seins de la Belle
Je ne sais plus comment honorer ses mamelles :
Tutoyer un tétin et le second frémit
Tutoyer le jaloux et l’autre se raidit.
Experte, la friponne resserre ses nichons
Afin qu’entre mes lèvres je pince ses tétons.

 
Mamelons pelotés, ça mouille un peu plus bas
Car des tu en l’endroit, elle en veut, en voilà.
Un bon tu qui bafouille dans l’allée des prémices
Et roulent tous mes tu à l’orée de ses cuisses
D’où jaillit la fontaine de la dite complice.
Un tu sur le clito, le coquin se hérisse
Un autre qui tisonne le petit trou à pisse
Et fusent les gouttelettes d’une liqueur ambrée
Au bon goût capiteux d’un vin blanc bien chambré.

De grands débordements inondant la venelle
Qui court entre les fesses de la chaude Donzelle
J’ai mon tu qui patauge et bientôt qui se pose
Sur les rondeurs nacrées d’un petit œillet rose.
Mon tu alors farfouille, les lèvres en cul de poule,
Sur les rives poivrées de la petite ampoule
Frémissante et soumise à ma langue fouineuse
Qui pénètre pointue au fond de ses muqueuses.
Petit œillet s’ébat et ouvre sa corolle
Afin que mes deux lèvres amoureuses s’y collent.

Oh putain que c’est bon un tu sur l’opercule :
Ecrin le plus secret d’une Femme amoureuse,
Richement parfumé d’aventures licencieuses
Que la Dame friponne depuis longtemps cumule
Et qui veut, bonne Salope, que dans son trou du cul
J’y mette vigoureux, le plus gros de mes tu .

Il va  s’en dire, bien sûr, qu’un tu bien élevé
N’est pas très forcément qu’aux Dames réservé.
Car chacun après tout, peut tutoyer qui veut.
Les gouines par exemple, ont le tu merveilleux
Qui entre leurs deux cuisses déclenche des frissons,
Et ces garces se passent des faveurs d’un garçon !
……..

Des mâles également, dans un beau tête à queue
Se font de sacrés tu en se bouffant le nœud.
……..
Et tu qui le voudra me fera tout autant
Masculin, féminin, de bons tu sur le gland.
……….

Mais à bon cul, bon tu
La chose est convenue
Un tu au trou du cul
Et que de mieux veux- tu 
Qu’une Queue bienvenue ?


          (08/12/2018)


            

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2 réponses à À TU… à… Toi…. par Verdon

  1. Harivel dit :

    Délicieux poème magnifiquement illustré

  2. Verdon dit :

    Image délicieuse. Merci Eddy.
    Car le bel œil aigu
    Et la langue pointue
    Vont faire que ce cul
    Ne restera obtus…
    Et Belle sur le front
    Va se prendre les bonbons.

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